Le chapitre a mis du temps parce qu'il a tout simplement disparut de mes brouillons😅 donc je l'ai repris. Désolé du retard et bonne lecture!

Comment elle peut dire des choses pareilles dans un moment aussi grave?

-Ton temps est compté.

Puis elle se penche pour bien lire la détresse dans mon regard. Elle s'en délecte comme un vampire sirotant des gouttes de sang. Avant éclater de rire, carrément ! Un long moment, pendant lequel je retiens ma respiration.

-Allez, relève-toi!

-Non, je refuse en l'agrippant encore plus.

-Tu es un sacré numéro, toi...Debout!

Son ton plus sévère me fait céder et je me redresse. J'ai les larmes aux yeux, je peux le sentir. Mais ça ne semble rien lui faire.

-Comment peut-on être aussi cruelle?

-Comment peut-on être aussi naïve? Crétine! Maintenant assis!

Je m'assois sur le canapé, les poings serrés. Je n'avais encore jamais été aussi en colère contre quique ce soit mais cette femme atteint mes limites. Enfaite non, elle leur roule dessus avec sa berline noire! Elle a beau ne pas vouloir de moi ici, ce n'est pas une raison pour m'empoisonner.

-Sers-moi le thé!

Je saisi la théière et m'exécute. Et, pour une fois, c'est elle qui fait la discussion.

-Je savais que tu ne résisterais pas.

-Aux cookies?

-À ton avis?

Un regard sombre plus tard, elle continu.

-Je t'ai vu, aussi...t'empifrer comme une ogresse.

-Mais...il n'y a pas de caméras dans la cuisine.

-Ce n'est pas parce que tu ne les vois pas, qu'il n'y en a pas...

Touché!

-Celui que tu as pris contenait une certaine dose de lauriers-rose. Mais c'était le moins concentré.

-Et le deuxième que j'ai mangé?

-Idem.

Elle tend la main en direction du plateau et récupère deux autres cookies roses. Elle les pose sur les paumes de ses mains et me laisse les observer.

-Regarde...ils n'ont pas la même teinte.

WoW, je n'avais pas remarqué. L'un est légèrement plus clair que l'autre. Mais une question reste en suspend.

-Comment vous saviez que je prendrais les plus clairs?

-Je ne le savais pas. Tu as juste eu de la chance !

Je me fige.

-Tu vas devoir apprendre à reconnaître ces plantes. Il y en a de très dangereuses ici. Certaines dont rien qu'une petite feuille suffirait à...arrêter de faire battre ce petit cœur. Et arrêter de faire lever cette belle poitrine.

Serait-ce un compliment ?

-Tu vas avoir des maux de ventre mais ça devrait allé. Tu peux te calmer.

-Me calmer?!je bondit presque. Je suis terrifiée!

-Oh vraiment?

Puis elle repose les cookies dans le plat et déguste sa tasse de thé. A sa tête, je me suis plutôt bien débrouillé.

-Si tu es déjà terrifiée, Lila...tu n'es pas prête pour la suite.

-Quelle suite?

-Si tu veux travailler pour moi, il y a quelques petites choses dont tu dois connaître l'existence.

-Je vous écoute.

Elle se lève et je l'imite. Je ne sais pas où l'on va mais c'est inquiétant. Pourtant je la suis, alors qu'elle s'enfonce dans le long couloir. Jusqu'à ce qu'on se retrouve face à un halo de portes.

-Ta chambre, elle lance en pointant la première.

-Je dois dormir ici?

-Uniquement quand il fait trop sombre pour rentrer chez toi. Mais on va éviter ce genre de situation. Je dois déjà te supporter le jour, alors la nuit...

Sympa...

-La deuxième porte donne sur la mienne. Il y aussi une autre porte commune à nos deux chambre. Uniquement pour les cas d'urgence!

-Donc pas de soirée pyjamas...

Elle soupire bruyamment. Cette femme n'a aucun humour! Un vrai croque-mort!

-Et la troisième ? je demande curieuse.

-Interdiction d'y entrer!

Elle crie si fort que sa voix résonne.

-La dernière est un débarra. Tu peux y aller et...t'y perdre si tu veux!

Je me tourne et elle est déjà partie, me laissant méditer sur cette dernière phrase. Mais je ne m'empresse pas de la suivre. Je veux regarder ma chambre de plus proche. Je risque de finir à dormir ici, quand je ne pourrais plus m'offrir mon loyer.

Sonia a beau nous aider, c'est provisoire. Elle a déjà à charge ses deux frères, tout deux à l'université, et sa mère malade. Je ne veux pas lui rajouter des ennuis. Mais, heureusement, je pense que tout va s'arranger, comme dans les contes de fées. Avec cette grande maison, Madame Rose doit bien payer ses employés.

Nous n'en avons pas encore parlé mais je le sens bien. En attendant, j'ouvre cette belle porte. WoW, je suis émerveillée. Elle a beau être d'un noir aussi sombre que les ténèbres, et aussi haute qu'une tour, j'y trouve quelque chose de très apaisant.

C'est dingue que Madame Rose m'ai préparé une si belle chambre. Elle l'est pas sans cœur, après tout. Elle a du comprendre que j'avais besoin d'espace pour m'épanouir. Même si cette chambre est peut-être un peu trop grande. Je me sens presque comme boucle d'or chez les trois ours: perdue mais captivée.

Elle a dû mettre une certaine somme d'argent dans les travaux! Assez pour avoir un gigantesque lit en suspension et une piscine intérieure! Je dois lutter avec l'envie de plonger dedans. Même si, je ne vois pas qui pourrait me gronder. C'est ma chambre après tout, non? Je peux faire ce que je veux!

Mais je vais commencer par prendre une bonne douche. Puis j'irais peut-être m'allonger un peu. Je n'ai pas vraiment dormi. Je me suis couché sur le canapé mais je n'ai pas réussi à fermer les yeux. Je ne sais pas c'était à cause des gardes agités, du contexte...où tout simplement parce que je m'inquiétais pour elle.

Ils ne m'ont pas laissé la voir, une fois qu'elle est allé se coucher. Un garde la porte dans le long couloir et elle a disparu. Et moi je suis restée seule, sans savoir quoi faire. J'aurais pu m'en aller mais je ne voulais pas la laisser. Donc je suis restée. Au final, je me suis inquiété pour rien: elle n'a rien. Même son aigritude est intact. Un vrai miracle!

Madame Rose a été chanceuse qu'hier j'ai décidé d'accompagner Sonia chez Banks. Banks c'est le club miteux ou mon frère se produit. D'habitude, je laisse sa petite-amie le soutenir. Parce que je suis nulle pour mentir. Surtout sur ses compétences de guitariste! Donc je m'abstiens et reste à la maison. Puis je commence viet et regarde une sitcom. Ce sont mes petits moments chéri.

Mais hier Sonia m'a traîné de force avec elle. Elle savait que j'avais le cafard, après mon entrevue étrange avec ma patronne. Elle voulait me changer les idées. Ça a été un échec! Mais bon, au moins j'ai un boulot à présent. Et j'en avais sacrément besoin. Même si je dois supporter Cruella d'enfer en personne. Lila Addams ne recule devant rien!

Du moins c'est ce que je me dis en me déshabillant. La salle de bain n'a rien à envier au reste de la chambre. Elle est tout bonnement magnifique. Ça en est inquiétant. Une belle douche à l'italienne dans laquelle de défilé, complètement nue. Pas un seul courant d'air pour faire frissonner ma peau.

Puis je fais couler l'eau et me met dessous. La douce chaleur réveille mes muscles endormi, à mon plus grand plaisir. Je pourrais m'y habituer à ces petits plaisirs. De quoi rendre mon séjour ici de plus en plus agréable. Je me sens comme la maîtresse de maison.

Une maison que je compte bien continuer à visiter. Donc, une fois ma douche terminée, je ne mets pas de serviette et vais voir le reste de la chambre. Il y a un immense frigo que j'inspecte. J'avale toutes les glaces à l'eau et les petits macarons que j'y trouve. Que c'est beau d'avoir une patronne aussi attentionné !

Mais c'est encore mieux d'avoir un aussi grand lit. Il est si douillet quand je m'y allonge. Par contre le plafond est déprimant. Il aurait bien besoin de stickers! Heureusement, j'en ai toujours sur moi. Donc je me redresse. Je n'ai pas peur de salir le lit. Après tout je viens de prendre une douche. Je suis propre comme un sous. De même pour les pieds.

Le lit est douillet et pourtant assez dur pour que je puisse me mettre sur la pointe des pieds et toucher le plafond. Et je commence ma petite décoration. Je vide tout mon carnet de stickers et suis très satisfaite du résultat. Au point d'afficher un sourire béat.

Mais lorsque la porte de la chambre s'ouvre et que ma patronne débarque, mon cœur rate un battement.

-Qu'est-ce que tu fabrique dans ma chambre?!

Puis son regarde se pose sur mon corps et je réalise que je suis nu comme un vers. Je panique et tente de me cacher au mieux, avec mes mains.

-Crétine!

J'espère que vous avez aimé votre lecture❤️