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Chapitre 13: Kyo

–Pardon ? Je ne comprends pas.

Elle dépose son bloc-notes sur la paillasse et se rapproche de moi. Je sais que je devrais me méfier mais ma curiosité a largement pris le dessus. J'ai l'impression que cette femme m'attendait et je veux savoir pourquoi.

–Vous êtes bien de la police ?

–En effet.

–Et bien vous en avez mis du temps..., elle répète.

Mais je ne comprends toujours pas ce qu'elle veut dire par là.

–Vous pouvez arrêter de tourner autour du pot s'il vous plaît ?

–Et vous vous pouvez être plus vive ? elle lance sans la moindre retenue.

Cette femme a de la chance que je ne sois pas d'humeur à me battre. Surtout que, si je devais le faire, le seul qui mériterait de recevoir ce coup de poing est déjà partit. Mais heureusement, elle se décide enfin à éclaircir le malentendu.

-J'ai porté plainte il y a quatre ans et vous ne venez que maintenant ?

-De quoi vous parlez ?

-Vous n'êtes pas là à cause de ma plainte ?

-Quelle plainte ?

Elle comprends à l'expression de mon visage que je n'ai aucune idée de quoi elle peut bien parler et son air légèrement hautain disparaît.

-Je suis allé au commissariat pour déporter plainte contre X.

-Contre X ?!

-Oui...

Elle s'éloigne un moment et part ouvrir des tiroirs. Elle en sort un dossier assez imposant et le pose sur la table. Puis elle se met à le fouiller frénétiquement jusqu'à en sortir un petit bout de papier, qu'elle me tend. Je le réceptionne et remarque qu'il porte le sceau de mon service.

-L'un de mes corps avait disparu pendant la nuit alors je suis allée porter plainte.

-Laissez-moi deviner... celui de Suki Rent ?

-Oui. Pendant mon service en plus. Mais, je n'ai rien pu voir. J'ai dû prendre cinq minutes pour prendre un café et quand je suis revenue ici, il avait disparu.

Evidemment ! Il a fallut que ce soit le sien.... Mais plus qu'être dépité de ne pas pouvoir voir ce corps, je pense que c'est aussi une bonne occasion. Celle de faire allonger les charges contre ce psychiatre de malheur ! Parce que je suis sûr, qu'il est derrière ça.

-Vous vous rappelez d'un élément étrange pendant cette nuit ?

Je sors mon petit bloc-notes et un stylo, pour prendre des notes. Parce que tout ce qu'elle dira, pourra s'avérer utile.

-Pas spécialement...

-Aucun bruit suspect ?

-Non.

–Euh... pas de personne étrange qui rodait dans le coin ?

Je tente la question au hasard mais la chance est encore de mon côté.

-Maintenant que vous en parlez...

-oui ?

-Il y avait ce jeune homme, qui est venu me demander une cigarette à fumer pendant ma pause. J'étais sortie respirer un coup, et il est apparu de nul part.

-Vous pourriez le décrire ?

-Évidemment ! Grand, peau foncé, large sourire...

-Si je vous montrais une photo, vous le reconnaîtriez ?

-Biensûr !

Je n'hésite pas une seconde et sors mon téléphone. J'ai des photos de Deimos mais ne vous faites pas de fausses idées. C'est idiot n'a pas hésité une seconde à m'en laisser 3000, comme souvenir. Mais malheureusement, j'ai aussi oublié que je les avais toutes supprimées. Merde ! Pourtant, je ne compte pas m'avouer vaincue. Donc je réfléchis jusqu'à trouver une autre idée.

-Vous seriez d'accord pour me suivre au commissariat ? Je pourrais vous montrer un possible suspect.

-Oui, mais seulement à la fin de mon service.

-Il est dans combien de temps ?

–euh...

Elle vérifie rapidement sa montre avant de répondre :

-Dans sept heures...

C'est beaucoup trop long.

-Vous ne pouvez pas avant ?

Elle doute.

-Ça ne prendra que quelques minutes, je vous promets ! Il n'y a qu'un seul suspect. Vous ne devez que l'identifier ou l'innocenter. Ensuite, on vous libère. Vous avez ma parole !

Ça suffit pour la décider.

-Dans ce cas, laissez-moi juste me changer et je vous suis.

-Aucun problème.

J'attends dehors, le temps qu'elle termine. Heureusement elle est rapide et en quinze minutes, elle me rejoint. Elle ferme son bureau à clé et se tourne vers moi.

-Avec tout ça, j'avais presque oublié mon stylo insuline.

–Ça aurait été bien embêtant...

–On peut y aller !

–Super !

Elle a troqué sa blouse pour une paire de jeans plus confortables et un petit haut pastel qui lui vont bien mieux. Et je la suis à travers le long couloir. Je ne le montre pas, mais à l'intérieur, je jubile. Cette journée, qui avait commencé pourtant si mal, vient d'un coup de s'éclairer. Si j'arrive à la faire reconnaître Deimos et qu'elle m'assure qu'il se trouvait bien devant cet hôpital, ce soir-là, il ne pourra pas nier. 

Ça pourrait être assez pour délier sa langue. Il pourrait même m'indiquer où se trouve le corps de cette inconnue. Et, s'il a pris si soin à le cacher pendant tant d'années, c'est que quelque chose de très compromettant pour lui s'y trouve. Ce sera le début de la fin pour ce psychopathe de pacotille. Mais avant, il faut s'assurer que mon témoin arrive en vie au commissariat. Deimos à le talent caché de toujours arriver quand on s'y attend le moins. Et de foutre la merde ! 

Cette fois, je ne lui laisserais même pas ce temps. Il ne me verra pas venir, qu'il sera à genoux, entrain de me supplier de l'épargner. Et je lui donnerais le coup de grâce.

Cette image me réjouis, en quittant l'hôpital. Je ne prends même pas la peine de prévenir Alex. Il serait capable de faire fuiter l'information à son meilleur ami, pendant une conversation.

-Montez à l'arrière, j'ordonne à la légiste.

-Je pensais que...

-Faites-moi confiance, c'est plus sûr !

Elle n'insiste pas plus et s'exécute. Je sais ce que je fais. L'autre idiot serait capable de nous couper la route et de provoquer un accident. Rien que pour m'agacer et me met des bâtons dans les roues. Là au moins, elle ne risque pas de me distraire. Je peux me focaliser sur la route. Et passer tout le trajet à imaginer les mille et une façon que Deimos peut utiliser pour saboter mon enquête. 

C'est bien son truc ça : m'agacer. Mais je ne lui donnerai pas cette chance. J'ai tout prévu. La preuve : le trajet se passe bien et j'arrive au commissariat sans la moindre égratignure. Il en va de même pour mon témoin. Je vais même jusqu'à lui ouvre la porte moi-même et à regarder de chaque côté de la route pour m'assurer qu'on n'est pas suivi. 

Puis je m'empresse de la faire entrer à l'intérieur. Et je reste à l'alerte, on ne sait jamais. Mais je ne m'attendais pas à recevoir une surprise. Une bonne surprise cette fois.

-Ana ?!

Je pourrais reconnaitre ses longs cheveux ondulés, les yeux fermés ! Et quand elle se retourne, la surprise est encore plus belle. Je remarque le petit bout de chou qu'elle tient dans ses bras.

-C'est pas vrai... tu as accouché ?

Je n'ai pas pu rater ça ! Je me rapproche incrédule mais dois bien admettre les faits. J'ai raté la naissance de ma filleule!

-Oui, tu aurais pu me filmer en train de crier comme une folle et d'insulter le personnel comme une vraie latina, mais tu n'étais pas là !

–Bordel, ça aurait fait le buzz sur YouTube...

Elle rigole mais moi j'ai les yeux rivés sur ce petit bout, tout mignon.

-C'est dingue comment elle ressemble à son père.

-Oui, malheureusement.

Je ris, mais pas elle !

-Je n'arrive pas à croire que je l'ai porté neuf mois pour qu'elle lui ressemble.

L'entendre se plaindre m'avait sacrément manqué ! Ana est le cœur de ce commissariat. Enfin, plutôt la voix. On peut l'entendre crier dans tout le quartier, pour une simple feuille mal agrafée. C'était devenu un peu vite sans elle ici. Mais heureusement, comme elle le dit si bien :

-La bosse est de retour !

Génial ! J'avais besoin d'une complice...

-Dis, maintenant que tu es là, tu ne veux pas m'aider pour un truc ...

-Dis toujours !

Je vérifie que personne ne nous écoute, avant de me rapprocher d'elle. Évidemment, elle me trouve trop dramatique et lève les yeux au ciel. Mais, avec elle, j'ai l'habitude. Au moins elle est plus facile à gérer les hommes de ce commissariat. Et aussi, elle est la seule avec assez de personnalité pour affronter Alex et son obsession du contrôle.

-J'aurais besoin que tu me trouves une salle d'interrogatoire. Et aussi...

-Et ?

-Que tu passes un petit coup de fil à notre cher ami Deimos...

Elle a l'air un peu réticente. Pourtant, elle sort déjà son téléphone et compose le numéro. J'aime ma bestie !

Je sens qu'on va bien s'amuser quand Deimos va débarquer. Sinon, j'espère que vous avez aimé!!!! Et que vous êtes prêts à découvrir Ana et Jay.

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