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Chapitre 17: Deimos

J'avais oublié à quel point c'était satisfaisant de faire ça...d'étranglée quelqu'un. Ça faisait si longtemps ! Un paquet d'années! Oh...que j'ai passé une bonne enfance! Insouciant, à me glisser dans des maisons, toujours attiré de plus en plus par cette odeur de sang mêlée à la vengeance. C'était le bon vieux temps. Le temps où les enquêtes policières ne menaient à rien,faute de preuve et où les yeux pleins d'innocence des enfants leur valait d'être acquittés par n'importe quel juge.

Mais oui! Oh...regardez-moi ce visage d'ange. Sans se douter du démon affamé derrière. Et bordel que j'avais faim! Faim de rage! Parce qu'on m'avait menti toute ma vie! Mais bon...ça,ce sera pour une prochaine fois. Surtout que j'ai déjà obtenu cette vengeance. Enfin...plutôt nous avons obtenu cette vengeance.

Il ne m'en reste plus qu'une à obtenir. Un dernier effort et je pourrais sourir,en sortant dans la rue et sentir, de nouveau l'air frais caresser ma peau,comme avant. Sans avoir l'impression qu'il me cisaille la peau. Et pour ça,j'ai besoin de lui régler son compte,comme il se doit.

-Tu te rappelles de moi enfoiré?

-Non...non...

Je regrette presque d'avoir libérer ses lèvres.

-C'est vrai,tu ne me connais peut-être pas. Mais...j'ai un prénom qui risque de te dire quelque chose...

Je me penche légèrement et lui murmure à l'oreille:

-Suki Rent.

Il pâli. Oh...ça va devenir intéressant.

-Je...je ne vois pas qui c'est...

-Vraiment?! Dans ce cas, pourquoi avoir aussi peur?

Je souris.

-C'est un malentendu ! il jure par tous les saints.

-Oh...

La bonne blague ! Mais je décide de jouer le jeu et m'assois calmement, tout près de lui.

-Je m'en excuse, je souris nerveusement. Heureusement qu'on a lever ce petit « malentendu ».

-Oui...

-J'allais vous eventrer et reprendre vos tripes sur l'herbe fraîche.

Son visage se fige. Mais il fait de son mieux pour paraître rassuré.

-Oui...

Il esquisse un sourire nerveux, auquel je répond. Le pauvre ne se doute pas de ce qui arrive. Mais ça n'a pas grande importance. Comme ça ne servirait à rien de le prévenir. Et puis ça gâcherait tout le plaisir. On a tendance à croire que les personnes comme moi ont besoin de faire souffrir leurs victimes pendant des heures. C'est ainsi que nous sommes sensé fonctionner. C'est écrit dans les livres. C'est dit dans les films, alors cela doit être vrai.

Vrai? La vérité c'est que personne ne sait ce que c'est d'être dans nos têtes. Même entre nous, nous n'en avons aucune idée. C'est si confus...si obscure, que personne ne veut y plonger. Je n'y comprends rien, moi-même. Je sais juste que quelque chose ne vas pas. C'est étrange, de constamment se sentir vide...

L'exemple parfait: j'ai une sœur aînée. Nous avons beau avoir la même mère, le même père et grandi ensemble...je ne pourrais jamais me mettre dans ses talons. Je ne la comprends pas et nous avons des passions bien différentes. Même quand il s'agit de prendre du bon temps.

Elle aime les cris. Elle les aime bien aigu...reflétant l'agonie de ses proies. Elle les aime fort, puissants, résonnant et s'élevant au plafond. Tels de petits anges aux ailes voletantes, blanc-pur. Ça l'a fait sourire. C'est d'ailleurs l'unique chose capable d'adoucir ce regard brûlant qu'elle aborde constamment. Telle la longue robe sombre qu'elle aimait bien porter. Petite, elle c'était la première chose qui attirait mon regard, en rentrant à la maison. Elle avait beau se tenir dans l'obscurité et se fondre dans la pénombre, presque invisible. Moi, je ne voyais qu'elle. La pénombre reconnaît la pénombre.

J'avais beau détester sa voix agaçante et les petites remarques qui l'a suivait, je l'aimais assez pour ne pas la tuer. Elle était un peu tout ce qu'il me restait.

Moi, à son opposé, j'aime le silence. J'ai besoin d'être concentré et précis. J'aime être rapide, tuer vite, puis profiter de ma proie. Je les aime étaler au sol, silencieux...comme un bon ami qui ne peut s'échapper. Je me sens moins seul. Ils ne peuvent plus partir. Plus m'abandonner. Je peux leur parler, les serrer, même leur arracher le coeur, me confier...elles ne m'abandonnent pas. Elles ne le peuvent pas! Elle ne le doivent pas!

Mais,avant, j'ai besoin d'être seul avec eux. D'un endroit calme où l'on pourra rester rien que tous les deux. Il nous faut de l'intimité et du calme. Je déteste ne pas m'organiser et tout faire à la hâte. Ça m'agace ! Même si, certaines fois Kyo me pousse à me précipiter. Quand je suis énervé...quand elle m'agace...j'ai besoin de me défouler. Comme n'importe quel autre être humain. C'est tout à fait normal! Mes victimes le comprennent, j'en suis sûr...

-Bon et si...et si vous me libériez,hein? On pourrait parler de ce malentendu.

-Évidemment...

-Super...

Mais d'un autre côté...

-Je n'ai pas envie de parler.

Son sourire disparaît.

-Je suis difficile, comme personne, n'est-ce pas ? Je change toujours d'avis.

Il se tait.

-Du coup, vous savez ce que je fais, dans ce genre de situation ? Quand j'hésite entre deux options?

-Vous...faites le choix le plus raisonnable ?

-Raisonnable ?! Non...

Je retiens un éclat de rire, en refermant la portière. Puis je me retourne vers lui, satisfaisant enfin sa curiosité.

-...je fais ce qui m'amuse le plus.

Il n'ose pas poser la question mais je décide de lui donner, tout de même, une belle réponse.

-Et là, tout de suite, c'est de vous trancher la gorge.

La réaction est immédiate. Il se remet à gigoter dans tous les sens et à crier. Mais je vous l'ai dis, je n'aime pas le bruit! Et je suis peu patient. Donc je fini par l'enjamber et lui couvrir la bouche. Je crois que je n'ai pas été assez clair...je hais les cris!

-Tu perds ton temps. Personne ne peut t'entendre, ici.

Et là, je vois s'évaporer, petit à petit, l'espoir de ses yeux. C'est si satisfaisant ! Je devrais le faire plus souvent. J'y penserais...quand j'aurais fini avec celui-ci. En attendant, je dois réfléchir et vite. M'en occuper ici ne serait pas resonnable, même si c'est si tentant.

-Merde...

La frustration peut se lire sur mon visage et je n'aime pas ça. Je n'aime pas me sentir vulnérable. Mais pourquoi se presser? Ce sera encore plus satisfaisant de voir son sang couler sur le parquet du salon.

-Il ne faudra pas que j'oublie d'acheter des protections pour les meubles. Ça peut être très salissant..., je me parle à moi-même.

Monsieur Min semble terrifié. Il doit sûrement pensé que je perds la tête mais non! Ciel, non! Je prends juste des précautions. Déjà que les nouvelles chaussures sont tachées, il ne manque plus que mes meubles y passent! Je suis déjà bien énervé comme ça. Mais, heureusement, je sais exactement ce qui va me calmer.

-Nous allons bien nous amuser, Monsieur Min!

Je n'ai jamais autant pensé mes mots.

-Quelle belle cravate, je débute en baladant mes doigts sur son cou. Très belle...

Tu pourrais l'épargner...Impossible ! Je brûle de colère depuis bien trop longtemps. Je suis allé bien trop loin pour faire marche arrière. Rien que toucher ce bout de tissus, du bout des doigts, me procure déjà tant de plaisir. Je me sens si bien...Ça ne la ramènera pas...Je le sais! Ce n'est pas le but. Je veux que ces ordures payent! J'ai envie de crier. De lui crier...

-Tu n'as pas idée à quel point j'ai souffert! Tu n'as pas idée de comment ça a été dur de vivre sans elle. Comment ça a été dur de fermer les paupières, sans que son visage ne viennent me hanter encore et encore. Et toi, tu ne te rappelles même pas de son nom?!

J'ai envie d'exploser. La douleur dans ma poitrine est atrocement douloureuse.

-J'aurais tout sacrifié pour qu'elle ne croise jamais ta route.

Je ne pleure jamais. Pour personne! Mais, là, mes larmes menacent de couler devant son indifférence. Pourquoi il nie? Pourquoi il continu de mentir? Il est si...insensible? Je ne vois pas de regrets dans son regard. Juste de la peur.

-Quoi? Tu as peur de mourir? Je pourrais te faire tellement pire...

Ses yeux s'écarquillent. Voilà ce que je voulais voir! Je ne veux pas d'excuses ou de supplication. Il est trop tard. Je veux besoin plus. Je veux du sang! Et, pour ça, j'ai besoin d'un outil.

-Et si on rentrait? je lance, en brandissant sa cravate.

Puis je la lui passe autour du cou et serre. J'ai tout de suite remarqué qu'elle était solide. Assez pour que je serre encore plus. A présent, je n'ai même plus besoin de bloquer ses lèvres, il est bien trop occupé à chercher de l'air. Ça me fait sourire. Mais c'est bien trop satisfaisant pour s'arrêter là. Alors je le traine hors de la voiture et l'attache au petit crochet, à l'arrière de la voiture. Il comprend, de suite, ce qui va arriver. Mais c'est trop tard. Je fais demi tour, sans lui lancer le moindre regard et remonte dans la voiture rouge.

Puis je descend la vitre et l'allume.

-On va faire un tour?

Comme s'il pouvait me répondre.

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