Absence quotidienne, vide si soudain
Causé par ton envol du jour au lendemain
Le peu d'espoir s'est envolé sans prévenir
Laissant un trou abyssal où je risque de défaillir

Je te cherche et te trouve dans tout ce qui m'entoure
Renforçant ce chagrin si pesant et lourd
Veilles tu, comme promis dans un de tes adieux ?
Tes yeux me seront inconnus, appartenant désormais aux cieux

Douleur intarissable, qui ne s'effacera jamais
Mon cœur pleure si fort ce que tu étais
Les temps sont durs, les minutes lentes
Cela semble impossible de remonter la pente

J'espère la vie meilleure pour toi où tu es
Aucune douleur, rien de ce qu'ici tu vivais
J'aime t'imaginer rire aux éclats, joyeuse
Et puis venir me conseiller, me rendre enfin heureuse

Simples illusions qui ne se réaliseront
La vérité brutale me fait retrouver la raison
Ici les pleurs me brûlent, le vide m'envahit
Et muette, je hurle ma souffrance invisible depuis que tu es partie