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Chapitre 38: Sincère ou mesquin?

Étonnamment, lorsque Minghao pénétra dans la salle des douches, il remarqua que bien qu'elles soient communes, chacunes d'elles possédaient un épais rideau en plastique.
Heureusement.

À entendre les bavardages des élèves, qui se lavaient, Minghao réalisa qu'il avait choisis l'heure de pointe pour se doucher.
Il observa les alentours à la recherche d'une cabine libre et finit par en repérer une au fond de la salle.

Il marcha donc sur le carrelage froid jusqu'à la place libre et accrocha ses vêtements au porte-manteaux faisant face au rideau puis, anxieusement, il vérifia que personne ne lui prêtait attention pour finalement retirer la totalité de ses sous-vêtements.
Aussitôt, la buée émanant de la cabine voisine vint l'envelopper délicieusement et il se précipita donc sous son jet pour pouvoir enfin se laver.

Le garçon régla la température de l'eau et finit par s'abandonner complément à la sensation du liquide brûlant qui caressait sa peau nue. Mais alors qu'il se badigeonnait de savon, une voix masculine retentit de l'autre côté du paravent:
- Les premières années bougez-vous le cul! leur intima-t-elle, cet horaire est réservé pour les plus vieux. Vous faites pas comme vous voulez. Hé toi! lança le garçon, en s'adressant à Minghao au travers de la bâche plastifiée qui rendait le haut du rideau transparent, je t'ai jamais vu. T'es nouveau?
- Euh ouep, répondit Minghao, mais j'ai pas fini de me rinçer, donc t'attendras comme tout le monde, le défia-t-il en s'aspergeant le visage d'eau.
- J'ai pas bien entendu?! grogna le plus vieux en tirant d'un coup sec le rideau.
- Hé mais l'intimité tu connais ou c'est- aïe mais t'es malade! se débattit le sportif tandis que son opposant le forçait à quitter la cabine en lui empoignant les cheveux.

Alors qu'il était encore mouillé et couvert de mousse, Minghao n'eut pas d'autre choix que de quitter sa cabine sous les chuchotements de la poignée d'élèves qui l'avait entendu tenir tête au deuxième année.
- Ici, on t'impose des règles, tu les respectes, professa son aîné en le considérant de toute sa hauteur.

À cet instant, Minghao se rappela qu'il était nu et attrapa donc sa serviette qui pendouillait tristement au crochet puis la noua autour de ses frêles hanches.
Sur le point de rétorquer, il fut coupé dans son élan par une voix qu'il ne connaissait que trop bien.
- Bobby mais arrête! C'est un ami!
- Ah bon? Mais pourtant il est en première année.
- Même. Laisse le tranquille, le défendit Jeonghan en les séparant.

Choqué Minghao resta la bouche grande-ouverte n'osant pas contredire Jeonghan de peur que le fameux Bobby ne l'humilie davantage. Alors, il resta droit comme un piquet le regard ancré dans celui de son adversaire.
- Ah bah merde je savais pas... Désolé mec, s'excusa platement son agresseur avant de tout de même lui voler sa place.

Bobby referma le rideau sous le regard médusé de Minghao qui par la suite fixa Jeonghan, les yeux ronds.
- J'ai oublié de te prévenir quand tu es parti...
- Ouais bah je vois ça, déclara-t-il sèchement.
- Normalement il n'y a pas d'horaire imposé mais la loi du plus fort l'emportant toujours, les premières années la suivent sans rechigner.
- En attendant je fais comment pour me rincer?
- Euh bah... si tu veux je peux te laisser la cabine que je voulais prendre. J'irai après toi, proposa gentiment Jeonghan en désignant du menton la rangée opposée.

Sans le remercier, Minghao hocha la tête et partit en direction du jet libre pour finir de se laver.
Lorsqu'il disparut de sa vue, Jeonghan put enfin relâcher la pression qui lui tordait les boyaux en soupirant.

Bon... au moins c'est un premier pas pour devenir son ami.
Effectivement, il a bien changé. Je veux dire, le voir avec juste une petite serviette autour de lui c'est quelque chose. Son corps a beaucoup évolué. De maigrelet il est devenu musclé. Ses abdos sont-mais putain à quoi je pense?! Je suis taré. Non, non et non, je ne suis pas intéressé par lui. Mon seul et unique but est de me faire pardonner pour ce que je lui ai fait en devenant son ami. Oui, voilà. C'est ça. Et rien d'autre. Je ne l'aime plus. De toutes façons il est avec Jun et je ne veux pas empiéter dans leur relation.

Alors que Jeonghan se battait intérieurement pour garder son
sang-froid, il vit le rideau s'ouvrir et rejoignit donc à pas feutrés la douche à présent libre.

La serviette toujours accrochée à sa taille, Minghao revêtait un tee-shirt propre et un caleçon qu'il passa par dessous le tissu.
Je n'imagine même pas à quel point ce qu'il y a là-dessous a du changer, songea Jeonghan en l'observant attentivement se rhabiller.

- Tu veux ma photo? le cassa Minghao en le ramenant à la réalité.
- N-non je...
- Bah vas-y c'est libre t'attends quoi?
- R-rien... balbutia le blondinet en déboutonnant sa chemise.

Le sportif soupira longuement et détacha la serviette mouillée qu'il pendit au porte-manteaux puis enfila son short avant de quitter les lieux. Au dernier moment il se retourna tout de même en direction de Jeonghan pour lui lançer:
- Au fait merci. Mais ne crois pas qu'on est ami. Tu restes une immonde merde à mes yeux.

Bon. C'est loin d'être gagné mais au moins il m'a dit merci. Voyons le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide.

En longeant le couloir pour regagner sa chambre, Minghao passa une main fiévreuse dans ses cheveux humides qu'il secoua, faisant gicler quelques gouttelettes au sol.
Il dévérouilla la porte et se rua près de son lit sans même avoir rangé ses affaires qu'il laissa choir sur le sol.

Merde merde merde! jura-t-il intérieurement en enfonçant son visage inquiet dans l'oreiller.
Il l'avait vu. Il en était sûr. Jeonghan s'était mordu la lèvre inférieure tandis qu'il se rhabillait. Pour une fois, il ne doutait pas de son cerveau et faisait confiance à son corps qui en avait eu la chaire de poule. Bien qu'il soit parvenu à lui tenir tête avec assurance, son coeur lui, battait à tout rompre. Mais pas pour les mêmes raisons que lorsqu'il était avec Jun. Non. Cette fois-ci son muscle vital s'était affolé à cause de la peur. De la panique qui grandissait chaque fois que Jeonghan était près de lui. Il ne voulais pas qu'il lui refasse la même chose. Il ne voulait plus. Et comme pour empirer la situation son esprit décida de lui rappeler une fois de plus ce qui c'était passé, cet après-midi là. Une multitudes d'images désordonnés traversèrent ses pensées et il craqua.

Il pleura à chaudes larmes, impuissant, les poings de part et d'autres de son polochon. Il voulut appeler Jun rien que pour entendre sa voix. Rien que pour se sentir rassuré mais comment lui dire que Jeonghan dormait dans la même chambre que lui? Il ne le pouvait pas. Alors, il larmoya seul, perdu dans sa souffrance. Même si son petit Jun parvenait à lui faire oublier cette douleur effroyable, dès qu'il n'était plus dans les parages, elle reprenait le dessus.

Il aurait pu pleurer toute la soirée s'il avait pu, mais entendre la porte s'ouvrir le força à reprendre sa contenance habituelle.
Dos à Jeonghan, il essuya rapidement ses yeux et tenta de calmer sa respiration agitée.
- Waaaah! Mais c'est quoi ce bazard? Minghao tu peux ranger tes produits? Minghao?

Casse-toi! Ne me parle pas! Je n'existe pas.

Étonné, Jeonghan s'approcha du petit lit où son collocataire était allongé et se pencha dessus pour découvrir son visage endormi.
- Tiens... il devait être fatigué. Il est mignon quand il dort. Une vraie bouille de bébé, constata-t-il avant de s'accroupir pour ramasser ses affaires qu'il déposa sur sa commode, bon par contre niveau rangement je sens que je vais me battre avec lui.

Une vingtaine de minutes plus tard, Jeonghan consulta l'heure et comprit pourquoi son estomac criait famine. Il enfila donc des pantoufles pour se rendre à la cantine mais se stoppa, pensant à aller réveiller Minghao qui ne dormait pas.

Si je vais manger sans lui, il risque de péter un câble.

Il posa une main ferme sur son épaule et le secoua quelque peu avant qu'il n'ouvre bruquement les yeux. Son regard tétanisé jongla entre la main qui le touchait et le visage de celui à qui elle appartenait.
- Ça va? Tu-
- Ne me touche pas, murmura-t-il d'une voix si basse que son interlocuteur ne l'entendit pas.
- Quoi?
- Ne me touche pas! Ne me touche pas! Ne me touche pas! hurla cette fois le plus jeune en se reculant du plus vite qu'il le put.

Automatiquement, ses yeux se gorgèrent de larmes et il appuya ses paumes contre afin de retenir les perles salées qui menaçaient de couler.
- Qu'est-ce que j'ai fait? Dis moi s'il te plaît... Je voulais pas te faire pleurer, paniqua Jeonghan ne sachant plus où donner de la tête.

Minghao ne parvint pas à lui répondre car sa poitrine se soulevait à un rythme effréné. Sa gorge se noua et l'air lui manqua automatiquement. Il fit alors quelque chose qui ne lui était pas arrivé depuis longtemps: une crise d'angoisse.
Sa respiration devint de plus en plus difficile et il tenta de faire circuler l'oxygène en tapant mécaniquement sur sa poitrine.
- M-mais... tu fais de l'asthme?! s'écria Jeonghan, je vais chercher la directrice, bouge pas je reviens.

Non! Je ne veux pas qu'elle vienne. Elle risque d'appeler mes parents pour avoir des explications. Ou alors pire; elle va me demander de lui raconter pourquoi j'angoisse. Je veux juste... Jun.

En dernier recours, Minghao parvint à hocher négativement la tête, dissuadant Jeonghan de lui désobéir.
- Je fais quoi alors?! Il faut que tu te calmes!
- J-jun... parvint-il difficilement à prononcer entre deux inspirations douloureuses.

Aussitôt, Jeonghan se rua sur le bureau où le téléphone gisait et, heureusement pour lui, le dévérouilla sans souci car il ne possédait pas de code.
Il accéda au répertoire et fit défiler la liste des contactes jusqu'à tomber sur celui qu'il cherchait.

***

Attablé face à ses carottes râpées, Jun triturait son assiette depuis cinq bonnes minutes sans daigner goûter la bouillie orange que lui avait servi sa mère. C'est alors que pour la troisième fois du repas son téléphone, posé sur le comptoir de la cuisine se mit à vibrer.
Mais qui est-ce qui m'appelle encore?

Il jeta un regard à l'appareil et s'apprêtait à aller decrocher lorsque son père le coupa dans son élan:
- Jun. Pas de téléphone à table c'est la règle.
- Je vais juste voir qui c'est...
- Reste assis, le réprimanda sévèrement son géniteur tandis que l'adolescent quittait son dîner peu appétissant.
- Christophe, laisse le au moins éteindre ce portable qui nous casse les oreilles depuis le début de la soirée, convint Maxine en observant son fils dont les yeux parcourait avec étonnement son écran.
- Maman... je crois qu'il y a un soucis, je peux...?
- Que se passe-t-il? demanda-t-elle surprise.

Ignorant le questionnement de sa mère, Jun décrocha à la hâte:
- Allô qu'est-ce qui-
- Tais-toi et écoute moi! le coupa Jeonghan à l'autre bout du combiné.
- Mais... Jeonghan qu'est-ce que tu fous avec le téléphone de-
- Il est en train de faire une crise d'asthme!
- Une crise d'asthme? Mais-
- Qui fait une crise d'asthme?!s'écria Maxine en se précipitant vers le brun qui la repoussa d'une main habile.
- Oui, il transpire beaucoup, il n'arrive pas à respirer et il tremble!
- Mais appelle une infirmière! Qu'est-ce que tu veux que je-
- J'ai voulu! Mais il m'a dit de t'appeler.
- Attends, attends, explique moi clairement comment c'est arrivé?
- Je... je sais pas. J'allais partir pour manger et j'ai voulu le réveiller.
- Le réveiller?
- Oui il dormait alors je l'ai secoué par l'épaule mais doucement hein...
- Il dormait?
- Bon t'as fini de répéter tout ce que je dis?! Maintenant aide-moi je fais quoi!?

Comment... pourquoi Jeonghan est avec lui... je comprends rien. Mais s'il l'a réveillé de cette manière j'ai plus aucun doute quant à son "asthme."

- Minghao n'est même pas asthmatique!
- Hein?! Mais-
- Il fait une crisse d'angoisse.
- Qu'est-ce que t'en sais? T'es même pas médecin, s'exaspéra Jeonghan en voyant Minghao au bord de l'évanouissement.
- Il en a déjà fait une devant moi. Il faut le rassurer.
- J'ai essayé! Mais ça marche pas.
- Espèce d'abruti c'est pas toi qui doit le rassurer! hurla Jun, complètement hors d'haleine.

Complètement sonnés, Christophe et Maxine suivaient l'échange comme un match de tennis. Malheureusement la partie adverse se trouvant à bonne distance, ils n'entendaient que la moitié de la conversation. Mais la jeune femme n'eut pas besoin de plus pour comprendre que quelqu'un allait mal et que si Christophe ne lui avait pas interdit de décrocher , cette personne ne serait pas dans le même état.

- Est-ce qu'il a vomi?
- Quoi?! N-non! Pourquoi tu me demandes ça?! Ah nan... Jun... non non non!
- Si...
- C'est hors de question que je ramasse ce qui sort de ses entrailles! vociféra le blondinet avec une moue de dégoût.
- Ouais et bah si tu ne veux pas qu'il vomisse dépêche toi de me le passer, lui ordonna Jun d'un ton sec.

Le brun gravit ses escaliers jusqu'à sa chambre où il s'installa sur son lit.
Finalement il entendit le portable changer de main et automatiquement la respiration hachée de son amoureux emplir ses oreilles.
- Hey mon cœur c'est moi. Désolé j'étais en train de manger. Bon je suis pas encore médecin mais je pense que tu fais une petite crise d'angoisse. Alors écoute moi attentivement. Respire doucement. Okay? Essaie de contrôler ton souffle c'est important.

Évidemment que c'est important, espèce de débile profond, se lamenta-t-il ne parvenant pas à trouver les mots pour calmer son petit-ami.

De son côté, Minghao ferma les yeux en entendant la voix rassurante de son bien-aimé. Mais alors qu'il parvenait enfin à retrouver un semblant de parole, il les rouvrit et aperçut avec horreur le visage de Jeonghan à seulement quelques centimètres du sien. Le blondinet voyant que son collocataire était incapable de prendre lui même le téléphone, le tenait plaquer contre son oreille, la main appuyée sur le matelas juste entre les jambes recroquevillées du plus jeune.
À peine ses yeux noisettes eurent-ils croisés le regard grisâtre de Jeonghan que toute sa sérénité disparut faisant se soulever sa poitrine à un rythme anormal.
- Minghao, respire tu- bon Jun ça marche pas!
- Mais t'es où?
- Bah je lui tenais le téléphone.
- Bah tu ferais mieux de vite dégager de cette chambre et d'aller lui chercher de l'eau.
- Quoi mais-
- La ferme, bouge tes fesses de là. Pose le téléphone en haut-parleur, lui ordonna le brun en soupirant.

Vexé de la manière dont son vieil ami lui avait parlé, Jeonghan s'exécuta en ronchonnant puis quitta la pièce.

- Minghao? Ça va? Bon... je vais te faire la conversation.
- O-ui... toussota-t-il en avalant une grande goulée d'oxygène.
- Ah bah tout de suite ça va déjà mieux quand il n'est plus dans les parages hein? Je ne t'ai pas dit mais ma mère n'arrête pas se plaindre que tu lui manques. C'est à se demander qui est son fils, bougonna l'adolescent, en changeant de sujet.

Minghao imagina son air ronchon et ne put s'empêcher de sourire, attendri par les remarques de celui qu'il chérissait plus que tout.
- Merci...
- Pour? Je n'ai rien fait. Juste t'appeler.
- J'avais besoin, expliqua le sportif en se redressant.
Au fil de sa conversation avec son amant, il recouvra le souffle et put enfin s'exprimer normalement.
- Désolé de t'avoir dérangé pendant que t'étais à table.
- Humpf, tu sais, c'était des carottes râpées. Donc j'ai pas loupé grand chose. Et moi désolé de pas avoir répondu mais tu connais la règle-
- Pas de téléphone à table.
- Exactement.
- Ta mère me l'a sans doute répété quarante-six fois.
- Je pense qu'elle oublie parfois que tu es-
- À toi? Et pas à elle?
- Exactement.
- Sinon à part exactement tu as autre chose à dire?
- Je t'aime.
- Arrête, tu vas me faire pleurer, ironisa Minghao.
- Bon bonne nuit, lança Jun avant de raccrocher sans même laisser le temps à son copain de lui répondre.

Ça fait déjà deux fois qu'il me raccroche brutalement au nez, je vais lui en toucher deux mots vendredi, se dit-il tout en éteignant son portable.
Et comme pour clore définitivement son appel, Jeonghan entra dans la chambre les mains pleines.
Il s'approcha de Minghao qui le scruta de bas en haut puis déposa la boîte plastifiée et le verre qu'il tenait.
- Qu'est-ce que c'est?
- Un sandwich du distributeur. Désolé les plats de la cantine étaient déjà rangés.
- Ça fera l'affaire, accepta le plus jeune en déchiquetant presque son casse-croûte qu'il avala en cinq minutes chrono.

Jeonghan souriant, le fixa déglutir puis s'emparer de son verre d'eau.
- Je vois que tu vas mieux, conclut-il en jetant le détritu à la poubelle.
- Et toi tu manges pas?
- En fait... c'était le dernier sandwich, se justifia le blondinet en se frottant la nuque.
- Ah... d'accord.
- Bon je vais... dans mon lit. Bonne nuit, lui souhaita-t-il en s'éclipsant.

Il a l'air gentil comme ça à m'offrir sa bouffe. Mais te laisse pas avoir. Il veut juste t'appâter pour mieux te briser ensuite. Ne te laisse pas manipuler Minghao. Son air d'ange bienveillant c'est qu'une grosse connerie, songea-t-il en le fixant s'allonger entre ses draps.

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