
Chapitre 61
Mes mains commençaient à faire mal à force de frapper. J’avais une douleur incontrôlable au niveau de l’œil suite au coup que j’avais reçu. Nous nous battions depuis quelque minute, je dirais deux ou trois, mais ça semblait comme dix minutes. Les élèves autour n’intervenaient pas et regardaient la bataille, comme tous étudient normal. J’entendis des voix demandant de disperser les élèves, mais je continuai de frapper Holly dans le ventre. Tout ce que je voyais pendant que je lui donnais des coups c’était elle collé sur Niall, ce qui me m’étais dans une rage noir. Je sentis quelqu’un me prendre par derrière et m’éloigner de Holly malgré le fait que j’essayai de me défaire de l’emprise de la personne. Holly voulu me sauter dessus, pour pouvoir me donner un dernier coup de vengeance probablement, mais le directeur l’empêcha. La personne m’avait déposé par terre, mais ne me lâchait pas, je me tournai et restai surprise voyant que c’était Zayn. Son regard envers moi semblait inquiet et incompris, je bougeai les yeux sur le côté, vers Erika et j’étais soulagé de voir qu’elle était contrôlée par Louis.
Directeur : Vous quatre dans mon bureau, sur le champ. Dit-il entre ses dents.
L’intervenante qui accompagnait le directeur lui parla dans l’oreille pendant que celui-ci hocha de la tête en l’écoutant. Il reporta son regard sur nous et nous pointa le fond du corridor avec son index.
Directeur : Erika et Wilson dans mon bureau.
Nous soupirâmes en même temps puis suivîmes le directeur vers son bureau. J’étais rendu habitué d’aller dans ce bureau cette année, de toute manière c’était beaucoup mieux que d’être dans mon cours d’anglais avec Niall.
Il nous ouvrit la porte de son bureau et nous laissa passer en premier, gentlement notre directeur pensais-je. Un petit sourire apparut sur mes lèvres lorsque je m’assis et vis tous les nombreuses plantes qui nous entouraient. Mes jointures me faisaient souffrir ainsi que mon visage, je m’assis d’une façon décontractée dans la chaise et attendis que l’homme dirigeant l’école en face de nous, parle.
Directeur : Sérieusement pourquoi autant de violence?
Erika : Sérieusement, pourquoi autant de question?
Directeur : J’en ai posé qu’une. Dit-il les sourcils froncés.
Elle leva les épaules en l’air en soupirant, je tapai du pied impatiente de pouvoir sortir d’ici. Le directeur soupira en se passant la main sur le visage.
Directeur : ARRÊTE DE TAPER DU PIED, ÇA ME STRESS.
Moi : Faite juste nous donner notre retenu pour que j’arrête.
Il ferma ses paupières en expira très fortement, puis pris les papiers en commençant de les signer. Il leva la tête vers nous et nous envoyant un sourire amusé.
Directeur : Vous n’allez pas seulement être en retenue, mais en suspension pendant trois jours et je dois appeler vos parents.
Super, c’est en plein ce qu’il me fallait. Erika laissa quelques jurons s’échapper de sa bouche, pendant que le directeur nous tendu nos papiers du local de suspension où est-ce que nous devions y passer quelques heures avant que nos parents viennent nous chercher.
Nous sortîmes sans rien dire du bureau, je ne sais pas ce que mon père va faire, mais il ne sera pas enchanté par cette nouvelle. Nous entrâmes dans le petit local miteux de l’école et nous assîmes l’une à côté de l’autre pour pouvoir parler.
Erika : Je la hais, je les hais. Je hais la population.
Je me frottai les temples ensemble en hochant de la tête pendant qu’elle laissait sortir sa colère envers ses deux pétasses blondes. La porte s’ouvrit et je vis mon père ce tenir devant celle-ci avec le directeur, son regard était noir remplit de colère. Je sens que ça va mal se passer pour moi.
J’étais assise sur la chaise de ma cuisine en face de mon père et ma belle-mère qui avait décidé de se joindre aux morals que je me faisais donner. Je n’étais pas vraiment concentré dans la conversation qui était censé m’impliqué, mais que dès que j’ouvrais la bouche mon père continuait son monologue.
Moi : Tu as bientôt fini? Dis-je en l’interrompant.
Julie : N’interrompe pas ton père jeune fille.
Moi : Oh ta gueule toi, tu me donne mal à la tête à chaque journée. Puis tu n’es pas ma mère donc ne me dit pas quoi faire, sérieusement papa. Ça fait une heure que tu répètes la même chose, j’ai compris, la violence est mal.
Julie me regarda d’un air bouche-bée, mais je l’ignorai. Mon père passa sa main sur ses cheveux bruns parsemé de gris puis la laissa reposé sur sa nuque.
Père : Je voudrais seulement comprendre pourquoi tu t’es battu.
Moi : Pour des raisons d’adolescente que tu ne comprendrais pas.
Il hocha de la tête en me faisant signe que je pouvais partir. Je quittai la cuisine sur les cris de ma belle-mère se plaignant à mon père puis me rendu jusqu’à ma voiture, pour aller au studio de danse.
J’installai ma musique sur le système de son et parti m’échauffer avant de pouvoir danser. J’étais seule dans la grande salle remplit de miroirs ainsi que mes pensées. Je ne savais plus quoi penser, mon pet-ancien petit-ami ne me croit plus, je me suis battu pour la première fois aujourd’hui. Je suis suspendu pour trois jours de l’école dans la période critique de fin d’année, j’avais seulement l’impression de tout recommencé à zéro.
La musique changea pour un morceau instrumental de violon mélangé à d’autre instrument. Mes membres commençaient à bouger avec le rythme de la musique, je me laissai tout simplement guider par celle-ci. J’adorais danser avec mes émotions, ça permettait de m’exprimer sans parler. Je trébuchai dans un mouvement et tombai sur le sol froid. Je repris mon souffle en me regardant dans le miroir qui se trouvait en face de moi. Les larmes inondaient mes yeux, le trou dans ma poitrine était présent depuis hier, rien n’allait. Que se passe-t-il avec moi…
Lendemain.
J’éteignis ma cigarette en même temps de cogner à la porte d’entrée d’Erika. Je passai ma main droite dans mes cheveux essayant de replacer les mèches rebelles. La porte s’ouvrit, Erika m’envoya un petit sourire. Malgré le fait que sa lèvre était fendu et qu’elle avait des marques de blessures au visage, elle restait magnifique. De toute manière mon visage n’était pas mieux que le sien.
Erika : Nous avons un petit problème.
Moi : Quoi?
Erika : Mon père a invité ma famille, toute ma famille.
Moi : Oh cool. Dis-je sarcastiquement.
Elle sourit en riant d’un petit rire plutôt mignon. J’entrai suivis d’elle et écarquillai les yeux rendu dans le salon. Je comprenais ce qu’elle voulait dire lorsqu’elle parlait que son père avait invité toute sa famille. Tous les regards étaient plongés sur moi ce qui me créa de la gêne.
Stéphane : Assied-vous.
Erika : Papa est-ce vraiment nécessaire?
Stéphane : Je ne t’ai jamais fait la morale, mais là je vais le faire. En plus April est là.
Je lançai un regard à Erika, mais elle soupira en trainant les pieds jusqu’au divan. Je m’assis à côté d’elle et d’un garçon qui devait probablement être son cousin. Il semblait avoir notre âge, il était bronzé avec les cheveux bruns, le même brun qu’Erika et Liam.
Stéphane : Bon expliquez-moi pourquoi vous vous êtes battus avec les deux autres filles.
J’entendis Liam rire, son père lui lança un regard tueur et il cessa de rire, malgré qu’un petit sourire fût formé sur son visage.
Moi : Je pense que tu n’aimes mieux pas savoir.
Erika : Elles nous faisaient chier, prochaine question s’il te plait.
Stéphane : Tu as toujours été délinquante, mais là c’est trop. Tu es suspendu pour trois jours dans une période d’examen. Tu n’aurais pas pu y réfléchir avant de prendre tes poings et de frapper. Tien je vais te dire ce que ça peut changer, penser avant d’agir.
Il partit dans son très grand discours qui ne ce suivait pas nécessairement. Il ressemblait à celui que mon père m’avait fait hier, mais à la manière de Stéphane. Liam n’arrêtait pas de rire, tout comme le garçon à côté de moi qui riait à quelques occasions. Ma tête commençait à me faire mal à force d’entendre les mêmes paroles en double. Une jeune femme aux cheveux châtain qui ressemblait beaucoup au père d’Erika, coupa Stéphane.
… : Ok Stéph, je pense qu’elles ont compris.
Erika : Merci ma tante.
Stéphane soupira en fermant les yeux, le voir aussi sérieux me faisait étrange. Il tourna la tête vers Liam, qui lui était d’un rouge éclatant à force d’avoir ris.
Stéphane : Liam tu n’aurais pas pu arrêter de rire pendant que je parlais à ta sœur.
Liam : P’pa tu n’étais aucunement crédible.
Stéphane : Je ne comprends pas pourquoi j’ai hérité du rôle de père.
Tante d’Erika : Je ne comprends pas non plus.
Mon téléphone se mit à vibrer pendant qu’Erika me demanda de la suivre dans sa chambre. Je montai tout en ouvrant le message.
Tyler : APRIL WILSON QUI SE BAT?! C’est impossible.
Moi : Comment tu es au courant?
Tyler : Facebook, tu dois m’appeler ce soir. C’est un ordre.
Moi : Oui mon capitaine.
Je rangeai mon téléphone en même temps d’entrée dans la chambre d’Erika. Elle ouvrit la lumière et sauta dans son lit, je me tournai pour fermer la porte, mais un pied la retenu. J’ouvris la porte pour voir qui c’était, je fus surprise de voir le garçon à côté de qui j’étais assise plutôt.
Erika : Hey Adam.
Il fit un peace à Erika et me sourit en allant s’asseoir sur le lit, ou plutôt prendre toute la place. J’allai les rejoindre et pris le restant de place qu’il me resta pour m’asseoir.
Erika : Adam je te présente April. Il est mon cousin.
Adam : Je peux faire une blague plate avec ton nom?
Moi : Tu peux essayer.
Adam : Est-ce que tes parents aimaient le mois d’Avril? En fait ce n’était pas une blague, mais tu peux rire pareil.
Erika se mit à rire en se tapant le front avec sa main droite, pendant que je restai sérieuse en regardant Adam.
Adam : Tu pourrais rire. En fait, tu dois rire.
Moi : Ah, ah, ah. Tu devrais lâchez l’école et devenir humoriste.
Adam : Je veux devenir clown dans un cirque, merci de tant soucier.
Je secouai la tête en souriant, finalement les blagues plates c’est de famille. Erika proposa de regarder un film et nous acceptâmes étant donné qu’il n’avait rien de mieux à faire. Durant le film, je reçu un message, je l’ouvris sans déranger Adam et Erika qui étaient passionnés par le film.
Cameron : Alors maintenant tu te bats?
Moi : Je crois que ça va faire le tour de la planète.
Cameron : Tu as déjà passé aux nouvelles à la télé…
Moi : QUOI
Il m’envoya un bonhomme clin d’œil et je souris, ce qu’il peut être idiot. Je pris quelque seconde pour regarder les choses intéressantes dans mon téléphone et vis une vielle photo que j’avais prise avec Niall. Je fermai les yeux pour arrêter les larmes qui voulaient couler, je dois arrêter.
Adam : Est-ce que ça va?
J’hochai de la tête et fermai rapidement mon téléphone. Il plissa les yeux et décida de reporter son attention sur la télévision. Après quelques minutes, il reprit la parole.
Adam : Vous savez quoi?
Erika : Oui.
Adam : Ta gueule Ève.
Je me mis à rire au nom qu’il venait de donner à Erika, finalement il faisait de bonne blague. Il mit sa main dans les airs, comme ci il arrêtait quelque chose.
Adam : Nous devrions se prendre en selfie, you know girls.
Erika : OH OUAIS J’AIME ME PRENDRE EN PHOTO.
Je me mis à rire en haussant des épaules, nous prîmes des photos autant amusantes les unes que les autres. Erika n’arrêtait pas de s’incruster en arrière-plan en faisant des visages complètement affreux. Ce qui nous causa souvent le fou rire. Je décidai de poster un montage de deux photos que j’aimais bien où est-ce que j’étais seule avec Adam dessus. Lorsque je la postai sur Instagram, je souris bêtement en espérant que ça rendre Niall jaloux…
Retour à l’école.
Après m’avoir longuement obstiné avec mon père sur le fait que je devais retourner à l’école, il me poussa à l’extérieur en fermant la porte. Je ne voulais pas retourner à l’école, j’avais réussi à avoir un congé de trois jours sans voir Niall et ses pestes.
Moi : PAPA, OUVRE LA PORTE.
Père : NON, TU VAS À L’ÉCOLE. Dit-il en travers la porte.
Moi : JE N’EN AI PAS ENVIE.
Père : Il va falloir que tu affrontes tes peurs April.
Je fermai ma bouche en regardant le sol. Il avait raison, je devais affronter mes peurs ou bien ma peur. Lui. Je grognai en donnant un coup contre le pot de fleur dans l’entrée, celui-ci ballota et tomba sur le ciment. J’entendis la poigné de la porte bouger, donc je mis à courir jusqu’à ma voiture. Je démarrai et vis mon père me regarder partir en criant quelque chose. Je baissai ma fenêtre et lui envoyai des baisers dans le vide.
Moi : Je t’aime aussi, papa. Dis-je en criant.
Je remontai la fenêtre et conduis jusqu’à l’école. Chaque matin, il me manquait quelqu’une chose lorsque je me levais. Je soupirai et secouai la tête. Aller April, reste forte. Tu dois rester forte. Sans m’en rendre contre j’étais déjà arrivé à l’école, je me garai et débarquai de ma voiture. Quelques étudiants se tournaient lorsque je passai, me rappelant que je m’étais battu il y a trois jours. Je sentis mon téléphone vibrer contre ma poche, je le pris et souris en voyant le message apparaître sur l’écran.
Tyler : Je t’ aime passe une belle journée, appelle-moi ce soir xx.
Depuis que je lui avais dit à propos de ma rupture avec Niall, sur le coup il ne m’avait pas cru jusqu’à temps que je mette à pleurer. Il m’appelait à chaque soir pour s’assurer, plus qu’à l’habitude, si j’allais bien et m’envoyais différent message le matin. J’ai le meilleur ami le plus adorable pensais-je. Je marchai jusqu’à la salle de bain pour retoucher mon maquillage, ce n’était pas mon style, mais je ne voulais pas que mes ecchymoses paraissent. Pendant que je terminai de retoucher mon cache-cerne, Erika apparut dans la salle de bain. Son visage était paniqué et elle était essouffler, comme-ci elle avait couru.
Moi : Est-ce que ça va?
Elle secoua sa tête négativement, je rangeai mon maquillage dans mon sac et me tournai vers elle. Après avoir repris sa respiration elle me regarda avec ce regard sérieux et inquiet à la fois.
Erika : Tu pourrais m’expliquer ce que le sexy de Cameron fait ici, dans notre école, dans notre corridor.
Sur le coup je me mis à rire, mais remarquai bien vite qu’elle ne plaisantait pas.
Moi : Erika ce n’est vraiment pas drôle, je n’ai pas besoin de ce genre de blague aujourd’hui.
Elle me prit le poignet et me traina jusqu’au corridor qui menait à la cafétéria. Elle me pointa discrètement du doigt un grand brun qui se tenait au milieu du couloir. Ma respiration était saccadée, elle ne plaisantait pas. Que fait-il ici? Je dois être dans un cauchemar. Je m’avançai en ignorant Erika derrière, Cameron se tourna au même moment que je m’approchai de lui. Il n’avait pas changé depuis que je l’avais vu, ses cheveux étaient un peu plus long, mais toujours avec le même petit frisé. Il portait ses chandails classiques v-neck avec des skinny. Chaque fois que je le voyais, j’avais la même réaction et émotion. Je ne savais pas quoi faire et j’étais remplit de vulnérabilité.
Ma bouche s’ouvrit pour dire quelque chose, mais rien ne sortait. Je voyais du coin de l’œil un garçon à la chevelure blonde nous regarder, un regard qui était lourd. Cameron s’approcha de moi, un peu trop près. Mon corps était collé au sien, je ne bougeais plus, j’étais pétrifiée. Ses mains prirent ma mâchoire et il m’embrassa. Je fermai les yeux par réflexe et suivis le mouvement de ses lèvres avec les miennes. Il se décala, mais tenait toujours mon visage avec ses mains, il me sourit. Le sourire charmant qui a toujours au visage lorsqu’il me regarde, puis m’envoya un clin d’œil.
Cameron : Bonjour. Dit-il en chuchotant contre mes lèvres.
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Hmm, Cameron qui refait apparition dans l'école d'April et qui l'embrasse? :o
Multimédia: Le genre de photo qu'April à posté sur instagram.
ps: Je sais que j'ai posté hier, mais je ne pourrai pas poster demain, car je serai occupé. Je vais surement posté la suite samedi soir ou bien dimanche. Je vous adore xxxx
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