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▬▬ 3. You're just a fucking liar, like everyone else



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CE QUE RETINT LAUREN, C'ÉTAIT DE NE PAS TOUJOURS SUIVRE SA CURIOSITÉ.

Bien sûr, elle avait garé sa voiture le plus loin possible de la plage pour éviter que quelqu'un la repère ou simplement un collègue de Shoupe et la dénonce. Mais à ce moment précis, elle regrettait. Elle regagnait tout juste la route principal et les cris incessant de Mason derrière elle, ne cessait pas. Elle ne pouvait pas, elle refusait de l'affronter. Là, tout de suite, maintenant elle ne savait pas ce qu'elle avait envie. À part fuir. Lauren était bouleversée même si elle avait déjà sa réponse depuis un moment, mais le voir de ses propres yeux étaient encore une autre étape dans le processus.

Elle se bouchait les oreilles pour ne pas entendre Mason prononçait son nom à mainte reprises. Elle ne voulait pas lui parler, elle voulait fuir, très loin mais lui aussi était têtu. Il ne la laisserait pas, il trouverait le moyen de l'arrêter pour affronter le problème. Affronter les problèmes, une chose que Lauren détestait. Le déni était plus confortable.

— Lauren ! Pour la énième fois ! Arrête toi !

Il avait finit par arriver à sa hauteur, il avait posé une main sur son avant bras. Elle frissonna presque instantanément. Ses palpitations n'avaient pas cessé et n'allait pas le faire non plus dans les minutes qui allaient suivre. Elle finit par se retourner, la rage au ventre, sa main libre prit le plus d'élan possible pour venir s'écraser sur la joue de Mason. Il recula instantanément dû au choque. Elle retira son bras et le regarda quelques instant. Intérieurement, la culpabilité prit le dessus, elle regretta la violence de son geste, mais extérieurement son visage n'avait pas lâché cette expression hargneuse et dédaigneuse.

Le silence régnait en maître. Ils étaient seuls, au milieu de la route côtière, sous la lumière d'un lampadaire. Les maisons par ici se vidaient à la fin de l'été, alors ils étaient à peu près sur qu'il n'y avait pas de témoin pour la dispute qui allait suivre.

Mason prit ses distances par rapport à elle. Lauren n'avait finalement plus le besoin incontrôlable de fuir. La haine était bien trop présente dans son corps qu'à tout moment elle décidait de se battre avec lui, alors qu'elle était aussi forte qu'une mouche. Mason regarda le ciel noir au-dessus d'eux, il gonfla ses joues puis recracha tout l'air de ses poumons lorsqu'il planta ses yeux dans ceux de Lauren. Ce n'était pas un nerveux, il était pas impulsif. Mason avait un tempérament calme, ce qui calmait Lauren. Ce n'était pas comme avec JJ, à qui crierait le plus fort, non. Mason voulait juste s'expliquer.

— Tu m'as mentit, dit-elle la voix ferme.  Tu m'as mentit pendant tout ce temps !

Elle se frotta le visage.

— Tu m'as écouté parler de mon ex-petit ami qui avait un problème avec la drogue, pendant autant de temps ? Tu m'as écouté, te dire combien ça l'avait rendu fou, combien ça avait foutu en l'air tout ce qu'on avait ? Combien ça avait détruit ce que je ressentais pour lui ? Mason ! Tu m'as mentit et pendant tout ce temps, tu continuais de te piquer et me soutenir moralement. Dis-moi que j'ai tord, s'il te plait.

Il soupira, elle avait raison de toute façon. Il n'allait pas la contre dire.

— Lauren... Si je t'en avais parlé, on aurait jamais été amis !

Elle riait jaune.

— Non, bien-sur que non qu'on aurait pas été amis. J'ai réussi à me débarrasser d'un, c'est pas pour me lier à un autre camé.

— C'est différent, commença-t-il à se justifier. C'est moi, Mase. Je ne suis pas Rafe !

Elle pencha la tête sur le côté en fronçant les sourcils. Il y avait quelques choses qui n'allait pas dans toute cette histoire. Ses yeux papillonnaient dû à sa perturbation. Lauren était sincèrement troublée.

— Je- Je ne t'ai jamais dit son nom.

Sa voix tremblée à présent. Ses mains aussi tremblée. Lauren les serra contre sa poitrine pour essayer de se calmer, mais c'était trop difficile. Sa respiration ne faisait que se compliquer et la situation n'allait pas en s'arrangeant. Elle se sentait bête, elle se sentait sale. C'était pire que tout, une nouvelle fois. Une larme s'échappa de ses yeux pour rouler sur ses joues. Mason tenta de s'approcher d'elle alors qu'elle se recroquevillé sur elle-même refusant qu'on la touche, refusant que même l'air ambiant l'effleure.

— À aucun moment j'ai prononcé son nom.

Mason avait comprit qu'il avait merdé, encore plus que prévu. Il serra la mâchoire.

— Tu savais ? dit-elle la voix tremblante. Hein ? Depuis le début, tout ce que je te dis, du peux que j'en dis pourtant, tu savais ? Tu connais mon histoire ? Tu connais les protagoniste en faite ?

Et elle hurla cette dernière phrase.

— En plus de m'avoir mentit tu m'as trahit !

— Calme-toi ! Hurla-t-il à son tour.

— Qui t'as dit ça ? Qui t'as tout raconté ?  Barry, c'est ça ? C'est même lui qui t'as dit de garder un oeil sur moi pour me surveiller ? C'est Rafe qui lui a demandé, avoue ?

— Lauren, tu dérailles complètement.

— J'ai de quoi dérailler !

— Rafe Cameron n'a rien à voir dans cette putain d'histoire, lâche-le. Arrête d'être obnubilé par lui, passe à autres chose.

— Je rêve ? En plus de ça tu me donnes des ordres ?

— Tu n'as que moi.

Elle écarquilla les yeux, surprise du culot auquel elle faisait face.

— T'es qu'une ordure, comme tout les autres.

Ça lui faisait déjà bien assez mal comme ça, elle en avait assez pour ce soir. Elle secoua la tête de gauche à droite avant de tourner les talons pour s'en aller. Il la retient une nouvelle fois et son touché, était l'équivalent d'un bouton rouge. Elle explosa.

Cette fois-ci, ce fut son petit point qui s'écrasa sur son nez.

Mason ne recula pas, il s'agrippa à elle telle une sang-sue. C'était le moment où elle paniquait. Elle tapait ses avant bras, lui hurlant dessus pour qu'il la lâche et la laisse partir. Quand soudain, derrière elle, une voix familière. Elle n'eut pas le temps de se retourner pour voir ce qu'il se passait, mais une nouvelle fois un poing, bien plus gros que le sien, remplies de bagues en acier vint s'écraser sur le visage de Mason.

— Hé mec ! Lâche-là !

Lauren tituba en arrière qu'elle en finit sur les fesses. Mason finit à terre lui aussi, avec son agresseur —mérité— au dessus de lui. Lorsque Lauren reprit ses esprits, la lumière du lampadaire éclairait bien assez pour qu'elle reconnaisse cette carrure.

Elle posa une main sur sa bouche n'en croyant pas ses yeux. C'était impossible. C'était comme un mirage. C'était encore un de ces foutus rêves qu'elle faisait depuis un mois. Comment son propre cerveau pouvait la trahir ainsi et lui faire voir de telles choses ? Lauren sanglota silencieusement, observant la scène devant elle. Mason ne parlait plus, son agresseur se releva pour s'étendre sur sa hauteur. Une brise d'air vint balayer son odeur et apporter son odeur de gel douche bon marché. C'était la goute de trop. Elle ne pouvait pas relever la tête pour affronter son regard. Elle ne s'en sentait pas capable, elle souffrait beaucoup trop encore pour affronter la vérité.

Dans un sillon de lumière, une main abimé apparut devant ses yeux.

Lauren n'avait pas besoin de relever la tête pour savoir quelle expression il affichait, elle le connaissait que trop bien. Ses lèvres fines étaient surement pincé, ce qui affinait encore plus sa lèvre inférieur. Ses cheveux blonds emmêlés comme à leur habitues devaient être coiffés sous une énième caquette, laissant dépasser quelques mèches rebelles. Et ses yeux couleur océan, la regardaient fixement, la suppliant silencieusement de le regarder. Son visage lui avait tellement manqué et pourtant la seule chose qu'il verrait sur celui-ci c'était des larmes. Des larmes de peur, des larmes de tristesse, beaucoup de culpabilité et à la fois de la bêtise. Lauren sanglota à nouveau, elle devait d'attraper sa main et de tout lui pardonner. Elle rêvait de la saisir pour se jeter dans ses bras, sentir son torse se soulever sous le poids de sa respiration. Sentir ses bras musclés et chaud, si réconfortant autour d'elle, ses mains dans son dos et sur son visage. Oui, elle aimait ses doigts qui effleurait son visage pour replacer des petites mèches brune.

Et pour ça elle n'avait qu'à saisir sa main.

La saisir, voulait dire renoncer à tout ce qu'elle avait essayé de se convaincre ces dernières semaines. La saisir, voulait dire accepter le retour de ses amis, son retour à lui.

La saisir, c'était accepter lui pardonner.

Accepter se pardonner.

Et ça, c'était impossible. Ni même un regard, ni même l'effleuré était possible, rien. Elle ne pouvait que garder le silence et retenir ses larmes, avant de se relever, tête baissé, se refusant à voir son visage. Elle se mit à courir, encore.

Jusqu'au moment où il prononça un mot.

— J'attendrais.

Il attendrait.

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LAUREN AVAIT LÂCHEMENT FUIT.

La nuit n'avait pas été bonne, pour de multiples raisons : elle avait perdu la came de Barry, ce qui allait finir par l'énerver sévèrement lorsqu'il verrait qu'elle ne lui donnerait pas son argent. Son seul ami récent lui avait ouvertement mentit, et se droguait, ce qui au final la poussait à être à nouveau seule. Et pour finir en beauté, la seule personne qui pouvait faire chavirer son cœur d'un bord a un autre, en bien comme en mal, était de retour. Et c'était presque un mirage.

JJ Maybank était un mirage.

Rien que d'y penser, cela lui donnait la nausée. Lauren avait la tête penchée vers son bol de céréales qu'elle mangeait une à une, sans lait, sans rien. Des céréales neutre et sans saveur —comme si c'était une punition. Lauren ne prêtait pas réellement à attention à ce qu'elle faisait, son esprit était ailleurs. Il n'était pas avec JJ, ni même avec Mason. Il vagabondait d'informations futiles en informations futiles, l'empêchant de se concentrer sur ce qu'il l'affectait réellement.

Il était presque midi, lorsque Maria arriva dans la cuisine pour commencer à préparer le déjeuner. Elle s'étonna de voir sa nièce encore en pyjama, les cheveux grossièrement attachés, perdues dans ses pensées.

— Tiens, tu es là. Tu as dormis ici ?

— Oui, répondit-elle simplement. J'avais oublié mes clés et maman avait fermé la porte.

Maria rigola mais remarqua l'état second dans lequel se trouvait Lauren.

— Tu ne travailles pas aujourd'hui ?

Lauren bougea la tête de droite à gauche en grignotant ses céréales grossièrement et bruyamment.

— C'est cool si il t'as donné ta journée.

— Il m'a pas donné ma journée. Je vais juste pas travailler.

Lauren avait accepté d'arrêter ses conneries à condition qu'elle soit honnête avec tout le monde, que cela soit sa mère, Shoupe ou sa tante. Si elle voulait continuer de vivre comme une adolescente et non Raiponce, c'était la meilleure décision qu'elle pouvait prendre. Lauren n'avait plus peur de parler ouvertement quand les choses n'allaient pas —enfin, ça dépendait le sujet.

— Pourquoi ? Lauren, qu'il y a t-il ?

— Les Carrera sont venu manger, ils ont... fait un scandale quand je les ai servit. Enfin, Mike a fait un scandale.

Maria surprise, s'approcha de l'îlot central sur lequel Lauren était accoudée. Elle se trouvait à distance, en face d'elle avec son regard inquiet qu'elle avait trop vu ces derniers temps.

— Lauren...

— Ils m'ont reproché d'être ici, que c'était injuste sachant que leur fille, elle ne l'était pas. Pour eux, j'aurais du moi aussi y rester.

— Mon dieu... j'irais leur parler ! C'est injuste de te dire ça. Ils ne savent visiblement pas ce que toi aussi tu traverses.

— Non, laisses tomber. Je comprends, je leur en veux pas.

— Mais enfin...

— Vraiment, sourit Lauren. T'en fais pas.

Sa tante n'était pas convaincu, mais le petit sourire de Lauren la fit capituler.

— Mais s'il te plaît, n'en parle pas à Vic.

Maria fit semblant de coudre ses lèvres rosées et de jeter la clé après. Elle lui offrit un clin d'œil pour mettre fin à la discussion. Quelques secondes après, la porte d'entrée s'ouvrît, laissant apparaître le Shérif du comté.

— Tiens, sourit-il en s'approchant de Lauren pour déposer un baiser sur le haut de son crâne. Tu es là ?

— Oui, elle a sa journée, répondit Maria pour éviter que Lauren ne mente.

— Tu manges avec nous ? Demanda Shoupe.

— Si vous voulez de moi.

Shoupe rigola à sa réflexion puis se dirigea vers Maria pour l'embrasser à son tour. Il resta plus longtemps auprès d'elle, une main au creux de ses reins tout en lui offrant de doux baisers. Lauren les regardaient en souriant. Voir sa tante heureuse et amoureuse était quelque chose d'assez exceptionnel.

— Ça a été le boulot ce matin ? Lui demanda Maria.

— Oui, on a une nouvelle piste concernant le trafic de drogue, déclara le Shérif.

Au mot drogue, Lauren se raidit sur sa chaise. Elle replongea sa tête dans son bol de céréale pour essayer de se distraire et ne pas montrer le stresse qui commençait à la gagner. Barry. Elle pensait à Barry sans pouvoir se le sortir de la tête.

— On a enfin des traces suite à leur fichus fêtes sur la plage, continua-t-il. Je sais pas ce qu'ils ont foutu mais ils devaient bien être déchiré qu'ils en ont gâché leur marchandises.

— Vous allez pouvoir trouver la provenance ?

— Peut-être pas, mais on a une preuve concrète que il y a de la drogue dure et ça nous permettra de renforcer la sécurité. Il faudrait pas que nos jeunes soient embarqués là-dedans. Hein, Lauren ?

Surprise, elle manqua de s'étouffer. Shoupe ne la lâchait pas du regard avec un léger sourire sur les lèvres cachés par sa moustache blanche. Elle releva la tête vers lui.

— Tu n'as rien à voir là-dedans ?

— Je peux faire toute les conneries du monde, mais je toucherais pas à cette merde, dit-elle. Crois-moi.

— Je doute pas de toi, sourit-il avant de regarder Maria et reprendre un air sérieux. Au faite, ma belle... il faut que je te dise un truc.

Lauren regarda Maria pour chercher du réconfort auprès d'elle, mais visiblement, elle non plus n'avait pas l'air plus rassuré. Lauren ne cachait pas que son anxiété grandissait petit à petit.

— Je préfère que ça soit moi qui te le dise plutôt que tu l'apprennes autrement, mais... t'es amis sont de retour.

Oh. C'était donc ça. Lauren resta stoïque face à l'annonce, ce qui étonna Shoupe. Honnêtement, il se posait la question si elle n'était pas en train d'intégrer l'information ou si elle mourrait simplement intérieurement. Elle le regardait, droit dans les yeux, puis hocha la tête et se mit à nouveau a manger.

— Merci.

Lauren finit par se relever, sans un mot puis remonta a l'étage pour se doucher —et essayer de calmer sa crise de panique grandissante sous l'eau froide.

Here we go again.




Étape 1 : le come back de JJ
Étape 2 : que Lauren réussisse à le regarder.
Étape 3 : se réconcilier. (Ou pas) 🥲

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