•u•
Tae
—La police?! je m'étonnes
—Oui, ne pose pas de question. Puis on s'en ira...
—Qui à dit que je venais avec toi?
—Tae...
Il aggripe mon bras mais je me dégage violement. J'ai peut-être une grande affection pour lui mais je ne lui fais pas assez confiance pour le suivre. Ma mère m'a toujours tenu loin de lui, en m'expliquant à quel point il était manipulateur. Hobi aime contrôler et il brise tous ceux qu'il touche, pour arriver à ses fins. C'est pour ça qu'il est parfait dans son boulot.
—Je te connais, je lance froidement. Tu ne fais jamais rien sans rien. Alors qu'est-ce que tu veux?
—Tu es malin Tae il répond sans caché son sourire. Un petit service.
—Lequel?
—Je te le dirais quand on sera sorti.
—Pas besoin, c'est non!
Il s'avance, en faisant claquer sa langue contre ses dents. Le petit bruit qui s'en dégage m'agage au plus haut point mais je reste de marbre. Même quand il me lance un sourire narquois, je ne flanche pas. Hobi entour ma taille de ses mains et me plaque violement contre lui. Puis il rapproche ses lèvres de mon oreille. Je ne bouche pas, attendant le moindre faux pas pour le frapper là où ça fait mal. Surtout s'il continu à être aussi insistant.
—Le problème Tae c'est que tu n'as pas vraiment le choix.
—Ah ouais? je m'agage. Sinon quoi ?Tu me tire une balle dans la tête comme t'as fais avec Pierre? C'est à ça qu'il sert ton gorille?
—Qui Jungkook? Crois-moi, il est le dernier de tes soucis. Il est plus doux qu'un agneau.
Je sens le sarcasme de son ton et, lorsque je me tourne vers ce Jungkook il mime un pistolet avec ses deux doigts. Puis il fait semblant de me tirer dessus et esquisse un sourire moqueur. Décidement il n'y en a pas un pour rattraper l'autre.
—Vous allez très bien ensemble!je lance
—Oh non, il n'est pas mon genre (il caresse la peau de mon dos) Je prèfère les corps mince et frêle.
—Oui je savais déjà, maman m'avait déjà prévenu mais vas-y! Fais-toi plaisir.
Je prends ses mains et les posent sur mes fesses. Il semble surpris par mon culot mais je veux bien lui montrer que j'ai connaissance de ses déviances sexuelles. Ma mère m'a parlé des centaines de fois de la manière étrange avec laquelle il me regardait, petit. Il insistait toujours pour m'aider à prendre mon bain. Et, même s'il ne m'a jamais touché il passait des heures à fixer mon corps nu. Il semblerait que ça ne lui ai pas passé. Donc je m'approche, à mon tour, de son oreille.
—On t'a pas appris à ne plus mater des gamins de sept ans, aux renseignements coréens?
Hobi préfère ne pas répondre. Il me lâche et, la mine serrée, quitte la pièce.
—Je t'attends dehors!il lance en fermant la porte.
Je respire enfin, ravi de ne plus le voir. Il était beaucoup plus sympa quand j'étais petit. Maintenant il me tape sur le système. Quant à "son petit service" je pense déjà avoir une idée sur la question. Hobi est un haut fonctionnaire des services de renseignements coréens ou SRC, soit disant chargé d'assurer la sécurité du pays : la Corée du sud. Mais au milieu des sourires, de la bonne nourriture de rue et des idoles qui nous font rêver, il fait coûler le sang sur les trottoires. Et de quoi le deuxième du SRC peut-il avoir besoin? Facile, un pion; une poupée de chiffon à manipuler.
—Tu devrais le suivre
Je me tourne vers Jungkook qui me fixe, les mains dans ses poches. Il était beaucoup plus sexy quand il la fermait.
—Je ne t'ai pas sonné, Jungkeuk!
J'écorche volontairement son nom.
—Okay...
Il retient un rire puis son visage se fige et il fonce sur moi. Il sort son arme et me frape avec la crosse, derrière le genoux. Mes jambes s'écroulent et je tombe mais il ne semble pas satisfait. Ce taré empoigne mes cheveux châtains vers l'arrière et me force à le regarder dans les yeux. Croez-moi si mes pupilles pouvaient tuer, il serait déjà mort car je bouillone à l'intérieur. Pour qui elle se prend l'armoire à glace?
—Tu peux rester dans ta misère,Tae. Je m'en balance. Mais dans ce cas tu as intérêt à bien te cacher pour pas que je te retrouve.
—Oh et tu fera quoi après?
Il s'approche dangereusement de mes lèvres et reste plusieurs minutes à les fixer. Puis il caresse ma lèvre inférieure, de son pouce, ce qui me donne tout d'un coup chaud. Mais au moment où je pense qu'il va m'embrasser et me prépare à l'éviter, il plonge sa tête dans mon cou et mord à pleine dent ma peau. Des cris stridents m'échappent et même eux sembles insufisants pour décrire la douleur qui s'empare de mon corps.
Je me débats, en lui assainant plusieurs coups mais face à ses muscles je n'ai aucune chance. Quand il se lasse enfin et me lache je palpe, affolé, mon cou douloureux. Jungkook recule de quelques pas en laichant les gouttes de sang qui bordent ses lèvres et m'affiche un sourire sadique.
—Maintenant tu vas ramener ton jolie petit cul dans la voiture. Parce que même si ton oncle t'en a donné l'impression, ce n'étais pas une question.
Où est-ce qu'ils l'ont trouvé celui-là à l'asile? Le cul contre le mur, je décide de ne pas le provoqué de nouveau et de m'éxécuter. Je trouverais un moyen de m'enfuir mais pour l'instant vaut mieux ne pas le fâcher. Je marche à reculant jusqu'à la porte d'entrée pour ne pas lui faire dos. Il me terrifie beaucoup trop. Quand mes doigts frolent la poignéee, j'ouvre la porte et cours dehors. Evidement il ne manque pas de me faire une derrière frayeur, en faisant semblant de me poursuivre.
Je rejoins enfin l'entrée du l'immeuble et entre dans la limousine noire garée devant. La discrétion n'a jamais été le fort de mon oncle surtout la nuit. Il a besoin d'attire l'attention pour séduire les filles. Hobi se donne beaucoup de mal surtout quand on sait qu'il est plus gay que le mot gay. Quand je m'assois près de lui, il palpe ma blessure, ce qui me fait sursauter.
—Désolé, Kookie peut être...
—Kookie? je m'étonne
—Oui Jungkook quoi.
—Ah ça me rappelles le nazi qui s'appelais Barbie. Les psychopathes ont décidément toujours des surnoms marrants.
—Tu m'appelles? lance Jungkook en souriant dans mon dos
Bordel il m'a fait peur. Je me dépêche de fermer la porte sur son nez et de relever la fenêtre. Mais il continu de me regarder comme un dégénéré et même oncle Hobi semble ne pas pouvoir le gérer. Soudain une explosion se fait entendre et je vois mon appartement partir en fumée. Mais qu'est-ce qu'il a fabriqué ?
—Tu aurais dû accepter d'appeler la police, lance Hobi
*
Je referme la porte et glisse sur le parquet froid. Je panique un peu, seul dans cet immense chambre d'hôtel où mon oncle m'a laissé. Ses mots me hantent et ne veulent pas sortir de ma tête. Tu me rends ce service et je te laisse tranquille. Je ne le verrais plus et n'aurais plus à me soucier de mes problèmes d'argent. Il prendra tout en charge, incluant un nouvel appartement payé cash. Et j'en ai besoin. Je n'ai plus personne pour s'occuper de moi ou me prêter des sous.
Tu peux le faire Tae. En vrai, je ne pense même pas avoir le choix. Je dois me préparer, descendre au bar, rejoindre un député et remplacé son téléphone par une copie parfaite. Après, tout sera fini.
—Je vais y arriver, je m'encourage.
Je me relève et fonce vers la salle de bain. Puis je suis, à la lettre les ordres de mon oncle. Prends une douche avec un gel de douche parfumé. Fleur d'oranger,si possible. Brosse tes cheveux châtains et laisse les détachés. Tu porteras un costume rouge sang mais fait bien attention à laisser un décolleté. Surtout, ne porte pas de chemise. Laisse le te mâter, t'approcher, te désirer. Il ne t'arrivera rien; je veille sur toi, Tae.
Je rejoins donc le bar avec une démarche lente et élégante. Et dès que je lève les yeux, mon regard croise celui de Jungkook. Il est debout sur un immense escalier doré qui donne sur le troisième étage. C'est l'étage des suites de l'hôtel et j'espère de tout coeur ne pas m'y retrouver.
Jungkook me montre discrètement du doigt un homme en costume gris qui me fixe avec insistance. Je fais comme si je ne l'avais pas remarqué et m'assois au bar. Ma cible ne tarde pas à me rejoindre. Que la partie commence!
—Je peux? il demande en souriant.
—Euh... désolé. J'attends quelqu'un. Un ami.
—Oh...
Il tire le tabouret et s'assoit près de moi. Je peux enfin mieux voir ses traits. La peau de son visage flétri de vieillesse et sa calvitie plus que visible, me laisse penser qu'il a au moins la quarantaine. Ses doigts longs et fins me rappelle ceux des sorcières des contes pour enfants et ses mains tremblotantes m'indique qu'il a sûrement des problèmes de santé. À la noirceur de son ongle de pouce, je miserai sur un cancer du poumon.
Tout est vieux et usé chez lui. Enfin,sauf ses pupilles polaires. Il est à la recherche de fraîcheur pour se sentir revivre. Je comprends mieux ce que je fais ici : je dois le séduire et le distraire. Mais je sens qu'il a de mauvaise intentions et préfère mettre fin à la discussion. Je m'apprête à lui demander de partir, quand soudain, je sens le canon d'une arme caresser ma jambe. Je me fige instantanément.
—Dites, il débute. Votre "ami", ce ne serait pas votre oncle Hobi?
Merde... Je cherche nerveusement Jungkook du regard mais il n'est nul part.
...
Voilà le deuxième chapitre. J'espère que vous commencez à cerner Hobi et son caractère manipulateur❤️
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