Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Les femmes ont toujours raison!

Dans cette pièce, à ce moment précis, deux personnalités bien différentes se font face. La première est calme au possible, un peu perdue dans ses pensées, rêvassant à Dieu sait quelles idioties... Le tout en gardant le regard fixé au plafond.

La seconde cependant, est abasourdie. Seul son sourire crispé laisse à deviner qu'elle hésite à croire l'affirmation du jeune homme.

" Tu mens, soupire Charles en souriant toujours, si c'est encore une blague stupide j'aurais mieux fait de rentrer chez moi..."

Rentrer...

Éric se redresse soudainement, un élément oublié des deux protagonistes lui revient à l'esprit.

" Ma moto! On l'a laissé là bas! Putain dépêche toi on y retourne! s'affole t-il en enfilant de nouveau sa veste."

Le changement soudain d'ambiance dans l'appartement surprend le brun qui suit sans résistance l'homme pressé ouvrant sa porte d'entrée à la volée et courant à grandes enjambées en direction de la sortie.

L'humidité du vent et les gouttelettes de pluie fouettent immédiatement les deux hommes lorsqu'ils se retrouvent dehors. Une musique se lance alors depuis la poche avant d'Éric, au plus grand étonnement du brun qui reconnaît instantanément la mélodie entêtante qui se joue.

« Is our secret safe tonight and are we out of sight
Will our world come tumbling down
Will they find our hiding place... »

Le barman décroche brusquement en continuant sa course sous la pluie, Charles se traînant misérablement à ses côtés.

" C'est qui? entame t'il.

Une voix féminine répond à l'autre bout du fil.

- À ton avis? J'ai trouvé ta moto paumée sur le bord de la route... Dois-je en déduire que tu es allé faire une balade nocturne?

Éric soupire.

- Si tu savais ce..."

La phrase se coupe quand, accompagné d'un éclat de rire de Charles, l'homme à la moto perdue trébuche sur une marche humide de ruelle.

" Félicitations...  rigole la jeune femme dans le téléphone."

Il se relève en râlant, le pantalon boueux et la veste encore plus trempée qu'avant. Jetant au passage, un regard noir à son ami tordu de rire.

" Très drôle... ironise t'il en se massant vigoureusement le dos et les reins.

- Oh que oui! Enchaîne l'interlocutrice mystère d'Éric, je te vois d'où je suis!"

Effectivement, une voiture avoisinante leurs fait d'insistants appels de phares, et une main gesticule depuis la vitre entrouverte.

En sort une jeune femme brune, de peau mate, aux grands yeux marrons un peu trop maquillés. Une unique ride profonde sur son front métisse lui donne un air sévère. Elle est habillée avec élégance dans son tailleur bleu marine agrémenté de quelques bagues et colliers. Grande et élancée, Charles ne peux s'empêcher de la trouver jolie.

La jeune femme paraît étonnée en l'apercevant mais se reprend très vite pour aller lui dire bonjour.

" Salut! Tu es un ami à Éric?

- En effet! sourit poliment le brun, toujours en phase d'observation."

Le dénommé Éric regarde de droite à gauche, pour ne trouver aucune trace de sa moto. Il se rabat sur son amie.

" Frances, elle est où? s'inquiète le jeune homme.

- Cherche pas, quand je t'ai appelée la fourrière l'emmenait. répond t'elle."

Éric ouvre ses yeux en grand, aussi étonné que dégouté.

" Bordel... se plaint le blond en s'asseillant au sol.

Frances ne peux contenir un ricanement.

- Comme ça tu tomberas pas plus bas... Ça t'apprendras à mal garer ta bécane..."

Le barman grogne dans sa barbe, parodiant avec maturité la voix de la jeune femme dépitée engageant la conversation avec Charles.

" Tu t'appelles..."

Le brun, perdu dans ses pensées ne répond pas immédiatement et ce n'est qu'une fois apostrophé par Éric qu'il se décide à répondre. S'en suis une présentation chaude et amicale mais lambas par chacun des deux protagonistes. La jeune femme fixant Charles d'un air entendu et le sourire aux lèvres.

" Sinon... Je rentre comment si Éric n'a plus de moto? pense soudain Charles sans se rendre compte du regard insistant posé sur lui.

- Et moi je la récupère quand... se lamente l'ancien propriétaire du véhicule d'une voix traînante."

Frances semble réfléchir un instant avant de répondre.

" Au pire je te raccompagne en voiture, tu m'indiques le chemin et la pluie ne te tombera plus sur les épaules! propose amicalement la jeune métisse. Et toi le blondinet tu la récupéreras demain! En tout cas t'iras voir... C'est comme ça que j'ai fait pour mon ancienne voiture.

Éric soupire une nouvelle fois.

- Ok... Je rentre sous la pluie au final...

- Oui. La jeune femme rigole avant de se retourner une nouvelle fois vers le jeune homme aux yeux verts. Et toi tu es d'accord?"

Charles accepte d'un hochement de tête.

L'homme sans moto regarde rapidement son téléphone, histoire de regarder l'heure affichée à l'écran.

" Bon, moi j'y vais... Bonne soirée alors!"

Il embrasse avec entrain la jeune femme sur les deux joues, avant de se pencher sur le brun se réchauffant tant bien que mal en frottant ses mains contre ses bras.

Sans plus prévenir, le barman scelle ses lèvres à celles d'un Charles instantanément paralysé.

Pour cinq, dix secondes… Personne ne bouge, le temps s'arrête. Tout le monde aurait cessé de respirer si ce n'était pas vital. Et ce jusqu'à ce que le brun rompe le baiser et repousse Éric, avec un visage rouge de gêne.

" Je suis désolé... murmure Éric."

Pourquoi, diable! Devait t'il passer sa vie à s'excuser.

" On y va? Demande le jeune homme à sa conductrice légèrement confuse, sans accorder un regard au jeune blond anciennement en face de lui. "

La jeune femme de couleur esquisse un sourire désolé au blond affligé, avant de monter dans sa voiture bleue, à la suite de Charles.

Le véhicule démarre, laissant Éric répartir en direction de son immeuble, dans la nuit, malgré la pluie tombante.

Dans la voiture, l'ambiance est plutôt tendue, et le jeune homme, bras croisés et tête tournée vers la fenêtre ne semble pas prêt à engager la conversation. C'est donc Frances qui s'y met, un air de reproche dans la voix.

" Pourquoi tu l'as repoussé? s'étonne t'elle en soupirant.

- Tu vas pas commencer toi aussi! s'exclame le brun en frappant le siège.

La jeune femme que sa réponse choque mais ne satisfait pas, enchaîne. Espérant tirer quelques chose de ce qui lui paraît être une tête de mule.

- Je me pose juste des questions… C'est mon ami.

- C'est mon ami aussi… Un ami qui plus est… Un! Je ne suis pas homophobe, loin de là! Mais c'est moi que ça concerne… Et je ne sais pas… C'est plus dur à décider qu'un flirt avec une fille! débat Charles avec énervement.

- Et pourquoi ça? demande la femme de couleur en fronçant les sourcils."

Deux petites minutes passe. L'homme énervé cherchant sûrement une réponse convenable à lui apporter.

"Je suis comme ça... C'est tout. répond le jeune homme sans baisser le ton."

La voiture ralentit au tournant d'une rue, laissant comme seul bruit de fond, le clignotant énervant soulignant la froideur ambiante.

" Je ne pense pas qu'il est besoin d'un simple ami. Éric m'a beaucoup parlé de toi, et en bien... soupire t'elle en arrêtant le moteur lorsque le jeune homme lui indique son bloc d'immeuble."

Charles sort violemment du véhicule qu'il contourne pour s'accouder à la fenêtre désormais ouverte de la jeune femme.

" Mes sentiments comptent aussi! Et je ne sais même pas si j'en ai! s'exclame le brun hors de lui."

Frances le regarde droit dans les yeux, avec un agacement palpable. Ce que cet homme peu lui paraître idiot... Si elle ne se retenait pas, ça ferait longtemps qu'il aurait été remis à sa place avec une gifle qu'il aurait sentie passer.

" Et bien, reste! Quand tu comprendras enfin qu'il est sûr que vous êtes fait l'un pour l'autre, il sera trop tard! maugère la jeune femme. "

Elle remet le contact et avant que l'homme eu pût esquisser un geste la voiture démare et part sans demander son reste. Laissant le jeune homme plein de doutes sur le bas côté de la route, murmurant quelques mots à l'égard de la conductrice déjà loin.

Il reste là. Sur la chaussée. Un peu perdu dans ses pensées mais surtout perdu dans ses raisonnements... Rien ne lui paraît normal et pourtant il veux savoir!

" Et si... j'essayais... Pour tenter, pour comprendre. Pour Éric."

Charles inspire un grand coup. N'importe qui le voyant ainsi, en pleine nuit, trempé au milieu de la route, parlant seul à on ne sait qui, l'aurait prit pour un clochard en plein délire.

" C'est d'accord Frances. Juste pour essayer…"

Lorsqu'il se rend compte qu'il parle seul, le jeune homme se dit qu'il est peut-être temps de rentrer. Alors, coupé dans son monologue, il rentre dans son immeuble aux parfums chaleureux pour y passer la fin de sa nuit.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro