J'ai essayé de passer et d'ignorer
Face au vent, j'ai essayé de résister
Rester debout, ne pas tomber
Même contre les rafales j'ai pas lâché

Enfermé dans ce tourbillon de peur
Soir après soir j'enchaînais les pleurs
Et je criais ma peine, sans oreilles attentives
Je hurlais ma haine aux couleurs créatives

Je suffoquais ce manque d'air constant
Je cherchais de l'oxygène, constamment
Un sourire, un rire, était le bienvenu
Pour alléger ce souffle retenu

Les pleurs de mm se déchaînent, tels des fous
La peur se fait dame dans ce jeu d'échec
Les pions à chaque tour mangent et tapent
Le roi arrive, et pour moi, c'est échec et maths

Je tombe dans une hauteur infinie
Chute libre à midi comme à minuit
La journée toujours un peu plus joyeuse
Ne compense jamais la nuit sombre qui m'attend, heureuse

Mais que faire quand je ne suis qu'impuissante ?
Quoi faire quand la vie se fait cassante ?
Je veux arrêter de m'en soucier, je veux avancer
Mais seule, ce n'est qu'impossible à réaliser