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Les médecins ont étés très clairs: je ne pourrais plus jamais danser. Ils m'ont passé une dizaines de tests musculaires les uns plus étranges que les autre, mais la sentance était toujours la même.

Ils m'affichaient leurs mines déconfites, en triturant leur stétoscope et cherchant les mots pour me consoler. Mais à quoi bon me ménager? Toutes les critiques que j'ai reçu dans ma carrière m'ont forgé le caractère. Je ne suis pas l'un de ces hommes qui tremblent comme des feuilles au vent quand la vie ne tournent pas dans le sens qu'il veulent. Moi j'ai appris à faire avec. C'est comme ça que nous sommes dans ma famille : forts.

C'est du moins ce que je me dis en sirotant mon café, affalé sur le canapé en cuir. Je n'ai pas bougé depuis une semaine; la peine qui m'envahissais chaque fois que je voyais cette attelle me donnait la nausée. Et comme si le sort s'acharnait, je dois passer devant l'immense miroir du couloir pour rejoindre la cuisine. Ce qui a pour effet de me miner encore plus le morale.

—Qu'est-ce que je vais bien devenir? je me demande.

Ma mine est affreuse, mes cernes creuses, mes lèvres pâles et mes cheveux désordonnés. J'ai l'impression de ne plus sentir les doux rayons du soleil. Je me sens...vide, comme si quelque chose m'avait quitté ou s'était brisé en moi. Quoi,? Je ne le sais pas mais je le suppli de revenir me posséder. Je veux que cette partie de mon être réapparaisse, avant que le désespoir ne me tue.

C'est de la torture de se sentir aussi inutile et pathétique; d'avoir autant mal de l'intérieur. J'éprouve un sentiment que je n'ai jamais connu et que je désire ne plus vivre. La seule chose que j'ai réussi à faire aujourd'hui est de m'habiller. Et enfiler un survêtement gris n'est pas quelque chose dont on doit être fière.

Ma vie est devenu un véritable enfer et bientôt mes maigres économies ne sufiront plus à payer le loyer. L'appartement est la propriété de l'Opéra. Il ne me le laisseront pas maintenant que je ne leur sers plus à rien. Je vais peut-être me retrouver à la rue, à mendier sous un pont. À moins que Pierre décide de m'aider. Enfin, vaut mieux ne pas trop rêver...

J'avale une seconde gorgée de café et manque de m'étouffer. Ma situation est déplorable mais je tiens tout de même à la vie. Puis je me regarde une dernière fois dans la vitre avant de rejoindre la cuisine. Je tire une chaise et m'y assois, la tête entre les mains.

—Putain...je suis foutu!

Soudain, j'entends la porte d'entrée s'ouvrir violemment et des pas se rapprocher. Des coups sont donnés aux murs et je me vois déjà couvers de bleus. Le parquet claque et je me vois déjà y être trainé par les cheveux, en suppliant de m'épargner, pleurant les larmes de tout mon être. Je me raidi en croisant le regard froid de mon petit-ami. Ses cheveux blonds mi-longs sont mouillés et contrastent avec les flammes qui jaihissent de ses pupilles polaires. Je me lève surpris de le voir venir si tôt et lui souris nerveusement.

—Pierre tu n'étais pas sensé être en voyage d'affaires?

Mais il ne semble pas décidé à me répondre. Comme d'habiture, c'est LUI qui pose les questions. Il s'avance vers moi et m'assène une gifle. Je l'ai sûrement mérité.

—Tu as été viré de l'opéra? il demade froidement

—Techniquement, non....je me suis blessé.(je le vois chercher le vase du regard) Mais ce n'était pas de ma faute.

Trop tard il me le fracasse violement contre le crane. Je sens mon liquide vital s'écouler le long de ma nuque, puis sur mes mains que je pose sur ma tête. Je suis terrifié et regarde nerveusement le couloir où j'aimerais m'enfuir. Mais il me prend de court en saisisant ma chevelure. Puis il me traîne dans la chambre. Déjà que se faire tire la tignasse fait mal en temps normal je vous laisse imaginer la sensation que procure une plaie ouverte en son creux.

Une douleur qui s'intensifie quand il me jette sur le lit et que mon crâne percute le bois dur. J'en perds presque connaissance. Le monstre qu'il est n'en a rien à faire de ma soufrance. Cela le fait sourire alors qu'il retire sa ceinture et déboutonne son pantalon.

—Tu es une vrai salope Tae. Toujours à ramener des problèmes.

—Je suis désolée, je murmure alors que mes larmes s'intensifient. Désolé...

—T'inquiète je vais te donner une vraie raison de pleurer.

Il saisit ma nuque et frappe violemment mon visage à plusieurs reprises contre le mur.En s'arrêtant entre les coups pour observer les dégâts. Il veut me détruire. Mais je pense qu'il ne reste plus grand chose de vivant en moi alors il se donne bien de la peine. La dernière étoile de mes yeux s'allumait pour la danse classique et maintenant elle est morte.

—Tue-moi,je le suppli. Je ne veux plus vivre ainsi...bute-moi!

Pierre me plaque sur le ventre contre le matelas. Puis il abaisse mon pantalon. Une douce larme coule le long de ma joue quand je sens son pénis caresser ma fesse et je ferme les yeux, prêt à me faire violer dans la pénombre de cette chambre.

—Si tu bouge je te frappe à nouveau, il menace. Tu m'entends?

—O...oui,je murmure.

Je prie silencieusement pour ne pas me réveiller demain et rejoindre mes parents. Pour qu'une fois ce Dieu qui me hait tant exhause mon souhait. Pourquoi avais-je survécu à cet accident de voiture pour mourir un peu plus chaque jour,sous les coups de Pierre? Qu'avais-je fais pour subir un tel enfer sur terre? Ma réponse ne viendra sûrement jamais et cela n'a plus d'importance car je vais me faire violer, une fois de plus.

Soudain un coup de feu résonne dans la pièce. Un léger cri m'échappe lorsque je sens le corps gluant de mon petit-ami se coller à moi. Je me retourne et bondis du lit en voyant une large flaque de sang quitter son corps sans vie et remplir les draps. Je remets vite mon pantalon sans comprendre ce qui se passe. Je srute la pièce du regard et tombe sur une silhouette.

Un homme est assit sur une chaise, dos collé au mur, un verre de scotch à la main et un pistolet dans l'autre.Je ne vois pas son visage. Juste la série de tatouage sur son avant-bras et ses pupilles brunes braqués sur moi. Il me fixe intensement en mordillant sa lèvre inférieur, ce qui le rend encore plus sexy.

Il finit par se lever et allume la lumière. Ses yeux se baladent sur mon corps bien frêle comparé à ses épaules larges et ses bras musclé d'où ses veines ressortent. Quant à son costume noir, il renforce son assurance et son charisme naturel. Puis ses yeux croisent les miens et, pendant de longues minutes, nous restons ainsi : plongé dans l'intensité de nos regards; à se dévisager l'un l'autre.

L'inconnu me fixe toujours et je ne sais pas comment réagir face à un homme d'une beauté aussi iréel. Sa peau semble si douce ses lèvres roses bonnes à mordiller et ses cheveux bruns à tirailler.

—Ton oncle est dans le salon, il lance

Puis il brise l'instant suspendu dans lequel nous étions en quittant la pièce. Je reprends mes esprits. Je fonce dans la salle de bain et vide mes tripes dans le lavabo. Puis je jette sans réfléchir, mes vêtements au sol et plonge sous la douche. Mais, dès que l'eau touche ma peau, je me fige, tétanisé par ce qui vient de se passer. Cette situation est anormale et le corps sans vie de Pierre me hante. Je revois l'inconnu tatoué qui joue avec un flingue comme si c'étais un jouet et je ne sais pas quoi en penser. Mais je sais deux choses.

Premièrement je ne veux plus sentir l'odeur de Pierre sur mon corps, ce qui ne risque plus d'arriver maintenant qu'il est mort. Ensuite, même si je ne le connais pas, je serais redevable à vie à cet inconnu pour m'avoir sauver.

Je sors enfin de la douche. Je me regarde dans le miroir et fond en larme devant mes blessures au visage. Cet enfflure ne m'a pas râté et moi je l'ai laissé faire car je suis faible; une honte pour ma famille. Pendant un instant, je pense à dissimuler ma lâcheté avec du fond de teint. Puis je me rappelle que cela ne servirait à rien: l'inconnu a déjà dû tout déballer à mon oncle. Mais ça me va, il ne m'a jamais jugé et c'est bien le seul membre de ma famille à me soutenir.

Donc je quitte ma chambre et rejoins le salon. L'inconnu s'amuse à fumer, la tête par la fenêtre, sûrement pour ne pas déclancher mon détecteur. Son amour pour la nicotine le rend d'un coup moins sexy. Mais qui suis-je pour juger ?

Dans tous les cas, je ne suis pas là pour le voir. Lorsque je tourne la tête vers le canapé j'aperçois celui que je cherche : mon ange gardien. Il porte un costume bleu marine avec des mocassins cirés noirs. Sa petite mine et ses yeux qu'il plisse comme si la lumière le gênait, m'indique qu'il a eu une soirée arrosé. Il se lève et me tend les bras.

—Tu viens pas dire bonsoir à tonton Hobi?

Je souris et lui saute dans les bras. Sa bonne odeur de Whisky ennivre mes narines. Je suis content de le voir mais je ne me berce pas d'illusion. Il veut quelque chose.

—Tu m'as manqué, je lance.

—Désolé de ne pas être passé plus tôt. J'avais...BEAUCOUP de travail.

—Ce n'est pas grave.

—Bien...il faut qu'on parle Tae.

Il brise notre étreinte et prends mon téléphone posé sur la table en bois. Puis il me le tend.

—Mais d'abord...je veux que tu appelle la police.

...
Voilà le premier chapitre écrit avec beaucoup d'amour. J'espère que vous avez aimé et n'oubliez pas de voter❤️

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