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▬▬ 4. I need your help




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LAUREN APPRÉCIAIT L'AIR MARIN.

À défaut de ne plus pouvoir observer l'horizon de longue minutes comme elle aimait le faire auparavant, aujourd'hui elle se contentait de s'en imprégnait à grande inspiration délivrante. C'était une autre façon d'aimait ce qu'il l'entourait.

Bras dessus, bras dessous, elle se promenait sur les quais avec sa mère. Le vendredi matin, c'était le marché. Leur nouveau rituel de ces dernières semaines.

Après avoir eu du mal à accepter la situation, après avoir reproché à Maria et Shoupe de lui demander d'aimer sa mère, comme une fille devrait l'aimer, Lauren avait fini par s'adoucir. Au final, ce n'était pas si mal. Elles auraient pu avoir avoir une relation mère-fille correcte et agréable depuis longtemps. Aujourd'hui, il était vrai qu'elle avait quelques regrets à propos de certaines choses qu'elle avait dit, de certaines actions et surtout du temps qui finirait par leur manquer.

Petit à petit, la santé de sa mère se dégradait. Les soins lui faisait perdre ses cheveux et coutaient une fortune. De l'argent, elle en avait ce n'était pas le problème, mais quand elle ne serait plus là, elle aimerait en laisser à Lauren, qu'elle puisse se débrouiller, même si en réalité, elle savait que Lauren saurait rebondir.

— À quoi tu penses ? Lui demanda sa mère.

— De quoi ? Tu m'as parlé ?

— Tu as l'air perdu dans tes pensées ce matin, ma belle.

Lauren baissa la tête pour regarder ses pieds, elle donnait de petit coups dans différents cailloux qui se présentait à elle.

— Shoupe m'a dit qu'ils étaient revenu.

Lauren haussa la tête, les lèvres pincées.

— Et ça va ?

— Pourquoi est-ce-que tu t'inquiètes constamment pour moi ?

— Je suis ta mère, laisse-moi ce rôle encore quelques temps, sourit-elle.

— Tu ne devrais pas avoir à te soucier de moi, lui répondit la brune.

— Pourquoi ? Parce que je suis malade ?

Lauren regarda sa mère droit dans les yeux. Ça lui faisait mal de le dire à haute voix, mais elle avait raison. Lauren essayait de ménager sa mère concernant sa maladie et sa mère essayait de lui faire comprendre tant bien que mal que ça n'irait pas toujours aussi bien.

— Tu dois aller bien, toi. Tu es jeune, tu dois rebondir, Lauren.

Elle riait nerveusement tout en esquivant le regard de sa mère.

— Tu peux pas me dire que je dois aller bien, alors qu'en l'espace d'un an, ma vie entière s'est écroulée.

— Et tu as réussi à te relever, tu as rencontré les bonnes personnes.

— Ces mêmes personnes qui m'ont abandonnés, haussa-t-elle la voix.

Lauren regardait à présent sa mère avec ces deux yeux ronds, grands ouverts, essayant tant bien que mal de retenir ses larmes. Sa mère détourna la tête l'espace de quelques secondes. Lauren suivit la direction de son regard.

Et c'est là qu'elle le vit.

Ses yeux furent automatiquement attirés par son visage comme si ils avaient eu peur de ne jamais le revoir. Ses cheveux avaient poussés, ils s'étaient éclairci même. Lauren se trouva ridicule à penser à la couleur de ses cheveux, elle fit le tour de son visage comme elle pouvait faire l'état des lieux d'un appartement. Elle analysait les nouvelles cicatrices qu'il avait eu ces dernières semaines. Sa peau étaient parfaitement matte ce qui faisait ressortir ses yeux bleus dans lesquels elle avait eu l'habitude de se noyer.

C'était trop dur, elle ne pouvait pas l'affronter plus longtemps. Elle refusait, c'était trop tôt. Elle baissa les yeux.

JJ s'approcha gentiment d'elles, il était calme, il observait la mère de Lauren. C'était la première fois qu'il la voyait si vulnérable et première fois qu'elle lui adressait un large sourire. Lui-même fut surprit de trouver de la tendresse chez cette femme qu'il avait haït pour Lauren.

— Bonjour JJ, commença sa mère.

— Madame Gray...

— Jones, sourit-elle. Je ne suis plus mariée au père de Lauren depuis des années. Mais appelle-moi Nathalie.

JJ fit un léger mouvement de tête vers le bas pour confirmer. Ses yeux allaient de Lauren à sa mère, il ne savait pas laquelle des deux lui tordaient les boyaux le plus.

— Je suis désolé pour vous, continua-t-il. J'espère que vous irez bien...

— Et moi j'espère que toi et tes amis allaient bien. Je suis ravis que vous soyez en vie, sain et sauf.

Il pinça ses lèvres et hocha la tête légèrement. Lauren attrapa le bras de sa mère pour la tirer avec elle, trouvant l'excuse qu'elles avaient leurs courses à terminer, mais au moment où elle passa à côté du blond, il l'attrapa.

Il entoura son poignet de sa poigne bourrue. A son contact, Lauren frissonna presque instantanément.

Le monde autour d'eux s'arrêta.

Il n'y avait plus rien à part eux. Cela faisait des semaines qu'il ne l'avait pas touché. Des semaines qu'elle espérait un jour le revoir en vie. Des semaines qu'elle rêvait de retrouver ses yeux bleus qu'elle aimait tant, son visage abîmé par la vie pour son jeune âge, ses cheveux en batailles indomptables et ses lèvres abîmé qui ne demandaient qu'à être réconfortées.

Lauren aurait pu lui offrir son cœur si elle avait pu le garder auprès d'elle tout ce temps.

Elle se faisait envahir par cette vagues de sentiments qu'elle tentait de refouler depuis des semaines et des semaines. A tout moment, elle finissait noyé sous la tonne de souffrance qu'elle portait en elle.

Une larme roula sur sa joue pour finir sa course sur le sol et s'écraser.

JJ lâcha sa prise doucement pour la transformer en caresse. Ses mains rugueuses cherchaient des petits doigts dans lesquels il avait l'habitude de s'y mêler, c'était comme si ils ne s'étaient jamais quittés.

Dans leur cœurs, tout était clair et simple. C'était une évidence.

Mais pour la tête de Lauren, il n'y avait que tristesse et abandon. Et il ne réussirait pas à la sortie de ça si facilement.

A contre cœur, après avoir reprit ses esprits, elle retira sa main pour la ramener contre elle. JJ fit un pas vers elle, il était assez proche pour chuchoter et qu'elle l'entende clairement. Elle était assez proche pour sentir son odeur et ça la faisait souffrir encore un peu plus. Il y a beaucoup de chose qu'elle aimait chez lui, trop de chose et son odeur était sûrement ce qui lui avait le plus manqué. Elle était partagée entre plusieurs sentiments.

Lauren avait envie de partir en courant, s'éloigner le plus rapidement de lui, et aussi se jeter dans ses bras et lui dire combien son absence avait été douloureuse. Mais en même temps, JJ la connaissait assez pour savoir que ces derniers temps avaient été une torture pour elle. Il le voyait dans ses yeux, il le savait au fond de lui car il la connaissait par cœur, car il la comprenait.

JJ avait envie de parler, mais qu'avait-il à lui dire ? Que pouvait-il lui dire de toute façon pour réparer tout ça ?

— Lauren, je-

— Non, stop. S'il te plaît, ne dit rien.

— Je suis désolée pour ta mère, je ne-

— JJ...

— Laisse-moi parler, bon sang, sert-il la mâchoire en essayant de se contenir. Tu ne devrais pas être seule pour traverser cela, Lau. Pour ce que ça vaut, sache que je suis là pour toi.

Elle ferma les yeux. Elle refusa l'info et se persuada qu'elle n'aurait besoin de personne, que de toute façon elle était seule depuis quelques temps maintenant et qu'elle s'en sortait très bien comme ça. Elle hocha simplement la tête, sans le regarder avant de tirer sa main vers elle pour qu'il la lâche.

— Je dois y aller, Maybank.

Elle esquissa un très léger sourire, mais le fait qu'elle l'appelle par son nom de famille lui réchauffa le cœur. C'était peut-être rien en apparence, mais pour lui, c'était déjà un pas vers la réconciliation.

Lauren tourna les talons sans attendre la réponse de JJ et se dépêcha d'un pas déterminer à rejoindre sa mère qui l'attendait plus loin assise sur le muret du port. Arrivée à sa hauteur, elle lui attrapa le bras.

— On peut y aller, dit-elle.

— Cesseras-tu de fuir à un moment ?

Lauren la regarda de travers, lui faisant comprendre qu'elle ne souhaitait pas répondre à cela. Elles continuèrent leurs promenade sur le port dans le silence, Lauren plongée dans ses pensées et ses doutes.

Son téléphone se mit à vibrer, elle le sortie de sa poche, il affichait un message de Barry, plutôt menaçant :

📧 Barry
Tu as 24h pour me donner l'argent, sinon tes petits potes iront te chercher au fond du port.

Finalement, même sans ses petits potes, Lauren était capable de se mettre toute seule dans des galères inimaginable.

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LAUREN STOPPA LA VOITURE.

Il serait mentir de dire que son cœur n'avait pas dépassé les 100bpm. Elle savait pertinemment que venir trouver JJ Maybank chez lui, pour lui demander de l'aider à faire sûrement l'une des plus grosses conneries possible, était loin d'être la meilleure des idées.

Et pourtant, elle était bien là.

Lauren descendit de la voiture, les mains moites, une respiration difficile dû au stresse. Elle se dirigea à petit pas à l'arrière de la maison, côté rive pour espérer trouver JJ. Au moment où elle le vit en train de bricoler sa moto, elle se demanda si c'était une réelle bonne idée de faire ça. Mais en même temps, il lui était impossible d'être seule sur ce coup, sinon elle avait de grande chance pour mourrir seule au fin fond de la forêt, ou mourrir par la main de JJ qui l'étouffera une fois qu'il saura toute l'histoire.

C'était le moment de faire demi-tour.

Elle se retourna, et manqua de trébucher sur le sol en se prenant les pieds dans une corde de bateau qui traînait par terre. Elle lâcha un petit cri, qui la trahit directement.

— Lauren ?

JJ passa la tête par dessus sa moto et sortit de derrière celle-ci pour s'approcher, voir qu'il ne lui était rien arrivée en trébuchant.

— Ça va ! RAS, je vais bien.

JJ secoua la tête de gauche à droite, désespéré par sa maladresse qui ne s'arrangera pas avec le temps. Il avait un air sérieux, pas peu surpris de voir Lauren ici, chez lui.

— Qu'est-ce que tu fais là ?

— Je voulais voir comment tu allais, mentit-elle.

— Tu mens, dit-il en retournant derrière sa moto pour reprendre sa réparation.

— Je ne t'ai pas demandé comment ça allait depuis ton retour ?

— Comme tu peux le voir, rien à changé, ma vie c'est toujours de la merde et mon père a... disparu ?

— Shoupe pense que ton père est au Yucatan, avoua Lauren. Une enquête est en cours sur Luke Maybank.

— Génial.

— C'est peut-être pas plus mal pour toi, dit-elle timidement.

— Et qui doit s'occuper de cette baraque maintenant ?

Parler de manière civilisée n'est visiblement pas en option pour cette fois-ci, Lauren laissa tomber.

— J'ai quelques choses a te demander, finit-elle par avouer.

— Je me doutais bien que tu n'étais pas venu pour prendre des nouvelles, étant donnée que tu refuses de me voir.

— J'ai besoin que tu m'accompagne a Angel Oak, dit-elle en ignorant sa remarque.

— Qu'est-ce-que tu veux faire a Angel Oak ? Et puis tu peux pas y aller seule ?

— Si j'y vais seule, il y a une chance sur deux que vous ne me retrouviez jamais avec les marécages.

— Ok, mais ça ne me dit toujours ce que tu veux y faire ?

— Tu peux ne pas poser de question ?

— Tu me demandes mon aide et tu refuse de me dire ce qu'on va y faire ?

Elle hocha la tête de façon affirmative. Il rigole et balaye l'air d'un coup de vent. Il reprend la réparation de sa moto, laissant Lauren a ses pensées. D'un coup il relève la tête, il venait d'avoir une illumination.

— Tu veux récupérer le sac de fric, c'est ça ?

— Il se pourrait.

— Pourquoi maintenant ? Pourquoi t'aurais besoin de thune avec ta vie de kook maintenant ?

— Ça ne te regarde pas.

— Ok, dans ce cas demande à quelqu'un d'autres de t'accompagner.

— JJ, il y a que toi qui est au courant pour ce sac.

— Et Rafe Cameron.

Elle lui offrit un doigt d'honneur bien mérité.

— Est-ce que tu m'aides oui ou non ?

— Si tu me dis pourquoi, Lauren.

Elle n'avait plus le choix, elle se devait d'être honnête envers lui, bien qu'il ne serait pas pour autant d'accord avec ça.

— Ok, je dois de l'argent à Barry.

— Attends, quoi ? Répète-moi ça pour voir ?

— Je dois huit mille dollars à Barry.

— Huit mille dollars pour ta consommation personnelle ? Dites-moi que je rêve.

— Hé, à aucun moment je t'ai dit que je me droguais, ne commence pas à faire des raccourcis !

— Ok, alors quoi ? Tu deal peut-être ?

Elle ne répond pas. JJ se décompose. Il arrache sa casquette de sûr sa tête et la balance par terre.

— Bordel, Gray ! C'est quoi ton problème ? Pourquoi tu deal pour Barry ?

— J'avais besoin de vérifier un truc.

— Alors, l'autre soir quand j'ai foutu une branlé à ton petite pote lourdingue, c'était donc ça ?

— Oui.

— Dis-moi ce qui y avait de si important pour que tu risques ta vie à dealer pour Barry à ce genre de soirée de merde ? J'espère que la raison est bonne.

— Je voulais voir si Mason se droguait.

— Mais bien sûr qu'il se drogue, bordel ! Ça se voit à sa gueule, Lau. C'est quoi ton problème ? Prendre de tel risques pour cet abruti ? Tu choisis tellement mal tes fréquentations que t'arrives à te foutre dans la merde sans les Pogues.

— Je ne te permets pas ! J'étais seule ces dernières semaines, j'ai dû essayer de reprendre une vie normal, avec les gens qui me restaient !

— Et le premier drogué que t'as vu, hop, tu t'es dit que ça serait ton nouveau meilleur pote, ironisa le blond. Bien joué, Lau.

— Hé, tu sais quoi ? Oublie ce que je t'ai demandé. Je vais me débrouiller.

— Attends.

Il s'approcha d'elle et lui attrapa le poignet. Lauren lui tournait le dos. Sa poigne au départ serré et ferme, fini par se détendre.

— Est-ce que l'on peut parler comme des gens civiliser ?

Lauren se retourna, les sourcils froncés.

— On ne sait pas communiquer, et ça n'arrivera jamais, JJ.

Il soupira avant de lever sa main à hauteur de son visage pour dégager une mèche brune de sa joue. Son regard s'était adoucie, agacé de devoir toujours la combattre. Mais derrière lui, une ombre sortie de derrière la maison. C'était Kiara.

L'expression de JJ changea instantanément, il se recula d'un pas. Lauren surprise qu'il se ravise si vite, lui demande :

— Quoi ? Qu'ai-je fait ?

Il lui fait un signe négatif de la tête, pour ne pas la laisser croire qu'elle y était pour quelques choses. Lauren finit par se tourner, Kie s'approchait d'eux.

— Salut, dit-elle simplement.

JJ se gratta l'arrière de la tête machinalement et ne savait plus où se mettre. Lauren les regardaient l'un après l'autre. Quelques choses étaient bizarres.

— Ravie de te voir Lauren, dit Kie.

— Ravie que tu sois en vie.

— JJ, enchaina-t-elle.

— Kie...

C'était trop cordial, ils étaient bizarre et ça n'échappa pas à Lauren. Ils avaient passés un mois sur une île, en petit comité, tous proche les uns des autres, est-ce-qu'il n'était pas impossible qu'un rapprochement ai eu lieu ?

— Oh je vois, grogna Lauren. Un mois aura suffit visiblement.

Lauren s'en alla d'un pas décidé.

— S'il te plait, Lauren, attends !

— Fou moi la paix, JJ.

— Laisse-là, la retint Kie.

Lauren n'en revenait pas. Elle se sentait encore plus bête à présent. Elle s'en voulait d'avoir dérogé à sa règle de ne pas courir vers eux à leur retour et des qu'elle avait pu demander de l'aide à JJ, elle l'avait fait. Tout ça pour quoi ? Pour qu'elle découvre que pendant qu'elle pleurait, les croyant mort, il était en train de fricoter avec Kie. Et ça, il n'y avait pas besoin d'être devin pour le voir,

Lauren se détestait d'avoir des sentiments pour JJ.

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