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Chapitre 9: Tu vas trop loin!

BONJOUR!!
Juste pour vour prévenir qu'à partir de maintenant lorsque vous verez cela dans le titre :/!\
C'est qu'il y a soit une légère présence de lemon ou alors une forte présence. Mais ne vous inquiétez pas je vous préviendrai toujours avant. Donc pour ce chapitre /!\
Bonne lecture ;)

19h
- Je...Je... bégaya Jun qui cherchait maladroitement ses mots.
Minghao s'approcha dangereusement de lui tandis, que la tension dans la pièce augmentait d'un cran.
Jun avait chaud. Beaucoup trop chaud. L'air se raréfiait alors Minghao commencait à le caresser avec vigueur. Ses mains parcouraient son corps passant de son cou à ses bras dénudés.
Pourquoi j'ai eu la putain d'idée de mettre un tee-shirt à manches courtes, alors qu'il fait à peine trois degrés...se maudit-il intérieurement.
Minghao devenait très entreprenant, ses lèvres avaient trouvé le point sensible de Jun, dont la respiration ne cessait de s'accélérer, au fur et à mesure qu'il marquait son cou de suçons violacées. Sa langue dessinait de petits cercles sur sa mâchoire contractée et bien qu'il se débattait, la poigne de Minghao l'empêchait de bouger.
- A-arrête s'il te plaît, couina-t-il en sentant une des mains de Minghao glisser sous son tee shirt.
Pour toute réponse Minghao poussa un grognement et continua son activité comme si de rien était.
- Minghao arrête je t'ai dit! s'énerva Jun en haussant la voix.
Il ne savait pas pourquoi son corps tremblait autant mais une chose était sûre: il était terrifié.

Cet accès inattendu attira l'attention de Minghao qui releva la tête quelques secondes pour le dévisager.
- Comment veux-tu que j'arrête quand tu me fais de l'effet comme ça? rétorqua-t-il en attrapant le poignet de Jun.
Il positionna la main du garçon sur son entre-jambe, les yeux plein de détresse.
- Tu sens comme je suis dur? Je n'arrive pas à me contrôler quand je suis avec toi, expliqua-t-il en se mordant la lèvre inférieure.

Jun n'avait évidemment pas besoin de cette précision pour s'en rendre compte. La bosse imposante qui s'était formée sous le pantalon de Minghao le trahissait suffisamment pour qu'il s'en soit rendu compte avant.
- Touche moi Jun. S'il te plaît, implora-t-il en déposant un furtif baiser contre ses lèvres.
Jun ne put se résigner à mettre en oeuvre les suppliques de son petit-ami et retira sa main de son sexe bandé.
- Excuse moi, mais je dois y aller, s'enfuit-il en le repoussant avec un pointe d'amertume.

Il récupéra ses béquilles et s'éclipsa dans l'entrée, les yeux noyés de larmes. Son coeur martelait dans sa poitrine et la panique le faisait se sentir faible. Il avait eu tellement peur. Il savait que l'homme auquel il avait été confronté, était physiqument bien plus fort, et que s'il le désirait, il aurait très bien pu ne faire qu'une bouchée de lui.
Jun aurait été alors incapable de se défendre.
Après avoir enfilé son manteau et récupéré son sac, il quitta la maison au pas de course. Sans même un regard pour celui qu'il aimait.
Minghao tenta de le rattraper mais en vain. Il retourna donc vite dans le salon et saisit son telephone qui gisait sur l'accoudoir.
Qu'est-ce que j'ai fait putain...Il avait peur...JE lui ai fait peur...Il ne voulait pas et je l'ai forcé... Je savais que j'aurai dû attendre...merde... il m'en veut probablement.
Toutes ces pensées défilaient à vive allure dans son esprit tandis qu'il pianotait sur les touches de son clavier.

20h30
Son téléphone avait vibré une dizaine de fois depuis qu'il était rentré mais il connaissait la nature de ces messages, et ne se sentait pas d'attaque à répondre.
Sa mère l'appelait depuis un bon quart d'heure pour qu'il vienne manger, mais l'appétit n'y était pas.
Finalement, il se resigna à accepter d'assister au repas, sans pour autant vraiment manger le bœuf Bourguignon qu'avait préparé sa génitrice.
- Mon poussin... Qu'est-ce qui t'arrive...? demanda-t-elle au bout d'un petit moment de silence, comblé par les tintements des couverts contre la porcelaine.
- Rien...
- Il s'est passé quelque chose chez ton ami?
- N-non...mentit-il en fixant la viande ramollie qui occupait son assiette.
- Ne me mens pas.
- Mais je te mens pas! se rebella-t-il.
- Wen Junhui, je te rapelle que j'ai accouché de toi, j'ai supporté tes pleures...
- Et c'est reparti...
- Je t'ai élevé, nourri, logé, blanchis, je t'ai toujours apporté tout l'amour et le soutien dont tu avais besoin, alors maintenant regarde moi droit dans les yeux et ose répéter que NON il ne s'est rien passé, lança-t-elle avec un air de défi.
S'il y avait bien une qualité qui primait parmis toutes celles de Jun, c'était son honnêteté. Il était incapable de mentir à ses parents. Eux qui avaient toujours été là pour lui, aussi bien avant que après l'accident. Alors lorsque le regard inquiet de sa mère rencontra le sien, il poussa un long soupir avant d'acquiescer.
- Oui... mais... je n'ai pas envie d'en parler...
- Junhui...Je comprends mais en attendant... quelque soit la gravité de la situation tu ne peux pas t'empêcher de manger.
- Je sais...mais là... je n'ai vraiment pas la tête à ça...
- Il n'y a que nous deux... Tu es vraiment certain que tu ne veux pas m'en parler...? insista-t-elle avec précaution.
- Tu...Je... Je ne peux pas...C'est un gros secret et... Tu ne me verras pas de la même manière...si je te le dis... je...j'ai peur de ta réaction, hésita-t-il en sentant les larmes dévaler ses joues.
Sa mère reposa lentement ses couverts sur la nappe et quitta sa chaise pour venir à proximité de son fils. Elle essuya ses larmes d'un revers de main et le força à la regarder.
- Écoute moi bien. Je ne te le dirai qu'une fois alors tu as intérêt à bien m'écouter, le prevint-elle, un air grave sur le visage.
- Hum...
- De ma vie toute entière, jamais, au grand jamais, je ne porterai un quelconque jugement sur mon fils! Ai-je été suffisamment claire?! articula-t-elle en découpant chaque mots de sa phrase.
- O-oui...
- Alors maintenant, dépêche toi de me raconter ce qu'il s'est passé.
À cet instant Jun déballa tout. Il omit évidemment quelques détails personnel mais lui raconta sa rencontre avec Minghao, l'histoire de la fête, la dispute dans les toilettes, la lettre retrouvée dans le sac de son petit-ami, le baiser échangé sous la pluie et l'état de leur relation actuelle.
- Et... je... j'ai peur de pas être à la hauteur...
Sa génitrice l'entoura de ses bras avant de venir le serrer contre elle.
- Mon chéri... Ne souffre pas en silence... quand ça ne va pas, viens me voir...
- Maman...
- Je t'écoute?
- Est-ce que tu m'en veux...?
- Mais enfin Jun! Évidemment que non! Tu es libre d'aimer qui tu veux et que ce soit un garçon ou une fille, je serai toujours là pour te supporter!
- Je ne te dégoûte pas?...
- Ah non! Si j'entends encore une seule fois ce genre d'immondité sortir de ta bouche, je te punis jusqu'à la fin de ta vie, est-ce que tu m'as bien comprise? s'écria-t-elle en appuyant un doigt accusateur contre son torse.
- Oui...
- Bon maintenant explique moi ton soucis, qu'est-ce qui s'est passé?
- Je...je ne peux pas te le dire... c'est trop personnel...
- Il a essayé de te la mettre?
- Maman!!!
- Je rigole, je rigole. Raconte moi que je puisse t'aider.
- Bah... il...veux...enfin tu vois... et je me sens pas prêt...
- Et donc qu'est-ce que tu lui as dit?
- Bah rien justement... Et... il m'a envoyé des message mais...je l'ai ignoré... je ne sais pas quoi faire...
- Mais Jun enfin! Est-ce que tu as pensé ne serait-ce qu'une seconde à l'état dans lequel il doit être?! s'emporta sa mère face à la naïveté de son garçon.
- P-pas vraiment...
- Dépêche toi d'aller lui répondre avant que je ne me fâche, lui ordonna-t-elle en désignant les escaliers d'un mouvement de menton.
Jun s'exécuta et lorsqu'il atteignit les marches, il lança avec un sourire:
- Au fait Maman...
- Hum?
- Tu déchires.
- Merci, aller à toi de jouer mon poussin.
- Par contre faut vraiment que t'arrête avec ce surnom, se moqua-t-il en disparaissant dans les escaliers.
Il vérouilla la porte de sa chambre avant de récupérer son portable, logé dans son sac. Il cliqua sur les messages reçus avec reticence. Et lorsque ceux-ci apparurent sur l'écran, sa gorge se noua instantanément.
Maman avait raison...Il doit être...tellement mal...



Après avoir tout lu, Jun soupira profondément avant de s'affaler sur son lit. Il ne savait pas quoi faire... Minghao devait payer et s'il l'appelait, il savait pertinemment qu'en entendant sa voix emplie de sanglots, il craquerait. Et il en était hors de question. Il préférait attendre le lendemain pour pouvoir mettre les choses au clair avec lui. Il rédigea donc un rapide texto :
"Tout va bien, ne t'inquiètes pas, je t'en veux vraiment... Je n'ai pas envie de te parler mais demain on discutera."
Bien évidemment, la réponse de Minghao ne se fut pas attendre:
" Oh mon dieu merci! Je t'aime... Pardon encore...J'espère que... Tu considères qu'on est toujours ensemble... Je m'excuserai demain en personne... dors bien...😕"
Jun décida de ne pas répondre. Après tout, il l'avait bien mérité.
En s'allongeant il repensa au trois petits mots qui avait fait battre son coeur. Je t'aime. Et malgré ce qui était arrivé, il ne pu s'empêcher de sourire.

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