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17. Don't listen to me, I was wrong

𝐹𝒪𝑅 𝒜𝐿𝐿 𝒯𝐻𝐸 𝒢𝒪𝐿𝒟 𝐼𝒩 𝒯𝐻𝐸 𝒲𝒪𝑅𝐿𝒟
17. Don't listen, I was wrong



ÇA PIQUE !

Il se dégagea de l'emprise de Lauren, prêt à se relever mais elle l'attrapa par les épaules et le força à se rassoir devant elle.

JJ était assit sur une chaise dans le magasin du père de Pope alors que Lauren se trouvait entre ses jambes, debout en train de désinfecter ses blessures —vu qu'il ne s'en n'était pas occupé la veille.

JJ gesticulait dans tout les sens en se plaignant que cela lui faisait mal, mais ce n'était pas ce qui empêchait Lauren de continuer.

Elle le tenait fermement, une main coincée dans ses cheveux pour éviter qu'il ne bouge. Il sentait encore le gel douche aux fruits rouges qu'il avait emprunté dans la salle de bain, ce qui amusa Lauren.

— Tu me fais mal, se plaint-il.

— Tu avais qu'à désinfecter ça hier soir !

— Excuse-moi, mais hier soir j'avais plus important à faire.

Lauren s'arrêta un instant et plongea son regard dans celui du blond avant de pousser un soupir et attraper son menton dans sa petite main, pour qu'il relève la tête, qu'elle puisse s'occuper de sa pommette.

— Plus important, j'entends là... part toi ?

Lauren continua ce qu'elle faisait sans croiser son regard. Elle sentait les jambes du blond remuer alors qu'il commençait à taper du pied.

Elle sourit.

— J'avais compris, JJ.

— Quand est-ce-qu'on parlera de... ce qui t'es arrivée ?

— J'ai des crises de panique et c'est tout.

— Oh, non. Je ne parlais pas de ça, reprit-il gêné.

Lauren s'arrêta et fronça les sourcils.

— Je parlais de- enfin... quand tu m'as... embrassé ?

— Ah oui... Ça.

Lauren avait stoppé toute activité. Elle repensait à cet instant au baiser qu'elle avait donné au blond sans aucune raison, mise à part le fait qu'elle en avait envie —et c'était déjà une bonne raison.

Elle avait envie de l'embrasser. Lauren était loin d'être la meilleure pour maitriser ses émotions, alors lorsqu'il fallait qu'elle se contrôle, les choses n'était pas toujours facile. Parfois ses émotions, ses sentiments prenaient des décisions à sa place, des bonnes comme des mauvaises.

Mais la décision qu'elle avait prise, était sûrement la meilleure jusqu'ici, mais elle refusait d'en parler.

Lauren avait peur de perdre toute la magie autour de ce baiser. Elle l'avait apprécié, surement trop cours mais incroyable. Rien qu'en y repensant, son coeur se mit à battre un peu plus fort, juste assez pour que JJ remarque son changement d'état.

Jusqu'à ce que son téléphone se mette à sonner ; Lauren sursauta avant de le sortir.

Maria.

— Je- Je dois répondre, dit-elle. C'est ma tante et vu que je ne suis pas rentrée hier soir, je- enfin... je ne cherche pas d'excuse pour ne pas avoir cette discussion.

— Je te crois, sourit-il. Ce n'est absolument pas ton genre de flipper pour un simple baiser sans arrière pensée.

Lauren entendait bien l'ironie dans sa voix, ce qui la fit rire. Il avait raison, en tant normal Lauren ne flipperait pas pour un simple baiser, —elle flippait pour tout le reste, mais pas pour un baiser, clairement pas et pourtant c'était ce qui lui arrivait ; elle se sentait idiote.

— Je te promets qu'on aura tout le temps d'en discuter après.

Lauren acquiesça avant de sortir par l'arrière de la boutique pour se retrouver du côté port. Elle s'avança sur le ponton tout en décrochant.

— Avant que tu ne dises quoi que cela soit, je vais bien ! Je vais même très bien, hier soir j'étais avec les Pogues et-

— Je sais que tu vas bien, rigola Maria. Je te fais confiance.

— Euh... ok ? Donc pourquoi est-ce-que tu appelais ?

— Je voulais savoir si tu préférais une robe bleu marine ou une robe blanche ?

— Pourquoi faire ? Demanda Lauren en regardant le sol.

— C'est bientôt la fête du Solstice et tu n'as pas d'autre choix que de venir avec moi.

Lauren soupira mais Maria ne la laissa pas répondre :

— Donc, ta robe ? Bleu marine ou blanche ?

— Blanche, râla Lauren. Mais pas une robe de petite fille non plus et encore moins une robe de pu- prostitué, s'il te plait.

— Je vais faire comme si j'avais rien entendu...

— Pas hors de prix non plus !

— Jamais, tu me connais.

— Justement, je te connais.

— En attendant, je suis contente que tu n'ai pas râlé plus que ça.

— Je ne te garantie pas d'y passer la soirée, mais je peux au moins faire un effort si il y a de bon cocktails de servi, sourit-elle.

— Merci Lauren.

— Bon... je dois y retourner, je devrais rentrer ce soir.

— Je- Attends, je voulais m'excuser.

— De quoi ? Demanda Lauren en fronçant les sourcils.

— Pour l'autre jour au restaurant. Je n'aurais pas du te dire d'arrêter de chercher la vérité. Peu importe ce que tu découvrira Lauren, tu mérites de la connaitre, tout comme le fils de Big John... C'est toi qui avait raison.

— Merci, Maria...

— Mais fait attention à toi, s'il te plait. Tu es tout ce qu'il me reste.

— Je te le promets...

Lauren raccrocha presque soulagée de savoir que sa tante la soutenait dans sa nouvelle quête. Certes, elle ne savait pas tout ce qu'il se passait, elle ne connaissait pas toute la vérité sur Rafe ou sur ses crises de panique, mais Lauren était vraiment soulagée.

Elle rangea son téléphone dans sa poche avant de retourner tout sourire à l'intérieur de la boutique ; elle était vide. Tout le monde avait disparu, aucun signe des garçons, de Kie. Rien. Lauren regarda autour d'elle attentivement avant de sortir par l'avant du magasin et retrouver le père de l'intello, l'appeler avec Kie visiblement désemparé.

Aucun signe de JJ.

— Que se passe-t-il ? Demanda Lauren. Où est JJ ?

Kie se frotta le front, elle savait que si c'était elle qui lui disait la pilule ne passerait pas aussi facilement.

— Faites pas ces têtes, pas avec moi, s'il vous plait. Où est JJ ?

— Ils l'ont arrêtés, finit par dire Kie.

Lauren eut effectivement du mal à assimiler chacun de ses mots.

Tout ce qu'elle comprit, c'était que JJ n'était plus là.

— Et vous- vous l'avez laissé faire ?

— Il a dit, je cite : « Moi je n'ai rien à perdre. », grogna Kie.

— Bon sang, s'énerva Lauren avant de donner un coup de pieds dans un cailloux sur le sol. Je dois y aller.

— On vient avec toi ! Fit Pope.

— Non ! Lui hurla-t-elle dessus. T'en a assez fais toi. Il vient de sauver ton précieux petit cul alors reste ici et bouge pas. Laisse-moi faire, ok ?

— Et qu'est-ce-que tu vas faire de plus que nous ? Lui demanda Kie.

— Vous ne savez rien de moi, s'agaça Lauren. C'est précisément tes mots, Kie. Alors, que ça continue ainsi comme ça je pourrais faire ce que j'ai à faire sans vous avoir sur le dos.

Lauren était dur dans ses propos. Elle n'était même pas sur de penser ce qu'elle disait, car elle les aimaient vraiment. Dans le fond, ils étaient ses seuls amis et c'était la raison pour laquelle et refuserait que JJ ne tombe, pas maintenant. Elle avait trop besoin de lui, il était si précieux à ses yeux pour le perdre.

Tout au long de la route, elle ne pensait qu'à lui. Elle n'avait que lui en tête, que son nom à la bouche et ça de jour, comme de nuit. Lauren ne se voyait pas continuer sans lui, pas après tout ce qu'il représentait pour elle, pas après tout ce qu'il avait compris sur elle sans même avoir ouvert la bouche.

JJ était trop précieux à ses yeux pour qu'elle ne le laisse tomber.

Il avait prit soin d'elle jusqu'ici, maintenant c'était à elle de prendre soin de lui.

Après plusieurs minutes de route, Lauren arriva au commissariat. Elle se gara en travers du parking, descendit rapidement sans prendre le temps de barrer la voiture. Elle courut à l'intérieur du commissariat, jusqu'à l'accueil.

Elle était essoufflée de sa course, l'adrénaline dirigeait son corps, impossible de faire autrement que de se dépêcher. Elle n'avait pas le temps.

— Bonjour, serait-il possible de voir quelqu'un, s'il vous plait ?

— Son nom ?

— JJ.

Son nom, mademoiselle.

A ce moment-là, Lauren se rendit compte qu'elle ne connaissait rien d'autre sur lui que ses deux initiales.

Ce fut comme une révélation ; elle se mit à sourire sans aucune raison alors que la personne de l'accueil l'appelait pour avoir son attention.

— Je... ne sais pas, se mit-elle à sourire. J'en ai aucune idée. Il est assez grand, blond... la lèvre fendu.

— Il vient d'arriver, dit-elle. Ça ne sera pas possible, Mademoiselle. Le Shérif Peterkin est en train de l'interroger.

— L'interroger, vous dites ? Je- Enfin, pourquoi ? Pour quel motif ?

— C'est confidentiel, je suis désolée. Vous pouvez repasser plus tard, laissez votre numéro on vous appellera.

— Non, c'est bon... Merci.

Lauren n'était pas prête à laisser tomber si facilement, elle refusait de l'abandonner à son propre sort de cette façon. Elle réfléchit un moment aux options qui s'offraient elle.

Disons qu'il n'y en avait pas beaucoup.

Il y en avait une en particulier, ce n'était sûrement pas la meilleure mais... elle devait le faire, pour lui.

Lauren retourna dans la voiture pour chercher un objet pointu, une pince à épiler, une pince pour les cheveux, un couteau suisse, peu lui importait. Elle chercha partout, à l'arrière, dans le coffre, sur la banquette avant de trouver dans le par-soleil une pince à épiler.

Lauren cria victoire, ferma la porte derrière elle avant de s'avancer sur le parking où se trouvait les voitures du commissariat. Lauren avait une mauvaise idée, très mauvaise idée.

Comme percer les pneus des voitures qui se trouvaient juste devant les bureaux, attendant patiemment qu'on vienne l'arrêter.

Il aura fallut trois voitures avant que quelqu'un ne se décide à l'arrêter.

— Les mains en l'air.

C'était Shoupe qui sortit en courant, pointant une arme sur elle avant qu'elle ne se retourne.

— Lauren Gray ? Qu'est-ce-que tu fais ?

— Ça ne se voit pas, non ?

— Si, mais... Pourquoi ? Enfin, Lauren tu sais que je vais devoir t'arrêter et appeler Maria ?

— C'est tout là l'intention, dit-elle en se relevant pour lui tendre ses poignets.

Il soupira et lui fit signe que non.

— Je ne ferais pas ça, je ne te mettrais pas les menottes.

Lauren haussa les épaules pour lui montrer que ce n'était pas son problème, tant qu'il l'arrêtait.

Il la tenait sous l'aisselle et l'aidait à avancer. Ils passèrent par l'accueil, sous le regard de la femme à qui elle avait parlé juste avant qui ne comprenait pas tout.

Shoupe la fit assoir à son bureau avant de s'assoir à son tour derrière son écran.

Lauren regardait autour d'elle à la recherche de JJ mais rien, il était introuvable ce qui la rendait anxieuse.

— Tu cherches ton ami ?

— Ou est-il ? Demanda Lauren.

— Il va bien.

— Je le croirais quand je le verrais.

— Tu as fait ça pour le voir, c'est ça ?

Lauren croisa les bras sur sa poitrine.

— Tu sais que je vais devoir faire un rapport ? Si tu n'es pas fiché, tu n'auras pas de problème mais si-

Il s'arrêta au beau milieu de sa phrase en regardant l'écran de son ordinateur qui affichait le dossier de Lauren.

Lauren l'avait compris, mais ce qu'elle ne comprenait pas c'était pourquoi il réagissait ainsi. Elle savait quand même qu'avant aujourd'hui —avant de rencontrer les Pogues— Lauren n'avait jamais rien fait d'illégal, alors elle ne comprenait pas la réaction de Schoupe.

Il se releva d'un coup, s'excusant au passage avant de rentrer dans le bureau de Peterkin —JJ devait se trouvait là-bas, mais impossible de savoir puisque les rideaux étaient baissés.

Schoupe revint rapidement avant de faire signe à Lauren de se relever. Elle le rejoignit avant qu'il lui indique d'entrer dans le bureau de Peterkin.

— Tu vas pouvoir profiter de ton petit copain, dit-il avant de fermer derrière lui.

Lauren n'eut pas le temps de tourner la tête qu'elle entendit le blond prononcer son nom. Il était surpris de la voir ici. Il avait envie de se relever et de la serrer dans les bras mais il était en colère contre elle qu'elle soit ici.

Lauren elle aussi était partagée, mais dans l'euphorie des retrouvailles, elle s'apprêta à courir vers lui pour le serrer dans ses bras, soulagée de voir qu'il allait bien, mais Peterkin la stoppa.

— Assis-toi, lui indiqua Peterkin.

Lauren s'exécuta sans lâcher JJ du regard.

Son cœur battait la chamade, impossible pour elle de détourner les yeux de son visage jusqu'à ce qu'elle prenne la parole.

— Il paraît que l'on t'as arrêté devant le commissariat en train de percer les pneus de nos voitures ?

— C'est exacte, répondit Lauren alors que JJ s'énervait à côté d'elle.

— Tout ça pour voir ce petit voyou que j'allais relâcher dans quelques minutes ?

— C'était des minutes de trop.

— Peut-être que si tu avais attendu sagement dehors, on aurait pas découvert ça.

Peterkin tourna l'écran de son ordinateur dans la direction de Lauren et JJ.

Ce fut comme un choc.

La respiration de Lauren se coupa mais rien d'autre.

Aucun mots ne sortie de sa bouche, pas même un son, aucune expression affichée sur son visage, rien que ses lèvres pincées et la respirations haletante de JJ qui apprenait la nouvelle en même temps que la petite brune.

— Tu sais ce que c'est ça ? Insista Peterkin.

— Tu le savais ? Lui demanda JJ à côté, agacé.

Lauren lui fit signe que non.

— Je- Je m'en doutais, mais je ne pensais pas qu'elle le ferait.

— Tu sais ce que ça signifie, jeune fille ?

— Je suppose que vous allez me ramener à New-York.

— C'est hors de question, grogna JJ.

Lauren posa discrètement sa main gauche sur son genoux pour lui faire comprendre de ne pas empirer la situation.

Peterkin reprit.

— Ceci est un avis de recherche pour disparition de mineure déposée à New-York par ta mère en début de semaine.

— Si c'est à New-York, qu'est-ce que ça vient faire ici ? Demanda le blond.

— Elle a demandé à ce que notre département l'ait aussi.

— Elle sait que je suis ici, conclut Lauren. Si elle le sait, pourquoi ne vient-elle pas me chercher ?

— Qu'est-ce que tu racontes ? Demanda JJ. Si personne ne lui a dit, elle ne sait pas que tu es ici !

— Dans tout les cas elle ne tardera pas à le savoir !

— On peut s'arranger, dit Peterkin.

Lauren fronça les sourcils.

— Tout comme ton ami ici présent, vous risquez gros. Alors vous me rendez un service et je vous garantie la liberté.

— Qu'est-ce que vous voulez ?

— Si vous arrivez à convaincre John B de venir me parler, pour toi jeune homme, je ferais en sorte de t'éviter la prison de Wadesboro. Et toi jeune fille, je ne préviens pas les autorités de New-York que tu es ici. Ainsi, vous pourrez continuer à faire vos conneries d'adolescents.

— Qu'est-ce qui vous ferez croire qu'on le fera ? Demanda la brune.

— Lauren...

— Je sais que vous ferez tout pour vous protéger l'un et l'autre, alors je saurais comment en faire couler un pour avoir l'autre, dit-elle avant de sortir du bureau.

JJ et Lauren se retrouvèrent tout les deux, seuls dans le bureau mais rien.

Elle ne parlait pas. Lauren avait le regard fixé sur ses mains moites en train de jouer nerveusement avec ses bagues, ce qui agaçait JJ qui attrapa ses mains pour les stopper.

Lauren prit une grande inspiration avant de relever la tête vers lui, plongeant son regard brun dans ses yeux bleus qui essayait de cacher sa rage.

Lauren retira ses mains pour croiser les bras sur sa poitrine, énervée.

— Pourquoi est-ce que t'as fais ça ? Demanda le blond.

— Je ne sais pas. A ton avis ?

— C'était idiot, haussa-t-il le ton.

— Tu ne peux me dire qu'on aura tout le temps de discuter de ce baiser puis... disparaître, te faire emmener au commissariat pour un truc que tu n'as même pas fait !

Lauren s'agitait, elle fit une pause avant de reprendre.

— Tu ne peux pas continuer à jouer les héros pour tout le monde en sachant qu'un jour c'est toi qui perdra !

— Tu as dit qu'on avait rien à perdre, Lauren !

— J'avais tort ! J'avais tort, ok ?

JJ écarquilla les yeux alors que ceux de Lauren s'humidifiait.

— J'avais tort, reprit-elle calmement. Je veux pas te perdre. Je refuse de te perdre, JJ. Mais si c'est pour me promettre que tu ne partiras pas et me retourner... qu'il t'ai arrivé un truc, je refuse. Je pourrais pas supporter une minute de plus en te sachant en danger.

Il s'approcha d'elle, posa une main sur sa joue avant de chuchoter son nom mais elle le repoussa.

— Je ne- Je ne peux pas si c'est pour risquer de te perdre...

JJ baissa la tête. Lauren avait plus ou moins raison.

Elle venait de lui ouvrir son cœur et la seule chose qu'il avait faite c'était garder le silence, quitte à la perdre.

Il se sentait idiot mais il était en colère contre elle et ses idées débiles de se jeter dans la gueule du loup ainsi.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, la porte du bureau s'ouvrît, Schouffe qui venait leur annoncés que leur parents les attendaient.

JJ se releva le premier —non pas qu'il ait hâte de rentrer chez lui—, mais Lauren l'attrapa par la main avant de sortir.

Elle s'approcha son visage du siens et déposa un baiser sur sa joue.

— Je suis désolée, chuchota la brune.

Elle passa devant lui pour sortir du bureau et se diriger à l'accueil où se trouvait Maria visiblement plus inquiète qu'en colère et un homme.

JJ s'approcha de lui peu fier ; c'était son père.

Maria attrapa Lauren dans ses bras et inspecta son visage, ses bras, ses mains mais rien. Elle était intacte et c'était ce qui la rassurait.

— Ça va ?

Lauren lui fit signe que oui avant que Maria n'aille signer les papiers au comptoir de l'accueil.

Elle avait le regard qui était accroché au père du blond qui n'en revenait pas de la somme qu'il allait devoir rembourser.

Lauren fit signe à JJ de s'avancer vers elle, juste assez près pour qu'elle puisse lui attraper la main gauche discrètement.

Lauren ferma les yeux un instant, lorsqu'il décida de poser sa main libre sur la joue de la jeune femme. Elle appréciait la sensation de chaleur que sa main lui procurait, même si ses mains étaient abimés et râpeuse elle n'échangerait ca pour rien au monde.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, JJ pouvait y voir de la peur. Elle avait peur pour lui.

— Dépêche-toi, grogna son père.

Maria tourna la tête vers lui.

— Vous pouvez leurs laisser une minute ?

— Et vous, vous pouvez vous mêler de vos affaires ?

Maria posa violemment son crayon sur le comptoir pour lui faire comprendre son mécontentement mais rien. Il était trop con pour comprendre qu'il avait tort.

Il appela une deuxième fois le blond avant de sortir du commissariat.

JJ allait tourner les talons mais Lauren tenait sa main fermement, refusant de le laisser partir avec cet homme.

— Ça va aller, sourit-il.

Bien-sur que non ça n'irait pas. Lauren le savait mais elle voulait lui faire confiance.

Il caressa sa main avec son pouce avant de s'éloigner pour rejoindre son père à l'extérieur.

Maria revint vers Lauren et passa un bras au-dessus de ses épaules.

— Il a fallut que tu choisisses le fils de Luke Maybank.

Lauren tourna la tête vers sa tante, les yeux illuminés.

JJ Maybank ?

Maria fronça les sourcils ne comprenait pas la soudaine joie de sa nièce.

— JJ Maybank, répéta doucement Lauren.

Maria se mit à rire avant que les deux femmes ne sortent du commissariat. En sortant, Lauren croisa le regard de Peterkin qui lui fit bien comprendre que son avenir était entre ses mains.

— Comment tu es arrivé jusqu'ici ?

— Rose m'a déposé, fit Maria. Finalement elle n'est pas si méchante.

Lauren roula des yeux avant de se diriger vers la voiture.

— Tu me devras deux milles dollars pour le dédommagement des pneus.

— Je te rembourserais, promis.

— Tu as intérêt parce que deux milles dollars pour douze pneus... ça doit être du sacré pneus.

— Ils avaient qu'à m'arrêter avant que j'arrive aux douzièmes.

Lauren s'apprêta à monter dans la voiture lorsqu'elle vit JJ et son père repasser devant le commissariat. Elle n'était pas sur de ce qu'elle avait vu, mais son cœur rata un battement.

Lauren commençait à angoisser et son anxiété prenait le dessus.

Mais il y avait un sentiment encore plus fort que l'anxiété. Elle me comprendrait bien un jour.

Il fallait qu'elle vérifie comment il allait.

— Tout compte fait, je vais aller faire un tour, dit Lauren en claquant la portière.

— Tu vas où ?

— Tu sais où les Maybank habitent ?

Maria savait très bien ce qu'elle avait en tête et elle ne lui empêcherait pas. Elle lui indiqua approximativement le lieu de résidence du blond avant de laisser sa nièce partir seule.

— Tu n'auras définitivement jamais ma garde ! Blagua Lauren.

— Note à moi-même, arrêtez de tout te céder ! Cria Maria avant de monter dans la voiture.

— Je t'aime, ne l'oublie pas !

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