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✭ 𝕆𝕊 #𝟙𝟚 : « ℕ𝕠𝕦𝕧𝕖𝕒𝕦 𝕕𝕖́𝕡𝕒𝕣𝕥 » ✭

Bonjour ! 

Aujourd'hui on se retrouve pour un UA Agent Secret (j'adore ces UA) et comme le premier que j'avais fait c'est un Iwaoi (faut croire que j'aime bien les faire chier en les envoyant se prendre dans balles dans la gueule). 

Bonne lecture !

𝘚𝘩𝘪𝘱 : 𝘐𝘸𝘢𝘻𝘶𝘮𝘪 𝘏𝘢𝘫𝘪𝘮𝘦 𝘹 𝘖𝘪𝘬𝘢𝘸𝘢 𝘛𝘰𝘰𝘳𝘶 (𝘐𝘸𝘢𝘰𝘪)

── ❁ ❁ ──

La portière claqua et Oikawa démarra sur le chapeau des roues, laissant derrière lui leurs poursuivants. Le pied sur l'accélérateur, il sentit les balles tirées par les gardes foncer dans le pare-chocs de la voiture et serra les dents. Pendant quelques minutes il ne fit rien d'autre que de serrer le volant de toutes ses forces, les jointures de ses mains devenant blanches, et de fixer son regard sur la route devant, jetant de brefs coups d'œil dans le rétroviseur afin de vérifier qu'ils n'étaient pas suivis, ce qui n'allait pas tarder à être le cas.

« Oikawa, grogna alors Iwazumi à ses côtés. Ralentis bordel, tu veux nous faire tuer ou quoi ?

- Désolé, Hajime, mais t'es littéralement en train de te vider de ton sang à côté de moi, donc non, je vais pas ralentir. »

Il planta son regard dans celui de son partenaire à ses côtés qui le regardait déjà, énervé.

« Je vais pas mourir, connard. Rien que pour te faire chier.

- Arrête, claqua Oikawa. C'est pas le moment de faire de l'humour. »

Puis il poussa un juron en voyant une voiture noire arriver rapidement dans son champ de vision.

« Merde, jura-t-il entre ses dents. Ils nous ont déjà rattrapés.

- T'as appelé Daichi ?

- Comment tu voulais que j'aie le temps exactement ? Il va m'entendre ce con. "Une simple mission de routine" qu'il disait. Et je te récupère en sang. C'est pas ce que j'appelle une simple mission de routine moi. »

Le sang pulsait aux tempes du châtain qui allait toujours plus vite, esquivant comme il le pouvait les passants et les obstacles qui se dressaient devant lui.

Il était en colère, très en colère. La mission avait été un fiasco, rien ne s'était déroulé comme prévu, et Hajime était sortit en courant suivit par une dizaine de gardes armés jusqu'aux dents, et son bras en charpie.

« Calme-toi, grinça alors Iwazumi. Ça sert à rien de nous envoyer dans le décor.

- Je suis très calme.

- Tooru...

- C'est bon, ta gueule. »

Ils continuèrent leur course-poursuite dans le silence. Hajime avait de toute façon trop mal pour pouvoir dire quoi que ce soit. Il se contentait de tenter de rester conscient. Hors de question qu'il laisse Oikawa tout seul, même s'il ne lui était pas d'une grande aide. Le châtain était un pilote hors pair et après plus de vingt minutes de poursuite dans la ville, il finit par réussir à semer ses poursuivants - et les flics qui s'étaient ajoutés à la fête entre temps.

Il débarqua donc dans le parking de l'agence en freinant brutalement, réveillant à peine le brun qui sentait ses forces l'abandonner petit à petit. Shimizu et Tanaka accoururent et le rasé passa ses bras sous les aisselles et les genoux d'Iwazumi pour l'emmener au bloc opératoire du centre. Shimizu, quant à elle, s'approcha d'Oikawa qui la repoussa lorsqu'elle fit mine de l'examiner.

« J'ai rien, grogna-t-il. Va plutôt t'occuper d'Hajime. »

Il sortit de la voiture et se dirigea vers les ascenseurs qui menaient vers les bureaux. Daichi y serait certainement et il avait besoin d'un coupable pour ce qu'il s'était passé.

« Tooru, cria Shimizu sur ses talons. Tu es sur les nerfs. Ne fais pas quelque chose que tu vas regretter.

- Pas moyen que je regrette, répondit-il en appuyant sur le bouton pour que les portes de l'ascenseur se referment derrière lui. »

La montée lui parut interminable et quand les portes s'ouvrirent enfin dans un tintement agaçant, il sortit presque en courant. Il traversa le couloir au pas de course, ignorant ses collègues qui tentaient de l'interroger sur sa mission et sur le sang sur ses vêtements. Il arriva finalement au bureau de Daichi, le chef des opérations, le plus haut gradé après Kita qui était le véritable patron de leur agence.

La porte s'ouvrit avec fracas et Oikawa pénétra dans le bureau, frémissant de colère. Daichi était assis à son bureau, la tête dans les mains et les yeux fixés sur des feuilles étalées devant lui.

« Oikawa, commença-t-il en relevant la tête. Comment va-

- Ta gueule, Daichi. J'en sais rien. Si ça se trouve il est en train d'y passer.

- Oikawa, je suis désolé, ce n'était absolument pas prévu.

- Je sais bien ! »

Le châtain s'approcha à grands pas du bureau et posa ses mains dessus pour approcher son visage de celui de son supérieur et ami.

« Comment est-ce que t'as pu te foirer à ce point, Daichi ? cracha-t-il hargneusement.

- Écoute, je comprends que tu sois en colère, mais j'y suis pour rien, claqua Daichi qui avait une patience plus que limité.

- C'est toi qui fais les missions, t'es censé faire en sorte que le danger soit minimal. Et quand c'est pas possible, tu ne laisses pas un agent partir seul.

- D'abord, Iwazumi n'est pas un simple agent, c'est le meilleur et-

- Je m'en fous ! Même s'il est le meilleur, il n'est pas à l'épreuve des balles. Et quand il est poursuivi par une vingtaine de mecs, il ne peut pas éviter tout. C'est déjà un miracle qu'il soit revenu en un seul morceau. »

Sa voix se brisa sur la dernière phrase et un éclair de culpabilité traversa les yeux de Daichi qui se leva en soupirant et fit le tour du bureau pour venir prendre Oikawa dans ses bras, qui fondit en larmes.

« Oik', je suis sûr qu'il va bien. C'est un dur à cuire. Je suis vraiment désolé, ils nous ont doublés, j'ai rien pu faire.

- Je peux pas vivre sans lui, moi, renifla Oikawa. Je peux pas...

- Je sais... »

Plusieurs heures plus tard, Oikawa était assis au chevet d'Iwazumi, somnolant à moitié. Il ne s'était pas reposé depuis qu'ils étaient partis en mission une dizaine d'heures plus tôt et son corps commençait à atteindre ses limites.

Iwazumi était tiré d'affaire, il n'aurait aucune séquelle, mais pourtant Oikawa n'était pas heureux. Il savait bien pourquoi d'ailleurs. C'était la règle numéro un dans le métier : pas d'attache. Leur monde était bien trop instable pour qu'ils ne s'attachent un boulet au pied. Ou alors il fallait trouver une autre alternative, comme Tanaka qui avait arrêté les missions sur le terrain depuis qu'il était avec Shimizu. Et pourtant Oikawa n'avait pas respecté cette règle... Il était tombé amoureux. Le pire étant que c'était réciproque. Tout le monde avait tenté de les prévenir que c'était une mauvaise idée mais évidemment, ils n'en avaient fait qu'à leur tête. Après tout, ils étaient les meilleurs espions de l'agence, ils ne craignaient rien. Sauf qu'Oikawa s'en mordait à présent les doigts.

Ses yeux le piquaient d'avoir trop pleuré, et ajoutez à cela la fatigue, il n'avait vraiment pas bonne mine, si bien que lorsque Yachi pénétra dans la chambre, elle lui fit comprendre que c'était soit il se reposait ici, soit il rentrait chez lui. Elle lui proposa un lit d'appoint mais Oikawa le refusa et, lorsqu'elle fut partie, se glissa au côté d'Iwazumi, faisant bien attention à ne pas lui faire mal. Il le sentit bouger dans son sommeil et lorsqu'il posa sa main sur son torse, celle de son copain se posa dans son dos, par habitude.

« Tooru ?

- Je t'ai réveillé ?

- Mmh... oui, mais c'est pas grave, lui assura-t-il de sa voix grave en papillonnant des yeux. On est où ?

- À la clinique de l'agence. Tu m'as fait peur Iwa-chan, murmura Oikawa en posant sa main sur la joue du brun et en plantant son regard dans le sien.

- Je suis désolé... »

Iwazumi lui adressa un regard triste et l'embrassa du bout des lèvres.

« Je ne recommencerai pas, promis.

- Iwa, je ne suis pas sûr de pouvoir continuer, avoua alors Oikawa. Ils avaient raison, tous, c'est bien trop dur. Je ne supporte pas l'idée de ne jamais savoir si tu vas t'en sortir en un seul morceau. »

Iwazumi plissa ses yeux noirs et posa ses mains en coupe sur les joues d'Oikawa qui le regardait, les larmes aux yeux.

« Qu'est-ce que ça veut dire, Tooru ?

- Ça veut dire ce que ça veut dire, soupira le châtain.

- Je ne comprends pas... T'es en train de me quitter là ?

- Quoi ? »

L'incompréhension pouvait se lire sur le visage d'Oikawa qui se redressa sur un coude.

« Non, je suis en train de te dire que je veux quitter l'agence, dit-il avec assurance. Ça fait plusieurs mois que j'y pense et ce qu'il s'est passé aujourd'hui ne fait que renforcer mon idée. »

Iwazumi le regarda avec des yeux ronds. Ils faisaient ça depuis leurs quinze ans et Oikawa avait toujours semblé emballé par leur métier. Jamais il n'avait émis un doute sur leur capacité à continuer, jamais il ne s'était plaint.

Iwazumi ne s'était rendu compte de rien et il n'avait pas vu les doutes qui naviguaient dans l'esprit d'Oikawa... Est-ce que ça voulait dire qu'il était un mauvais copain ?

« Tooru, murmura-t-il. Je suis désolé, je ne m'étais pas rendu compte que ça te pesait à ce point. »

Oikawa lui sourit tristement et calla sa tête dans son cou, prenant sa main dans la sienne.

« Je ne t'en veux pas, dit-il tout bas. Faut croire que je suis assez doué pour cacher des trucs. »

Ils ne dirent rien pendant un moment, si bien qu'Oikawa sentît ses paupières se fermer, quand Iwazumi reprit la parole :

« Tu sais, je ne sais pas si je suis capable de faire autre chose. C'est le seul métier que je sais faire, et que j'aime. Mais d'un autre côté, je comprends. C'est aussi dur pour toi que pour moi. Je déteste l'idée de te laisser seul derrière. »

Sa voix, d'habitude si assurée, semblait trembler un peu et Oikawa se serra de plus belle contre son copain.

« Oik' ?

- Mmh ?

- Je t'aime, déclara simplement Iwazumi comme si ce n'était rien.

- Moi- Moi aussi, bredouilla le châtain. »

Ce n'était pas la première fois qu'ils se le disaient, mais ils avaient l'impression de ne jamais pouvoir s'y habituer.

« Tooru ? »

Oikawa releva la tête, Iwazumi n'utilisait son prénom que lorsqu'il était très sérieux - ou très fatigué.

« J'ai un truc à te demander. Et normalement j'avais prévu un truc plus gros, parce que je sais que tu aimes ça, mais finalement je trouve que c'est le bon moment. »

Oikawa déglutit difficilement. Sa joue était posée contre la pomme d'adam d'Iwa et il sentait son pouls s'accélérait dans son oreille.

« Enfin, tu vois, on est couché dans un lit d'hôpital dans une agence d'espion pour laquelle on travaille depuis nos quinze piges, et on envisage de tout plaquer, alors je me dis que ça pourrait être le symbole de notre nouveau départ, tu vois ?

- Je crois, murmura Oikawa. »

Iwazumi se redressa alors en tailleur sur le lit, relevant en même temps Oikawa. Le regard de ce dernier tomba sur le beau visage de son amant qui était couvert d'ecchymoses. Leurs mains se joignirent et Iwazumi posa ses lèvres sur celles d'Oikawa, tout doucement, avant de s'écarter et de murmurer contre la bouche de son copain ce qu'il avait en tête depuis presque un an.

« Oikawa Tooru, est-ce que tu veux m'épouser ? »

Oikawa recula son visage et un léger sourire apparut sur ses lèvres.

« Évidemment, mais je veux ma bague d'abord. »

Ils éclatèrent de rire, scellant ainsi leur avenir. Un avenir sans sang ni pleurs.

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