Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 47: Confidences.

JE VOUS METS À L'AISE DIRECT JE NE SUIS PAS FAN DES 1D je trouvais juste que cette chanson allait bien et puis elle est cool. Voilà donc petez pas vos cables en mode omd une fan des one D. Non. Après si t'es fan tant mieux mais je garde dans ma tête que ça n'a rien a voir avec SVT et que entre nous ( hé SVT c'est mieux hein ;) ) Bref. Trêve de mondanité rentrons dans le Junhao du sujet.

Après avoir déposé sa valise dans le coffre et s'être attaché, Minghao attendit que Maxine mette les clés dans le contact avant de démarrer.
La première partie du trajet se déroula dans un silence paisible ponctué par le changement de musiques que diffusait la radio.
En quelques minutes ils atteignirent le centre-ville où une foule de voitures agglutinées congestionnait la rue principale.
Les véhicules avançaient pare-choc contre pare-choc dans un concert de klaxons désagréables.
- Mais qu'est-ce qu'il se passe ici? soupira Maxine en tapant nerveusement sur son volant.
- Ils ont ouvert un nouveau centre commercial.
- The brands' village?
- Oui c'est ça. L'inauguration était hier et c'est aujourd'hui qu'il est officiellement accessible au public, expliqua Minghao.
- On va en avoir pour un petit moment...
- Vue comme c'est parti, ouais.
- Ça tombe bien parce que j'avais à te parler de quelque chose, reprit plus sérieusement la conductrice.

Son ton fit frémir Minghao qui, d'instinct, se redressa, droit comme un piquet, craignant le pire.
- Détend toi mon poussin. Je ne vais pas t'engueuler ou quoique ce soit, le rassura-t-elle, bien au contraire. Je voulais te dire merci.
- P-pourquoi? bégaya-t-il incertain.
- Grâce à toi... Jun est redevenu comme avant.
- Comment ça? s'étonna le passager en fronçant les sourcils.
De quoi veut-elle parler?
- Jun a toujours été un petit garçon vif... Il aimait beaucoup jouer au basket et créait toujours plein d'inventions toutes plus farfelues les unes que les autres, sourit tendrement sa mère en se remémorant ces doux souvenirs. Mais depuis ce tragique accident il... il a beaucoup changé.
- C'est normal... Tout le monde change avec le temps.
- Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Il avait perdu sa joie de vivre et son sourire. Il... il était constamment mélancolique. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'être ainsi après un tel choque mais... Christophe et moi avons tout essayé pour le faire rire à nouveau. Et rien ne marchait. Il pouvait rester assis pendant des heures à regarder par la fenêtre sans même broncher une oreille... s'en devenait inquiétant.

Minghao écoutait attentivement le récit de Madame Wen tout en s'imaginant le petit Jun d'avant si... triste.
Mon pauvre bébé... J'aime tellement son sourire... J'aurais pas supporté qu'il le perde.

- Nous l'avons enmener chez une dizaine de psys mais tout comme nous, eux aussi étaient dépassés par l'ampleur que prenait ce drame. Et puis... Christophe a eu une idée.
- Laquelle?
- Il était évident que Jun avait besoin d'un ami sur qui compter. De compagnie. De quelqu'un qui serait toujours là pour lui... Alors nous lui avons acheté un chien.
- Un chien?
- Un bébé labrador, précisa Maxine, mais là non plus ça n'a pas marché.
- Il était vraiment...
- Déprimé oui... Puis nous avons fini par abandonner. Il se levait à 8 heures faisait ses cours jusqu'à 17 heures, avec son prof' particulier et une fois ceux-ci finis, il courait se réfugier dans sa chambre, décrivit la conductrice alors que ses yeux s'embuaient.

Minghao fut troublé face à l'image si poignante de cette mère de famille impuissante.
Sa mère à lui aurait simplement ignoré en prétextant une crise passagère ou pire encore, elle n'aurait sans doute rien remarqué, bien trop prise par son travail.

Minghao posa alors sa main sur l'épaule de Maxine qu'il agrippa vigoureusement.
- Je suis vraiment désolé... Je savais que Jun avait souffert mais... pas à ce point. À vrai dire il ne me parle pas beaucoup de son passé et je préfère pas m'immiscer dans ses secrets...
- Tu n'as pas à t'excuser car... tu es celui qui lui a redonné le sourire.

En entendant cette phrase, l'artiste ne put contrôler les battements de son cœur qui s'emballait follement dans sa poitrine.
- Junhui a finalement repris l'école... Il était toujours aussi solitaire et déprimé alors que nous nous attendions à le retrouver comme avant... Et puis un jour... il a rigolé. Devant moi. Pour la première fois depuis l'accident je l'ai entendu rire. J'étais si choquée que j'en ai lâché le verre que je tenais. Je m'en rappelle très bien, il était dans le salon, son téléphone dans les mains. Je n'ai pas pu me contenir et j'ai craqué devant lui, alors il m'a dit innocemment:
"Maman? Pourquoi tu pleures?", je n'ai pas eu la force de lui dire que j'étais tellement heureuse de le voir être... lui-même en fait. Alors, je lui ai simplement demandé pourquoi il riait. Il m'a répondu qu'il parlait avec son ami.
- Qui... qui c'était? demanda fébrilement Minghao.
- C'était toi, lâcha Maxine en bifurquant à gauche.

Le garçon fixa longuement ses mains. Il savait que sa rencontre avec Jun avait changé sa vie, à lui. Mais il ignorait totalement que réciproquement, Jun s'était dévergondé à son contact. Qu'il était redevenu l'adolescent joyeux qui aimait la vie. Celui qui avait des objectifs, des envies, des attentes. Savoir que grâce à lui, le brun avait enfin tourné la page, le faisait se sentir heureux. Extrêmement heureux. Sans même qu'il n'essaie, il avait réussi le pari de rendre le goût du quotidien à quelqu'un qui avait besoin d'aide. Quelqu'un qui même s'il ne disait rien, souffrait intérieurement.

Maxine se gara finalement sur le trottoir opposé à la maison de Minghao et coupa le contact avant de plonger son regard humide dans le sien.
- Il n'avait pas vraiment de chambre à ranger hein?
- Disons que ça aurait pu attendre mais j'avais besoin de parler seul. Et puisqu'il est toujours dans les parages, l'opération s'avérait difficile.
- Je suis content d'avoir pu discuter avec vous, annonça le sportif en s'extirpant de la voiture.

Il contourna le véhicule et ouvrit le coffre pour récupérer sa valise tandis que Maxine le rejoignait.
- Et moi je suis contente que tu aies rencontré mon fils.
- Je vous promets de conserver son sourire aussi longtemps que j'existerais.
- J'espère. Écoute... Jun est très attaché à toi et sache que si tu le rends malheureux, je ne te pardonnerai pas. Jamais, le prévint-elle fermement, tu es celui qui le lui a rendu alors s'il te plaît ne le lui retire pas.
- Ça n'arrivera pas, la conforta Minghao avant de la saluer.
- Rentre bien! lança Maxine alors qu'il refermait sa porte d'entrée.

Sacré Jun... Quelle perle rare nous as-tu déniché là? Si j'avais eu à parier sur ton âme-sœur, je n'aurais jamais misé sur un garçon. Et encore moi sur celui-ci. Même si ce n'est pas une fille, je sais au fond de moi qu'il a un grand cœur, suffisament large pour t'accueillir. Je le vois en lui. J'espère ne pas me tromper.

***

Minghao entendit son frère parler dans la cuisine tandis qu'il déposait sa valise dans l'entrée.
Sûrement au téléphone encore.
- Yixing j'suis là! hurla-t-il pour se faire entendre.
Mais au lieu que ce soit la voix de son frère qui ne lui réponde comme il s'y attendait, se fut une voix féminine qui l'accueillit.
- Coucou. Ça va mon chéri?
- Maman mais... qu'est-ce que tu fais là?
- Je vois que t'es heureux de me voir, soupira-t-elle vaincue.
- Non c'est pas ça... C'est juste que t'es pas au travail? Enfin je veux dire tu-
- Non j'ai annulé mes réunions pour pouvoir être là à ton retour.
- Ah je vois... C'est gentil.
- Tu n'es pas content?
- Si si...
- Aller viens, je pense que tu as des choses à me raconter, l'invita sa mère en saisissant son poignet pour l'entraîner au salon.

Il se laissa faire de bon gré, malgré tout impatient de lui raconter sa semaine. Ils s'installèrent sur le canapé mais sa génitrice se releva aussitôt pour aller lui préparer un chocolat chaud qu'elle lui tendi, un sourire aux lèvres.
- Euh merci... hésita Minghao quelque peu étonné.
Ce n'était pas dans les habitudes de sa mère de se soucier de lui, mais récemment leur relation s'était encore dégradée. Elle tentait sûrement de se faire racheter en se montrant attentionnée.
- Déjà j'aimerais savoir où est-ce que tu étais hier soir? Je t'ai attendu jusqu'à deux heures du matin.
- J'ai dormi chez quelqu'un.
- Ta petite-amie? questionna amicalement sa mère.
- Euh...
- C'était sa mère, la femme qui t'a ramené? Je l'ai vu par le fenêtre.
- Ou-oui.
- Je suis tellement contente que tu te sois trouvé quelqu'un! Comment s'appelle-t-elle?
- J-Juliette...
- C'est un adorable nom!
- Et ça fait combien de temps que vous êtes ensemble?
- Bon euh... maman c'est pas fini l'interrogatoire de police? s'énerva Minghao, un brin irrité.
- Désolée de vouloir m'intéresser à mon fils... babutia-t-elle avec une petite moue.
- Non je... pardon. C'est moi qui me suis emporté pour rien. Ça fait 11 mois.
- QOUUUAAAA?! 11 mois et tu ne m'as rien dit?! cria sa mère offensée.
- Chut! Je ne veux pas que Yixing le sache, la réprimanda l'artiste en plaquant sa main contre sa bouche.
- Que je sache quoi? les interrompit son frère en pénétrant dans le salon.
- Minghao a-
- Putain maman!
- Ah oui c'est vrai...
- Rien laisse tomber, grinça-t-il sans pour autant quitter son frère des yeux.

L'artiste finit par prendre une gorgée de son chocolat toujours en fixant son frère qui s'éclipsait de la pièce.
Je suis pas passé loin. S'il y avait eu papa... J'ose même pas imaginer.
- Bon et revenons à ton école. Alors tu t'y plais?
- Ouais c'est super, s'enthousiasma-t-il en reposant sa tasse sur la table basse.
Il raconta à sa mère le déroulement de sa semaine en omettant qu'il s'était disputé avec sa Juliette et bien évidemment que sa Juliette était en réalité un Roméo.
- Et donc après sa mère nous a ramené et j'ai mangé un sandwich parce qu'elle avait pas faim, expliqua-t-il les yeux brillants.

Sa génitrice l'écouta attentivement jusqu'à la fin de son histoire et finit par déclarer:
- Hé bien! En tout cas tu as l'air de beaucoup l'aimer vue la manière dont ton regard pétille lorsque tu parles d'elle.
- Ou-ouais...
- Bon, je dois aller trier deux-trois papiers. Tu ne m'en veux pas?
- Hum...
- Minghao je suis désolée de ne pas être plus souvent à la maison. Je te jure que j'essaye et qu'à l'avenir je ferais plus d'efforts pour être au moins disponible le week-end, s'excusa lamentablement sa mère.
- Non mais c'est bon maman... C'est pas grave.
- Je t'aime, murmura-t-elle en déposant un baiser sur son front.
- Moi aussi...
- Au fait, il faudra vraiment que je rencontre ta copine et sa mère par la même occasion!
- Ah? Euh... bah... c'est-à-dire que... on verra.
- J'ai hâte, s'impatienta-t-elle en quittant le salon les poings en l'air d'une manière victorieuse.
- Au fait maman!
- Oui?
- Inutile de te dire qu'il ne faut pas que t'en parles à papa...
- Bah pourquoi donc?
- Maman... c'est mon jardin secret et j'aimerais qu'il le reste.
- Bon si tu y tiens tant! accepta sa génitrice avant de tourner les talons.

Mine de rien... Je me sens un peu plus proche d'elle. Même si je lui ai menti mais... qui aurait dit la vérité dans un moment pareil hein?

Chapitre un peu plus court que d'habitude mais je suis hyper fatiguée et je pense ne pas avoir le temps d'en sortir ce week-end car je suis en période d'examens. J'essaierais mais je ne suis sûre de rien.
Merci pour tous vos votes <3 SARANGHAEEEEE

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro