25. You are his bitch, now.
𝐹𝒪𝑅 𝒜𝐿𝐿 𝒯𝐻𝐸 𝒢𝒪𝐿𝒟 𝐼𝒩 𝒯𝐻𝐸 𝒲𝒪𝑅𝐿𝒟
25. You are his bitch, now.
« Je viens de sauver ton petit cul de Princesse, tu pourrais dire merci. »
CETTE PHRASE raisonnait dans son esprit. Lauren était assise à l'arrière, appuyée contre Sarah qui avait l'air de calmer la jeune femme. C'était la première fois depuis longtemps que Lauren n'avait pas été aussi tactile avec une amie —en même temps sans amie, c'est compliqué. Mais ça ne lui paraissait même pas bizarre. C'était Sarah et elle se sentait bien.
Son regard était fixé sur JJ au volant qui n'avait pas réussi à se calmer.
Une larme roula sur la joue de la brune, avant de s'écraser sur son bras et que Sarah ne la remarque. Lauren se sentait mal, comme à chaque fois après une crise de panique mais cette fois-ci, JJ n'avait pas aidé, loin de là.
Ce qu'il lui avait dit, ça l'avait blessé énormément.
Lauren était perdu dans ses pensées plus noires les unes que les autres à se demander si elle avait fait le bon choix de s'amouracher de lui —pour ne pas dire qu'elle était amoureuse de lui. C'était trop tôt et presque trop tard aussi.
Ces images atroces lui revenait en tête. Lauren revoyait, à chaque fois qu'elle fermait les yeux, les coups de poings qui venait s'écraser sur le visage de ce gars, Barry. Certes il avait essayé de les voler, il aurait peut-être même été prêt à leur tirer dessus, peu importe Lauren ne se rappelait que des coups violents et agressif de JJ.
Personne ne mériterait de recevoir des coups aussi violemment, personne, pas même son père même si il battait certains record.
Lauren savait JJ colérique, énervé contre le monde, contre son père, elle le savait même triste parfois, apeuré et vulnérable mais ce qui venait de se produire, c'était tout ce dont elle redoutait.
D'abord Rafe, puis JJ ?
C'était comme une boucle interminable qui recommençait encore et encore sans jamais lui laisser de répit. Une dose de bonheur et quatre claque dans la tête, retour à la case départ. Et ça, peu importe où elle se trouvait et avec qui.
Lauren était destinée à être seule.
Alors qu'elle avait presque réussi à s'endormir, le van se stoppa violemment. Fallait dire que la conduite de JJ jusqu'ici n'avait pas été très délicate.
Lorsque Lauren se redressa pour regarder où il se trouvait, elle ne reconnaît rien. Elle regarde à droite, à gauche puis JJ devant elle en train de regarder la carte d'identité qu'il avait volé à Barry.
Oh non.
— Mec, pourquoi on est chez Barry ? Demanda John B visiblement exaspéré de son comportement.
— J'en ai pour une seconde, les informa JJ en sortant du van.
— Tu vas où ?
— Yo soy justicia !
— Sobre todo un coño, râla Lauren.
— Quoi ? Demanda Pope.
— Non rien, c'était de l'espagnol.
Tout le monde hocha la tête de haut en bas.
— Quelqu'un devrait sûrement...
— Oui, j'ai compris.
— Non, laisse !
Lauren sortit du van en passant par dessus les jambes de Pope.
— T'es sûr ? Demanda John B. Tu sais il peut-être... un peu... hm, maladroit dans ses mots.
— Et je peux l'être moi aussi.
Il lui fit signe que tout était bon, mais au vu de leur têtes à tous, ils se souciaient de comment cette histoire allait se terminer.
Lauren pénétra à l'intérieur de la maison et regarda autour d'elle. C'était le bordel, genre vraiment et la maison était imprégnée de l'odeur de canabis et tout autre substance.
JJ n'était pas dans la pièce principale.
Lauren s'avança a l'arrière de la maison, dans ce qui s'apparenterait à la chambre de Barry pour enfin y trouver le blond.
Elle était exténuée et n'avait même pas la force de s'engueuler avec lui, pas maintenant. Lauren était en colère contre JJ mais elle ne pouvait pas non plus le laisser merder.
Appuyée contre l'encadrement de la porte, les bras croisés sur sa poitrine, elle brisa le silence :
— Tu fais quoi, JJ ?
— Je cherche, dit-il en s'activant avant de tomber sur un sac noir. Ça !
Lauren se redressa.
— JJ, je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment pour faire ça, dit-elle en se frottant le front avant de se rappeler qu'elle avait mal. Je ne suis même pas sûr que ce soit la bonne chose faire tout court, en faite.
— Et pourquoi cela ? Hein ?
Son ton était menaçant.
— Il voulait nous voler, il nous a humilié et à pointer un flingue sur nous ! Tu crois vraiment que j'allais rester là sans rien faire ?
Maintenant il criait.
— Lauren, c'est juste vingt-cinq mille, ok ? De l'argent comme ça, il en aura encore beaucoup. Je fais que me servir pour qu'il me soit plus utile et que les choses soit équitable.
— Je peux t'aider moi.
Il releva la tête vers elle.
— JJ, si c'est de vingt-cinq milles dollars que t'as besoin, tu sais que je peux largement t'aider.
— Et je te rembourse comment ? Dit-il nerveusement. Lauren, je passerais sûrement tout le reste de ma vie à travailler pour même pas gagner la moitié de ça par an. Je ne pourrais jamais te rembourser !
— Je veux pas que tu me rembourse, j'en ai rien à faire de ce fric.
Il secoua la tête de droite à gauche, remplie le sac et bouscula Lauren pour passer.
— S'il te plaît JJ, laisse tomber.
Il se stoppa, dos à elle.
— Laisse ça... je t'en supplie, je suis fatiguée, j'ai juste envie de rentrer et de dormir. Mes nerfs sont à bout et tu ne fais que empirer ces sentiments.
— Je ne te demande pas de comprendre.
— JJ, s'il te plaît.
Sa voix était presque inaudible mais JJ savait pertinemment que si il se retournait, il la verrait des larmes immaculées sur ses joues.
— Je pourrais pas supporter tes conneries encore longtemps.
Il se retourna, menaçant et s'approcha d'elle à grand pas pour réduire l'espace entre eux.
Même si elle pleurait du au relâchement des nerfs, JJ restait menaçant.
— Je ne t'ai jamais demandé de supporter mes conneries ! Je ne t'ai même jamais demandé de nous rejoindre ! Hurla le blond. Tu t'es mis en tête de devoir nous aider dans cette aventure pour qu'au final tout parte en couille ! Tu t'es mis en tête de vouloir me sauver alors que je ne t'ai rien demandé ! Je n'ai jamais rien demandé et c'est pas maintenant que je le ferais.
Il venait de réduire à néant les trois dernières semaines de travaille sur eux, comme ça, avec quelques mots.
Les larmes de Lauren finirent par se stopper, laissant place à la rage.
Elle ne parlait plus. Elle ne disait rien. Elle bougeait simplement la tête de haute en bas, ce qui était sûrement pire que tout le reste.
Et là, JJ comprit son erreur.
— Putain, soupira-t-il. Lauren, je-
Il s'apprêtait à attraper son poignet mais elle se recula avant de faire le tour pour l'éviter et sortir de la maison le plus rapidement possible.
John B et les autres étaient sortit du van. Lauren s'arrêta un instant devant eux, lorsqu'elle s'apprêtait à partir en courant, John B l'attrapa.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Elle secouait la tête de droite à gauche, un léger sourire désolée accrochés aux lèvres, avant de lâcher la main de John B lorsque le blond s'approche.
— Lau, s'il te plaît.
Elle tourna la tête à l'opposer de lui, Sarah dans son champ de vision qui essayait de savoir comment elle se sentait. Elle le savait, elle la connaissait assez pour savoir que cette expression, elle l'avait assez affichés lorsque Rafe merdait en beauté.
— Qu'est-ce qu'elle a ? Demanda John B tout bas à son meilleure amie.
— Je pars, dit-elle. Je m'en vais, je vous laisse avec votre quête à la noix et votre pote aux neurones cramés par la beuh.
Lauren attrapa son sac dans le van puis s'en alla. Elle commençait à marcher le plus rapidement possible.
— Non ! Hurla JJ derrière elle. C'est moi qui m'en vais ! T'es bien plus légitime à faire cette quête que moi je le suis.
Il avait lui aussi son sac sur les épaules et dépassa Lauren en marchant plus vite qu'elle.
Enfoiré, pensa-t-elle.
Elle se mit à courir pour le rattraper.
— Tu veux parler de légitimité ? Dit-elle en l'attrapant par l'épaule pour le forcer à s'arrêter. Parce que je peux dire que ce fric, il ne t'est pas légitime. Par contre, mon poing dans ta gueule, ça, cela serait plus légitime.
— Essaie pour voir.
— Oh et tu vas faire quoi, petit génie ? Le provoqua-t-elle. Tu vas me frapper à ton tour ?
— Jamais je ne te toucherais.
— Non, c'est vrai, pouffa-t-elle grossièrement. T'es pas capable de te servir de ta bouche pour me dire ce que tu ressens mais par contre pour me dire que je m'occupe de mes affaires et te laisser creuser ta tombe, ça y'a pas de soucis.
— Tu tourne en rond. Tu te répètes.
— C'est sur qu'avec toi je tourne en rond ! Ça, j'avais bien remarqué, JJ.
— Tu veux quoi au juste, Lauren ? Hein ? T'es toujours là à me faire des reproches, à dire que tout le monde autour de toi meurt ou t'abandonne mais toi, tu veux quoi ?
Elle baissa la tête.
— Je veux bien croire que je ne suis pas très communicatif mais si tu me dis pas ce que tu veux réellement, alors on a pas finit de tourner en rond.
Il avait raison mais elle ne lui dirait pas.
— Aujourd'hui, je suis plus sur de ce que je veux.
— Si seulement tu l'avais été un jour, soupira-t-il.
Sa main claqua violemment sur la joue du blond, ce qui l'étonna.
— Finalement, Rafe Cameron était plus clair dans ses intentions, lui.
Et elle tourna les talons et s'enfuit.
— Attends, tu vas où, là ? Lauren ? On a pas finit cette discussion !
— Tu es un con, un point c'est tout ! Hurla-t-elle.
— Je croyais que tu me laisserais pas tomber !
— Faut croire que l'un comme l'autre on respect pas nos promesses.
— Tu rigoles j'espère ? T'allais t'étouffer !
— Au moins je n'aurais pas eu à vivre cette conversation.
— Si ta des pensées suicidaire, fallait peut-être me prévenir.
— Maintenant t'es au courant.
— Non mais je rêve...
JJ poussa un soupir tout en la regardant partir.
— Tu vas où ? Reprit-il.
— Loin de toi !
Mais au plus près de celui qu'elle voulait justement éviter.
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SUR LE CHEMIN, Lauren marchait les poings bien fermés, les nerfs à leurs apogée sans vraiment savoir où elle se rendait. Elle voulait aller le plus loin possible de ces imbéciles qu'elle appelait ses amis.
Enfin, elle voulait surtout allait le plus loin possible de JJ et commençait à sérieusement se demander si elle avait fait le bon choix de choisir JJ par rapport à Rafe.
Oui, la question était presque ridicule puisqu'il n'y avait même pas de choix à faire entre les deux.
Rafe Cameron était un con fini et nocif pour elle, pour lui-même ; défoncé à longueur de journée mais qui tenait entre ses mains une partie d'elle.
JJ Maybank était tout simplement con, les neurones complètements cramés par la beuh mais tout son corps lui criait de le rejoindre et ne plus jamais le lâcher.
Mais c'était trop tard. Quelque chose c'était brisé à l'intérieur d'elle.
Peut-être son coeur ? Surement.
Lauren avait marché pendant tellement de temps qu'elle ne s'était pas rendu compte qu'elle avait parcouru autant de temps et qu'elle avait presque rejoint le centre ville.
Elle était au club.
Oui, ce club. Celui qui forçait cet abrutit de Barry à appeler Rafe « Country Club ».
En parlant de Rafe...
Il ne fallut pas plus de quelques secondes à Lauren pour remarquer la moto rouge de Cameron et celle de Topper juste à côté. C'était vraiment, mais alors vraiment pas de chance pour Cameron mais c'était lui qui allait prendre. Il fallait bien qu'elle défoule sa colère sur quelqu'un de toute façon.
Elle s'approcha rapidement des motos, leva la jambe et donna un coup dans celle-ci, mais rien. Elles ne bougèrent même pas d'un poile.
Ce qui l'énerva un peu plus.
Lauren grogna presque de façon bestiale avant de donner une grande impulsion sur la moto de Rafe qui cette fois-ci bougea de quelques millimètres avant qu'elle ne recommence, encore et encore.
Jusqu'à ce que Rafe arrive en hurlant sur elle, la traitant de folle.
Il courut jusqu'à elle et passa un bras sous sa poitrine pour la soulever du sol et l'écarter rapidement de leur motos.
Il n'y avait rien d'amicale dans son geste —en même temps il devait toujours lui en vouloir pour ce qu'elle lui avait dit lorsqu'ils s'étaient retrouvés en tête à tête dans la salle de bain.
Il avait presque repoussé Lauren comme il aurait repoussé un ennemie. La considérait-elle comme une ennemie ? Si c'était le cas, Lauren avait du soucis à se faire.
— Qu'est-ce-qu'il te prend ? Hurla-t-il. Ça va pas mieux toi, ça ne t'arranges pas de trainer avec tes nouveaux petits copains.
Lauren ne parlait plus mais grognait. Elle serra le point, prête à se jeter sur Rafe et le ruer de coup mais Topper fut plus rapide et la retint en l'attrapant par l'arrière la mettant dans une position de faiblesse mais c'était bien le cadet de ses soucis.
— Pourquoi est-ce-que t'es si en colère ? Demanda Rafe plus calmement. Qu'est-ce-qu'il se passe, bordel ?
— Dis à ton pote de me lâcher ! Se débattit-elle.
— Tu peux me demander directement.
— J'ai pas envie de perdre mon temps à utiliser de la salive pour te parler, connard.
— Je vois vraiment pas ce que tu lui trouve, reprit Topper en s'adressant à Rafe qui leva les yeux au ciel.
— Lâche-là, je gère.
Topper lâcha Lauren qui se retourna vers lui prête à le cogner lui aussi mais Rafe attira son attention.
— Hé ?
Sa voix était calme, posée et c'était comme avant. C'était comme si toute les merdes qu'il avait fait depuis son retour avait disparu.
Lauren se calma rapidement puis Rafe posa ses yeux plus attentivement sur son visage. Il remarqua la croute que le sang avait formé sur sa lèvre inférieur puis la blessure toute fraiche sur son front. Rafe s'apprêtait à poser sa main sur son front pour dégager délicatement ses cheveux mais elle fit un mouvement de tête qui lui fit comprendre de ne pas la toucher.
— Lauren, commença Rafe.
— Ça va, ce n'est rien. Je me suis juste cognée la tête, soupira-t-elle. Et puis, je croyais que tu ne préoccupait plus de moi ?
— Tu peux arrêter de faire la gamine, s'il te plait ?
— Quand t'arrêteras de jouer au con.
Rafe allait répliquer, mais au même moment une voiture se gara à toute vitesse derrière Lauren, manquant de la faucher au passage.
Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle fit Barry descendre de la Camaro.
Par reflex, Rafe attrapa Lauren et la poussa derrière lui.
— Rafe Cameron ! Fit le brun un sourire hypocrite sur les lèvres. Ça va mec ? Tout va bien ?
Rafe et Topper se regardèrent furtivement sans vraiment savoir ce qui prenait à cet imbécile.
Il s'approcha de Rafe dangereusement.
— Ta famille pense pouvoir me traiter comme un chien ?
Il lui crachait dessus, c'était sur vu la proximité.
Puis Barry regarda par-dessus l'épaule de Rafe et posa son regard sur Lauren qui ne faisait pas la fière derrière.
— Qu'est-ce-que tu fais là, toi ? L'agressa Barry.
— Et toi, pauvre con ? C'est toi qui vient foutre la merde partout avec ton business à la con ! S'énerva Lauren.
— Ça vous a bien arrangé toi et tes petits potes, hein ?
— De quoi tu parles ?
— D'abord, ton père débarque chez moi pour me tabasser. Ensuite ta soeur et ta petite Princesse viennent chez moi pour me voler vingt-cinq milles dollars ! Vous prenez pour votre clébard ou quoi ?
Rafe se retourne lentement vers Lauren pas sur d'apprécier ce qu'il venait d'entendre.
— Vingt-cinq milles alors que tu escroques des gens !
— Je vais te faire taire, ma jolie.
Rafe s'interposa et demanda à Barry de se calmer pendant que Topper essayait de retenir Lauren.
— Vas-y, viens je t'attends !
— Attends, attends ! Ma soeur t'as volé vingt cinq milles dollars ?
— Oui, c'est pour ça que je suis là.
— Genre que ta soeur le vole ça t'étonne et moi non ?
— Oui, puisque Sarah n'oserait même pas ramasser un dollars dans la rue.
— Je crois que tu comprends pas, rit-il nerveusement. Je te le dis : arrange les choses avec ta soeur, ta princesse et leurs petits potes ou je le ferais.
Il poussa légèrement Rafe sur le torse, même si il était bien plus petit, il n'hésiterait pas à le cogner.
— Oh et tu vas faire quoi ? Se moqua Lauren. Venir menacer des adolescent avec un fusil à pompe et le visage masqué ?
Il serra la mâchoire pendant qu'elle se marrait.
— Bien-sûr, on voit ce que ça à donner.
— Tiens-là en laisse ta copine, s'adressa-t-il à Rafe.
— Je ne comprends pas...
— Ah non ?
— Eclaire-moi.
— Que je t'éclaire ? Les Pogues sont en train de cambrioler toute l'île et tu ne comprends pas ? Ta soeur et ta copine sont avec eux.
— Sarah Cameron ? Cambrioleuse ? C'est stupide, pouffa-t-il.
Rafe ne le croyait pas —enfin sur la partie de sa soeur. Barry s'approcha un peu plus de lui, l'air menaçant malgré sa petite taille, il avait l'air féroce.
— On parle de vingt-cinq milles dollars ! Hurla-t-il alors que Rafe reculait.
Topper s'interposa entre Rafe et Barry avant que cela n'explose mais Barry était prêt à lui donner un coup, Topper s'écarta.
— Ça va, Country Club ?
— Tout va bien, sourit-il les mains en l'air. Calmez-vous.
— Arrange ça avec ta soeur ou ta copine passe à la trappe.
— Ok ! Fit Rafe.
— Pense à faire le ménage en rentrant, ironisa Lauren pour le provoquer.
Au lieu de le saluer, elle agita son majeur en l'air, de droite à gauche.
Il remonta dans sa voiture et démarra en trombe.
Quelques secondes après qu'il soit parti, Rafe se retourna vers Lauren, l'air menaçant, le doigt en l'air soutenant ses propos.
— De quoi il parle, hein ? Vous avez fait quoi encore ?
— Mêle toi de ce qui te regardes !
— Et bien là, en l'occurence ma jolie ça me concerne ! A cause de vos conneries, ça me retombe dessus ! J'avais remboursé tout ce que je lui devais et là vous venez de tout foutre en l'air !
— Ça t'apprendras à faire tes conneries de merde avec des abrutit comme lui, ok ?
— Lau, écoute-moi, la supplia-t-il presque. Tu ne sais pas à qui tu t'en prends, ok ?
Lauren poussa un soupir puis reprit son chemin, lui offrant son majeur au passage.
— J'ai pas besoin de ton aide, dit-elle. Oh et soi-dites en passant, tu as dis que tu ne viendrais pas à mon secours, non ?
Et elle continua son chemin tout en l'ignorant.
— Maintenant, c'est toi la pute, mon pote.
Topper tapa sur le torse de Rafe avant qu'ils ne décident de monter sur leur motos.
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