14 Lac marin
J'ai souvenir de Vous, ô combien je l'estime,
Le miroir velouté de votre lac marin !
C'est le vaste océan qui le berce et l'anime,
Et c'est le vaste ciel qui colore son sein.
Le flot devient alors plus doux et plus amène
Dans son dernier reflux et sa proximité.
C'est un sujet d'amour, un songe qu'il ramène
En recevant ces eaux dans son intimité.
Et ces eaux si calmes aux bordures de rêve
Placées dans l'écrin vert où médite la nuit,
Ce sont les Dieux rivaux de l'attirante grève
Les premiers admirés que notre ombre poursuit...
J'ai souvenir de Vous, mon ange protecteur
M'a dit que vos séjours sont parmi les plus beaux.
Cette voix de l'azur en clame la splendeur
Jusqu'au fond des grands bois où abondent les eaux.
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