Chapitre 18.3: Lek
-Bien sûr que je marque un point! Je dis toujours la vérité, tu te rappelles?
Il est moyennement convaincu.
-Si tu le dis... mais, en attendant, vérifions si tu as dit vrai.
-C'est-à-dire?
-S'il reste une once d'innocence en toi.
-Arrête de chercher, tu n'en trouveras pas une goutte!
Je recommence ma série de baisers sur sa peau dorée et il se cambre pour profiter de la sensation. Parce que, même s'il ne le dit pas, il adore quand je prends le contrôle. Il adore que je m'acharne sur sa peau...que je la mordis légèrement...que je la suce...que je la lèche. Ça l'excite comme un fou.
Il a beau ne pas aimait le sexe autant que moi, je sais que je le rends totalement fou. Son corps ne me ment pas. Et ce qu'il me dit est tout à fait délectable. Il me supplie de continuer. Il me dit que je suis le seul à avoir cet effet sur lui. Il me dit qu'il aime ce que je lui fais et j'ai envie de continuer.
Alors je descends sur sa peau musclée puis encore plus bas. Daw plonge ses mains dans mes cheveux, alors que je déboutonne son pantalon.
-Tu es prêt à crier mon nom? je le taquine
-Fini et ensuite on verra qui crie le nom de qui...
Je souris en faisant glisser lentement la braguette de son pantalon. Je libère son membre déjà bien durci et le fait glisser, au chaud, entre mes lèvres.
-Décidément tu toujours prêt pour moi, Daw.
-Tais-toi et suce...
Il m'ordonne et je m'exécute comme un bon petit toutou. Parce qu'aujourd'hui il a été sage. Il a été clair sur ses sentiments, m'a protégé, m'a défendu et m'a choisi. Alors on peut dire qu'il a bien mérité une petite récompense. Et c'est avec joie que je fonds sur son pénis. Je le suce langoureusement et si lentement que la peine se lit sur son visage. Mais il adore ça.
Il aime quand je ne lui donne pas, tout de suite, ce qu'il veut. Mais que je prends mon temps et le torture un peu. Ça décuple les sensations et fait monter son plaisir. Surtout, ça rend le sexe plus intense, plus sauvage et plus vrai. Comme lorsqu'il utilise sa main pour me guider dans des mouvements de plus en plus rapide. Même si j'ai beau résister, il est beaucoup plus fort que moi. Surtout quand il est aussi excité.
-Bordel, tu sais t'y prendre, Lek...
J'apprécie le compliment mais je ne peux pas répondre: son pénis me prend toute la bouche. Dans tous les cas, je suis beaucoup trop focalisée dessus pour le lâcher. C'est si exquis d'avoir ce petit pouvoir sur lui et d'entendre ses gémissements. Ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus fort. C'est si excitant de baiser dans cette voiture.
-Putain je ne peux plus me retenir, il glisse en me relevant la tête d'un coup.
Puis il fait passer ma jambe de l'autre côté et me retourne complètement. Jusqu'à ce que je lui fasse face. Ses mains se plaquent sur mon torse et ses lèvres fondent sur ma peau.
-Alors,pourquoi tu devrais te retenir? je murmure
Il saisit mon cou et m'embrasse passionnément.
-Tu ne peux pas savoir tout ce que j'ai envie de te faire, Lek. Tu n'en as aucune idée.
-Si! Une petite...Fait de moi ce que tu veux, Daw. Dans tous les cas, ce n'est pas comme si je pouvais m'enfuir.
-Mais, si tu le pouvais, tu le ferais?
-Non,je réponds sans la moindre hésitation. Je ne vis que pour que tu me prennes violemment. Je ne me sens vivant que quand tu es en moi.
Je prends son visage entre mes mains et le force à me regarder.
-Tu comprends, Daw?
Il hoche lentement la tête. Je sens ses mains remonter et se mettre à titiller mes tétons puis ses lèvres les rejoignent. La sensation est divine. Je crois que je pourrais jouir comme ça, sans qu'il ne me pénètre. Juste en continuant à me parler et en me caressant.
-Tu me rends fou, Daw. Je ne sais pas ce que tu me fais. Mais ce n'est pas normal que je n'arrive pas à te résister.
Il mordit mes tétons avec passion et je sens cette chaleur monter en moi
-Tu n'as pas à comprendre Lek. Arrête de te torturer...
Sa main glisse lentement vers mon entrejambe et caresse mon pénis à travers le tissu de mon pantalon.
-Tu veux que je continue?
-Oui, s'il te plaît...
Il se rapproche encore un peu plus de mes lèvres. Je sens sa respiration faire danser mes cheveux.
-Dis-le encore une fois!
-Ne t'arrête pas, Daw, s'il te plait.
Mais, évidemment, c'est ce moment que choisi son téléphone pour sonner. J'ai des envies de meurtre. Je ne veux pas savoir qui l'appelle. Ce n'est pas le moment. En vrai, ce ne le sera jamais, mais juste pas tout de suite. Pas maintenant qu'il s'apprêtait à me prendre. Daw voit bien à mon visage que ça m'énerve et pourtant, lui, reste dans un calme olympien et je ne comprends pas comment il fait.
Comment il fait pour ne pas s'énerver comme moi. Et quand je le vois prendre son téléphone, ma colère atteint un pic. Il ne va quand-même pas répondre. Il ne ferait pas ça!
-C'est qui? je demande
-Je n'en sais rien et je m'en fiche. Mais faisons quelque chose d'utile de ce téléphone.
Puis il le glisse dans mon pantalon. La sensation des vibrations de l'appareil contre mon pénis me font tourner la tête. Je ne me cambre pas. Je m'étale carrément sur Daw et me prépare à jouir. Je ne vois pas comment je pourrais me retenir, c'est juste fantastique. Finalement je pourrais l'aimer ce téléphone. Surtout s'il s'avère aussi utile.
-Ne jouis pas encore Lek, il me supplie presque. Ça gâcherait tout le plaisir.
Et quelque part je sais qu'il a raison. Donc je fais au mieux pour me retenir, quitte à plonger mes oncles dans sa peau, à m'agripper à lui, au fauteuil ou à mes propres vêtements. Mais s'il continue, je ne pourrais bientôt plus rien faire pour me retenir. Mon corps ne va pas tenir longtemps.
Je respire enfin, quand il retires le téléphone et prend un moment pour retrouver mes esprits. Puis ses lèvres appellent les miennes et il m'embrasse passionnément.
-J'ai envie de toi Daw, je glisse contre ses lèvres.
-Tu penses l'avoir mérité?
-J'ai été sage.
Il sourit. D'accord, ce n'est pas totalement vrai mais il n'a pas l'air de s'en soucier.Je le vois passer la main dans sa veste et en sortir un petit paquet bleuté. Je souris.
- Tu avais tout prévu, je le taquine.
-Ça t'étonne?
-Non. Je commence à avoir l'habitude...
Puis il le glisse entre ses lèvres, le déchire d'un coup de dents et enfile le préservatif.
-Tu as besoin d'aide, Daw?
-Ne t'inquiète pas, je suis un grand garçon, il répond amusé.
Il pose ses mains sur mes hanches et me soulève légèrement.La sensation n'est pas désagréable mais me prend un peu au dépourvu. Il fait glisser mon pantalon d'un coup sec. Il en va de même pour mon boxeur. Et en une seconde, ses doigts sont déjà en train de jouer avec mon entrée chaude.
Et lorsqu'il s'introduit en moi, la sensation est plus exquise que la première fois. Parce que, cette fois, je ne ressens presque aucune douleur. Juste un immense plaisir de savoir qu'il est à moi.
- Bordel que tu es étroit, il gémit contre ma peau.
Daw intensifie ses coups de reins. Ils deviennent de plus en plus puissants et je ferme les yeux pour profiter. C'est si bon de le sentir en moi.
- Continu, Daw...
Il empoigne mes cheveux et les tirs violemment, tout en continuant de me pénétrer. Mais je n'ai pas mal. J'aime ce qu'il me fait. Et, surtout, je ne veux pas qu'il s'arrête. Surtout pas maintenant! Je prends sa main libre et la guide vers mon intimité. Il me branle doucement en accélérant, de temps à autre, le rythme. J'essaie de le suivre et mène mes hanches à la rencontre des siens de plus en plus vite. Jusqu'à me sentir venir.
-Jouis pour moi, little bear.
Ce surnom m'amuse toujours autant. Mais entendre sa voix fait monter encore plus l'excitation en moi. Il tire plus fort mes cheveux et me pénètre plus profondément. Je m'agrippe de toutes mes forces sur le fauteuil qui me fait face mais mon corps ne tient pas longtemps. Et je jouis sous ses douces paroles.
-Daw!
Je crie son nom, en sentant sa semence me remplir et finis par m'effondrer sur lui, à bout de souffle. Il me rejoins vite et jouit à son tour.
-Bordel, j'espère que le propriétaire de la voiture n'a pas été témoin de ça...
-Ne t'inquiète pas Daw. Jimi est beaucoup trop occupée à me maudire pour sortir dans le jardin prendre l'air.
-Jimi?!
Il réalise enfin.
-Je savais que la couleur des fauteuils me disait quelque chose... Mais comment tu...
Je me contente de sourire sans lui fournir la moindre explication. Pourtant c'est simple: j'ai piqué ses clés juste avant qu'il ne me jette dans les escaliers. Ça lui apprendra à me chercher.
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