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Chapitre 9: Kyo

Il termine à peine sa phrase que la porte s'ouvre. Et tout se fige. Personne ne bouge, en voyant cette horde d'hommes en costumes avancer. Je ne les connaît pas mais ils libèrent une énergie que je n'apprécie pas beaucoup. Mon père m'a toujours dit que j'étais douée pour sentir les ennuis arriver. Et, là, c'est clairement le cas.

Surtout quand ils s'écartent et qu'un homme en costume plus foncé apparaît. Je le reconnaît, évidemment. Il a toujours la même gueule de politicien véreux. Il est furieux. Ça ne va pas aider sa calvitie... Pourtant, ça ne l'empêche pas d'être aussi terrifiant. Le médecin fait une rapide révérence et disparaît, à la vitesse de la lumière. Quitte à bousculer la moitié de son personnel.

Pourquoi c'est toujours à moi de gérer ce genre d'individus ? Je ne pourrais pas faire comme Alex et me tourner les pouces?

-Monsieur Jun Min..., je débute en avançant.

-Bandes d'incapables!

Ces premiers mots. Et j'ai déjà envie de l'étrangler. Mais je n'ai pas envie de perdre mon boulot alors je me retiens. Mon tempérament ne vas pas me mettre sur la paille. Surtout, si je dois être virée, je ne veux pas que ce soit à cause de lui. Il en serait bien trop heureux.

On va dire que notre première rencontre ne s'est pas bien passée...C'est un grand sexiste qui aime rabaisser les femmes. Alors il n'a pas aimé que je lui réponde. Heureusement pour lui, Alex était là pour prendre le relais. Sinon je lui aurais dis ces quatre mille vérité. Mais, cette fois, je vais bien faire les choses.

-Bordel, on ne vous paye pas à rien foutre!

Il ne m'aide pas!

-Monsieur, je vous promet que nous faisons tout pour retrouver le corps de votre beau-fils.

-Pardon?! Vous ne l'avez toujours pas trouvé? Je pensais que vous cherchiez l'ordure qui lui a fait ça!

-Je...

Mais il ne me laisse pas terminer ma phrase. Ça ne m'étonne pas!

-Bandes d'incapables! Je veux voir ton boss. J'imagine que ce n'est pas toi qui donne les ordres ici!

-Qu'est-ce que....

-Tu es incapable de me donner la moindre information utile, tu n'es même pas capable de parler clairement. Et quand on dit que les femmes devraient rester à la cuisine...vous réagissez.

-Pardon?!

Son culot creuserait le plafond.

-Répétez!je lance en m'approchant.

Mais il préfère défier mon regard. Au lieu de s'excuser.

-Tu es une incapable!

-Déjà, qui vous a donné le droit de me tutoyer?

-Quoi?

-Je ne suis pas votre amie. Nous n'enchaînons pas les clubs le week-end, en se tenant par la main. Je ne suis pas votre égale mais un officier de police en service. Pas votre boniche!

Il se refroidit.

-Je ne travaille ni pour vous, ni pour aucun même de votre famille scrupuleuse. Alors si mes méthodes vous gène, vous avez le droit de FOUTRE LE CAMP ! Sinon...je suis totalement disposé à vous en me tête une, pour vous calmer.

J'essaye de rester calme, les mains dans les poches. Sinon il verrait mes points fermés. Mais cet idiot préfère tenter sa chance et avance. Sa confiance est revenu et il se permet de me lancer un sourire mesquin.
Plus il approche et plus je sens son haleine insoutenable. Un vrai ivrogne!

-Tu peux bien me juger, policière de pacotille, mais ta famille n'était pas...

-...franchement mieux? je le complète. Oui. Sauf que mon père était un Yakuza respecté.

-Qu'est-ce que tu insinu?

Je souris.

-Répond! il s'énerve.

Il veut une réponse? Il l'aura! Il n'est pas le premier connard que je croise dans ma vie. Une bonne dizaine sont passés avant lui et, chacun, y a laissé des plumes.
Je me rapproche à mon tour et murmure au creux de son oreille.

-Mon père était un mafieux, c'est vrai. Mais lui au moins n'avait pas besoin de taper sa femme pour se faire respecter.

Il se fige.

-Com...

-Comment je sais? C'est mon boulot, je lance avec un petit clin d'œil. Maintenant...veillez m'excuser mais j'ai une enquête qui m'attends.

Dans les dents! Il ne me reste plus qu'à faire demi tour et à m'en aller. Je dois essayer de retrouver ce médecin. Si Deimos a vraiment fait ce qu'il dit, il doit retrouver le maximum de restes. Puis on doit les analyser. Après tout, ça pourrait être une autre personne. Qui sait? Peut-être que la fille du premier ministre est cannibale à ses heures perdues...

Si c'est le cas, elle aurait pu manger son père à la place. Ça m'aurais éviter de devoir le supporter. Je ne suis pas payé à calmer ce genre d'individu. Surtout que, le problème avec eux c'est qu'ils ne savent pas quand s'arrêter. Monsieur Min aurait pu ravaler sa fierté et s'en aller comme moi. Mais non. Il préfère être un total connard.

-Salope, il glisse entre sa mâchoire contractée.

Je me retourne et lui fais face. Mon arme commence sérieusement à me démanger. Il pense que c'est le moment de jouer avec mes nerfs? D'habitude je suis d'un calme olympien mais aujourd'hui, la moindre chose me met en pétard. Alex peut en témoigner.

Cette affaire me tend. Elle m'affecte particulièrement. Et j'avoue que je ne fais pas preuve de sang-froid, pour une fois. Comment je pourrais? Je n'arrête pas de me mettre à la place de ces pauvres enfants apeurés.

Je sais mieux que personne ce qu'ils doivent ressentir et je me sens si inutile. Je ne peux pas apaiser leur peine ou même leur promettre que tout ira bien. Leur père est mort et leur mère est en soins intensifs. Deimos est si impulsif et cruel qu'il a mis le feu à la maison. Je crains le pire venant de sa part. Ils pourraient même revenir « finir le boulot » et tuer ces gamins.

Donc avec tout ce merdier à gérer, j'ai bien le droit d'être à bout. Moi aussi j'ai des limites. Et si Min Jun veut recevoir ce torrent de colère et de rage, libre à lui!

-Je vous conseille de vous taire, Monsieur!

-Sinon quoi?

Son regard dédaigneux me donne la nausée.

-Qu'est-ce qu'une bonne à rien dans ton genre risque de me faire?

C'est à ce moment que je remarque le canon de son arme pointée sur moi. Ces hommes ne tardent pas à l'imiter et, d'un coup, l'air devient beaucoup plus lourd. Pourquoi arriver à de tels extrêmes? On veut la même chose après tout: retrouver le coupable et le mettre sous les barreaux. Il ne peut pas mettre sa vanité de côté pour cinq minutes?

-Posez vos armes!

-Non. Je veux savoir qui a mis ma fille dans cet état. Tu as dix secondes pour me donner un nom, ou je te crible de balle comme tu le mérites.

-Alors qu'est-ce que tu attends pour tirer? Je suis trop incapable pour t'en donner un.

Mon sarcasme l'irrite encore plus. Mais s'il pense m'effrayer en me menacer, il perd son temps. Je le connais ce nom mais je ne le lui donnerais pas. C'est à moi d'arrêter Deimos. J'ai travaillé trop dur pour le laisser entre les mains d'un macho agressif.

-Si vous êtes aussi malin, vous n'avez qu'à le trouver vous-même !

Il déclenche la sécurité.

-A moins que vous n'en soyez pas capable...

-Tu parlera beaucoup moins, étalée dans ton propre sang!

Des menaces...toujours des menaces. Pas beaucoup d'actions. Qu'il me tire dessus, que je le mette derrière les barreaux jusqu'à la fin de ses jours. J'ai un gilet par balle et, même s'il n'était pas suffisant, je n'ai pas peur de m'en prendre une. Il n'a aucune idée de ce que j'ai dû endurer au FBI, alors qu'il ne se gêne pas.

Mais, alors qu'il avait la situation en main, il fait l'erreur d'avancer jusqu'à mon niveau. Finalement l'univers est de mon côté.

-Un dernier mot, pétasse?

-Merci!

-Hein?!

J'agrippe le canon de son arme des deux mains et lui brise le poignet. Un coup de genoux bien placé entre ses jambes et je récupère son pistolet. Il ne reste plus qu'à le regarder tomber à genoux devant moi.

-Oh...je n'en attendais pas autant, je me moque. Dis à tes hommes de poser leur armes ou tu y passe.

Il a du mal à comprendre donc je sors également mon arme. Puis je m'accroupis devant lui. Je pose l'un des pistolets sur son entrejambe et pointe l'autre sur sa gorge.

-Dites-leur de poser leurs armes.

Il a beau avoir la mâchoire contractée et ne pas cacher sa fureur, il sait que je suis sérieuse. Pourtant, il ne cède pas.

-Crève, petasse...

Mais je n'ai pas le temps de lui répondre. Une immense moto noire défonce la porte d'entrée et renverse ses hommes, un par un, comme des quilles de bowling. Je me redresse. C'est quoi ce bazard? Puis le motard tourne sa moto dans notre direction et la fait vrombir un petit moment. Non, il ne va quand-même pas...nous foncer dessus? Si, apparemment ! Il cogne de plein fouet Monsieur Min et l'écrase de tout son poids. Quant à moi, j'arrête de respirer pendant une seconde.

Il est à quelque centimètre de mon visage et, il a beau porter un casque noir, je sens son regard sur moi. Et s'il décidait de me renverser aussi? Mais pour l'instant, il se contente de descendre en piétinant sa victime.

-Ahhhhh!!!

Monsieur Min se tord de douleur, au point de presque me faire de la peine. Mais le motard a l'air peu concerné. Il s'accroupi devant lui et relève doucement sa visière. Puis il l'observe, en silence, comme un chasseur regardant sa proie agoniser: sans la moindre émotion. Pourquoi ça ne m'étonne pas?

-C'est comme ça que tu parles aux femmes, connard?

Deimos....évidemment !

J'aime de plus en plus cet homme😏😏😏

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