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Chapitre 69

Je ne pouvais pas voir clairement ses traits de visages, mais par sa carrure imposante et le délicat sourire qui était sur ses lèvres, je le reconnus sans hésiter. C’était le garçon dans qui j’avais foncé plus tôt dans la journée sur la plage.

Moi : Et toi, est-ce que tu me suis?

Il s’approcha de moi d’un pas nonchalant les mains dans ses poches de short et me sourit.

… : Moi c’est Austin.

Je trouvais ça étrange qu’il se présente à moi de cette manière, mais je décidai de ne pas être antisociable.

Moi : Très bien Austin, moi c’est April.

Il me répondit avec le même sourire en hochant de la tête.

Austin : Très bien April.

Je lui envoyai un sourire et me tournai pour pouvoir avancer dans ma marche comme c’était prévu. J’entendis des bruits de pas dans le sable, je vis Austin marcher silencieusement à côté de moi. Je tournai le regard vers l’avant lorsqu’il rencontra le mien, je sentais le silence devenir gênant et lourd.

Austin : Alors, pourquoi es-tu sur la plage aussi tard? Dit-il en brisant le silence.

J’haussai des épaules, je ne savais pas réellement pourquoi j’étais là.

Moi : Je ne sais pas, je n’arrivais pas à dormir. Je pensais trop. Et toi?

Austin : J’avais besoin de prendre l’air.

J’hochai de la tête sans rien dire et regardai vers l’avant. Le ciel était d’un bleu sombre, la lune était pleine et éclairait le reste du ciel. Le vent commençait à se lever ce qui fit revoler mes cheveux vers l’arrière. Personne ne parlait pour l’instant, tout ce que nous entendions c’était le bruit des vagues.

Moi : Est-ce que ça t’es déjà arrivé, d’aimer une personne à un tel point que tu t’es dit que c’était irréaliste.

Je me tournai le visage pour pouvoir voir sa réaction, je ne savais pas pourquoi je venais de lui dire ça, mais quel est l’importance de parler de notre vie à un inconnu que nous ne reverrons jamais? Je vis sa mâchoire se crispé comme si il réfléchissait, après quelques minutes de silence il me répondit.

Austin : Je crois que l’amour nous fait penser ce genre de chose, la vrai amour. Pas celle que nous trouvons en claquant des doigts.

Moi : Celle que tu te sens finalement aimé quand la personne te regarde.

Austin : Celle qui te fait vivre et exister.

Je ne savais pas pourquoi, mais cette phrase me marqua. C’était exactement ce que je ressentais lorsque que je pensais à Niall. Je savais qu’au plus profond de moi que jamais je n’allais pouvoir arrêter de l’aimer. Parler avec Austin me libérait, j’avais l’impression que je pouvais lui parler sans me soucier de qui il était réellement.

Lendemain.

Après ma longue douche chaude, je décidai de m’habiller. J’avais pris une jupe couleur crème avec un top à bretelle large noir ainsi qu’une veste grise étant donné que ce n’étais pas encore chaud à l’extérieur. J’appliquai que deux trois coups de mascara et laissai mes cheveux détachés. Je mis mes bracelets noirs avec des boucles d’oreille argent puis pris mes sandales noires.

Moi : Tu es prête, parce que je meurs de faim.

Erika arriva quelques secondes après mon appel de déstresse. Je sentais une pointe de fierté en lui disant qu’elle devait me payer à déjeuner, je le méritais après tout. Elle mit ses vans mauves poudre avec la clé de la chambre qu’elle mit dans son sac. Je lui souris pendant qu’elle resta neutre, puis nous sortîmes de la chambre.

Moi : Oh tu vas encore me faire la gueule?

Erika : Tu as triché.

Moi : J-

J’entendis des pas se diriger vers moi, puis une voix m’interrompis dans la moral que j’allais donner à Erika sur la triche. Lorsque je me tournis je fus surprise de voir Austin ainsi qu’un autre garçon avec lui.

Austin : Hey April.

Moi : Tu fais quoi ici?

Austin : Je viens de sortir de ma chambre.

J’hochai de la tête en remarquant qu’il était dans la chambre voisine à la mienne. Erika racla sa gorge en me faisant signe qu’elle voulait savoir qui était les garçons.

Moi : Oh eum, Austin voici Erika.

Elle lui envoya un petit signe de la main en souriant. Nous étions les quatre dans le couloir de l’hôtel sans savoir quoi dire de plus. Austin passa la main sur sa nuque et finit par brisé le silence, je crois qu’il commence par être habitué.

Austin : C’est Trystan.

Son ami nous envoya un sourire qui était plutôt mignon je dois avouer. Il était de la même grandeur qu’Austin, mais plus bronzé. Ses yeux étaient de vert époustouflant et ses cheveux étaient d’un noir corbeau. Je remarquai lorsqu’il sourit que sur le côté droit il avait une petite fossette.

Moi : Erika m’invitait à déjeuner, voulez-vous venir?

Trystan : Ouais pourquoi pas.

Arrivé dans le petit restaurent à déjeuner à quelques rues de notre hôtel, nous entamâmes nos assiettes. Nous n’avions pas arrêté de parler pendant que le trajet, les garçons étaient sociable et n’étaient pas intimidant comme ils laissaient paraitre. Ils étaient âgés de vingt ans, mais leur mentalité était comment la n’autre pour être honnête. Ils me rappelaient Alex et Matt, ce qui me créa une vague de nostalgie en pensant à eux.

Austin : Hey ô, la terre appel la lune.

Je clignai des yeux avant de pouvoir réaliser qu’Austin me faisait des signes avec sa main.

Moi : Tu disais?

Austin : Erika est d’accord il ne manque seulement toi.

Je tournai la tête vers la chaise d’Erika et remarquai qu’elle n’était pas assise à côté de moi, je fronçai des sourcils essayant de me rappeler de quoi Austin pouvait bien parler. Sans succès.

Moi : Désolé, mais de quoi tu parlais?

Austin : Si plus tard vous vouliez venir dans une fête.

Moi : Pourquoi pas, mais où es parti Erika? Dis-je confuse.

Trystan : Elle à reçut un appel.

J’hochai de la tête et mis une patate à déjeuner dans ma bouche. Pendant que je mâchais le légume assaisonné au sel, je vis Erika entrée dans le restaurent. Elle ne semblait pas très heureuse étant donnée les traits qui s’imposaient sur son visage. J’avalai rapidement ma bouchée, pour pouvoir lui demander ce qu’il se passait et quel appel qu’elle venait de recevoir. Je vis la même expression sur le visage des garçons de celle que j’avais, avant que qui conque puisse dire quelque chose, elle prit son téléphone et le lança par la fenêtre du restaurent. L’objet technologique revola dans la rue, j’ouvris la bouche sous le choc de la scène qui venait de passer.

Elle s’assit sur sa chaise et lâcha un grognement en colère. Je tournai mon regard vers Erika, puis vers la rue où se trouvait encore son téléphone, puis le remis vers Erika.

Erika : Quoi?

Moi : Tu-pourquoi-ton téléphone? Balbutiais-je.

Erika : Harry est une espèce de con sans cervelle.

Trystan : Ils sont tous les mêmes ces Harry.

Austin fronça les sourcils en regardant son ami à ses côté qui avait une expression très sérieusement sur le visage. Erika le regarda sans parler quelques minutes puis explosa de rire, ce qui me causa un fou rire à moi aussi.

Moi : Tu sais quoi? Dis-je en me tournant vers Erika.

Elle leva les épaules en l’air en me regardant confuse, je pris mon verre de jus d’orange et le levai en l’air.

Moi : Tu as raison, ce voyage est pour oublier les deux cons.

Elle prit son verre et le leva à son tour, puis cogna le verre en vitre contre le mien.

Erika : Et célébrons ça en magasinant !

Austin : Oh ouais ça règle tellement tous les problèmes. Dit-il en mangeant son œuf.

Je levai les yeux en l’air tout en riant avec Erika. Je savais que ce voyage allait être encore plus mouvementé avec les deux autres garçons assis en face de nous.

Après les trois heures de magasinages au soleil, nous partîmes dans notre chambre tout rangé, à l’aide de Trystan et Austin bien entendu. Ils avaient joué un rôle essentiel à notre séance de magasinage, traîner nos sacs. Lorsque nous entrâmes dans notre chambre, ils jetèrent tout sur nos lits, sans aucune délicatesse.

Erika : Hey fait attention, c’est fragile.

Trystan lui lança un regard de tuer tout en passant sa main dans son front dégoulinant de sueur, pauvre eux. Pendant que je vidais mes quelques sacs, Austin marchait dans la chambre en regardant chaque chose, comme si notre chambre était différente de la sienne.

Austin : Hey elle sert à quoi cette porte.

Je me tournai en même temps qu’Erika. Je n’avais jamais remarqué cette porte au paravent, nous n’étions pas souvent dans notre chambre. Je m’approchai d’Austin, pendant qu’il ouvrit la porte.

Moi : Qu-

Austin : C’est la chambre de Trystan et moi. Dit-il surprit.

Je ne comprenais pas pourquoi la porte nous menait dans leur chambre, c’était probablement un défaut dans la chambre.

Erika : Oh my god. C’est des chambres qui communiquent ! COMME DANS LES FILMS.

Trystan : Trop cool.

Je fis le saut en voyant que Trystan c’était métamorphoser par magie dans la pièce. Je secouai la tête pendant qu’Erika et Trystan sautaient sur place par excitation.

Moi : Donc, ça veut dire qu’on va devoir vous supportez encore plus que maintenant?

Trystan-Austin : ARRÊTES-TU NOUS AIME. Dirent-ils en même temps.

Je me mis à rire en les voyant agir, c’est vrai que nous allions devoir être encore plus les supporter. Car entre nous, ils n’allaient pas se débarrasser aussi rapidement d’Erika et moi, surtout pas après la découverte de la porte.

Trois jours plus tard.

Pendant que le soleil rayonnait sur ma peau rougeâtre, je profitais du calme sur la plage. Il était encore tôt et nous avions eu de bonnes places, comparées aux autres fois durant notre séjour. J’avais passé la plus pars des jours occupés pour ne pas être envahit par les inquiétudes de ma tête.

Qu’est-ce qu’il fait?

Pense-t-il à moi?

L’embrasse t’il ?

Est-ce qu’il s’empêche de me parler…?

J’essayais le plus possible de chasser ces questions imposantes de ma tête, en m’occupant. Le voyage était pour ça, nous n’avions pas mentionné une seule fois le nom de Niall et d’Harry après notre paque au restaurent. C’était dur de ne pas y penser, mais c’était pour mon bien dans un sens.

Quoi que, ça me rendait malade d’être aussi loin de lui comme d’être à quelques centimètres. Je ne pourrai jamais comprendre pourquoi je l’aime autant, pourquoi je suis autant accroché à lui, pourquoi autant de pourquoi….

Austin : Tu penses trop.

Je mis ma main sur mon cœur en le sentant battre à toute vitesse, il m’avait fait peur. Je me tournai la tête en voyant Austin se tenir à côté de ma chaise longue, il tenait un verre dans sa main. Je le vis me le tendre.

Austin : Tien, prend ça.

Je pis le cocktail qu’il venait de m’amener et le remercie. Il me sourit en enlevant ses lunettes de soleil qui cachait ses yeux brun miel. J’entendis Trystan crier au loin en envoyant des signes de bras à Austin.

Moi : Je crois que ton compagnon t’attend.

Il m’envoya un clin d’œil, puis parti courir vers le terrain de volley-ball. Je pris la paille rose avec ma bouche et avalai le breuvage qui était d’une couleur rosâtre. Mhh smoothies aux fraises avec un soupçon de rhum. Je déposai le verre dans le sable et décidai d’écouter de la musique pour me changer les idées. La musique ne m’avait jamais abandonné durant mes moments les plus difficiles. C’est l’une des meilleurs inventions que l’être humain à put penser.

‘’ Tired eyes, just lay your head on me

And I’ll be here until you fall asleep.¸

The storm is getting closer I won’t leave

While the words I sing are whispers in your dreams.

When I said I wanted it all, I wanted it all

It hurts more than ever I won’t give up now

And all that you are is all that I need

I promised forever.

Chaque souvenir avec Niall jouait dans ma tête en même temps que les paroles de la chanson. Chacune des paroles me rappelaient un moment qui me ramenait à Niall, il était partout autour de moi. Chaque pincement dans mon cœur, cette sensation de brûlure lorsque je pensais à lui me rappelait petit à petit ce que c’était le sentiment d’être vivante. Que le mal nous rappelle que nous sommes humains, que nous sommes vivants et existant.

So tell me it hurts, tell me it burns

Tell me it’s love and that you’re ready to fall

Into my arms or into the ground

It’s lost or it’s found whatever you need to say

Say it now.

Clouds are clearing up I see the stars

Like underneath your pain I see your heart

Laying hand in hand beneath the sky

Forget the world it’s only you and I…’’

Je levai les yeux vers le ciel en regardant les nuages blanchâtre. Je laissai la musique envahir mes oreilles ainsi que mes sentiments, ça m’aidait à m’exprimer dans un sens. Je pris le breuvage qui était dans le sable chaud et pris une gorger. Je décidai de m’asseoir sur la chaise, je déplaçai mon regard sur la plage qui commençait à se remplir.

Je vis au loin deux personnes marcher ensemble, ils me disaient vaguement quelque chose. Je vis qu’ils se rapprochaient un peu plus de mon champ de vision, je faillis m’étouffer avec ma salive en voyant c’était qui.

Moi : Pour oublier que tu m’as dit !

Erika : Hmm?

Je ne détachai pas le regard, je ne savais pas si c’était réellement ou bien mon imagination qui me jouait des tours. Je pointai discrètement du doigt vers les deux personnes qui marchaient, même si Erika ne me regardait pas.

Moi : Regarde !

Erika : Dit le, aller dit qui je suis.

Je fronçai les sourcils en me tournant vers Erika. Je ne comprenais pas ce qu’elle venait de me dire, mon cœur battait vite et j’étais sous le choc.

Moi : Erika merde.

Erika : Je suis un tueur. Tout chez moi a été créée pour t’attirer!

Je remarquai qu’elle tenait encore son livre dans ses mains, étonnement elle n’avait pas arrêter de le lire. Même qu’elle commençait à avoir l’ombre du livre sur son bronzage….

Moi : Ce n’est pas le moment de me citer de l’Edward Cullen.

Elle leva la tête vers moi et soupira.

Erika : Quoi ?

Je me tournai et vis encore les deux personnes du début marcher, je lui pointai discrètement et elle échappa son livre dans le sable. Sa bouche était grandement ouverte, elle avait la même réaction que moi.

Moi : Oublier hen…

Erika : Merde c’est quoi cette blague!?

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Multimédia: Vêtement d'April pour le déjeuner.

Petit chapitre avec une fin merdique oopsy :3 Plus que deux chapitres mes loups et c'est la fin de cette fiction :( merci pour tout xxx

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