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Chapitre 2



Je marchais dans lesallées de la FAC, en direction de ma salle. Je n'arrête pas depenser à Mary, je veux pas retourner là-bas, pas ce soir... Jerentre alors dans ma salle et m'installe à ma place habituelle, aufond à côté des grandes fenêtres. Un groupe de filles s'installadevant moi et l'une d'entre elle se tourna vers moi. "Dis Ricky,tu veux venir avec nous après les cours?" me demanda t-elle,les yeux charmeurs. Mon regard blasé et mon ignorance, les firentsoupirer et elles reprirent leur discussion. Je préfère lesignorer, je n'ai pas envie de parler avec ce genre de personne, leursseules préocupations sont leurs ongles et leurs problèmes de mecs.Je soupirais et commença à dessiner dans mon carnet à dessin, leprof est en retard, comme d'habitude, Monsieur Phèrese est toujoursen retard. Aussi bien à cause de sa vielle voiture que parce que safemme veut lui mettre une cravate.


La porte s'ouvrit surMonsieur Phèrese qui était essoufflé, avec une voix charbonneuseil déclara rapidement. "Ma voiture m'a lâché, je suis désoléde mon retard. Ouvrez vos manuels page six-cent-quatre-vingt-cinq letemps que j'installe mes affaires." Il s'assit à son bureau etsortit ses classeurs en commençant à chercher dedans. Je pris monlivre et l'ouvris calmement. J'étais sûr qu'il allait encore nousdonner des exercices à faire, ou qu'il en parlerait au tableau. Ilfait ça, quant il oublie de préparer son cour.


MonsieurPhèrese prit place devant le tableau, feutre et feuille à la main,sa voix résonna alors dans toute la classe, son cours commença."Pouvez-vous me citer des maladies mentales connues?"dit-il comme si c'était la quarantième fois qu'il faisait ce coursdans la journée. Plusieurs élèves levèrent la main, et leProfesseur les interrogea. "La démence, la dépression, laboulimie, schizophrénie, bipolarité, personnalité borderline,..."Il répéta les réponses des élèves en les notant au tableau. "Okok, Maintenant que nous avons assez de thèmes, vous allez faire desgroupes de cinq et me faire un exposé vous aurez un mois, pour leréaliser." Le professeur sourit alors que les groupe seformaient. La classe se vida, les élèves faisant leur groupe enannonçant leur thème et partaient travailler dans de meilleurslieux. Je me retrouvais tout seul dans la salle. Monsieur Phèreses'avança vers moi et me sourit. "Encors tout seul Ricky?"Il s'assit sur ma table, pendant que je rangeais. "Vous savezque je n'aime pas les travaux de groupe..." Je me levais etregardais le professeur qui se levait à son tour pour retourner àson bureau, me faisant signe de le suivre. "Tu sais Ricky,j'étais comme toi, quand j'étais plus jeune, alors je comprends quetu n'apprécies pas les autres. Tu les trouve imatures et pas trèsinteressants. Mais j'espère que tu arriveras à te faire des amis,car personnellement c'est cela qui m'a aidé." Je soupirais àla fin de sa phrase. "Quoi qu'il en soit!" Déclara t-il,"tu sais que si tu travailles seul, tu seras noté plusstrictement." Il croisa ses bras sur son torse. Je glissai mesmains dans mes poches et le regarda. "C'est un défi?" jesouriais légèrement ce qu'il remarqua. "Même si tu neparticipes pas, tu es mon meilleur élève, je dirais alors que oui,je te défi." Mon professeur se mis à rire. "Alors? Quelthème?" Il prit son crayon prêt à écrire le thème.J'annonça alors le thème que je voulais faire. "Je vaisprendre le "Délire" Le professeur me regarda intrigué."Nous ne l'avons jamais abordé, j'ai hâte de voir ce que tuvas m'apporter." Il écrivit à côté de mon nom le sujet etsouria avant de ranger la feuille dans un calpin. "Je peux yaller?" demandais-je en commençant à marcher vers la sortie."UN instant Ricky!" M'interpella -il. "Chez toi ça cepasse comment?" Je soupirai, mon professeur était le meilleurami de mon père, avant que je sois envoyé en foyer et en familled'accueil il s'était occupé de moi pendant 7 mois. "Je vaisbien...." Je continuai ma route alors qu'il essayait de me poserplus de question. Je sortit de la pièce, me dirigeant vers leréfectoire.


L'endroitest bondé et peu de table étaient libres, je soupirai et avançaidans la file. Après avoir rempli mon plateau, je me retournais versla salle ou j'arrivais par miracle à avoir une table libre. Jem'empressai de m'y installer, puis je commençai à manger. J'étaistranquillement entrain de manger en faisant des recherches sur montéléphone, concernant l'exposé que j'avais à faire pour le moisprochain. Un plateau, deux plateaux, puis un troisième et unquatrième se posèrent sur ma table, je relèvai la tête, puis jevis le groupe de filles de tout à l'heure. Je soupirai et m'apprêtaià me lever quand l'une d'entre elles, me pris le bras pour merasseoir. "Qu'est que vous me voulez?" demandais-je ennuyépar la situation. "On veut juste parler avec toi." me ditl'une d'entre elles. Je ne pus m'empêcher de ricanner à saremarque, puis je lancais "Jamais on ne sera amis, si c'étaisvotre plan." Je croque dans la pomme que j'avais pris commedessert, les regardant avec mépris et amusement. L'une d'entre ellesoupira et me regarda calmement "Tu sais, la vie ne se résumepas à étudier vingt-quatre heures sur vingt-quatre." Je melève la faisant soupirer. "Alors rassurez-vous, ce n'est pas lecas." Mes pas me dirigent alors à la sortie du refectoire, medirigeant ensuite vers la bibliothèque. Sur le chemin j'entendis desbruits de pas derrière moi. Je me mis à espèrer que ça soit desélèves lambda. Mais mon espoir fut vite anéanti quand je vi deuxdes filles de tout à l'heure se poster devant moi. "Laisse nousdevenir tes amies!" Je soupirai et passai à côté d'elles, lesignorants.


Unefois arrivé, je m'enfonce dans les allées jusqu'a trouver celle queje cherchais, laissant ensuite mes yeux trouver un livre pouvant meguider sur mes recherches. Après en avoir trouvé deux, trois, jem'installais sur les tables à disposition et me mis à travailler,recopiant à côté les informations qui pourraient m'être utiles.Après quelques heures de travail, je remballe mes affaires et vaisranger les livres, avant de sortir de la bibliothèque et de mediriger vers la sortie de la FAC.


J'arrivaisaprès une bonne vingtaine de minutes devant la maison de Mary etBertrand. J'hésite à y entrer. Je ne veux pas voir le visage deMary avec toute cette pitié et ses remords. Je veux juste que cesoit normal, qu'elle continue de sourire innocemment, comme si rienne se passait. Je veux juste avoir la paix jusqu'à la prochainefois... Je m'avance vers la porte lentement et l'ouvre doucement,comme si le moindre bruit risquait de déclancher une tempête,regardant dans l'ouverture s'il y avait quelqu'un, puis une fois laporte suffisament ouverte, je remettais la poignet droite, millimètrepar millimètre, ne faisant aucun bruit. Une fois fait, je fis un pashésitant et répétai l'opération, jusqu'à ce que la porte soitfermée. Je soupirai silencieusement et posai mon sacsilencieusement, avant de m'accroupir et de défaire mes lacets,enlevant mes chaussure et les posant délicatement à leuremplacement. Je me relevais ensuite et reprenais doucement mon sacpour me diriger toujours silencieusement vers l'escalier. "Rickytu es rentré?" La voie de Mary résonna et je me mis à courirjusque dans ma chambre, emjambant les marches de l'escalier de troisen trois, et courant dans le couloir en glissant, puis j'entrai enferme ma porte de chambre à clé derrière moi. Essoufflé je melaissais glisser le long de celle-ci.


J'entendisalors des pas lourds arriver vers ma porte, puis une main rugeusevint s'écraser contre celle-ci plusieurs fois. Bertrand tapait à laporte. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas lui ouvrir, je veuxqu'on me laisse tranquille...Juste une nuit, juste quelquesheures...Je veux juste respirer.

Sescoups deviennent plus insistants. Puis sa voie résonna, me figeantdéffroi et de dégout. "Ouvre cette porte Ricky!" criat-il avec sa voie d'ours. Je ne pouvais répondre, la seule chose queje pouvais faire, c'est de me glisser jusqu'à mon bureau à quattrespattes, reccroquevillant mes genoux vers moi en tremblant. C'est àce moment que j'entendis des bruits de pas plus légers arriver."Laisse le, il doit être fatigué." Sa voix n'étais passûre d'elle, de la peur, de la crainte, c'est tout ce qu'il y avaitdans sa voix. "Retourne dans le salon, ce ne sont pas tesaffaires." Bertrand parlait très sèchement, mais je n'entendispas les pas de Mary s'éloigner. "Ricky est mon fils que tu leveuilles ou non, ce qui le concerne vis-à-vie de toi, me concerne."Sa voie monta d'un ton alors que je pouvais toujours sentir la peuret la crainte dans sa voix.

Non,je ne voulais pas. Je ne veux pas que qui que ce soit prenne du tordde ma faute. Je ne veux pas. Avec ma voix tremblante je mis à parlerassez fort pour qu'ils m'entendent. "Mary ne t'en mèle pas, jet'en prie, reste en dehors de tout ça. Et Bertrand, veux-tu bien melâcher!" Oui j'avais fini par crier, car le dégout devenaitplus présent que la peur, alors que je sortais de mon abri deforturne.

Uncoup sur la porte, se fit plus intense que les autres. "Ouvrecette porte ou je l'enfonce..." Sa voix grave et froide, medonna des sueurs de dégoût et de peur, mais ce n'est pas pourautant que j'allais ouvrir cette porte. J'ai accepté de la fermer etde me laisser faire, car j'étais trop faible pour riposter et que jene pouvais pas lutter. Mais tant que je pourrais lui rendre la vieplus difficile, je ne baisserai pas la tête et il en verrait detoute les couleurs. "Bas vas-y défonce la! C'est ta maison,fait ce que tu veux." Je réussit à mettre un ton ironique danscette phrase.

Maryfit un pas en arrière alors que Bertrand mettait des coups de piedsdans la porte. J'entendais Mary prier, son seigneur inexistant. Alorsque la bête féroce se battait avec la porte, je restais immobile aumillieu de la chambre. La porte finit par céder, laissant Bertrandentrer furieusement, il m'attrapa par le bras, je pouvais entendreMary le supplier d'arrêter alors que son poing venait s'écraser surmon visage. "Espèce de sale avorton! Tu dois obéir! Tu n'estbon qu'à ça!!!" Il me jeta sur le lit. Mary essaya des'avancer vers moi pour m'aider mais Bertrand la poussa violemmentcontre le mur, l'assommant dans un bruit sourd. Cela n'empêcha pasmon PERE, de faire ce qu'il voulait. Je pouvais crier et me débattreautant que je le souhaitais, il réussit à me tabasser avant de se"jouer" de mon corps, comme il aimait si bien le dire. Jen'arrêter pas de lui cracher à la figure, et de le griffer, encriant de douleur, mes misérables bras essayant de l'éloigner.

Maistout effort était inutile, ils étaient là juste pour montrer queje ne voulais pas. Je suis faible...

Sesmain répugnantes me malmenant à sa guise. Il finit enfin de seservir de mon corps et cracha. "Tu n'es bon qu'a ça, va telaver, le repas sera bientôt prêt." Il remit correctement sesvêtements et sortit de la pièces. Mon corps tremblait, son odeur detabac froid, d'alcool et de sueur était restée sur mes draps, medonnant la nausée. Je m'assis en faisant une grimace, puis remarquaque quelque chose de liquide était sur mes joues, mon regard sedirigea vers le miroir de mon armoire. Je pleurais, un noeud se fitsentir dans ma gorge, comme si je voulais crier mais que rien nesortait, je continuais de crier un son inaudible alors que je metenais la gorge à deux mains, et que mes tremblementss'accentuaient. Je ne contrôlais plus rien. Mon corps tomba au solaux côtés de Mary, qui était évanouie. La voir ainsi me donna unegifle, et je me calmai, m'habillant en tremblant, essayant d'arrêterde pleurer. Je ne pouvais qu'essayer de combattre mon propre corps.


J'enlevaismes draps et me retournais vers Mary, m'avançant difficilement àcause de mes jambes qui ne cessent de trembler. Je me mis à laporter difficilement et la mis sur le lit. Ensuite, m'aidant des mursje me dirigeai vers la salle de bain qui par chance n'était pasloin, juste en face de ma chambre. Et me mis à la recherche de latrousse de soin. Une fois trouvée, je retournai dans la chambre, oùje découvris Mary se tenant la tête en faisant la grimace. Quandelle me vit arriver. Je vie que les larmes lui montaient au yeux. Jesoupirai et m'avançait toujours aussi difficilement et vins m'assoirà ses côté. J'ouvrais la trousse de soin et désinfectais la plaiequ'elle avait à la tête. "Ricky..." Je la coupai. "Auncuncommentaire." Ma voix était tremblante. "Il est enbas...fait comme s'il ne m'avait rien fait, et tout ira bien."Je mis un pensement sur sa plaie et refermai la trousse avant de merelever, et de me diriger vers mon armoire. Je pris un boxer, unjogging et un t-shirt, puis pris la trousse de soin avant de mediriger vers la salle de bain. Mary s'était mise à pleurer. Mais ilfallait qu'elle oublie ce qu'il me faisait. Alors je m'enfermai dansla salle de bain et me déshabillai pour aller sous la douche,faisant couler l'eau chaude sur ce corps endolori qui me faisait simal.

Jelaisse le reste de larmes couler et se confondre dans l'eau.

Unevie normale, je vais les rejoindres en bas, et on aura une vienormale.

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