Sourires tombés dans l'oubli
Et au fur et à mesure que le temps passe vite
Les liens petit à petit s'effritent
Au fur et à mesure que les secondes, les minutes et les heures passent
Tous ces murs bâtis depuis des années se cassent
Autour de moi tout s'effondre, s'écroulent
Tout s'envole en fumée, les bases coulent
L'eau calme le feu pourtant en moi elle demeure violente
Je ne demande qu'à retrouver cette flamme ardente
Parce que les chuchotements sont devenus cris
Les sourires sont tombés dans l'oubli
Les pleurs deviennent quotidiens
La peur ne part jamais, en vain
Je ne veux plus être cet aimant
Qui vous retient autour de moi
Je ne veux pas être ce poids
Qui fait que vous ne vivez pas pleinement
Comment ne pas se sentir égoïste
Quand par ma faute je te retrouve triste ?
Tes yeux rougis par les larmes témoignent de ta souffrance
Et alors la culpabilité efface à petit pas ma volonté de présence
Je voudrais disparaître et observer
Ce qu'il se passera si je ne réponds plus à l'appel
Caché derrière ce mur comme depuis toutes ces années
Je veux savoir s'il y a un risque mortel
Les chuchotements n'existent plus
Les cris à la place le sont devenus
Et tandis que je ne réclame que du répit
L'espoir s'éloigne à son tour petit à petit
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