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Chapitre 5: Deimos

Rien que de dire ce nom...rien que de laisser ces syllabes glisser entre mes lèvres me fait bander. Rien ne pourra me procurer un plus grand plaisir. Je n'ai pas besoin qu'elle soit mienne. Je sait déjà qu'elle m'appartient. Car chaque parcelle de cette peau de porcelaine est à moi. Comme un page signée à 'encre.

Kyo a beau jouer la femme inaccessible, elle a mon nom gravé dans son esprit. Elle pense à moi...qu'à moi. Même si c'est pour me foutre dans une cellule de « cinq mètre carré », comme elle aime me le rappeler, ça ne me fait ni chaud ni froid. Tout son esprit est focalisé sur mes pupilles brunes. C'est tout ce qui compte. Son corps peut appartenir à un autre.

Je viendrais le réclamer quand elle sera prête...sans la faire souffrir. En attendant, je compte bien profiter de chaque seconde que j'ai avec elle. Du moins,c'est ce que je me dis en me redressant.

Puis je sors mon téléphone et l'allume. Ce serait bien de vérifier où elle est. Je n'aime pas la savoir seule,la nuit. Même si j'ai dû la laisser là-bas. Pas le choix. Ça lui a permis de se remettre les idées en place.... toute cette pluie! Même si ça a du la secouer.

Je fixe l'écran et le petit point qui la représente s'agite enfin.

-Allez, little heart , rentre à la maison.

Il doit me rester une bonne vingtaine de minutes. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire ? Visiter. Je n'ai jamais pris ce temps, je n'ai jamais osé venir chez elle. Mais ce soir, je suis pris d'une folie que je ne me connaissais pas. De plus est, je ne risque pas d'être interrompue vu qu'elle est encore loin. Quant à Alex, c'est idiot ne rentrera pas de toute la nuit.

Je les surveille depuis assez longtemps pour en être sûr. Soit il va passer toute la nuit à me chercher, enfin plutôt à chercher The Devil, soit il restera au bureau. Il se fera livrer, peut-être une pizza et deux bières. Son pass droit pour pouvoir sauter sa collègue.

Je m'attendais à plus de vertu de la part d'une policière mais bon, toutes les femmes ne peuvent pas arriver à la cheville de ma Kyo. Certaines fois, je m'en veux d'autant la surveiller,  de la suivre et de connaître chacun de ses mouvements. Mais il suffit que j'espionne son fiancé pour déculpabiliser immédiatement. Parce que si je ne veille pas sur elle, qui le fera ? Clairement pas cet idiot !

Non, lui il ne la connaît pas assez ! Il ne se soucie pas d'elle. Il ne l'aime pas... comme moi je l'aime. Il ne sait pas à quel point elle est épuisé en sortant du boulot et surtout, quand elle a passé la nuit à me pourchasser. Au point où, elle n'a souvent pas la force de se nourrir correctement. Ni la patience de commander. Donc, à la place, elle se vautre dans le canapé et avale toutes les cochonneries qu'elles croise.

Mais, heureusement, je suis là pour prendre soin d'elle. C'est mon rôle et je compte bien continuer. Je ne peux pas la laisser souffrir en silence, pour son petit-ami incompétent. Voilà pourquoi je quitte la chambre en fermant bien la porte à clé pour que Monsieur le chat ne puisse pas s'enfuir. Puis je traverse le petit couloir. Cet appartement n'est pas si grand que ça,finalement. Avec leur deux salaires, ils avaient assez pour plus grand.

-On dirait que quelqu'un a encore jouer les radins, je me dis.

Je rejoins la cuisine et fouille le frigo.

-Vide, évidemment !

Sinon ce ne serait pas marrant. Heureusement j'ai pensé à passer des courses avant d'arriver ici. Ma mère m'a appris à toujours être prévoyant. Donc quand j'entends sonner, je m'empresse d'aller ouvrir la porte et trouve, avec joie, le livreur. Il a les bras remplis de sacs qui, d'après l'expression de son visage, ne pèse pas qu'une plume.

-C'est bien ici chez Madame Kyo Minato ?

-Oui, en effet, je réponds avec un large sourire.

Il me lorgne un moment avec ses petits yeux. Si tu savais ce que je pourrais leur faire: les arracher. C'est sûr! Et le plaisir que j'en tirais...Il a intérêt à me passer ces maudites courses sans discuter. Ma patience a atteint sa limite ce soir. Heureusement, il m'en reste encore un peu pour garder ce faux sourire.

-Je suis son petit-ami. Enfin non, son fiancé.

Les plus gros mensonges passent mieux!

-Ok. Vous pouvez vérifier mais normalement je n'ai rien oublié.

Je récupère les sacs et lance un rapide coup d'œil.

-C'est parfait !

-Cool. Passez une bonne soirée.

-J'y compte bien.

Puis je referme délicatement la porte. Je comprends mieux l'expression du livreur : ces sacs sont atrocement lourds et difficiles à porter. J'en viens presque à douter de mes capacités physiques. Il est peut-être temps de retourner à la gym! Puis je réalise enfin que ça n'a rien à voir. Je ne suis pas sorti indemne de ce braquage. Ma chemise noire est humide sur le côté. J'ai dû me blesser en sautant les barbelés.

-Merde!

J'aurais dû soigner ça plus tôt, pour ne pas en mettre partout. Mais, au final, le bien-être de ma Kyo prime. Je m'en occuperais plus tard. Je dois profiter de ce moment.

J'aime bien faire ça: me faufiler chez elle. Ça me donne l'impression d'être dans notre maison à tous les deux. C'est vrai que, dans une autre vie, j'aurais pu être ce petit ami attentionné qui lui prépare un bon petit repas avant qu'elle ne revienne épuisée du travail. Comme je le fais actuellement mais ,là, elle le saurait.

Je ne serai pas obligé de le faire en cachette. Je n'aurais pas à me faufiler chez elle comme un voleur et à l'attendre, caché comme un malpropre. Ou à l'épier pendant qu'elle mange. Surtout, elle saurait que c'est moi qui prends soin d'elle. Alors que là, Alex en prend tout le mérite. Elle pense encore qu'il cuisine pour elle, veille sur elle, et lui fait un bain chaud pour se relaxer. Du coup, il obtient aussi toute son attention et son beau sourire.

C'est lui qu'elle regarde avec son beau regard et qu'elle embrasse. Ce sont ses mains qui touchent son corps et sa peau toute douce. Alors qu'il ne sait pas la chérir parce que moi, j'y laisserai des centaines de baisers. Jusqu'à couvrir chaque centimètre de sa peau de déesse nue.

-Arrête de rêver,Bordel ! je me lance à moi-même.

Ça ne sert à rien à part me faire du mal. Voilà pourquoi je préfère me focaliser sur ce dîner. Ça fait la deuxième fois que je cuisine aujourd'hui. Décidément, c'est ma soirée ! Mais bon, je ne vais pas me plaindre et puis comme l'a dis un grand philosophe du xixe siècle, un jour : Life goes on. (la vie continu). Mais j'opte pour quelque chose de simple. À vrai dire, moi aussi je commence à fatiguer. Et ma cote saignante commence vraiment à me travailler.

J'appuis fort dessus, de ma main droite, mais ça ne change pas grand chose. Enfaite, j'ai peur que ça s'infecte. Je relève ma chemise et vois trois grandes traces rouges. Je souris. Ça me rappelle de bons souvenirs ces marques...

....d'un rouge intense.

Heureusement, je connais la cachette secrète où Kyo cache ses bouteilles d'alcool et en vole une. Puis je l'ouvre et me prépare mentalement à la douleur. Mais, dès que le liquide transparent touche ma peau, je sers les dents. Pire, il faut en remettre une couche. Juste pour être sur. Puis je déchire ma chemise et fait un bandage improvisé. Si seulement Kyo pouvait voir ces abdos...

Je pourrais verser ce liquide sur mon corps et la forcer à en lécher chaque goutte. Puis je viderais le fond sur sa belle chatte humide. Il faudra se glisser entre ses cuisses pour tout nettoyer, comme un bon petit toutou. Elle glissera ses doigts dans mes cheveux délicats et les serrera. Elle me guidera en gémissant de plus en plus fort. Moi aussi je gémirais, contre sa peau. En pensant à Alex, dans la pièce d'en face, ligoté et bastillonné sur une chaise. Enfin, si je résiste à l'envie de le tuer... 

Ce serait beaucoup plus jouissif que de laver ce sol mais il faut bien le faire. Comme il faut mettre la table, où j'aimerais l'allonger, poser le plat et le vin, que j'aimerais goûter sur ses lèvres. Puis je vais dans la salle de bain et fais couler l'eau, dans laquelle j'aimerais la prendre. Fais le lit avec un drap qu'elle pourra agripper toute la nuit. Et j'y pose le petit chat, caché dans un paquet. Oh ne vous inquiétez pas, il n'y restera pas longtemps. J'entends la porte s'ouvrir.

Je n'ai jamais vu quelqu'un aussi à l'aise. On dirait qu'il est chez lui, mdr...Mais je l'aime toujours ce taré😏

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