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▬▬ 2. Deal with that



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LORSQUE LAUREN GRAY AVAIT UNE IDÉE EN TÊTE, ELLE NE L'AVAIT PAS AILLEURS.

Le lendemain, elle était retournée travailler sans avoir les idées clairs. Ce n'était vraiment pas une bonne chose, ni pour elle, ni pour personne. Elle n'avait quasiment pas la tête à ce qu'elle faisait et son sourire habituel qu'elle enfilait lorsqu'elle était dans le vestiaire du restaurant, avait lui aussi disparu. Sa discussion avec sa mère l'avait travaillé toute la nuit, lorsqu'elle ne pensait pas à sa discussion avec Barry.

Lauren avait évitait Mason tout le début de son service, ce n'était pas bien compliqué puisqu'aujourd'hui il était au bar et elle en salle. Elle servait les plats machinalement et prenait les commandes sans vraiment écouter ce qu'ils demandaient.

— Gray ? Table 7 !

Interpellée par le numéro impair —elle détestait les numéros impaires— Lauren s'approcha du comptoir de la cuisine.

— Ce n'est pas ma table ?

— Archi est en pause, tu le remplace.

Elle leva les yeux au ciel puis fit bêtement ce qu'on lui dit. Elle ne cherchait plus les problèmes comme elle le faisait, et avait enfin intégrer que défiait l'autorité ne lui apporterait rien de bon. Alors elle s'empara des plats, deux grosses salades qu'elle connaissait bien, à force d'en servir. Arrivée à la table sept, elle enfila son sourire et s'apprêta à parler. Il allait être de courte durée.

Son regard croisa celui des clients de la table sept. Les parents de Kie. Lauren perdit ses moyens, elle venait de se liquéfiait sur place. Que quelqu'un apporte une serpillère. Ses mains devenaient moites, les assiettes étaient lourdes et commençaient à glisser. Les parents de Kie se regardèrent un instant avant que Mike ne parle :

— Où est notre serveur ?

— Il est en pause, répondit machinalement Lauren.

— Je refuse que tu nous serves.

— J'ai vos plats, s'il vous plait. Je vous les pose et je m'en vais.

— Je refuse.

— Monsieur Carrera, je-

— Tu n'es qu'une vaux rien ! dit-il en tapant du point. Toi, tu es ici en train de vivre ta petite vie pendant que ma fille a disparu !

— Mike, mon chéri...

Il se redressa, Lauren prit peur. Elle ferma les yeux de peur qu'il ne la touche et les plats lui glissèrent des mains pour se briser sur le sol, s'étalât sur ses pieds. Toute la salle les regardaient, même ceux qui n'avaient toujours pas remarqué que Lauren Gray travaillait ici, maintenant ils étaient au courant.

— Pourquoi toi ? Hein ? Où sont-ils ? Que s'était-il réellement passé sur ce fichu bateau ?

À présent, Lauren était incapable de parler. Mike Carrera lui faisait définitivement peur et elle paniquait. Ça faisait longtemps eu Lauren n'avait pas paniqué. Elle ne voudrait surement pas en parler, mais sa dernière crise de panique datait de ce moment sur le bateau ; quelques semaines maintenant. La mère de Kie s'était levée à son tour pour tenter de calmer son marie. Lauren était pétrifiée et n'avait toujours pas fait un seul mouvement. Elle n'entendait même plus ce que Mike disait, elle savait qu'il criait, qu'il lui criait dessus, que c'était à propos de sa fille, mais c'était comme si son cerveau refusait d'entendre ce qu'il avait dire.

Elle se souvient du moment à son retour, lorsqu'elle a traversé toute l'île dans la voiture de Shoupe, elle avait croisé les parents de Kie en train d'accrocher des avis de disparition dans toute la ville. Lauren avait trouvé ça injuste qu'elle soit ici, sans eux. Mais une autre part d'elle, leur en voulait toujours, tout comme les parents de Kie lui en voulait d'être ici, saine et sauve alors que leur fille était disparu —ou pire. Lauren les comprenait, vraiment. Mais elle avait fait tout ce qui était en son pouvoir et raconté ce qu'elle savait à Shoupe. Elle ne pouvait pas faire mieux.

Même si Mike pensait qu'elle avait reprit un petit train-train de vie et qu'elle souriait tout le temps, ce n'était pas pour autant que la culpabilité et la tristesse ne la rongeait pas. Simplement, elle avait décidé de vivre dans le déni et l'espoir qu'un jour les choses s'atténueront —et que son envie de mourir finirait par passer.

Des bras chauds et ferme entourèrent la taille de Lauren pour la tirer en arrière. Elle heurta le torse d'un homme, qui n'était autre que Mason. Lauren reprit ses esprits petit à petit et regardait tout autour d'elle. Mike était désormais loin d'elle, Mason l'emmenait dans les vestiaires, pendant que d'autres de leurs collègues tentaient de calmer et faire sortir les Carrera.

Lauren étourdie, posa ses mains sur les avants-bras de Mason autour d'elle. Elle baissa la tête vers ses manches relevés et dans un moment de lucidité elle repensa à ce que Barry lui avait dit la veille.

Tu salueras Mason.

Mason avait des hématomes bleus dans le creux des coudes. Elle n'eut pas besoin de plus de quelques secondes pour comprendre. Mason allait la lâcher à un moment où un autre, mais elle le força à retirer ses mains d'elle.

Se prendre la tête publiquement avec les Carrera étaient une chose, mais découvrir que son nouvel ami étaient surement un camé ; non, pas une seconde fois. Elle ne se laisserait pas abattre.

Sans un mot pour Mason qui l'avait tout de même sortie de cette dispute, sans aucune explication pour son patron, Lauren, le souffle court, s'empara de ses affaires et sortit en claquant la porte et balançant son tablier dans les poubelles à la sortie. Elle entendait la voix de son ami l'appeler, mais elle l'ignora. Lauren sortit ses clés de voitures de sa poche, monta dans sa voiture et démarra.

Sa seule et unique pensée, se dirigea vers Barry.

Lauren ne perdit pas plus de temps et roula en direction de la maison perdu de Barry. Elle connaissait l'adresse, elle y avait déjà mit les pieds —et ça n'avait pas bien terminé à chaque fois. Sur la route, ses pensées ne divaguaient pas, au contraire. Elle était tellement concentrée sur le fait de découvrir si elle avait raison ou non, que sa crise de panique passa en second. C'était sa nouvelle façon de faire : être constamment énervée pour ne pas céder à la panique.

Le nouveau leitmotiv  de Lauren : être en colère contre la vie, après en avoir eu peur pendant 18 ans.

Arrivée chez Barry, elle descendit en quatrième vitesse, claquant la porte aussi fort qu'elle en réveilla la foret, pour se pointer à la porte de sa caravane et tambouriner sur celle-ci, qu'elle manqua de passer à travers. Barry finit par ouvrir la porte, sortant avec son arme à la main. Lauren recula d'un pas, ne s'y attendant pas. Il la regarda de la tête en pied, la jugeant.

— Qu'est-ce-que tu fous là ?

Il regarda autour d'eux pour vérifier si elle était seule.

— Je suis seule, lui confirma t-elle.

— Je repose ma question, qu'est-ce tu fous là, Miss Country club ?

Lauren roula des yeux comme à son habitudes.

— Ok, premièrement, arrête avec ce surnom et secondo, j'ai un truc à te demander.

— Ok ? En quoi, moi je pourrais te rendre service ?

À ce moment précis, elle commença à se rendre compte que c'était une terrible idée, mais maintenant c'était trop tard. Elle prit une grande inspiration.

— Je m'occuperais d'une de tes livraisons.

Dans un premier temps, Barry la regarda en silence puis il explosa de rire grossièrement pendant de longue secondes,  mais en voyant son sérieux, il finit par se reprendre.

— Tu blagues pas.

— J'ai l'air de blaguer ?

— Y a un truc que je comprends pas, attends. Hier, tu me renvoie chier et aujourd'hui tu me demandes le job ? T'es tombée sur la tête ? Ou tu joues l'appât pour ton super papa ?

— C'est pas mon père.

— Pourquoi je te croirais ?

— Parce que t'as besoin d'une mule, sinon t'aurais pas demandé.

— Je peux avoir toute les mules que je souhaites, j'ai pas besoin de toi.

— On arrive en début de mois, et généralement sur la plage se passe la plus grosse réunion des camés de Kildare, je sais que t'es leur principal fournisseur.

Il la regardait en mâchouillant son chewing-gum, il lava un petit rictus avant de lui tourner le dos et d'aller s'assoir sur la banquette sale sous sa toile tendue qui lui servait de terrasse.

— T'en sais des choses, toi.

— J'écoute aux portes.

— Et pourquoi je te choisirais toi, novice alors que je peux avoir des experts ?

— Parce qu'une jolie fille avec un décolleté sera plus convaincante qu'un mec qui va consommer la cargaison.

Il souriait en bougeant la tête de haut en bas.

— Je commence à comprendre pourquoi t'as du succès, dit-il.

— C'est oui ?

— Ce que je comprends pas, c'est qu'est-ce-que tu y gagneras toi ?

C'était le moment ou Lauren devait la jouer franche avec lui plutôt que de lui mentir et risquer faire capituler son plan.

— Mason, soupira-t-elle.

Barry rigola avant de se relever pour revenir vers elle.

— Tu sais qui suffisait de demander ?

— Je veux le voir de mes propres yeux.

Barry s'approcha d'elle et lui tendit une main.

— Ça me va. 20h30 tu vas récupérer la cargaison à l'adresse que je t'enverrais et que la magie opère. Demain, je veux mon fric.

Lauren saisit sa main, ce qui fit sourire le dealer.

— T'as un truc pour les drogués, ma belle.

Elle leva les yeux au ciel une nouvelle fois et tourna les talons. Bon, voilà encore une bonne choses de fêtes.

À présent, Lauren traitait le mal par le mal.



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LAUREN COMBATTAIT LE MAL PAR LE MAL, C'ÉTAIT LE CAS DE LE DIRE.

Après avoir récupéré comme prévu la marchandise à l'endroit indiqué par Barry, elle s'était rendu à cette fameuse fête sur la plage. Lauren n'avait pas prit la peine d'ouvrir le sac qu'elle avait reçu. Il état lourd comme pas possible et n'avait aucune odeur, ne faisait aucun bruit. Les paquets de farine devaient être bien compacte. Sur la route pour s'y rendre, Lauren commençait à avoir des regrets. Elle avait promis à Vic et Maria qu'elle arrêterait ses conneries, elle l'avait fat. Pendant un temps et aujourd'hui, la revoilà partit pour surement la pire erreur de sa vie. Si elle se faisait attraper par Shoupe, c'était finit pour elle et ça peu importe les excuses qu'elle lui donnerait.

L'espace d'un instant, elle se demandait si la vérité en valait vraiment la peine ? C'était comme lorsqu'elle avait décidé de se lancer dans cette quête avec les pogues, pour découvrir ce qui était arrivé à son père. Elle s'était posé la même question : est-ce-que la vérité en valait réellement la peine ?

Entre temps, elle avait fait la rencontre de l'amour.

Aujourd'hui, est-ce-que ça comptait réellement ? Ok, Mason était son seul ami à présent, mais tenait-elle réellement à lui ? Au point de risquer sa vie pour découvrir la vérité ? Si la question avait été pour les pogues —JJ—, la réponse aurait été oui. Mais Mason ? Bien sûr qu'elle l'appréciait et heureusement qu'il avait été là pour elle ces dernières semaines, mais en valait-il réellement la peine ? Ça pouvait paraitre égoïste, mais jamais il ne compterait pour elle, autant que eux l'avait compté. C'était triste, mais la réalité.

Mais sa curiosité était plus forte que sa peur du danger.

Alors elle se pointa à cette fête, habillé vulgairement —heureusement que Maria ne l'avait pas vu sortir comme ça— sac sur le dos, palpitation dans la poitrine, Lauren déambula jusqu'à la plage avec ses éternelles converses. Le stresse commençait à monter, ça faisait un moment maintenant qu'elle n'avait pas été dans une situation de stresse tel quelle.

Au loin, elle commençait à voir les lueurs du feu de camp au milieu du sable. Plus elle se rapprochaient, plus elle entendait le brouhaha sourd des fêtard et la musique électro pas du tout à son goût. Ça se voyait sur elle, elle n'était clairement pas à sa place, elle n'avait rien d'une drogué et rien d'une dealeuse de drogue. Toute cette histoire était insensé. Elle finit par atteindre la foule, ils avaient tous un joint en bouche, des sachets de poudre ou des petits médicaments de différentes couleurs. Lauren eut cru voir même des champignon —où est-ce-que ça poussait ces trucs là ? Elle prit une grande inspiration et commença à faire le tour. Elle observait les gens dansaient, fumer, prendre des rails de coke avec leur carte bancaire.

Tout ça était insensé. Il y a un mois de ça elle courait après l'or et aujourd'hui elle vendait de la drogue ? Ce n'était pas ce qu'on pouvait appeler de glow-up.

Les gens autour d'elle commençait à la repérer, elle retira le sac de son dos pour le tenir contre sa poitrine. C'était bizarre, même pour elle. Elle commençait à ne pas se sentir bien, pour des raisons évidentes. Elle avait un sac remplie de trucs illégales qu'ici chacun rêvait de dépouiller. Elle était habillée d'une façon trop vulgaire pour qu'elle se sente à l'aise, rien ne lui correspondait. Et dernière chose, à tout moment Shoup pouvait décider de faire une descente de police et c'était fini pour elle.

Non, c'était trop. Lauren se ravisa, elle tourna les talons pour reprendre le chemin qu'elle avait prit en arrivant, jusqu'au moment où elle heurta un homme.

Son sac tomba sur le sol et s'ouvrît en grand, laissant déballer tout son attirail. Prise de panique, elle avait qu'une envie, c'était de courir. Lauren releva la tête, ses yeux se plongèrent dans des yeux vert qu'elle connaissait très bien.

— Lauren...

Elle avait sa réponse.

Et elle se mise à courir, laissant son sac sur place, le plus vite possible, loin de tout.

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