Chapitre 23
Je me rendis jusqu’au salon suivis de mon frère. Mon père était assis sur le salon en face de nous, avec un air sérieux. Je regardai mon frère essayant de comprendre, mais il avait la même incompréhension que moi. Mon père se racla la gorge et commença à parler.
Père : Je ne sais pas comment vous le dire.
Jeremy : On déménage?
Je donnai un claque derrière sa tête et le regardai avec des gros yeux.
Père : Non nous ne déménageons pas, mais quelqu’un va déménager avec nous.
Jeremy : Qui?
Père : Julie, je la vois depuis un certain temps et nous nous fréquentons. Donc nous avons décidé qu’elle déménagerait ici.
Jeremy-Moi : QUOI?
Père : Je sais que vous n’êtes surement pas content, mai-
Jeremy : Pas content? EST-CE QUE TU ES SÉRIEUX?
Je n’étais pas capable de me concentrer sur ce que mon frère et mon père se disaient. Ma tête tournait et mes oreilles bourdonnaient. Comment peut-elle déménager chez nous comme ça? Comment mon père peut-il avoir passé aussi vite par-dessus la mort de ma mère? Mes yeux fixaient un point depuis le début de la conversation, j’entendis mon nom et clignai des yeux puis regardai autour de moi. Mon frère avait sa tête entre ses mains et respirait fort, mon père était rouge de colère et ma sœur pleurait.
Moi : Q-quoi?
Ma bouche était pâteuse, je ravalai ma salive.
Père : Tu n’as rien à dire?
Le regard de mon père était lourd et me donnait des frissons. Je n’avais aucun mot pour décrire comment je me sentais.
Moi : Je n’ai plus rien à te dire, mais sache que tu me déçois.
Je n’avais pas remarqué que mes yeux coulaient, mon frère me serra la main. Mon père soupira en se rassoyant puis se frotta le visage avec ses mains.
Père : Que vous n’aimez pas ça, c’est comme ça.
Jeremy : On n’a jamais le droit de dire quoi que ce soit depuis sa mort de toute manière ! Qui voulait venir habiter ici hen? PERSONNE. Seulement toi et encore c’est toi.
Père : MAIS ARRÊTER DE TOUJOURS TOUT RAMMENER À SA MORT. Tout ça n’a aucun rapport, j’ai aimé votre mère de tout mon cœur, mais on finit par tous passer à autre chose dans la vie ! Je suis encore le même, je suis votre père.
Moi : NE T’AVISE PLUS DE PARLER D’ELLE ! ARRÊTE DE DIRE QUE TU L’AS AIMER, ARRÊTE DE PARLER D’ELLE ! TU NE MÉRITE PAS DE PARLER D’ELLE ! ARRÊTE OK ARRÊTE.
Le trou dans ma poitrine était toujours là, il a toujours été là et je sais qu’il va toujours rester là. Rien ne peut changer ça, je pleurais encore plus qu’au début. Mon père me regardait sans rien dire, je ne voulais pas montrer ma faiblesse devant lui, donc je partis en courant. J’ouvris la porte d’entrée et marchai jusqu’à l’herbe et me mis à crier. Je criais laissant ma colère, ma peine, mon mal sortir, mais les cris n’arrangeaient rien. Je sentis quelqu’un me prendre par derrière, mais je voulais être tranquille, pouvoir exprimer ce que je ressentais réellement. Je m’effondrai à terre, dans les bras de mon frère. Ma respiration était saccadée, Jeremy me serra plus fort contre lui.
Jeremy : Shh, tous va s’arranger.
Moi : Comment veux-tu que tout s’arrange… Rien ne va s’arranger Jay. Elle.. Elle e-est-
Jeremy : Je sais, mais on va s’en sortir, ensemble. Comme elle nous l’a apprit ok?
Je levai la tête et le regardai dans les yeux. Je n’avais pas vu mon frère pleurer beaucoup de fois, mais chaque fois ça me brise le cœur. J’hochai de la tête en me répétant les paroles qu’il venait de me dire. Je fermai les yeux en essayant de mettre le mal à l’intérieur de moi, caché, mais je n’étais pas capable. Il me donna un baiser dans le front et je me levai avec son aide. Il me regarda attentivement avec ses grands yeux bruns clairs puis hocha de la tête et partit à l’intérieur. Je pris une profonde inspiration et me dirigeai vers sa maison. Je ne savais pas pourquoi je me dirigeai chez lui, mais j’en avais de besoin. J’avais besoin qu’il me rassure avec sa voix douce, qu’il me prenne dans ses bras pour sentir son odeur… seulement être avec lui.
Après quelques minutes sans réponse, je décidai de retourner chez moi. Je commençai à marcher lentement dans son entrée, espérant que la porte s’ouvre comme dans les films et qu’il me court après.
Je sentis une main sur mon avant-bras. Je me retournai et m’engloutis dans ses bras. Ma tête reposant sur son torse, ses mains autour de ma taille. Je levai mes yeux vers lui, malgré ma vue embrouiller je pouvais voir ses beaux yeux bleus.
Niall : Hey.
Sa voix douce, me calma instantanément.
Moi : Hey.
Il me sourit et me prit la main pour me guider à l’intérieur de chez lui. Ce simple geste m’envoya une vague de frissons. Mais qu’est-ce qui m’arrive? Mon regard se promenait dans la pièce, qui était remplit de boîtes.
Moi : Qu’est-ce qui se passe ici?
Lui : Mes parents se séparent.
Mon cœur s’arrêta.
Moi : T-Tu démén-nages?
Il me regarda quelques secondes avant de parler.
Lui : Mon père retourne en Irlande, mais je reste avec ma mère.
Sans m’en avoir rendu conte, ma respiration redevenu normale. Nous montâmes dans sa chambre et comme à l’habitude, je m’assis dans son lit. Niall me regarda et prit la parole.
Lui : Qu’est-ce qui se passe chez toi?
Moi : Rien.
Il soupira puis hocha de la tête portant son regard sur ses mains. Je me sentais mal, mon cœur parla à ma place.
Moi : Écoute, je n’ai plus l’habitude de me confier aux personnes…
Lui : C’est moi April. Parle-moi.
Mes yeux verts rencontrèrent ses yeux bleus, je savais que je pouvais lui faire confiance, mais ma bouche resta silencieuse. Aucuns mots ne sortaient. Je ne savais pas ça faisait combien de temps que nous restions comme ça, mais je savais qu’il n’allait pas parler tant que je ne lui parlais pas.
Moi : M-Ma mère est morte.
Je fixais le plancher, je savais déjà la réponse qu’il allait me dire.
Lui : J-
Moi : Non, laisse-moi finir.
Il referma sa bouche et hocha de la tête. Je fermai les yeux et pris une profonde inspiration et me lançai.
Moi : Elle est morte d’un cancer très élevé des poumons, il y a sept mois. Sa mort ma beaucoup affecté, elle était tout pour moi. Après qu’elle soit morte, je n’ai plus été la même. J’ai tout arrêté essayant de cacher ma souffrance, j’ai arrêté de vivre dans un sens. Nous avons déménagé ici, je croyais que ça l’aurais été un nouveau départ, mais tout ne fait qu’empirer. Je n’ai pas besoin de ta pitié, j’en ai assez eu. Je crois seulement que tu as besoin de le savoir.
Niall PDV
Je ne l’avais pas quitté des yeux pendant qu’elle me racontait son histoire. Des larmes coulaient silencieusement sur son visage pendant qu’elle parlait. Tout ce dont je voulais faire, c’était la prendre dans mes bras. Je savais qu’elle agissait de cette façon à cause de quelque chose, mais je n’aurais jamais pensé que c’était à cause de ça.
Moi : Je.. Je suis désolé April, sincèrement et ce n’est pas de la pitié.
Ses yeux se levèrent du plancher et me regarda. Son regard était dur, comme si elle essayait de faire taire ses émotions.
Moi : Je savais que tu agissais comme ça pour une raison.
Elle : Qu’est-ce que tu veux dire?
Moi : Tu n’es pas réellement toi devant les autres.
Elle : Comment peux-tu me dire ça? Tu ne me connais pas.
Moi : Mieux que tu le penses April, je ne suis pas con. La fille avec qui je passe du temps n’est pas la même à l’école.
Elle renifla et passa ses mains dans son visage, essuyant ses larmes sèches. Je m’approchai d’elle et mis ma main sur sa jambe.
Moi : Pourquoi tu fais ça? Pourquoi tu n’es pas réellement toi?
Elle : Être moi signifie le passé et le passé, signifie ma mère.
Je levai son menton délicatement avec mes doigts pour pouvoir regarder ses yeux.
Moi : Tu ne pourras pas toujours te cacher de tout ça, il va falloir que tu fasses face à la situation.
Elle mordit sa lèvre inférieure et hocha la tête.
Elle : Oui, mais pas maintenant.
Je la pris dans mes bras, elle enroula ses petites mains autour de moi et je lui chantai une chanson.
We’ll do it all everything, on our own.
We don’t need anything or anyone. If I lay here, if I just lay here would you lie with me and just forget the world?
I don’t quite know how to say, how to feel.
Those three words are said too much. They’re not enough.
If I lay here, if I just lay here would you lie with me and just forget the world?
Forget what we’re told, before we get too old. Show me a garden that’s bursting into life.
Let’s waste time, chasing cars around our heads.
I need your grace to remind me to find my own.
If I lay here, if I just lay here would you lie with me and forget the world?
Forget what we’re too old, before we get too old. Show me a garden that’s bursting into life.
All that I am, all that I ever was is here in your perfect eyes, they’re all I can see.
I don’t know where, confused about how as well just know that these things will never change for us at all.
If I lay here, if I just lay here would you lie with me and forget the world?
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Laissez-moi vos commentaires par rapport au chapitre. Je voulais qu'on voit comment April se sentait dans se chapitre donc désolé s'il est un peu plus ennuyant que les autres. Je sais que c'est long avant que l'action entre April et Niall arrive, je m'excuse j'essaye seulement de faire ça le plus réaliste possible. Elle va bientôt arriver inquiètez-vous pas.
JOYEUX NOËL, j'espère que vous passez du bon temps en famille et que vous avez reçu plein de cadeaux ! Hier notre petit boobear à eu 22 ans oh lala, ils gradissent trop vite:(
Musique: Chasing cars- Snow Patrol.
Multimédia: Comment Niall à prit April dans ses bras en lui chantant la chanson.
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