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Chapitre 3: Deimos

(TW: Torture)

« J'aurais dû aller à la fac et m'initier à l'immobilier et m'acheter un aquarium. C'est ce que j'aurais dû faire. »

J. Dahmer

Ça me coute beaucoup de le dire mais il avait raison. J'aurais dû, moi aussi, m'acheter un aquarium et quitter cette ville par la moindre occasion. J'aurais pu aller habiter près des vagues. La plage de Tomori, sur l'île Amami Oshima de l'archipel de Satsusunan. Là où le sable d'un blanc presque nacré rejoint le bleu profond des eaux. J'aurais été bien,allongé sur cette plage à contempler l'horizon, une glace menthe chocolat à la main.

On pense souvent que tous les tueurs aiment enchaîner les victimes et agrandir leur tableau de chasse. On pense qu'ils ne veulent pas résister à leurs pulsions et faire couler le plus de sang possible. Mais ce n'est pas le cas! Enfaite, je les séparerais en deux catégories bien distinctes. D'un côté, les tueurs inventés. Non, je ne parle pas des personnages fictifs des darkromance ou ceux qu'on retrouve dans les kdramas.

Je parle de ceux qui vivaient une vie normale et la perdent, du jour au lendemain, à cause de démons trop durs à combattre. Je parle de ces enfants qui n'ont rien demandé à personne mais qui se sont retrouvé à affronter la cruauté de ce monde et cherchent juste à se venger. Ces femmes voulant tuer leurs violeurs, ces ados abusés tuant leurs parents...Ils ne veulent que réparation pour un mal qu'ils ne méritaient pas. Est-ce si mal?

Puis il y a les vrais tueurs : Dahmer, Georges ou, pour le fictif, Jonas Somber Jann dans Monster. Peut-être qu'ils ont d'abord tué pour la revenge mais,ensuite, le goût du sang titillant leur palais est devenu trop tentant. Ils tuent pour tuer. Tous simplement. C'est leur drogue et aucune desintox n'est envisageable.

La différence entre les deux? Si on retirait l'événement marquants de leur vie, celui qui a tout fait basculer, aux premiers, jamais ils ne tueraient. Même s'ils étaient atteint de psychopathie. Parce qu'ils n'auraient pas assez de haine dans leurs âmes pour se lancer. Alors que les second...Les second n'ont pas besoin d'être motivé. Ils ont juste besoin d'en fantasmer, d'y gouter...Une petite goutte de sang et ils sont déjà accros.

Moi, je ne sais pas à quelle catégorie j'appartiens. Mais, je suis sûr que, comme ce tueur en série, j'aurais aimé avoir une vie normale et un bel aquarium.Un peu comme celui que je regarde en ce moment. Je tapote légèrement le verre et c'est assez pour surprendre ses habitants. Si seulement les humains pouvaient être aussi vite effrayé. Ça m'éviterais d'avoir à les poursuivre pendant de longues heures. C'est...éreintant !

Ces poissons sont bien entretenu, pour le moment. Mais ça risque d'un peu se corser quand leurs propriétaires ne seront plus là. Mais,heureusement, j'ai une solution toute trouvée. J'ai vu un chat passe par là, un peu plus tôt. Donc je vais le chercher.

-Miaou.

Il est trop mignon, comme le dirait si bien Kyo. Mais plus je le regarde, plus j'ai envie de...lui briser la nuque. Peut-être que je devrais le donner à Kyo, ça m'évitera de le faire. Elle,elle sera s'en occuper! Elle est douée pour s'occuper des cas désespéré...comme son mec!

Pourquoi je suis allé chercher ce maudit chat? Je déteste les animaux! Et j'ai beau le pousser du pied, il revient à l'attaque.

-Dégage ou je te tue!

Peut-être que c'est ce qu'il veut...Non! Je n'ai jamais fais de mal à un animal. Je ne vais pas commencer aujourd'hui. Donc je m'éloigne de lui. Je récupère l'aquarium et vide l'eau dans l'évier. Et les poissons rebondissent sur le métal froid. Je crois qu'ils cherchent de l'oxygène. Que...c'est...triste.

-Je leur évite un destin plus funeste, j'essaye de me convaincre.

Puis je les saisi du bout des doigts et les pose sur une assiette en porcelaine. Vous pensez que je vais les manger? J'aurais pu mais non. Tuer des poissons n'est pas assez jouissif pour moi. Donc je prends l'assiette et quitte la cuisine. Évidemment, le petit chat me suit.

Je rejoins ce couloirs que j'ai arpenté, passe devant cette chambre où je me suis caché pendant des heures. Et où, le couteau pressé contre le petit cou de ce gosse et la main posée contre ses lèvres, j'écoutais les sirènes de police. Puis je rejoins enfin le grand salon.

J'aime beaucoup cette maison. Je lui trouve un charme. Peut-être à cause des grandes baies vitrés ou de la grande hauteur sous le plafond. Hum...ça doit être ça! J'ai toujours aimé les grandes choses: personnes...couteaux...

Je m'assois enfin autour de cette table, après ce qui me semble être une éternitée.

-Cette maison est gigantesque! Ça en est presque agaçant! Mais bon, finissons-en!

Je pose l'assiette et fait signe au petit chat d'approchée. Évidemment, il ne se fait pas presser et se jette sur mon dîner. Ils sont encore vivants, à supplier pour de l'air. Mais au moins ils sont frais...

-Tu devais avoir sacrément faim, je lance en me caressant. Au final, tu n'es pas si différent de moi. Toi aussi tu essaye juste de survivre dans ce monde de cinglés.

Je prends son petit miaulement pour un « oui ». Maintenant que j'ai réglé ce petit problème, il me reste ce gros problème... Mes invités s'agitent pas mal. J'ai beau les avoir bandés, bâillonné et attachés sur les chaises, ils ne peuvent pas s'empêcher de gigoter.

-Chut...

Je n'aime les gens qui ne savent pas se tenir. Leur maison est peut-être magnifique mais leurs manières laissent vraiment à désirer. Surtout celles de la femme. Je crois qu'elle crie mais le scotch noir plaqué contre sa bouche m'empêche de l'entendre.

-Du calme..., je lance en tirant sa chaise vers moi.

Puis je libère ses lèvres. Je pensais qu'elle serait inconsciente, après le coup que je lui ai mis à la tête. Mais elle tiens plutôt le coup. Pas comme son mari. Avec tout ce sang qui coule sur sa nuque, il n'a pas l'air très conscient. Il faudrait peut-être aller le voir.

-Et merde!

Qu'est-ce qu'ils ont tous à être si faibles? Ah, les hommes! Ce sont les premiers à ouvrir leurs gueules mais quand ils s'agit de supporter la douleur...c'est une toute autre histoire ! Donc je le rejoins et m'accroupi près de lui. Ses yeux se posent sur moi et je lui souris. C'est le seul à pouvoir me voir. Je voulais qu'il me regarde droit dans les yeux quand je le tuerais d'une balle dans la tête. Mais mon large sourire n'a pas l'effet escompté. Il fond littéralement en larme. De mieux en mieux. Ça lui vaut un autre coup sur la tête.

-Tu n'as pas honte de gémir comme une gonzesse? Devant tes gosses en plus!

-Arrêtez s'il vous plaît..., murmure la femme.

Je me tourne vers elle. Même si elle tente d'être forte, je peux bien voir la peur dans son regard.

-J'ai fais tout ce que vous vouliez! J'ai coupé les caméras de la banque, je vous ai aidé à entrer, à vous enfuir et je vous ai même ramené chez moi pour vous cacher.

-Oui, c'est vrai! Et je suis très reconnaissant.

-Alors pourquoi vous faites ça? elle crie à pleins poumons. Vous aviez promis de nous laisser la vie sauve.

-Je m'en rappelle.

-Les hommes comme vous n'ont pas de parole?

-Biensur que si!

C'est même primordial pour moi. Mes parents m'ont bien éduqué. Mais Roxanne n'a pas tout juste. La soirée ne va pas bien se terminer. Tout le monde ne s'en sortira pas. Mais c'est tant mieux ! Ça apprendra à ces deux fils de cinq et sept ans la dureté de la vie.

-Si...si vous voulez, vous pouvez prendre notre voiture et vous en aller...on n'appellera pas la police. Je vous le promets!

-Hum...

J'écoute à moitié. Elle ne le voit pas mais j'ai l'esprit ailleurs.

-Désolé Roxanne mais ça ne va pas être possible.

-Pourquoi?

-Hum...parce que j'ai menti! je lance en chargeant mon arme.

Puis je la braque sur la tampe du père. Biensur, il se remet à gémir de plus en plus fort.

-Attendez! Attentez, je...

-Chut...

-Pitié !!!!

-S'il vous plaît laissez-le. Laissez mon mari tranquille. Je vous en suppli...

Ils perdent leur temps. Je ne charge jamais mon arme pour rien.

-Roxanne calmez-vous. Je ne ferez de mal ni à vous ni à vos enfants.

-Et...et mon mari?

Je sens une vraie peine dans sa voix. Je pourrais presque être clément. Presque...

-On fini toujours par payer les conséquences de ses actions. Roxanne, vous le savez aussi bien que moi.

Ce moment est si excitant. Ces quelques secondes séparant la vie de la mort sont tout simplement exquises. Je veux en avaler chaque goutte.

-De plus, on ne peut pas faire un mari d'une pétasse. Pas vrai?

Le premier coup part presque tout seul.

J'aime trop écrire le point de vue de Deimos. Même quand c'est une scène de torture. Vous pensez que je dois m'inquiéter?

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