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Chapitre 10: Lila

Il ne me reste plus qu'à descendre de là, rongée par la honte. Bordel, je n'arrive pas à croire que c'est vraiment arrivé. Il faut que je me couvre et vite. Par l'expression de son visage, je vois bien que je teste de plus en plus la patience et qu'elle ne va pas tarder à craquer. 

C'est vrai que je ne comprends toujours pas pourquoi mais cette femme a un tempérament de feu. Je n'ai absolument pas envie de me prendre tout ça en plein visage. Donc je balade le regard dans tous les sens, en cherchant  mes vêtements. Mais ils sont introuvables. Enfin, jusqu'à ce que je repose le regard sur elle, et la vois les empoigner d'une main de fer.

–C'est ça que tu cherches ? elle lance le regard dédaigneux.

Merde, elle a dû les prendre au sol. Ce n'est pas grave. Je cours vers elle et essaie de les récupérer mais elle me prends par surprise, en saisissant mon cou de sa main libre. Puis elle me fait tournoyer de sorte que mon dos vienne cogner contre son torse dur. Et je sente son souffle caresser la peau de mon cou. 

D'une seule main, elle arrive à me maintenir dans cette position, de sorte que je n'arrive plus à bouger. Ni à respirer. Parce que je dois l'avouer, c'est déconcertant d'être aussi près d'elle. Madame Rose est encore plus terrifiante de près, même si ça me permet d'éviter son regard menaçant.

–Je... suis... désolée.

J'essaie de parler mais elle tire sa main de plus en plus fort et appuie sur ma trachée.

–Je t'ai dit que ma patience était illimitée, crétine.

Puis elle se penche légèrement et je la sens entrouvrir les lèvres. Ses dents d'acier menacent ma peau frêle et je sais que si elle les y enfonce, je sentirai une douleur insupportable

–Tu as vraiment de la chance, Lila.  Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, ce soir. Je suis bien trop occupée pour ça...

Je ne réponds pas. À vrai dire, j'ai les yeux fermés et j'essaie de contrôler ma respiration, qui s'est affolée sans la moindre raison. Pourquoi est-ce que cette femme prend tout à cœur ? J'ai l'impression qu'elle s'énerve pour la moindre raison.

Il suffit que je respire pour l'agacé. Elle a clairement un problème avec moi mais je n'ai rien fais pour mériter sa fureur. Et quand je pense qu'elle fait enfin preuve de clémence, j'ai la preuve du contraire.

Elle dégage son pouce et me caresse sensuellement le cou. Comme si ma respiration haletante ne montrait pas assez ma peur.

–Pourquoi c'est aussi dur pour toi de bien te tenir,Lila? Tu ne vois pas que j'essaie de ne pas te faire de mal ?

J'essaie de rester calme mais la peine se lit sur mon visage. Commence ça "ne pas me faire de mal" ?

–Pourtant c'est tellement tentant...

Au ton de sa voix, je sens qu'elle se retient réellement. J'y lis une envie et un désir indescriptible. Comme celui d'un enfant salivant devant une boîte de cookies. Sauf que, moi, je ne suis pas une pâtisserie! Juste une fille essayant de survivre à cette journée.

–Je...

Elle resserre sa prise et mon souffle se coupe net. Impossible de parler. C'est à peine si je peux respirer. Je dois économiser le peu d'air qu'il me reste. Et, sans mon compte, je me plaque contre elle et me cambre. Mais ce n'est pas assez pour reprendre de l'air. 

La situation semble l'amuser. Je le vois à ce petit sourire narquois dessiné sur ses lèvres. 

Mais je n'ai pas le temps de l'admirer plus longuement, que je sens l'acier de ses dents s'enfoncer dans ma chair. Et comme je le pensais, un cris atroce m'échappe. J'ai beau me débattre et bouger dans tous les sens, ça ne change rien. Elle ne lâche pas sa prise. J'ai beau la pousser, la griffer et taper du pied, rien n'y fait..

J'ai l'impression que, plus je m'agite, et plus j'ai mal. Mais c'est impossible de se laisser faire. La douleur est atroce. Et j'ai l'impression qu'elle n'est pas uniquement dû à ce métal qui me transperce. Non. J'ai l'impression qu'elle déverse quelque chose dans mon corps qui intensifie la sensation. 

Jusqu'à ce qu'elle me lâche enfin. Je m'écarte. Mais je finis par m'effondrer quelques pas plus loin. Mes mains tremblent. 

Bordel, qu'est-ce qui m'arrive ? Je repose mon regard sur elle et, même si son sourire s'est effacé, je lis une extrême joie dans son regard. Elle essuie, d'un coup de langue, les gouttes de sang sur ses lèvres. Puis me redonne un regard sombre. Moi, je pose ma main sur mon cou et compresse, au mieux, la plaie  douloureuse. Mais ça n'empêche pas mes larmes de couler et d'humidifier mes joues. Ce qui ne lui fait absolument rien.

–Ce sera pire la prochaine fois, elle me prévient.

–Qu'est-ce que vous m'avez fait ? C'était quoi ça ?

–Ça ?

Elle se penche nouveau et j'ai un mouvement de recul.

–Ça, c'était un avertissement, Lila. Tâche de t'en souvenir.

Encore un! Puis elle s'en va, en claquant la porte, sans même prendre la peine de vérifier si je vais bien ou de s'excuser. Cette femme est dotée d'une incroyable cruauté et je commence seulement à réaliser dans quoi je me suis embarquée. Et je me sens stupide de fondre en larmes dès qu'elle passe le bas de la porte.

 Mais c'est plus fort que moi. Je ne peux que me rouler en boule et pleurer pour évacuer cette peine et cette colère qui noie mon cœur. Parce que je n'ai pas seulement mal à l'extérieur. J'ai aussi mal à l'intérieur. Mais même ça elle ne me laisse pas l'avoir.

–Je ne te paie pas à rien foutre, je l'entends crier du couloir. Je reçois des invités ce soir alors dépêche-toi de dresser cette putain de table !

Je rassemble le peu d'énergie qu'il me reste et me lève. Ça suffit. J'ai juste envie de ramasser mes affaires et de m'en aller. Surtout quand j'ai vu le regard qu'elle m'a lancé en les balançant au sol. Donc je les ramasse, me r'habille puis essuient mes larmes d'un revers de main.

–Tu vas y arriver, j'essaie de me motiver. Tu dois juste marcher tout droit et sortir d'ici...

Mais mes mains tremblent. Et tout au fond de moi, même si j'ai du mal à l'avouer, je ne sais pas si j'en ai la force. Pourtant je dois le faire. Même si elle me terrifie. Donc j'ouvre lentement la porte et quitte la chambre. Puis je passe le couloir, sur la pointe des pieds, et atterrit au salon. Je la cherche du regard mais elle n'est pas là. Heureusement. 

Et les palpitations de mon cœur se calment d'un coup. Je ne sais pas où elle est passée mais la voie est libre. Alors j'avance, prudemment. Contente de ne pas entendre cette voix menaçante dans mon dos.Je veux sortir d'ici. Je sais que je peux le faire. Et, plus la porte d'entrée se rapproche de moi, plus j'y crois. 

Mais,d'un coup, j'entends un grand bruit raisonné dans la pièce et je sursaute. Quand je me retourne, je vois ma tortionnaire me fixer. J'ai beau être pétrifiée, sa longue robe noire bien provocante et son décolleté plongeant attirent mon regard.Mais, pourquoi je parle de ça ? Je devrais plutôt m'inquiéter de l'arme qu'elle manipule. Ou du verre de whisky qu'elle descend d'un coup, comme un sirop pour enfants.

–Où tu penses aller, crétine?

Je ne réponds pas.

–Je n'ai pas été assez claire tout à l'heure? elle continue en s'approchant.

–Si...

Ce n'est pas le moment de plus la contrarier. Surtout quand elle avance si près, que je sens son souffle faire danser mes boucles. Et que son regard sombre transperce le mien.

–Tu ne veux plus de ce boulot, Lila?

Mais elle ne me laisse pas le temps de répondre.

-Si tu veux retourner à ta misérable vie, c'est ton choix. Mais comment tu vas faire pour subvenir à tes besoins et à celui de ton inutile frère? elle lance. Est-ce que..tu serais encore plus stupide que ce que je pensais ?

Mes larmes menace de nouveau de tomber.

–Je...

–Tu quoi ? Parle bordel ! elle crie en employant mes cheveux.

Mais ça me donne encore moins envie de prononcer le moindre mot.

–Tu ne fais que pleurnicher comme une gamine! Reprend-toi bordel!

Elle colle le canon de son arme et je me fige.

-Maintenant tu vas arrêter d'être stupide et réfléchir, pour une fois dans ta vie. J'ai essayé de te prévenir mais tu n'en as fait qu'à ta tête! Tu as dix minutes pour me préparer cette table ou je t'enfonce cette arme dans la gorge, jusqu'à t'étouffer! La prochaine fois, tu y réfléchiras à deux fois, avant de bosser pour la première inconnue. 

J'avais un peu disparut, à cause de la fac. Mais je suis de retour. Sinon, j'espère que vous avez aimé votre lecture. 

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