•k•
Jungkook
—c'est...Tae, je murmure à bout de souffle
La femme retire enfin son pistolet de ma nuque et mon corps réagi automatiquement. J'ai juste le temps de tourner la tête, que je vide mes tripes sur le parquet. Je reste un instant, pendu dans le vide à fixer les carreaux blancs. Puis je ferme les yeux et les larmes me viennent. Je suis encore en vie. Peut-être un peu ramolli, mais je respire encore. J'attrape du bout des doigts La Croix qui pend à mon cou.
—Merci maman, je susurre comme une prière
Puis je m'essuie la bouche, du revers de la main, et refais face à l'inconnue. Je reste de marbre et la fixe durement. Maintenant que je suis blanchi, je redeviens son supérieur et tout ce paye dans ce bas monde. Toutes les personnes présentes se lèvent et se mettent au garde-à-vous, alors que je saisi le pistolet sur la table et me met à l'astiquer.
—Noms et matricules! j'ordonne.
—Sarah, matricule HG27 monsieur, répond la femme.
—Votre supérieure ?
—Je suis sous la direction du général Namjoon.
—Bien. Je le saluerais de votre part.
Puis je braque le Beretti sur elle et tire entre ses yeux. Je fais de même avec tous les autres, incluant les gars de la surveillance et de la sécurité. J'embarque juste l'enregistrement de mon interrogatoire et sors de la salle. Dans le couloir, je tombe sur Nam. Il me sourit en me tendant les bras. J'y plonge, sans demander mon reste.
—Tu mens bien, il glisse. Bon boulot !
Je souris contre son épaule. Puis je lui refais face et pose un doux baiser sur sa joue droite. C'est ainsi qu'on se salue, ici, entre personnes de confiance.
—Ils sont tous morts, n'est-ce pas ? À ce rythme je n'aurais plus d'hommes, il m'informe.
—Pas besoin d'être cinquante pour torturer quelqu'un. Je le fais les yeux fermés.
—Parce que t'as eu un bon prof!
—Ok...ok...
Je souris en levant les mains en l'air et il rit à ma blague. Puis je lui dis au revoir et quitte le bâtiment. J'ai besoin de retourner chez moi, après cette semaine atroce. Quant aux hommes que j'ai descendu, je n'ai aucun remord. Personne ne doit être témoin de ma détresse. C'est comme ça que marche ce milieu; tout le monde le sait! Manger ou se faire manger, donc on a intérêt à avoir les crocs bien aiguisés.
J'enfourne la moto de Nam et lui laisse les clefs de ma Mercedes sur le capot. J'ai besoin de sentir le vent dans mes cheveux aujourd'hui. J'ai besoin de me sentir vivant après être passé si prêt de la mort.
Hobi a mit en scène tout cet interrogatoire à la noix. Il m'a formé de ses propres mains donc il sait que je peux mentir même relié à une machine. Même s'il me découpait en petits morceaux, je pourrais lui raconter des bobards en le regardant dans les yeux. Alors pourquoi me torturer?
Je ne comprends pas toujours ce qu'il fait et je ne veux même pas savoir les conneries qui passent dans sa tête. Je préfère entrer dans mon appartement. J'active ma boîte vocale et fonce sous la douche.
—Vous avez cinq nouveaux messages. Premier message : L'espion JK99, soupçonné de contre-espionnage a été arrêté ce matin.
Les taupes pleuvent décidément ces temps-ci. Tout ça à cause des français qui les soudoient. Au final, je suis content d'être rentré à Séoul. Paris, c'était bien mais je vais pouvoir faire le ménage dans les rangs!
—Deuxième message: Nam, c'est....papa, j'aimerais vraiment qu'on se voit pour discuter.
Hors de question, j'ai d'autres chats à fouetter! Je saisi, des bouts des doigts, un couteau dans l'armoire et me cisaille le bras. J'ai l'impression de gaspiller le peu de force qu'il me reste mais je n'ai pas le choix. J'enfonce deux doigts dans ma chair et en sort une petite carte mémoire.
—Te voilà salope! je lance enjoué
Il s'agit des images des caméras vidéo de la chambre de Devan. Notre version des faits aurait bien été compliquée à confirmer, si Hobi était tombé sur cet enregistrement. Et je n'ai eu qu'une seconde pour réfléchir où le mettre. Sinon, Tae et moi serions morts et enterrés...
—Cinquième message : Nam c'est Jin, ramène-toi au plus vite!
Oh merde, je l'avais totalement oublié celui-là.... Je m'habille vite et fonce vers une maison de banlieue que je connais bien trop bien. Je gare la moto dans le jardin fleurie. Yeji, sa femme de Jin, m'accueille les bras ouverts. Elle porte un chapeau en paille et se donne clairement au jardinage en cette belle journée de printemps.
—Kookie, toujours un plaisir de te voir!
—Merci, de même. Où est ton fénéant de mari?
—Oh...attention c'est ton supérieur, elle me taquine.
—Raison de plus!
Je lui lance un clin d'œil et entre dans la villa. Elle n'a pas tord, Jin est mon supérieur hiérarchique le plus élevé.
Il est au dessus d'Hobi et est le patron du SRC, choisi par le président en personne. Donc il profite d'une position tout à fait enjouable. Assez pour mettre deux ascenseurs dans une villa de deux étages. J'atteins vite la porte de sa chambre et l'ouvre malgré des gémissements qui devraient me décourager. Mais ce sont ceux de Nam, rien que je n'ai jamais vu.
Jin est assit nu sur un fauteuil en cuir et Nam, en califourchon sur lui, gémit comme une gamine de cinq ans. Bien sûr, je n'oserais jamais lui dire ça. Je prend une bière dans le frigo et m'assois dans un fauteuil, en face. Puis j'observe les deux corps en chaleur baiser avec fougue. Ayant passé une semaine sans sexe, je regarde le divertissement avec plaisir.
—Je suis...à toi...dans une seconde Jungkook.
—Prenez votre temps patron!
Jin est occupé à mordiller le téton de Nam, doucement, puis férocement et j'ai pitié pour la pauvre Yéji qui coupe ses fleurs. Mais bon, elle sait qu'il aime les hommes et puis leur mariage était arrangé. La seule chose dont elle pourra jouir sera d'une retraite paisible, parce que pour ce qui est du lit....celui de son mari est déjà bien rempli par Nam et ses grosses fesses.
Les deux étalons se lèvent, en s'embrassant passionnément et en se tâtant la queue. Le caleçon de Jin, qui était le seul morceau de tissu à les séparer, m'arrive en pleine figure. Ce sont les risques du voyeurisme. Je le jette au sol et reprend le spectacle.
—Et si tu attendais dehors? Propose Nam en tombant à genoux
—J'assure la sécurité de mon supérieur !
La remarque le fait pouffer alors qu'il a le pénis de son patron en bouche.
—Ou tu es un vrai pervers, lance Jin.
—Toutes les hypothèses sont bonnes à prendre.
Mais il est vite déconcentré par les vas-et-vient de son employé et on sent que Nam y met tout son âme. Je peux presque voir le morceau de chair glisser profondément dans sa gorge et il l'accueil chaleureusement, malgré l'inconfort. Je m'en irais bien mais je suis captivé. Les gémissements de Jin s'intensifient et il plonge ses mains dans la crinière brune de son amant.
Namjoon agrippe les fesses de Jin et le plaque encore plus contre lui. Il l'invite à lui baiser plus profondément la bouche. Puis Nam ressort le pénis de sa bouche et passe d'intenses coups de langues sur le grand humide. Quand il lève la tête vers Jin, il le voit cambré, yeux clos et lèvre inférieure mordillée. Cette vision semble encore plus motiver Nam à continuer.
—Oh bordel...Nam...tu sais si bien t'y faire.
—C'est toi qui m'inspire bébé.
Puis Nam le fait s'allonger sur le lit . Il s'accroupit en face et le branle de la main droite. Jin s'affale sur la dizaine d'oreillers , main derrière la nuque, et profite de la sensation exquise. Toujours rien d'étonnant pour moi. J'ai vu pire pendant ma formation.
On nous a tellement bourré le crâne de vidéos porno et de sexe, que ça ne me fait presque plus rien de voir ce genre de scène et tant mieux! Je ne risque pas de me laisser distraire par une paire de nichons en pleine mission. Par contre je peux distraire une paire de nichons pour ma mission. Vous voyez la différence ?
—Tu va être prêt pour moi bébé ?
—Toujours, Nami .
Les mouvements sur la queue de mon patron s'intensifient et il caresse tendrement la cuisse de son homme. Il est prêt. Nam se redresse donc et se met en califourchon sur lui.
Il prend un préservatif sur la commode et le met à son partenaire. Pendant ce temps, Jin ne chôme pas. Il humidifie son index et l'enfonce dans l'entrée chaude de son partenaire. Nam sursaute légèrement, surpris par l'attaque, avant de se laisser faire. Puis Jin en rajoute un second et un léger cris échappe au brun.
De sa main libre, Jin claque la fesse de son amant. Le coup est si violent que même-moi je sursaute.
—J'ai attendu ça toute la journée, avoue Jin.
Ce n'est clairement pas le moment de tourner la tête. Je prend une gorgée de ma bière et le liquide amère s'écoule dans ma gorge. Je vais rester les observer. Ça leur apprendra à me faire venir pour rien!
...
Vous pensez que je l'améliore en scènes érotiques ?😅
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