20 L'Océan
Il faut croire qu'il est grand ce cycle de murmure
À travers les années et à travers le temps.
Combien d'étés passés parmi les vignes mûres,
Ô mer, dis-moi le jour de ton premier printemps ?
Et c'est ainsi que l'ouest de ce pays de sables
Nous convie chaque jour à ce grand renouveau.
Il ne peut qu'ajouter ses dons impérissables
Au vivant coloris d'un émouvant tableau.
Dis-moi le sens exact de ton puissant labeur,
Qui te rapproche ainsi de notre vérité,
Qui te fait tant aimer l'effort et la ferveur,
Auprès des vagues mots de notre humanité ?
Mais j'aime ton ardeur, et tes sables et tes dunes,
Océan du désert, mur de ce littoral.
J'aime la gravité des calmes forêts brunes
Qui t'enserrent et te chantent sur un ton triomphal.
Sur tes rives lointaines, il y a des rêves d'or
Que nul n'a pu encore en songeur confronter.
Nul être n'a pu encore exalter ce trésor
Car là-bas nul poète n'a pu te raconter.
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