Chapitre 14
Mon père était tout simplement en colère, je l’avais vu très rarement dans cet état. Stéphane était plutôt calme, même si il se faisait crier après.
Père : Vous n’avez aucune autorité envers vos enfants !
Stéphane : Je ne vois pas de quoi vous parlez, pour tant ma fille se porte bien.
Père : Pas tellement si vous êtes ici ! Ma fille n’a jamais eu de retenue ou de mauvais commentaires par rapport à l’école.
Directeur : Euh votre fille a été toute la semaine en retenue, je croyais que vous aviez eu le message?
Père : QUOI? Non je ne vois pas de quoi vous parlez.
Directeur : Votre fils ne vous a pas fait signer les papiers?
Père : Oui, mais aucun pour April.
Il ne pourrait pas se taire lui.
Directeur : Je ne comprends pas.
Il se mit à fouiller dans ses classeurs et sortit les copies. Il leva le regard, un peu mal à l’aise.
Directeur : Je peux voir que vous avez signé les papiers pour Jere-
Père : Oui c’est ma signature, mais pas sur celle-là !
Stéphane : Ah bien non c’est la mienne.
Mon père serra les poings et soupira. Je décidai de prendre la parole avant lui.
Moi : Papa tu ne peux pas blâmer Stéphane.
Il se retourna vers moi et me perça avec ses grands yeux verts, si le regard pourrait tuer je serais probablement morte ou gravement blesser.
Père : NE te mêle pas de ça !
Moi : JE vais m’en mêler si je veux ! Tu ne peux pas blâmer quelqu’un pour rien, la seul personne à blâmer ici c’est bien toi.
Père : Je te demande pardon?
Moi : Tu m’as mis à la porte. Le père d’Erika a seulement été gentil, comparer à toi.
Père : NE ME PARLE PAS COMME ÇA ! Comment oses-tu t’adresser à moi sur ce ton je suis ton père.
Moi : Mon vrai père ne serait pas comme ça en ce moment !
Il s’approcha de moi et serra la mâchoire. La colère montait en moi, je sentais l’eau s’accumuler dans mes yeux. Autre fois j’aurais eu peur de le confronter, mais plus maintenant.
Père : Ne prend pas d’attitude devant ton espèce d’amie pour te penser supérieur.
Moi : Toi ne t’adresse pas comme ça à moi et aux autres comme si tu étais le roi, parce que tu es loin de l’être.
Je sentis une douleur à ma joue, une douleur qui allait laisser une marque.
Moi : Encore? Vraiment?
Père : Tu reviens à la maison.
Moi : Hors de question !
Père : TU REVIENS À LA MAISON ET TU NE LA FRÉQUENTE PLUS !
Niall PDV.
Je me dirigeai vers la classe pour faire mes cours, plates, du soir. J’entendais des voix, deux personnes en train de se crier après, dans le bureau du directeur. Surement des parents bornés, jusqu’à temps j’entende une voix qui capta mon attention. Sa voix. Je vis April sortir du bureau, en pleurant. Mon regard suivit chacun de ses mouvements, elle me bouscula et partit en courant. Sans m’en attendre, mes jambes se mirent à courir jusqu’à l’extérieur.
Moi : Pourquoi tu pleures?
Elle ne se retourna pas et continua de marcher.
Moi : Quoi tu n’as pas eu 100% dans un examen et tu es allée te plaindre au directeur?
Elle se retourna, sec.
Elle : Lâche-moi.
Je m’approchai d’elle, mais elle me poussa contre le torse.
Elle : QU’EST-CE QUE TU NE COMPRENDS PAS DANS LÂCHE-MOI?
La culpabilité prit en moi, parfois j’aimerais vraiment que mon cœur arrête d’être aussi attentionner.
Moi : Hey attend, désoler… ce n’est pas ce que je voulais dire.
Elle : Qu’est-ce que j’en ai à foutre?
Moi : Tu ne veux.. pas en parler?
Elle s’asseyait par terre et se frotta les temples. Je remarquai qu’elle avait une marque rosée contre la joue. Sans que je puisse me retenir, je lui posai la question.
Moi : Qu’est-ce qui es arrivé à ta joue?
Elle me regarda confuse et se frotta la joue.
Elle : Rien.
Cette fille est tellement compliquée, mystérieuse et renfermer. J’hochai de la tête et me retournai pour regarder le ciel. Je ne savais pas pourquoi je restais assis ici, avec elle, mais mon corps ne voulait pas bouger.
Elle : Pourquoi tu restes ici?
Moi : J’attends que tu m’explique.
Elle : T’expliquer quoi?
Moi : Pourquoi tu pleures?
Elle : En quoi ça t’intéresse?
Moi : Je ne sais pas, je n’aime seulement pas voir les gens pleurer.
Tu n’aimes pas la voir pleurer corrigea mon subconscient. Ah non, mais merde tu vas te la fermer un peu.
Elle : Tu es tellement… bizarre.
Moi : Bizarre?
Elle : Tu m’insulte, me fais des mauvais coups et puis la tu es assis en train de te soucier tu fais que je pleure?
Elle a raison, pourquoi je suis ici en fait?
April PDV
Je regardai Niall, toujours aussi confuse que je le suis depuis qu’il m’a suivi jusqu’ici. Pourquoi est-il là en fait? Il ne devrait pas être en train de préparer un plan pour m’humilier ou faire je ne sais quoi.
Lui : Ouais tu as raison, je ne devrais pas être ici.
Il se leva et parti vers le stationnement, je levai les yeux en l’air et regardai le coucher du soleil. Je fermai les yeux comme à chaque fois que je regarde le ciel en pensant à ma mère.
Niall : Aller vient.
J’ouvris les yeux et vis Niall me regarder.
Lui : Tu viens ou quoi?
Il me sourit et je ne pus résister à ce sourire. Je me levai et nous marchâmes jusqu’à sa voiture.
Moi : On va où?
Lui : Tu vas voir.
La route était silencieuse, donc j’ouvris la radio en cherchant une bonne chanson. La voix d’Ed Sheeran traversa mes oreilles et je laissai la chanson jouer.
‘’… If this is to the end in fire, then we should all brun together.
Watch the flames climb high into the night.
Calling out father, oh stand by and we will watch the flames burn auburn on.
The moutain side, and if we should die tonight
Then we should all die together.
Raise a glass of wine, for the last time...’’
La voiture s’arrêta et je remarquai que nous étions devant une crèmerie. Il sortit de la voiture sans rien dire et je le suivis.
Moi : Pourquoi tu m’amènes ici?
Lui : Quand j’étais jeune, ma maman m’amenait ici quand je n’allais pas bien.
Je souris à la penser d’un petit Niall pleurer.
Lui : Pourquoi tu souris?
Moi : hmm pour rien.
Une vieille madame arriva et nous sourit.
Elle : Bonjour qu’allez-vous prendre?
Niall : Deux crèmes glacée au chocolat.
Comment il sait que ma saveur préférer est au chocolat?
Niall : Quoi?
Moi : Non rien.
Lui : Tu n’aimes pas au chocolat?
Moi : Au contraire c’est ma préférer.
La vieille dame arriva et nous tendis notre commande, il paya et nous allâmes nous asseoir à un petit table. Niall commença à manger son cornet tout en souriant comme un petit enfant à Noël. Finalement, j’imagine très bien Niall plus jeune, si on lui enlève son look bad boy, ses tattoo et ses strechs. Je me mis à rire et il me regarda en fronçant les sourcils.
Lui : Quoi?
Moi : Tu as du chocolat partout.
Lui : Oh... toi aussi.
Moi : Non.
Il mit son doigt dans ma crème glacée et l’étendu sur ma joue.
Lui : Maintenant, oui.
Je lui tapai l’épaule. Il se mit à rire, un rire différent que j’avais entendu la dernière fois. Il prit une serviette et m’essuya la joue et je fis de même avec lui. Je ne savais pas pourquoi nous agissions comme ça l’un envers l’autre, c’est étrange.
Lui : Bon viens on a toujours pas fini.
Moi : Ne me dit pas que tu as encore faim?
Lui : Oui, mais je parle que je t’amène ailleurs.
J’hochai des épaules et nous retournâmes dans l’auto. Le trajet était beaucoup moins silencieux qu’au début. Environs quinze minutes plus tard, Niall arrêta enfin la voiture. Je sortis sans vraiment regarder où nous étions.
Moi : Tu veux me violer?
Nous étions dans un endroit remplis d’arbres et il n’y avait personne. De plus, le ciel commençait à être noire. Je regardai Niall et il me sourit, un sourit pervers.
Lui : Seulement si tu en as envie.
Moi : Garde tes commentaires pour toi.
Il leva les yeux en l’air et commença à marcher.
Lui : Je savais que tes commentaires désagréables allaient revenir.
Moi : Ce n’est pas comme si tu le faisais exprès !
Niall arrêta de marcher et je scrutai l’endroit attentivement. Il y avait des arbres tout autour, une fontaine était dans le milieu du terrain ainsi d’un petit banc plus loin. Cette endroit me disait vaguement quelque chose.. Je l’ai peut-être vu dans un film. Il s’assit dans l’herbe et je le rejoignis.
Moi : C’est vraiment beau.
Lui : Je venais ici jeune, j’y viens encore.
Moi : C’est une soirée enfance que tu me fais?
Lui : Peut-être, des souvenirs ne peuvent pas faire de mal, surtout ceux où nous étions jeunes.
Il a tort à ce sujet, pour moi ils sont les plus douloureux à la fois d’être les plus précieux. J’aime mieux les laisser là où est-ce qu’ils sont, loin.
Lui : Ça va?
Moi; oui.
Lui : Tu ne parlais pas.
Moi : Je ne savais pas quoi dire.
Lui : Dit rien alors.
Moi : C’est ce que j’ai fait.
Il eut un petit moment de silence, je décidai de faire un effort.
Moi : Parle-moi de toi.
Lui : Je suis Irlandais.
Moi : Je sais.
Lui : Ah oui?
Moi : Tu me l’as dit au parc.
Lui : Oh tu t’en rappelles.
Moi : Tu étais assez chiant que oui.
Il me tira la langue.
Lui : Tu t’ennuies de New York?
Moi : Non. Seulement de Tyler.
Lui : Ton amoureux?
Son ton était différent, amer.
Moi : Tyler? Mon amoureux? Ahahaha non il est mon meilleur ami depuis toujours.
Lui : Oh, ton frère s’ennuie de New York alors je croyais que toi aussi.
Moi : Tant mieux pour lui.
Je frissona dût au courant d’air, froid, qui passa. Niall enleva son chandail et me le tendis.
Moi : Quoi?
Lui : Met ma veste tu va avoir moins froid.
Je pris sa veste et la mit. Une odeur me monta au nez, une odeur qui n’était pas désagréable. Je n’avais jamais remarqué avant maintenant à quel point son parfum sens bon. Je me levai et commençai à marcher.
Lui; Tu fais quoi?
Moi : On ferait mieux de rentrer.
Je lui demandai d’aller me porter chez moi, mon vrai chez moi. Je n’avais pas envie de voir mon père, mais je sais que si je n’y vais pas tout ça va empirer. Une fois arrivé chez moi, je le remerciai et rentrer pour aller me coucher, en repensant à cette soirée…
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Mon cadran me réveilla et je sortis du lit. Je pris quelques vêtements, ceux que je trouvais et allai me préparer. Une fois prête, je pris mon sac et descendis les escaliers. Rendu dans la cuisine, tout le monde me regarda, étonnée. Emmy se mit à sautiller jusqu’à moi et je la pris dans mes bras.
Em : Ap’il, Ap’il.
Moi : Hey mon cœur.
Je lui donnai un petit baiser sur la joue et lui souhaitai bonne journée. Je pris mon téléphone et envoyai un message à Erika. Quelques minutes plus tard elle arriva et nous nous dirigeâmes à l’école. Je marchais pour aller à mon casier et vis Niall. Je lui souris et il me bouscula. Mais qu’est-ce qu’il lui prend?
*****
Je m’en allais dans la cafétéria pour rejoindre les autres. Niall avait été bizarre tout la journée, il était comme distant. Si il me parlait, il était froid et même chiant je dois dire. Comme si rien ne c’était passer après l’école me parla mon subconscient. Avant que je puisse répondre à mon moi-même intérieur, je reçu une immense vague d’eau froide au visage. What the hell?
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Déjà 1.1k MERCI BEAUCOUP XXX laissez-moi vos commentaires hihi :)
Multimédia: Vêtement d'April.
Vidéo: Chanson d'Ed Sheeran, I see fire.
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