Nœud de Serpents
Quelques lentes agonies sont tapies dans mon crâne
Et me font la Folie comme amie pour la vie.
Elle pousse – elle germe ! – au-dedans mon esprit,
Elle bourgeonne, et fleurit, éclate et se fane.
Une autre encore alors s'en vient prendre sa place
Pour ne me laisser de répit qu'un soupir seul.
J'esquisse alors quelques déraisons lasses
Et tombe de sommeil au fond de mon cercueil.
Il est fait de béton, dans les briques d'un cachot
Où je fuis me cacher des jugements idiots ;
Mais toujours ils sifflent ! les serpents à sornettes !
Car il ne leur convient que leur gueule d'égo,
Qu'il faut flatter bien sûr, et en courbant le dos,
Obéir et leur faire de gracieuses courbettes.
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