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Chapitre 21: Kyo

Mais il est hors de question que je lui serve de chair à déchiqueter. Dès que je le peux, je lui assène un violent coup à l'entrejambe et m'extirpe de son emprise. J'ai juste le temps de vite me relever et de constater que mon action n'a pas vraiment eu l'effet escompté. Il n'a pas l'air plié par la douleur mais même très amusé.

–Oh,petit cœur. J'ai remarqué que tu aimais bien me faire mal.

Il s'arrête et ses yeux s'écarquillent de bonheur.

-C'est ta manière de me dire...que tu m'aimes?

Il doit lui manquer des cases! C'est la seule explication que je trouve à ce manque total de réaction. Mais je n'ai pas le temps, une fois de plus, de me demander ce qui lui passe par la tête. Non. Je saisis la première poignée qui se présente et la pousse, sans réfléchir. Elle débouche sur une salle de bain, dans laquelle je m'enferme.

Mais je réalise, au moment même où je bloque la porte, que cela ne suffira pas à l'arreter. Et je panique. Bordel, j'ai besoin d'un meilleur plan ! Si je veux m'en sortir...

–Tu veux que je te laisse combien de temps avant de te rejoindre, petit cœur ?

Il va moins rigoler, une fois que les renforts seront arrivés. Parce que oui j'ai enfin un plan! Ou plus tôt l'esquisse d'un plan. Je n'ai pas le choix, si ce n'est que d'appeler Alex à la rescousse. Même si ça veut dire avouer ma faute et en assumer les conséquences. Merde, je peux déjà l'entente d'ici me crier dessus, me gronder, comme une fillette de cinq ans.

Mais ce n'est pas comme si j'avais le choix à présent. Je glisse ma main dans ma poche et en sort mon téléphone. Mais j'ai à peine le temps de composer le numéro qu'un grand bruit résonne. Qu'est-ce que Deimos fabrique avec la porte ? Je dois me dépêcher d'appeler Alex.

–Le numéro que vous composez est momentanément indisponible...

Pardon ? Comment ça "indisponible"? Qu'est-ce qui peut bien l'occuper, à part rester tranquillement assis autour d'une table et d'écouter sa mère parler pendant des heures ?

–Allez Kyo... tu sais que je n'aime pas être loin de toi... ouvre la porte. Je serai gentil et doux.

La bonne blague... Sa voix a beau être étrangement douce, je me méfie. Il ne resterait plus que je lui fasse confiance...A ce rythme là, il me faut un autre plan. Heureusement, une autre idée me germe déjà dans la tête. Il y a une fenêtre. Pas très large mais c'est déjà ça. Et aussi un paquet de boîtes en bois vides. Elles sont assez solides pour être empilées les unes sur les autres.

Je fonce vers elles et me mets au travail. Je n'ai pas le temps d'être pétrifiée par la peur comme il l'aimerait. J'ai connu tellement pire comme situation. Je sais que j'avais m'en sortir. Je vais trouver un moyen. J'y arrive toujours, sinon je serais déjà six pieds sous terre...

Mon plan va marcher! J'ai juste peur que, derrière la porte, Deimos entende le bruit et panique. Il faut le distraire!

–Ouvrir la porte ? Après que tu ai littéralement éventré un homme sous mes yeux ? Tu plaisantes, n'est-ce pas ?

–Je... il l'avait bien cherché! Tu ne connais pas tous les détails...

–Je n'en ai pas besoin, Deimos. Par ta faute, j'ai une centaine de cadavres sur les bras. Des gens qui t'on fais confiance, qui t'ont cru... j'ai vu comment ils ont fini ! Sois honnête, tu n'es pas digne de confiance et tu le sais !

Il donne un grand coup sur la porte. Ça l'énerve. Ce n'était pas l'effet recherché mais c'est mieux que rien...

–Tu... tu te trompes ! Et tu t'en rendrais compte, si tu passais plus de temps avec moi qu'avec...

Il s'arrête un moment et je sens la crispation dans sa voix. Mais je sais déjà de quoi il va parler. Il n'y a rien qui ne l'intéresse autant que ce sujet...

–Tu parles d'Alex, mon fiancé ? j'insiste bien.

Il donne un deuxième grand coup sur la porte.

–Techniquement..., il n'est pas encore ton fiancé. Cet idiot n'a pas été capable de t'offrir une bague digne de ce nom.

Je prends un moment pour admirer le bijou à mon doigt. Qu'est-ce que ce dégénéré raconte encore ?

–J'ai une bague! je proteste

–Non!

Il frappe de nouveau mais reste un moment sans prononcer le moindre mot. Je l'entends juste respirer très fort.

-Tu...tu méritais un diamant...

Il le murmure presque. Moi, je me demande en quoi cela le concerne? Pourquoi il le prend autant à coeur? Diamant ou pas, je n'aime pas cette obsession qu'il a pour ma vie sentimentale. C'est si dur à comprendre? Pourquoi c'est si dur pour lui de rester dans uncadre professionnel ?

–Je ne t'ai consulté qu'une seule fois, au sujet de mes insomnies. C'est si dur à comprendre ?

Soudain j'entends un grand bruit et la porte s'ouvre.

–Et moi je tiens à toi. C'est si dur à comprendre ?

Il apparaît en un claquement de doigt. J'ai à peine le temps de réagir qu'il saisit mon bras.

–Mais lâche-moi, bordel !

Mais il ne lâche pas sa prise et me tir contre lui. Puis il me maintient pressée entre ses bras et son torse. D'une telle force que je n'arrive plus à bouger. Ils semble euphorique et agité, comme s'il n'avait pas toute sa tête.

–Tu ne comprends pas... tu ne comprends pas que, j'ai fait tout ça rien que pour toi. Pour t'aider !

-Arrête tes sottises! On sait tous les deux que tu la fais uniquement parce que tu es assoiffé de sang. Tu es une bête qui aime tuer de pauvres innocents.

-Il y a du vrai là-dedans mais je tiens aussi à toi.

Tenir à moi? Il faudrait déjà qu'il sache ce que ça veut dire "tenir à quelqu'un". C'est l'aider, veiller sur lui, le rassurer, le réconforter. Pas lui rajouter des bâtons dans les roues et l'empêcher de correctement son boulot. S'il tenait, ne serait-ce qu'un peu, à moi, il se serait rendu depuis bien longtemps, mais il ne l'a pas fait. Parce que la seule personne dont il se soucie vraiment c'est lui-même et personne d'autre.

–Je sais à quoi tu penses Kyo...

Comme s'il pouvait lire dans mes pensées...

–Tu te demandes pourquoi je ne me suis pas encore rendue, pour toi. N'est-ce pas ?

–Oui, c'est vrai. J'aimerais bien savoir.

Il me serre encore plus fort et pose sa tête sur mon épaule, tout près de ma nuque. Et je sens son souffle chaud caresser ma peau.

–Je tiens vraiment à toi, Kyo. Le problème, c'est qu'il y a une personne à laquelle je tiens encore plus et je ne peux pas me rendre, sans la venger.

Et pendant un moment je le sens ailleurs, presque perdu dans ses pensées. Est-ce qu'il me dit la vérité ?

–De qui tu parles ?

Mais il ne répond pas. Il tombe au sol et m'entraîne dans sa chute. Je me retrouve assis sur les carreaux, toujours bloqués par son corps et incapable de bouger. Toujours aussi pétrifié et inquiète. Mais lui, il a l'air de planer et d'être serein, à nous balancer paisiblement. Nous restons ainsi un petit moment. Moi, me demandant ce que je fabrique ici, dans ses bras. Et lui, le regard perdu, à contempler le vide. Puis quelque chose se passe. Je sens quelque chose d'humide toucher ma peau et je comprends...

–Tu pleures ?

Il rit. Mais ne nie pas.

–Tu comprendrais, si tu étais dans mon corps, Kyo. Mais tu ne peux pas. Après tout, tu ne sais pas ce que cela fait d'aimer quelqu'un à en mourir, de pouvoir sacrifier sa vie pour protéger la sienne. Tu ne sais pas ce que c'est d'aimer à la folie. C'est autant un plaisir qu'une torture...

–Je connais ce sentiment. Je le vis avec...

Il m'arrête.

–Si tu prononces son nom, je vais vraiment m'énerver.

J'en déduis que le temps des pleurs et des confessions est terminé. Donc je tente une dernière fois de m'éclipser,  en le poussant, en vain. Je ne bouge pas  d'un centimètre et lui saisit mon menton du bout des doigts. Puis il me force à le regarder et à affronter ses pupilles brûlantes. Je m'apprête à lui lancer une dernière pique mais il ne m'en laisse pas le temps. Juste une dernière caresse sur ma joue, avant de poser ses lèvres brutalement sur les miennes. Je pense à protester mais le chaud liquide coulant dans ma gorge me distrait légèrement. Lorsqu'il se retire, des gouttes  rougeâtres bordent ses lèvres. Aucun doute, c'est du sang.

–Deimos...

-Je l'ai achevé, sans la moindre hésitation. C'est ce qui arrivera à tous ceux qui oseront t'approcher, petit coeur.

Me toucher? Et d'un coup tout me revient. Cette altercation avec Monsieur Min à l'hôpital. Quand il a failli me tirer une balle avec son arme.

-Mais c'est du passé, Deimos. Je lui ai pardonné et je suis passée à autre chose. Il était juste inquiet pour sa fille et son beau-fils, à juste titre.

À sa place, je me serais peut-être autant emporté. Voir pire. Mais Deimos ne l'entend pas de cette oreille.

–Tu lui as pardonné mais pas moi!

Pourtant j'essaie de le comprendre. Mais j'ai l'impression que plus j'essaie et moins j'y arrive.

–Lui rouler dessus avec ta moto n'a pas été suffisant ?

-Non. J'avais besoin de lui arracher le cœur.

Un sourire malsain apparaît sur ses lèvres. Il est fou. Je suis entre les griffes d'un fou...qui aime m'embrasser.

Deimos dans toute sa splendeur😂😂😂

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