𝐹𝒪𝑅 𝒜𝐿𝐿 𝒯𝐻𝐸 𝒢𝒪𝐿𝒟 𝐼𝒩 𝒯𝐻𝐸 𝒲𝒪𝑅𝐿𝒟
18. Like father, like daughter. Like father, like son.
LAUREN N'ÉTAIT PAS du genre très sportive, mais lorsqu'elle avait quelque chose en tête, elle était prête à marcher plusieurs kilomètres jusqu'à la maison de JJ.
Elle ne savait pas ce qu'il l'énervait le plus entre le fait qu'il prenne au pied de la lettre tout ce qu'elle disait ou le fait qu'elle soupçonnait son père d'être le plus gros problème du jeune homme.
Lauren s'en voulait de lui avoir dit qu'ils n'avaient rien, qu'ils étaient les sacrifiés dans toute cette histoire. Elle avait peur que c'était ce qu'elle avait dit qu'il l'avait poussé à faire ça, à sauver son ami.
Elle s'en voulait de lui avoir dit ça, car aujourd'hui c'était faux. JJ avait comblée le creux dans la poitrine de Lauren et même si cela lui faisait mal de lui avouer à cause de son avenir incertain, elle refusait de garder le silence, le laissait penser le contraire pendant qu'il était en train de sombrer.
Lauren avait une chance d'être celle qui lui sortirait la tête d l'eau, elle espérait être cette personne tout simplement car ce blond aux yeux blond, impulsif et parfois idiot était devenu tout pour elle.
Il lui avait redonné le goût de la vie sans le faire exprès, alors elle était prête à en faire autant pour lui.
Elle finit par y arriver. La maison était en piteuse état, il y avait beaucoup de ferrailles autour, beaucoup d'éléments mécaniques et une mauvaise aura qui flottait au-dessus de cet endroit.
Son coeur battait la chamade, elle avait peur de ce qu'elle allait y trouver.
Elle continuait d'avancer avec appréhension, elle essayait de réguler sa respiration jusqu'à ce qu'elle se trouve sur le palier de la maison, prête à faire un arrêt cardiaque si elle ne se calmait pas.
Qu'est-ce-qu'il lui faisait le plus peur au final ?
Découvrir le vrai problème de JJ ou découvrir qu'il ne cesserait pas de jouer au héros pour elle ?
Ses mains étaient moites et son rythme cardiaque ne ralentissait pas ; Lauren allait clamser sous peu s'il elle ne poussait pas cette porte dans la seconde.
La première chose qu'elle vit en entrant : le bordel monstre qu'il y avait sur le sol, sur les étagères, sur la table de salon.
La deuxième chose fut pire : JJ, se tenant debout, devant son père, l'arme pointé dans sa direction et le visage encore plus abimé, quelques larmes essayant de se frayer un chemin à travers les taches de sang.
Lorsqu'il l'entendit prononcer son nom entre ses lèvres pulpeuse, son coeur s'arrêta.
Il baissa l'arme et sortit en courant, bousculant la brune au passage.
Lauren pleurait, tout en le suivant à l'extérieur. Elle essayait de relativiser mais elle ne savait plus ce qui était le pire dans toute cette histoire. Il continuait de s'éloigner de la maison pour attraper la moto rouge qui se trouvait garé non loin.
Lauren ne pouvait pas le laisser lui échapper.
— JJ ! Hurla-t-elle.
Sa voix était tremblante, sûrement pas autant que ses jambes qui menaient de la laisser tomber, ses yeux rougies par les larmes qui se déversaient sur ses joues et son coeur était brisé en mille morceau, se repassant la scène qu'elle venait de voir.
En était-il capable finalement ? Se demandait-elle. JJ était-il capable d'appuyer sur cette détente ? La question lui faisait peur, mais la réponse la terrifié.
— Ne me laisse pas ! Hurla-t-elle jusqu'à ce qu'il finisse par s'arrêter.
Il lâcha la moto, la laissa tomber sur le sol avant de faire demi-tour pour faire face à Lauren.
Il était dans un piteux état, Lauren ne supportait pas de le voir aussi énervée, blessé, détruit voir anéanti que cela soit physiquement ou mentalement.
Cet homme qui portait le titre de père, c'était ce qui le terrorisait.
Lauren venait de comprendre.
Elle força ses jambes à avancer vers lui, son coeur devenait maitre de son corps l'espace de quelques secondes, jusqu'à ce qu'elle soit à quelques centimètres de son visage et pourtant incapable de le toucher —de toute façon elle n'avait aucune idée de si il la laisserait faire.
— Qu'est-ce-que tu fais là ? Finit-il par cracher.
— Je voulais m'assurer que- que tu ailles bien, JJ.
— Ai-je l'air d'aller bien, Lauren ? Crie-t-il. Est-ce-que pour toi c'est la gueule de quelqu'un qui va bien ? Est-ce-que tu sais au moins si j'ai déjà était bien dans ma vie ? Dans ma tête ? Hein ? Qu'est-ce-que t'en sais toi ce que c'est d'aller bien ? T'es aussi perdu que moi et pourtant tu-
— JJ...
Il serra les poings et ferma la bouche avant de dire n'importe quoi.
— Tu n'aurais jamais du venir ici, dit-il en lui tournant le dos. C'était une erreur.
— Non ! Le retint Lauren. Non, c'en n'était pas une.
— Toi et moi, reprit le blond en séchant une larme. C'était une erreur.
— Et je te dis que c'en n'était pas une !
Lauren l'avait hurlé plus fort qu'elle ne l'avait imaginé.
C'était son coeur qui parlait maintenant.
— Tu ne peux pas me repousser à chaque fois que quelques choses tourne mal, ok ? Tu ne peux pas faire ça, JJ, car je te l'interdis.
Lauren avait attiré son attention pour de bon et profiterait de ce cours moment pour lui dire ce qu'elle avait sur le coeur. Elle s'approcha de lui et appuya ses propos avec son index pointé dans sa direction.
C'était maintenant ou jamais.
— Si tu refuses que je sois là pour toi lorsque t'as l'impression que tout ton monde est en train d'imploser, dans ce cas autant que je parte, dit-elle les yeux remplie de larme. Autant que- que je parte maintenant, autant que j'aille me rendre à la police maintenant pour qu'on me renvoie dans cet enfer à New-York parce que... rien n'ira jamais bien si on est pas ensemble, ok ? Rien n'ira bien si je ne suis pas avec toi, alors...
Lauren reprit son souffle quelques secondes, leva les yeux vers le ciel bleu avant de s'essuyer le nez avec son poignet de reprendre son monologue :
— ...Accepte moi dans ta vie, comme je t'ai accepté dans la mienne, JJ.
— Lauren...
Il essaya de lui couper la parole, mais elle lui fit signe de se taire alors qu'il tentait d'attraper ses mains.
— Non, laisse-moi finir ! Ne m'interromps pas si c'est pour me dire que je n'y comprends rien, que je suis totalement à côté de la plaque, qu'en restant avec vous je risque de perdre gros, mais je- je n'ai rien à part vous, je n'ai rien d'autre à part la confiance que vous avez en moi. Je n'ai rien... à part toi.
Elle renifla.
— Alors, ne me dis pas que j'ai tort. Ne prends pas la parole si c'est pour me dire que je suis à coté de la plaque, juste... ferme-là, ok ? Ferme-là et montre-moi que tu as compris ce que je voulais dire.
Lorsqu'elle réussit enfin à planter son regard dans le sien, il ne fallut que quelques secondes au blond pour coincer son visage entre ses mains sales et presser ses lèvres abimées contre les siennes.
Lauren prise de cours, ne savait pas quoi faire de ses mains. Son coeur lui criait de sauter sur l'occasion alors que son corps se pétrifiait.
Elle finit par reprendre le contrôle, attraper son visage abimé dans ses mains, passant par ses cheveux, continuant de presser ses lèvres contre les siennes sans reprendre leur souffle jusqu'à ce que l'air finisse par leur manquer.
Lorsqu'ils se séparèrent, JJ garda l'une de ses mains à l'arrière de son crâne, pour maintenir son front contre le sien.
— J'allais juste te dire... merci d'être là.
Lauren riait nerveusement.
— J'ai un million de question à te poser...
— Tu fais comme moi, tu attends.
Lauren esquissa un léger sourire qui se mêla au rire nerveux du blond qui serra Lauren dans ses bras quelques secondes.
Elle pressa son corps contre le sien, aussi fort que possible, au plus près de son âme brisé et seul, qu'elle comptait bien réparer.
— Je suis désolée, chuchota-t-elle au creux de son cou.
— Tu n'y est pour rien, renifla-t-il avant de se séparer d'elle à contre coeur.
— Est-ce-que tu allais tirer ?
— Je ne t'ai pas demandé si tu allais tirer sur Rafe, lui retourna le blond. Alors si on gardait au moins ces réponses chacune pour soi ?
Lauren acquiesça alors qu'il se dirigea vers la moto qu'il releva.
— Sache que... je ne t'aurais pas tiré dessus le soir de notre rencontre.
Lauren baissa la tête partagé entre un bon nombre de sentiments. Elle sécha ses dernières larmes avant qu'il ne lui propose de monter derrière lui et de déguerpir d'ici aussi rapidement que possible.
Ils s'en sortiraient plus fort.
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JJ ATTRAPA JOHN B part l'arrière —ce qui, comme Lauren l'avait prédit se finit mal puisqu'ils tombèrent l'un comme l'autre sur le sol après une grosse frayeur.
Caché derrière une espèce de citerne de gaz, Lauren leur fit signe de se taire :
— Pourquoi est-ce que vous les garçons, vous êtes toujours obligé de vous battre ?
JJ et John B se redressèrent jusqu'à ce qu'elle leur demandent de se taire et de regarder la voiture garé dans l'allée.
— Ils nous surveilles, dit-elle.
— On devrait pas traîner là, ajouta JJ.
Ils se relevèrent tout les trois avant de se diriger vers l'eau.
Lauren pensait y trouver un bateau, mais non. Lorsqu'elle les vit entrer dans le marécage sans se poser de question, elle s'arrêta sur le bord de la rive avant que les garçons ne la remarque.
— Tu attends quoi, Princesse ? Demanda JJ.
— Que vous me trouviez une autre solution.
— Lauren, commença John B. On a pas d'autre solution, alors tu mets tes petites fesses dans l'eau et on y va. Maintenant.
— J'ai la peur des profondeurs, finit-elle par avouer.
JJ et John B se regardèrent. Ils se comprenaient sans communiquer. Ça expliquait beaucoup de chose.
John B allait s'avancer vers Lauren, mais le blond lui fit signe qu'il s'en occupait.
Il ressortit de l'eau avant d'attraper le visage de Lauren fermement entre ses mains pour qu'elle le regarde attentivement —enfin la seule chose qu'elle faisait c'était loucher sur ses lèvres abîmées.
— Où est passé la fille forte en gueule qui n'avait pas peur de se tenir devant une arme à feu ?
Lauren roula des yeux.
— Ne me dit pas que c'était différent parce que c'était moi, sourit-il. Je sais que tu en es capable, je te fais confiance.
Lauren prit une grande inspiration avant de décider de faire confiance au blond.
Il caressa sa joue de son pouce rugueux et elle aurait aimait qu'il l'embrasse mais sous le regard de John B, JJ ne ferait rien. Elle se contenta d'acquiescer et de rejoindre l'eau avec eux.
John B ne disait rien, mais rien qu'à voir son expression on comprenait très bien ce qu'il avait en tête.
L'une des peurs de Lauren était effectivement celle des profondeurs. Ne pas savoir ce qui se trouvait en-dessous d'elle la faisait paniquer —comme tout de toute façon, mais je vous jure qu'elle travaille sur elle.
Depuis qu'elle avait rencontré JJ, les choses étaient plus facile. Elle avait un point d'appuie ce qui lui permettait de garder les pieds sur terre.
John B et son meilleur ami étaient bien plus grand que Lauren, alors ils avaient encore pieds lorsque Lauren s'enfonça jusqu'à mettre la tête sous l'eau, poussant un petit cri qui aurait pu alarmer la voiture qui les surveillait.
Ce fut John B derrière elle qui l'avait aidé à se sortir de l'eau en l'attrapant sous les aisselles, pendant que JJ la fusillait du regard.
— En silence Lauren, qu'est-ce-que tu ne comprends pas ?
— Dis le gars qui fait un mètre quatre vingt.
Il roula des yeux avant de mettre son sac sur sa tête et commencer à nager loin devant ses deux amis.
John B tenait toujours fermement Lauren.
— Ça va aller ?
— J'ai pas trop le choix.
— C'est bon, vas-y. Je suis derrière toi.
Lauren se lança, suivant le blond qui se tenait à la corde attendant qu'elle s'approche de lui pour l'attraper par la taille et la faire monter sur le bateau. Il monta derrière elle, suivit de John B.
Ils étaient tout les trois couché à l'intérieur du bateau, jusqu'à ce que JJ le démarre et les éloigne de là rapidement.
Lauren se redressa et s'assit à l'arrière du bateau alors que John B se trouvait à l'avant, mais elle décida de s'attaquer un peu à lui :
— Tu étais où hier ?
— Je... J'étais en mission secrète ?
— C'est marrant, nous aussi !
— JJ, tais-toi.
— Oh, alors... vous deux ?
Lauren grimaça et lui offrit son majeur.
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JJ ÉTAIT APPUYÉ contre un tronc d'arbre tandis que Lauren était en face de lui assise sur une bûche et John B sur sa gauche. Il regardait dans le vide, perdu dans ses pensées alors que John B souriait bêtement comme s'il pensait à quelque chose qui lui faisait plaisir. Il cachait quelque chose.
— J'ai faillis me faire étrangler par des Kooks, et là... je leur dois dois vingt-cinq mille dollars ?
JJ avait brisé le silence la voix fébrile et poignante.
Lauren releva la tête vers lui puis regarda son meilleur ami qui ne disait rien.
— On devrait se tirer, ajouta le blond.
— Tu compte aller où ? Demanda enfin John B.
— Au Yucatan.
— Tu sais au moins où c'est ? Lui demanda Lauren.
— Je suis très sérieux ! On pourra surfer toute la journée, pêcher des homards à mains nues.
JJ baissa la tête.
— On a plus rien ici, ok ? Lauren tu n'es pas d'accord ?
— Je ne t'ai pas dit le contraire.
— Alors pourquoi est-ce-que tu me regardes comme ça ?
— Et je te regardes comment, JJ ? Haussa-t-elle le ton. Hein ? Tu veux que je te dise quoi ? Tu veux partir ? Part ! De toute façon tu prends au pied de la lettre tout ce que je dis, alors si tu attends juste que je te le dise. C'est fait !
Alors qu'il allait lui répondre sur le même ton, John B intervint.
— Tu veux partir parce qu'on t'a tabassé ?
— Mais quel idiot, soupira Lauren en parlant de John B.
— C'est quoi ton problème ?
— Mon problème, c'est toi Routledge ! Se releva-t-elle. Mon problème c'est toi et tes conneries !
— Qu'est-ce-qu'il te prends ?
— Ça fait cent ans que des gens essaient de trouver ce foutu bateau et personne n'a réussi ! Et tout d'un coup, toi, John Booker Roultedge un ado hyperactif de dix-sept ans tu penses pouvoir faire mieux que tout le monde ? Ironisa-t-elle. Ah, sacré John B !
— Elle a raison, avoua JJ. Je suis désolé mec, mais elle a raison. Tu n'as pas vu les photos... des hommes sont mort à cause de ça.
— Justement ! Jubila le brun. Si des hommes sont mort c'est qu'il est réel ! On est près du but !
Lauren et JJ était à deux doigts d'exploser ; JJ commença.
— Quand est-ce-que tu vas comprendre que si tu continues, tu finiras comme ton père ?
— Je ne peux pas abandonner, hurla John B en poussant JJ.
Le blond aller s'énerver un peu plus jusqu'à ce que Lauren s'interpose entre eux, posant ses mains sur le torse de JJ tout en lui demandant de se calmer. Elle était consciente que les choses aller mal tourner et entendre John B continuer son speech au sujet de son père la ramena des mois en arrière.
Lorsqu'elle se retourna face à lui, ce fut les yeux remplies de larmes qu'elle prit la parole.
— Il faut que tu arrêtes de tout ramener à toi, John B.
Il fronça les sourcils avant de lui demander de quoi elle parlait.
— Il faut que t'arrêtes de croire en tes rêves ne serait-ce que quelques secondes pour que tu te rendes compte du vrai problème, ok ?
— Voilà qu'elle se met à me donner des leçons, ironisa-t-il avant de lever les yeux au ciel. Écoute Lauren, je t'aime bien, vraiment mais c'est pas une petite New-Yorkaise qui ne connait rien à la vie qui va me donner des conseils sur ce que je dois faire ou non !
— J'ai perdu mon père à cause du tiens ! Hurla Lauren.
John B s'arrêta et regarda JJ cherchant à savoir de quoi elle parlait mais le blond t-était aussi étonné que lui.
— Ton père fou à lier, John B, a embarqué mon père dans toute cette merde. Ton putain de père a invité mon père sur ce bateau pour mener cette foutu quête qui leur aura couté la vie à tout les deux, ok ? C'est comme ça que tu veux finir, hein ? Tu veux continuer cette quête pour laquelle des gens avant nous sont mort, dans laquelle nos pères sont mort et tu veux emmener tes amis dedans ? Ok ! Très bien ! Vas-y, fait-le, continue John B et tu finiras comme ton putain de père pendant que je deviendrais folle comme le mien !
John B était à la fois bouche-bée et énervé. JJ, derrière Lauren ne savait pas quoi dire, il venait de se rendre compte que Lauren savait depuis le début que son père et celui de John B se trouvait ensemble sur ce bateau et elle n'avait rien dit.
Ses yeux brillaient et ses joues étaient humides. Lauren, à bout de souffle ne put s'empêcher de jeter sa colère sur le pauvre tronc d'arbre à côté pendant que John B essayait d'assimiler tout cela —ce qui n'avait pas l'air de fonctionner en voyant sa tête.
— Oui, je ne suis pas qu'une New-Yorkaise, prétentieuse qui ne connait rien à la vie, John B ! Et tu n'es pas le personnage principal de cette histoire. Tout ne tourne pas autour de toi, de ton père et le Royal Merchant mais écoute, si ça te plait de gâcher ta vie dès maintenant... je t'en prie, vas-y.
— Lauren, je- je suis désolé.
— Tu peux être désolé, j'en ai rien à faire ! Ça ne changera rien au fait qu'on ne connaitra sans doute jamais la vérité sur ce qui s'est passé ce jour-là, on ne saura jamais pourquoi mon père à- je... et puis merde ! Je me casse.
— Lauren ! L'appela JJ.
— Laissez-moi !
— S'il te plait, on a besoin de toi ! Hurla John B.
— Non ! Je refuse de participer à votre perte ! Vous êtes suicidaire l'un comme l'autre et je refuse de vous aider à vous perdre vous même.
— Lauren, reprit calmement John B. Ensemble on pourrait découvrir la vérité.
A ce moment-là, elle repensait à l'idée qu'elle avait eut sur ce qu'il c'était passé.
Lauren avait découvert qu'ils travaillaient avec une troisième personne, elle le savait et pourtant elle n'avait rien dit à John B. Lauren avait peur de découvrir que son père avait finalement fait le mauvais choix et ce qu'il lui faisait le plus peur, c'était l'idée qu'il est pu tuer le père de John B.
Cette idée lui fila la nausée et la convaincu de faire demi-tour pour rentrer.
Après tout, elle avait une fête à préparer.
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