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Tae

Je me regarde une dernière fois dans le miroir. Ma peau commence à peine à cicatriser et est encore douloureuse, marquée par des petites croutes grises et rougeâtres sur les bords. Je ferme les yeux un instant et je suis de nouveau là-bas, criant de douleur et suppliant mon oncle de m'épargner.

J'ai rampé sur le sol, mes larmes essuyant les carreaux froids, et prié silencieusement, alors qu'il s'acharnait sur moi. Mon être n'est pas revenu intact de cet enfer et j'ai peur de ne plus être le même à présent.

Une larme salée coule sur ma joue et je l'essuie rapidement, avant que Jungkook ne la voit. Je ne veux pas recevoir une deuxième baffe, surtout quand je sais qu'il a raison. Hobi est le diable incarné. Le sourire sadique qu'il me lançait, alors que l'électricité me brûlait de l'intérieur, me le prouve. Je pensais que depuis la mort de mes parents, il veillerais sur moi, mais il ne réapparait que pour me détruire encore plus.

—Tu es prêt ?

Jungkook me sort de mes pensées. Je me tourne vers lui ; l'expression sur son visage montre clairement son inquiétude.

—ça va ?

—Tu t'inquiète pour moi, Jungkkuk ?je le taquine

—Hum...tu sais ce que t'as valu ton impolitesse, la dernière fois.

—Ok, désolé, je rétorque en levant les mains.

Il sourit et me balance un sachet blanc au visage, que je réceptionne. Je me mets à l'inspecter en lançant des regards interrogateurs et Jungkook comprend que je ne sais absolument pas ce que c'est.

—Tes médicaments, il précise.

—Merci.

—On peut y aller maintenant.

Je le suis hors du bâtiment, encore vêtu de mon costume rouge puant l'alcool et les larmes. Je suis si content d'enfin quitter l'hôpital que je pourrais sauter de joie, mais je risquerais de rouvrir mes blessures à peine refermées. Donc je vais m'abstenir pour l'instant. A la place, j'entre dans la mercedes noire garée devant. Jungkook me rejoins et démarre. J'en déduis qu'elle est à lui.

Nous nous élançons sur la route et les longs doigts de Jungkook se baladent, à l'aveugle, sur le tableau de bord. Il finit par toucher l'objet de sa quête et allume la radio. Je tends l'oreille, mais le discours est incompréhensif. Soudain, la réalité me frappe en pleine face.

—On est en corée ?je demande paniqué

—Il t'en a fallut du temps, dis donc.

—Mais putain...

—Hey, pas de gros mots dans ma caisse !

—Désolé...

Je tente de reprendre ma respiration et surtout de me calmer.

—Qui m'a... ?

—Hobi nous as endormi depuis Paris, il répond, et amené à Séoul.

—Pourquoi ?

—J'en sais rien moi ! Peut-être qu'il est plus inspiré pour te torturer ici...

Son rire s'arrête quand il croise mon regard noir de colère.

—Désolé.

Le reste du trajet se fait dans un calme olympien et ne comptez pas sur moi pour le briser. Je commence à en avoir marre de ces deux idiots. Déjà, je n'ai rien demandé moi. Je ne voulais pas être mêlé à toutes leurs manigances. Comme s'ils t'avaient laissé le choix, lance ma conscience et elle a raison. Ils auraient pu me descendre dans mon salon sans aucune retenue.

Des images de mon corps, étalé sans vie, me traversent l'esprit, suivi par celles de Pierre mort. Je ferme les yeux pour les faire partir ; mauvaise idée ! C'est pire. Jungkook lance quelques regards curieux dans ma direction mais je n'y prête pas attention. Il a intérêt à me laisser tranquille ; je ne suis pas d'humeur aujourd'huit. J'ai envie de tout casser dans cette voiture, l'incluant.

—Défoule-toi !il souffle comme s'il lisait dans mes pensées.

—Pardon ?!

—Vas-y, avant qu'on arrive. Je ne te jugerais pas.

Il n'en fallait pas plus pour que j'arrache le rétroviseur et le balance dans le parebrise. Putain que ça fait du bien. J'attrape tous les objets que je croise et les jettent dans tous les sens. Mes blessures s'ouvrent alors que j'arrache la house de protection du fauteuil. Un cris de rage m'échappe alors que mes ongles s'enfonce dans la mousse. Jungkook, lui reste concentré sur sa conduite et fait un virage serrée, malgré le paquet de mouchoir qu'il reçoit en pleine machoire.

Je frappe fénétiquement sur le talbeau de bord. La radio s'arrête et mes air-bags se déclanchent. Soudain, Jungkook frêne brutalement et la voiture s'arrête dans une étandue de blanc. Je descend et claque la porte, la défonçant en chemin. Le froid de la neige m'envois un léger choc dans les côtes et je tente de me réchauffer avec mes bras frêles. Jungkook sort de la voiture en riant.

—Bravo Tae, maintenant on doit marcher dans le froid.

—Je m'en fiche ! Et puis, t'es pas cencé être énervé toi ?

—Pourquoi ?

Son regard interrogatoire me montre qu'il est sincère.

—J'ai défoncé ta voiture !

—MA voiture ?! Non, c'était TA voiture de fonction Kim Tae-Hyung.

—Quoi ?

—Il y avait ton nom sur les papier que tu as déchiré. Dommage..., il lance avec un sourire moqueur.

Je décide de ne pas lui répondre ; il ne le mérite pas ! A la place, je me dirige vers l'espèce de gigantesque château en pierre qui nous fait face.

—Allez Tae, attend-moi !

Je le laisse courir derrière moi et ouvre la porte d'entrée. Je m'apprête à poser le pied à l'intérieur, quand une main s'enroule soudainement autour de ma taille et me plaque contre un torse musclé. Je me tourne vers Jungkook, surpris.

—Ne bouge pas !

—Quoi encore Jungkook ?je rale

—Tu veux mourir ?

Non, alors je le laisse faire. Il me soulève et j'enroule mes bras autour de son cou. Puis il pose son pied sur le carrelage et referme la porte. Soudain, un filet de lasers bleus apparait entre les deux murs blanc. Jungkook se met à avancer en marchant sur des carreaux précis, n'hésitant pas à sauter si nécessaire et je suis autant impressioné par la force et la souplesse dont il fait preuve.

Il se faufile entre les fils de lumières avec agilité et élégence, veillant à ne pas les toucher. Chaque parcelle de son corps est métrisé, de son petit orteil de pied au plus fin de ses cheveux. Mais je suis rétissant à lui confier ma vie. Je sais très bien ce qu'il risque de se passer si l'un de ses fil s'active : je vais finir griller comme un steak.

—Jungkook...,je panique

—Chut, laisse-moi me concentrer.

Il ne reste que deux fil à emjamber mais l'espace entre eux est assez haut. Jungkook prend un peu d'élan et je sais ce qu'il s'apprête à faire. Il saute, nous passons de justesse entre eux et je ferme les yeux. Je sens ses muscles me comprimer la cage thoracique quand il roule sur le sol.

Il atterri sur les fesses et moi sur mes avant-bras douloureux. Je me prépare à l'insulter de tous les noms quand je remarque des baskets compensées noires me faire face.  Jungkook se relève et me redresse sur mes pieds. Une tignasse blond patinium me fait face, et des lèvres crème me sourient.

—Tu te fais vieux Kookie, lance l'inconnu

—Toujours un plaisir de te voir Jimin.

Jungkook s'avance vers lui pour l'enlacer mais le blond se décale vers la droite pour l'éviter. Puis, il croise ses bras, se retourne et s'en va. Bonjour l'accueille ! Mais, au moins, je ne suis plus seul à détester Jungkook. Le concerné affiche d'ailleurs une mine déconfite.

Il se tourne vers moi et me souris mais il semble assez gêné par la situation. Ça m'amuse et je ne peux m'empêcher de me moquer de lui. Pour une fois, il n'aborde pas son air sérieux et rit de bon cœur avec moi. Donc, nous restons un moment à s'exclaffer comme deux idiots, alors que, dix secondes plutôt, nous sommes passés à un fil de la mort. C'est peut-être l'adrénaline.

—Alors vous venez ?lance Jimin à l'autre bout du couloir.

Je m'apprête à avancer, quand la porte s'ouvre soudainement. Une cohorte de personnes en uniformes noires rempli le couloir. Jungkook me tire vers le mur pour m'empêcher de me faire écraser.

—Qui sont-ils ? j'ose demander.

—Tes futurs camarades Tae.

—Mais pourquoi les lasers ne réapparaissent pas pour eux ?

—Ils ont passés leurs badges sur le lecteur de la porte.

—Pardon ?! Tu n'aurais pas pû faire pareille ?

—Désolé...j'ai oublié le mien.

Puis il tourne les talons et longe le long couloir. Je vais tuer ce gamin !

—Tu devrais te dépêcher Tae, il lance, avant que les lasers se réactivent.

Bon je vais peut-être le buter un autre jour finalement.

....
Papa mochi☺️💙

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