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1o. We've got nothing

𝐹𝒪𝑅 𝒜𝐿𝐿 𝒯𝐻𝐸 𝒢𝒪𝐿𝒟 𝐼𝒩 𝒯𝐻𝐸 𝒲𝒪𝑅𝐿𝒟
1o. We've got nothing




LAUREN AVAIT REÇU un message d'un numéro inconnu qui lui donnait rendez-vous sur le port. Même si elle n'avait pas le nom de la personne qui lui écrivait, elle savait pertinemment que c'était un de ces Pogues qui lui donnait rendez-vous pour de nouvelles aventures.

Elle n'avait pas mit longtemps à sauter dans la voiture de sa tante pour se rendre à l'endroit qu'ils lui avaient indiqués. Après quelques minutes, elle était enfin arrivée.

Lauren se gara et sortit presque aussitôt de la voiture, qu'elle referma derrière elle. Elle mit ses lunettes de soleils sur son nez et s'avança jusqu'au bout du quai où se trouvait Pope et JJ.

— Je suppose que le "Rendez-vous au port" smiley pervers, smiley clin d'œil et flamme venez de JJ ?

Les deux garçons se retournèrent en entendant Lauren arriver. Ils se regardèrent avant que Pope ne lève les yeux au ciel désespéré par le comportement de JJ qui se retenait de rire.

— Et pourquoi ça serait moi ?

— Simple suspicion, sourit-elle.

— En attendant ça a fonctionné, dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

— Absolument pas grâce à tes smileys.

Il leva les yeux au ciel ce qui fit rire la petite brune qui s'approcha d'eux. Au même moment Kie et John B sortirent de l'eau discutant d'un robot sous-marin.

— Où est-ce-que vous avez trouvé ça ? Demanda Lauren.

— Tu es sûr de vouloir la réponse ? Demanda John B dans l'eau.

— Finalement, non.

Kie et John B sortirent de l'eau pour rejoindre leur amis. Le Brun adressa un léger sourire amical à Lauren qui gênée, remit ses cheveux derrière ses oreilles.

— Où étais-tu passé hier ? Demanda John B.

— Je faisais le ménage de printemps sur la plage avec un troupeau d'imbécile, dit-elle comme si elle le vivait mal.

— Oh, ce truc de Kook, soupira Kie.

— Ma tante m'a forcé à y aller, pour sa bonne conscience et elle espérait dans le fond que je me socialise.

— Ça c'est passé comment ? Demanda JJ.

— En quoi ça t'intéresses ?

Il haussa les épaules pour lui montrer son incompréhension au fait qu'elle venait de l'agresser.

— En soi, tu t'es socialisé, sourit John B. Regardez, t'es avec nous.

— On ne peut pas dire que tout ça a débuté sur une situation très saine, grimaça-t-elle.

— On s'en fou, soupira JJ. Ce qui compte c'est le résultat !

Lauren se tourna légèrement vers lui, esquissa un léger sourire plutôt fière de ce qu'il venait de dire. Elle ne lui donnerait pas raison car elle savait très bien que si elle lui offrait se privilège il ne cesserait de se venter, mais elle lui offrit un large sourire —largement suffisant pour lui.

Lauren chassa cette conversation d'un regard furtif vers John B et ses amis pour se concentrer sur un sujet plus important que ses activités de la veille.

— Du coup, je suppose que vous avez trouvé de nouveaux indices pour avoir décidé d'emprunter de façon légal un robot sous-marin qui vaut des milliers ?

Ils se regardèrent tout les quatre avant que Le Brun ne lui réponde :

— On sait que le Royal Merchant n'est qu'à quelques kilomètres de la côte, ajouta John B.

— A trois-cent mètre de profondeur, compléta Kie.

— Donc vous comptez le filmer avec ça pour en avoir le coeur net ?

— C'est là l'idée, oui, répondit Pope.

— Ok, dit-elle en regardant le ciel. C'est pour quand ?

Il se tournèrent vers la mer pour regarder le temps qui se gâtait.

— Ça ne sera pas pour aujourd'hui, répondit Kie.

— A moins que vous soyez suicidaire.

— Hé, ce n'est pas parce que l'on a des activités plus ou moins légal qu'on est inconscient, ajoute JJ.

Tout le monde se mit à pouffer sans lui répondre. Ils étaient tous d'accord sur ce que le blond venait de dire, ça pourrait marcher pour les autres, mais pas pour lui.

— Enfin, ne t'en fais pas, sourire John B. Tu pourras te joindre à nous.

Lauren allait répondre mais ce qu'il venait de lui proposer, avec cette petite voix calme et posé la prit de cours. Lauren esquissa simplement un sourire avent d'enfoncer les mains dans ses poches et de le remercier.

— Bon, je dois y aller, dit-elle.

— Déjà ? Demanda JJ alors qu'elle repartait.

— Oui, j'ai dit à ma tante que j'allais acheter chercher deux, trois courses, donc je ne dois pas tarder.

Il afficha une mine déçu avant d'hausser les épaules et de la regarder s'éloigner tranquillement.

— De toute façon tu as mon numéro, dit-elle en se retournant pour lui sourire.

— Avec ou sans smiley ? Demanda-t-il amusé.

— Et mon pied dans ton cul, avec ou sans élan ?

JJ ne prit pas la peine de répondre bien que cela lui faisait plaisir.

Finalement, il y avait du bon dans cette relation qui avait mal débutée..





⋆ ⋆ ⋆




SUR LE CHEMIN du retour, Lauren passa devant le terrain de golfe où elle vit la moto rouge de Rafe garée juste devant. C'était surement une très mauvaise idée, elle le savait, elle en était consciente et pourtant elle se gara aussitôt sur le parking.

Elle était en colère contre lui et pensait toujours que c'était un imbécile mais clairement, elle s'inquiétait pour lui.

Et s'il lui était arrivé quelques choses ? Après tout il était drogué hier soir ? Oui mais j'aurais entendu les pompiers s'ils avaient fait une- rien que l'idée la répugnait et lui donnait la nausée. Elle descendit rapidement de la voiture, claqua la portière derrière elle avant de balancer ses cheveux brun derrière son épaule et d'emprunter le chemin.

Lauren avançait au ralenti, elle faisait un pas puis se retourner pour en faire dix dans l'autre sens, elle faisait un pas en avant puis dix en arrière ; elle était indécise et ne savait pas quoi faire.

Elle était inquiète pour cette imbécile et si elle ne s'assurait pas qu'il allait bien elle ne se sentirait pas bien, mais elle ne voulait pas non plus lui donner trop d'importance et qu'il se croit tout permis. C'était le problème avec Rafe. Tu lui en donnait la moitié, il décidait toujours de tout prendre. D'autant plus qu'avec Lauren et son incapacité à ne pas être paradoxal... les choses n'étaient pas si facile.

Pourquoi s'entêter avec ce gars alors que les choses étaient bien plus simple avec JJ ?

En toute amitié. JJ était un ami pour elle, rien de plus. Il la comprenait certes, c'était étrange, ça les rapprochait et pourtant Lauren le fuyait. C'était comme si elle avait compris ce lien qui les unissait, enfin cette capacité à ce que les choses soient facile entre eux et c'était la raison pour laquelle elle imposait des distance. Elle fuyait JJ dans la peur de... enfin peu importe. Lauren avait de sérieux problème à régler et il pouvait l'aider si elle n'était pas si bornée et qu'elle n'avait pas des doutes sur le fait qu'il recommence une nouvelle fois à l'embrasser.

Est-ce-ce-que ça la dérangeait vraiment au final ?

Malheureusement, elle n'aurait pas la réponse à cette question tout de suite.

Lauren entendait non loin des cris, enfin des cries de rage et de l'acharnement. Clairement, quelqu'un était en train de se faire taper. Elle décida d'accélérer le pas, au premier tournant elle aperçu Pope sur le sol, le front ensanglanté, des sacs étalés sur le sol avec... rage Cameron, au dessus de lui, un club de golfe dans les mains prêt à lui offrir dans la tête.

Lauren avait deux options, paniquer car cela lui rappelait son meilleur ami, ou prendre son courage à deux mains, laisser la colère surpasser la peur et l'angoisse, pour courir droit vers eux en hurlant comme une ahurie sur Rafe.

Il était trop énervé pour se rendre compte de la situation —ou la drogue circulait encore dans son sang—, il n'entendait pas Lauren et ne la voyait pas gesticuler. Topper était là, impuissant et ne bougeait pas. Bien-sur que lui aussi avait eu le droit au nombreuse insultes de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle arrive à la hauteur de Rafe, toujours au-dessus de Pope.

Elle posa ses deux mains sur ses épaules et le poussa aussi fort que possible manquant de le faire trébucher sur le sol ; il se rattrapa. En quelques secondes, il reprit ses esprits alors qu'elle s'avançait vers lui pleine de rage.

— Qu'est-ce-qu'il te prends, Rafe ? Tu ne penses pas que tu en as assez fait ?

Il n'avait toujours pas reprit correctement ses esprits, il avait remarqué que c'était Lauren qui lui parlait mais ne jaugeait pas la gravité de ses propos et l'impact que cela devrait faire sur lui.

Elle le gifla.

— Tu es malade, dit-elle la voix tremblante.

Rafe se tenait la joue alors que Topper s'approcha d'eux pour essayer de calmer le jeu. Il tenta de poser ses mains sur les épaules de la jeune femme mais elle se débattait.

— Ok, ok, très bien ! Dit-il en levant les mains en l'air. Calmons-nous, c'est un simple mal entendu.

— Un simple mal entendu ? Répéta Lauren. Tu te moques de moi ? Il allait le tuer !

— Non, je- je... non.

Rafe avait du mal à parler et de se remettre de la situation.

— T'as de sérieux problème, Cameron. La drogue ça, je pouvais gérer mais maintenant la violence, je- Non, je ne peux pas !

Lauren tourna les talons pour s'approcher de Pope, mais Rafe la retint par l'avant bras qu'elle lui ordonna de lâcher sur le champ.

— Ne me touche pas, c'est compris ?

— Lauren, la supplia-t-il presque.

— Non, renifla-t-elle. Non, je ne peux pas. Tu sais que je ne supportes pas la violence, tu sais à quel point je- Rafe, tu sais ce que des gens comme toi ont fait à Alex.

— Tu ne peux pas me dire ça, dit-il les lèvres pincées, les yeux vitreux. Lauren, tu ne peux pas.

— Si, je peux et c'est pour cette raison que je te demande de ne plus m'approcher ! Tu as de sérieux problème à régler et je suis désolée mais je ne pourrais pas t'aider si tu continues à t'enfoncer.

Sa voix avait reprit une intonation plus calme et plus posé qu'au début de sa phrase. Avant de continuer, Lauren posa un instant son regard dans celui de Rafe qui semblait vraiment perdu, comme si la rage avait prit possession de son corps jusqu'à le maitriser et contrôler ses actes. Il était perdu et cherchait de l'aide, mais c'était trop tard.

Lauren n'avait pas eu besoin de prendre de décision, il venait de le faire pour elle.

Elle se retourna pour de bon, attrapa Pope qui se relevait par l'épaule et l'aida à se relever.

Lauren entendait Topper retenir Rafe qui continuait de crier son nom pendant qu'il reprenait conscience peu à peu.

La petite brune tenait Pope sous l'aisselle pour le maintenir debout pendant que la pression retombait —finalement qui tenait qui ? Lauren avait des larmes chaudes qui coulaient le long de ses joues rougies par le soleil. La pression retombait doucement, et c'était maintenant que les nerfs allaient lâcher.

Elle essayait de cacher ses larmes au garçon qui avançait sans un mot jusqu'à retirer son bras pour qu'elle le lâche et avancer devant elle.

Lauren avait les mains qui tremblaient. Elle essayait des coinçaient contre elle en croisant les bras mais c'était difficile. La scène qu'elle venait de voir l'avait ramené des années en arrière et savoir que c'était Rafe, les choses étaient encore pire.

Elle sanglotait silencieusement, reniflant par moment, tout en se dépêchant d'essuyer ses larmes pour ne pas que Pope les remarques.

— Je t'entends, dit-il. Je t'entends pleurer et je comprends même pas pourquoi.

Lauren savait que Pope n'était un grand sentimental et favorisait toujours le rationnel aux émotions, mais le ton qu'il venait d'employer ne lui plaisait pas tellement.

— Je te demande pardon ?

— Je n'ai pas besoin de ton aide, dit-il en répondant à côté.

— Je rêve ou tu me jettes, là ?

Elle s'était arrêté en plein milieu du chemin blanc, tout comme ces larmes avaient cessés de pleurer pour laisser place à la colère. Ses mains n'avaient pas arrêtaient de trembler mais ses poings serrés la permettait de se contrôler.

— De rien, Pope ! C'est avec plaisir !

Il se stoppa avant de se retourner vers elle les poings serrés lui aussi essayant de retenir ces émotions.

— Je ne t'ai pas demandé d'aide, dit-il la mâchoire serré.

— Si je n'avais pas été là, il se serait passé quoi d'après toi, petit génie ? T'as l'air de toujours tout savoir, de toujours tout gérer sans utiliser les émotions ou tes sentiments, hé bien figure-toi que là, t'aurais pu mourir si je n'avais pas été là ! Et aucun de tes calculs ne t'auraient sauvés.

— Merci, dit-il froidement.

— Je vais pas te lâcher comme ça, crois pas.

Lauren reprit son chemin jusqu'au bateau suivis de Pope.

Ils étaient assit chacun d'un côté du bateau, Lauren sur un bord et Pope de l'autre. Ils n'étaient pas les plus doués pour parler de leurs sentiments, alors ils écoutaient le silence, jusqu'à ce que JJ arrive en courant :

— Pope ! Tu ne me croiras jamais ! Je me suis fait cent dollars, dit-il en montant sur le bateau. Crois-moi quand je te dis que je veux continuer ces livraisons.

Il était monté sur le bateau tout joyeux jusqu'à ce qu'il aperçoit Lauren sur le bateau —toujours aussi à l'aise d'être sur l'eau—, son sourire se cassa la gueule, littéralement.

— Qu'est-ce que tu fais là ? Demanda le blond.

Lauren haussa les épaules avant de lui faire signe de tête d'entrer dans la cabine pour aller voir Pope ; ce qu'il fit, juste après que le métisse et démarré le moteur.

— Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda JJ essayant de garder son sourire.

— Tu lui dis ou je lui dis ? Proposa Lauren en entrant dans la cabine pour s'assoir derrière eux sur le coffre.

— Quoi ? Me dire quoi ?

JJ se pencha vers son ami et aperçu le sang qui coulait de son front. Son expression changea directement, allant de Lauren derrière lui à Pope :

— Mec, qu'est-ce qu'est arrivé à ton visage ?

Pope ne répondit pas. JJ souleva sa casquette pour voir l'état de la blessure avant de jurer et de se retourner vers Lauren comme si c'était sa faute.

— Qui a fait ça ? Hurla-t-il.

— Calme-toi, cow-boy. Je suis pas d'humeur.

— Je m'en fou que tu sois d'humeur, dis-moi ce qu'il lui est arrivée !

Ok, JJ ne pouvait pas cocher toute la case de la liste de l'homme parfait que c'était faite Lauren.

— Rafe et Topper, finit par répondre Pope. Ils ne veulent pas de Pogues sur leur territoire.

JJ regardait Lauren d'un regard accusateur comme si elle y était pour quelques choses. Ce qui l'a fit réagir.

— Arrête de me regarder comme si c'était ma faute.

— Tu fais partie de ces Kooks, grogna-t-il. Tu n'as rien à faire ici ! Comment peut-on avoir confiance en toi, hein ? Tu n'étais pas censé rentrer ?

— J'ai sauvé la vie de ton pote, ça ne te suffis pas comme raison ?

— Surtout, qu'est-ce que tu foutais là-bas, hein ?

— Je- J'ai pas l'obligation de te faire un compte rendu de tous ce que je fais, ok ?

JJ fit ce truc avec sa langue lorsqu'il était contrarié. Les mains sur les hanches il lâcha l'affaire, le fait que Lauren s'en fichent des différences sociable des cette île ne plaisait pas au blond mais pour le moment il avait plus important que de s'occuper de son cas.

Il lui lança un regard noir avant de se retourner vers Pope.

— Tu vas faire quoi ?

Pope tourna la tête immédiatement vers le blond qui se mit à rire sarcastiquement, ce qui n'annonçait rien de bon jusqu'à ce qu'il se retourne vers Lauren.

— Quoi qu'il ait en tête, tu vas nous aider, Miss Univers.




⋆ ⋆ ⋆





OK, DONC PREMIÈREMENT, j'ai pas demandé à être votre complice. Deuxièmement, c'est le bateau de Topper et donc ? En soi, il était juste spectateur...

Ils se regardèrent tout les deux à avant de tourner la tête vers elle un sourire affichés sur leurs lèvres.

— Ce n'est pas juste un bateau, Lauren, répondit Pope. C'est le bateau le plus puissant, c'est le-

— Je m'en fou, ok ? Je veux juste savoir ce que vous avez en tête ?

— C'est la guerre, répondit JJ. Ils attaquent, on riposte.

Pope retira sa casquette et son tee-shirt alors que JJ mit un cache cou sur son visage et ses lunettes de soleil.

— Ça ne me dit pas ce que tu vas faire, Pope ?

Il sauta sans lui répondre.

— Pope ! Si je suis complice j'aimerais au moins savoir de quoi !

Aucun des deux ne répondit. Lauren poussa un long soupire avant de se tourner vers JJ un regard accusateur qui le fit réagir.

— C'est quoi ce regard ? Demanda le blond.

— Pourquoi est-ce-que tu le laisses faire ça ?

— Je pensais que tu étais avec nous ?

— C'est pas une question d'être avec vous ou non, soupira-t-elle. C'est juste que- il a pas une bourse à obtenir ?

JJ tourna machinalement la tête vers elle, ses lunettes cachaient ses yeux et son espèce de bandeaux le bas de son visage, mais Lauren était presque sur qu'il affichait une tête qui lui donnait raison.

— Tu sous-entends que j'aurais du le faire ?

— Je sous-entend que s'il se fait chopper, son avenir il sera tout tracé avec ou sans bourse.

— Oh, mais si c'est moi qui me fait chopper, c'est différent ? Répliqua le blond. Je n'ai rien à perdre moi, c'est ça ?

— Tu peux arrêter de dire ce que je n'ai pas dit, ok ?

Il haussa les sourcils avant de regarder droit devant lui pendant que Lauren reprit.

— Ce que je veux dire, c'est que Pope sait ce qu'il veut et il est prêt à tout pour ses études alors que... toi et moi ?

Il tourna la tête vers elle presque aussitôt.

— On ne sait pas ce qu'on veut, on ne sait même pas de quoi serait fait le lendemain. On est les sacrifiés, JJ.

Le blond ne lui répondit pas et regardez Pope revenir à la nage au bateau.

Il monta à l'échelle, à bout de souffle avant de montrer ce qui semblait être... une pièce importante du bateau de Topper.

— Tu as réussi, jubila JJ. Je suis super fier de toi.

— Quoi ? Fit Lauren en écarquillant les yeux. Comment tu peux être fier de ça ?

— On ne peut le dire à personne, ajouta Pope en regardant Lauren puis JJ.

Lauren poussa un long soupir avant de tourner sur elle-même, elle n'en revenait pas qu'il avait fait cela.

— Ne dites rien à personne.

— Bien-sûr, sourit JJ.

— Je suis sérieux ! Pas à Kie, pas à John B, personne. C'est compris ?

— Motus et bouche cousue.

— Lauren ?

— Tu crois vraiment que je vais m'amuser à en parler à quelqu'un alors que je pourrais potentiellement être tenu pour complice ? Vraiment, petit génie ?

— On ne sait pas de quel côtés tu es, dit JJ après avoir balancé le pièce dans l'eau.

— Vous vous moquez de moi ?

— Hm, non ? Répondit Pope. Tu as l'air bien proche d'eux.

JJ qui avait regagné la cabine, releva la tête presque aussitôt avant de démarrer le moteur pour repartir. Lauren détourna le regard avant de s'assoir à l'avant du bateau, regardant ses pieds sans un mot.

— Je peux te poser une question ?

— J'ai envie de te dire non, mais tu le feras quand même alors...

— Qui est Alex ?

Le sang de Lauren ne fit qu'un tour. Elle n'avait pas envie de parler de ça, mais savait aussi que la discussion serait inévitable. Bien que JJ ne prenait pas partie de cela, il écoutait attentivement tout en conduisant le bateau.

— Tu as dit à Rafe que c'était des gens comme lui qui avait fait cela à Alex, répéta Pope.

— Oui, merci, je sais ce que j'ai dit, se braqua-t-elle.

Lauren ferma les yeux un instant avant de répondre la voix peu assurée.

— Alex, c'est une vielle histoire qui m'est arrivé dont Rafe connait les répercussions que ça a eut sur ma vie, dit-elle en reniflant.

— Oh donc, tu fais dans le Kook ? Demanda JJ presque rancunier ce qui lui valut un regard des plus noir. Pardon.

— Tu comptes nous expliquer ou... ?

— Lauren n'est pas du genre à expliciter ses problèmes aux gens aussi facilement, ajouta le blond en faisant référence à une de leur précédente discussion.

— Tout ce que vous devez savoir c'est qu'Alex était mon meilleur ami et il est mort, dit-elle pour couper cours à la discussion.

— Que lui est-il arrivé ? Demanda Pope indiscret.

— A ce moment-là, t'es censé arrêter les questions et donner tes condoléances.

— Excuse-le, reprit JJ. Pope à un peu de mal avec les émotions.

— Un groupe de jeune l'a battu à mort derrière mon école, dit-elle le regard vers l'horizon. Je ne sais pas pourquoi, donc ne me demande pas.

— C'est pour ça que tu as tant voulu m'aider, comprit Pope. C'est pour ça que tu pleurais.

Lauren ne lui répondit pas de vive voix, comme si elle ne voulait pas que JJ l'entende, mais tout le monde sur ce bateau avait comprit quel était le problème.

Encore une fois, JJ comprenait qu'elle n'était pas la petite bourgeoise New-Yorkaise qu'elle laissait paraitre. Elle était bien plus et avait ses propres démons, des démons qu'il espérait bien lui faire oublier.

— Miss Univers à son maillot de bain ?

Lauren s'essuya les joues sur lesquelles les larmes avaient coulés discrètement avant de tourner la tête vers JJ en fronçant les sourcils.

— Oui, pourquoi ?

— Très bien, on va voir si t'es plus à l'aise sur une planche que sur un bateau.

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