Dehors, tout doucement la nuit se place
La température baisse et le vent nous glace
Le calme tombe, le silence est assourdissant
Le chuchotement des feuilles est reposant

Un pas, puis deux, la rue est faiblement éclairé
Lampadaire abîmé, lumière tamisée
La pluie à fines gouttes se retrouve sur mon visage
Se mélangeant avec les larmes, elle trace son sillage

Seule, je demeure assise sur le sol
Observant mes espoirs qui s'envolent
Il a fallu que la vie s'acharne sur sa personne
Pour créer l'incertitude sur son prénom qui résonne

Un supplice sorti de mes lèvres tremblantes
Que je veux accorder à cette amie mourante
Un sourire que je veux transmettre par écran
Arrivera t il sur son visage en riant ?

L'obscurité m'enveloppe telle des bras réconfortants
Un câlin empoisonné s'offre à mon esprit pâlissant
Des pensées noires assaillissent ma tête saturée
Trop de cris et de pleurs l'ayant petit à petit tuée

La migraine pointe son nez lancinante, aiguë
Un besoin de m'évader, je suis perdue
Recherche d'un regard, de mots rassurants
Pourtant le noir s'offre à mon cœur sombrant

L'air se raréfie, la crise se crée un chemin
Pourquoi a t il fallu que demain soit incertain
Des larmes aux sanglots, des cris aux hurlements
Donnez moi du répit avant l'effondrement