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5 - Waterfall, Fleurs Écho, Undyne

P.D.V. Frisk

  Les premières minutes de marche sont plutôt calme. Chacun en pleine réflexion. Je n'ose pas regarder Sans ou briser ce silence. J'ai l'impression qu'il a mal prit la nouvelle. Mal prit que je ne lui en ai pas parlé avant. Je sursaute en entendant sa voix.

Sans : Pourquoi tu ne m'as rien dit? Ce n'est pas rien quand même. J'ai cru que les fleurs dans tes cheveux étaient un accessoire féminin.

Frisk : Je n'ai pas cru utile de te le dire. Et après avoir dit que tu voulais nous accompagner, j'ai pensé que je devais te mettre au courant. Ensuite Papyrus est arrivé, il fallait vite partir et du coup je n'ai pas trouvé le temps.

Sans : Je vois... Et je comprends.

  Je n'arrête pas de penser à son frère. Le fait qu'il l'appelle "Boss", qu'il voulait vraiment qu'on l'évite. Les allusions que Papyrus à fait sur Sans, et qu'il n'a pas contre-dit d'ailleurs.

Frisk : J'aimerais te poser une question... Au sujet de ton frère...et de toi.

  Je le sens un peu tendu. Visiblement, c'est un sujet un peu sensible.

Sans : ...essaies toujours.

  Je ne sais pas trop comment formuler ma question. Tant pis, je ne vais pas y aller par 4 chemins.

Frisk : Comment... Que s'est-il passé pour que votre relation en arrive là? Je suppose qu'il n'a pas toujours été comme ça?

Sans: ...non. Il n'a pas toujours été comme ça. C'est une accumulation de diverses choses. Tu n'as pas à en savoir plus.

Frisk : Mais c'est dommage, vous ratez des moments importants et précieux. Est-ce que vous avez essayé de parler plutôt...

  Je me tourne vers Sans et ne fini pas ma phrase. Il a les mains dans les poches, le crâne baissé et les orbites sont vides. Il me fait un peu peur.

Sans : N'insiste pas!

  Je tourne vite la tête et ne dit plus rien. Ça m'embête pour lui, j'ai l'impression qu'il souffre de cette relation. Peut-être qu'il voudra m'en parler un peu plus tard, quand on se connaîtra un peu mieux.

  De nouveau le silence. J'espère que ça ne va pas être comme ça jusqu'à la Barrière. Après quelques minutes de silence et de calme, Sans prend de nouveau la parole.

Sans : On arrive au bout du tunnel. Waterfall est un endroit sympa et très reposant. Je pense que ça va te plaire.

  On entre dans la première salle. Les parois sont d'un bleu sombre et on entend un bruit d'eau au loin.

  Encore deux minutes de marche et on arrive à une cascade. Je suis émerveillée par ce décor. C'est magnifique. Je ne sais pas par quel phénomène, mais l'eau qui s'écoule de la cascade est brillante. Le sol est couvert de mousse et sur le bord de la rivière il y a des plantes aquatiques qui me font un peu penser aux roseaux de la Surface.

Frisk : C'est vraiment beau...

Sans : Et t'as pas encore tout vu. Lève la tête.

  J'obéis. Le plafond est couvert de pierres précieuses blanches ou bleu très clair. On dirait une nuit étoilée.

Frisk : C'est magnifique... Tu as raison, cet endroit me plaît beaucoup.

  Je me tourne vers Sans avec un grand sourire. Je suis vraiment émerveillée par ce lieu.

Frisk : Tu ne m'avais pas parlé de fleurs aussi?

  Il me sourire en mettant les mains dans les poches.

Sans : Si. Mais elles sont plus loin. Tu verra, elles sont jolies et plus sympas que la verdure enroulé à ton bras.

Flowey : Je te l'ai déjà dit; la ferme!

  Je souris à Sans et retourne à la contemplation du plafond. Il regarde à son tour.

Sans : C'est vrai que c'est magnifique. Mais je suis sûr que c'est loin d'être aussi magnifique qu'un vrai ciel étoilé.

Frisk : *sourit* ... Tu as raison.

  On se remet à marcher en longeant la rivière. L'endroit est vraiment très reposant.

Frisk : Le jour où tout l'Underground pourra aller à la Surface, je vous amènerai tous les deux le soir même dans un magnifique parc où j'adore me promener. De nuit c'est vraiment beau. On pourra admirer les étoiles et la lune.

Flowey : Ça serait génial. J'aimerai tellement...aller à la Surface.

Sans : Ouais, ça serait sympa. Enfin, sauf si notre Roi veut vous faire la guerre.

  Je me tourne vivement vers Sans. Sérieux, comment j'ai fait pour ne pas me faire un torticolis à cette vitesse?

Frisk : Pardon?

Sans : Malheureusement, il y a des chances. On a un Roi plutôt tyrannique. J'espère qu'on ne va pas le croiser quand on sera à la Barrière.

Frisk : J'espère aussi, j'ai un peu entendu parler de lui. Et avec ce que tu viens de me dire... Ça me fait un peu peur.

Sans : C'est normal, quand on sait les règles qu'il a instauré en ce qui concerne les humains.

Frisk : C'est pas ça. De toute façon je suis condamnée, qu'il me capture ou que je n'arrive pas à atteindre la Barrière à temps. J'ai peur de ce qu'il pourrait vous arriver à tout les deux, s'il découvre que vous m'avez aidé.

P.D.V. Sans

  Sérieusement!? Elle a déjà accepté l'éventualité de mourir, et elle s'inquiète pour l'autre et moi? Elle est peut-être plus courageuse qu'elle en à l'air. Où elle est juste un peu inconsciente.

Sans : Allez! Ne pense pas à ça, on y est pas encore. Tiens? On es déjà là? Et le télescope est toujours présent.

  On est arrivé au bout de la salle, le télescope est placé près de la parois de gauche. Il est toujours dirigé vers le plafond.

Frisk : Un télescope? Pourquoi ça?

Sans : Pour observer et admirer le beau plafond étoilé.

Flowey : C'est ridicule. Le plafond est haut, mais pas au point d'utiliser un télescope. Une longue vue suffirait amplement.

Sans : C'est moins classe qu'un télescope.

Frisk : Je me demande qui a bien pu le laisser là.

Sans : C'est moi. Il y a quelques mois, je me suis lancé dans la location de télescope.

  Flowey lève les yeux au plafond en soufflant.

Frisk : Et ça marche bien?

Sans : Pas des masses. Tu veux regarder?

  Elle se tourne vers moi avec un grand sourire. Puis elle se dirige vers le télescope

Frisk : Avec plaisir.

Sans : Et le tarif c'est...

Frisk : Je ne te paierai pas en nature.

  Elle se penche et regarde dans le télescope, pendant que Mauvaise Herbe me fusille du regard.

Sans : Tout de suite. Non, j'allais te dire que pour toi c'est gratuit.

Frisk : Merci... ... Il y a le cache? Je ne vois absolument rien, c'est tout noir.

  Je m'avance vers le télescope, l'air innocent et je fais semblant de vérifier.

Sans : Il n'y a pas de cache. Ouvre l'oeil.

  Elle insiste encore quelques seconde avant de souffler. Elle a l'air déçu.

Frisk : Je laisse tomber. Dommage.

  Elle se redresse et se tourne vers moi. Elle a un cercle noir autour de l'oeil droit. Je souris et me retiens de rire. Mauvaise Herbe se tourne vers elle.

Flowey : Pas grave. De toute façon, c'est une idée stup...

  Il ne fini pas sa phrase. Il fixe Frisk pendant trois bonnes secondes et se tourne vivement vers moi.

Flowey : Sale ordure! Tu as quel âge pour faire ce genre de blague!?

  Je me contente de le regarder en souriant. Ça m'amuse beaucoup.

Frisk : Qu'y a-t-il?

Flowey : Va voir ton reflet et tu comprendras.

  Je ris en la regardant se diriger vers la rivière et se mettre à genoux pour se voir.

Frisk : Oh!

  Puis elle rit à son tour. Ha? Je ne m'y attendais pas.

Frisk : *rit* Très drôle! Je me suis faîte avoir par une blague aussi vieille que le monde.

  Je me rapproche pendant qu'elle retire son bonnet et nettoie sont visage avec l'eau de la rivière. D'un coup elle me jette de l'eau au visage en riant. Elle a un sourire malicieux adorable.

Frisk : Vengeance!

Flowey : Ha non! Tu ne vas pas t'y mettre!

Sans : Ha! Tu veux jouer à ça?

  Je me penche et lui jette de l'eau aussi. Elle rit et continue de m'arroser. Alors que Mauvaise Herbe s'énerve.

Flowey : Arrêtez! Je déteste être mouillé!

  Frisk se relève, mais glisse par mégarde sur une grosse pierre mouillée et finit à l'eau. Je me redresse en explosant de rire.

Sans : T'es pas très adroite. Tu n'as même pas besoin de moi pour être mouillée. C'est un peu comme ça que tu t'y es prise pour tomber dans l'Underground, non?

Frisk : Ce n'est pas drôle.

  Elle se relève et se tourne rapidement vers moi avec un regard de défi. Mais à cause de l'élan, ses cheveux mouillés finissent sur ses yeux. Ce qui me fait encore plus rire.

  Je me dirige vers elle et l'aide à sortir de la rivière. Mauvaise Herbe a plutôt l'air énervé, et surtout trempé. Je regarde et arrange ma veste.

Sans : Bon. Tout va bien.

Frisk : Oui, merci.

Sans : En fait, j'étais inquiet pour ma veste.

  Je lui souris et lui fais un clin d'orbite pour lui faire comprendre que je l'a taquine. Elle sourit en retirant ma veste pour essayer de l'essorer en peu.

Frisk : Désolée. Quelle idiote. Je suis toute mouillée maintenant.

  Je remarque une fleur supplémentaire sur son épaule gauche. Je me demande combien on poussé?

  Je ressens une immense colère quand je vois les fleurs dorées sur elle. J'étais si sûr qu'elle ferait une bonne amie. Et j'aurais bien aimé qu'elle puisse rester ici. Si elle reste, elle meurt. Alors que si elle parvient à franchir la Barrière à temps, elle restera en vie. Quand elle partira, j'espère qu'elle ne m'oubliera pas et que je pourrais la revoir quand un autre humain tombera. En espérant qu'il n'y aura pas de nouveau une guerre entre monstres et humains.

Frisk : Ça va Sans?

  Merde! J'étais ailleurs. Frisk me regarde en serrant ma veste dans les bras et Mauvaise Herbe boude. Je souris pour la rassurer.

Sans : Ça va Gamine. Prête à repartir?

Frisk : Oui, marcher va me réchauffer un peu.

  On traverse un petit tunnel pour arriver dans le champ de Fleur Écho. Elles sont hautes et sont d'un bleu clair brillant. Exactement comme l'eau de la rivière.

Frisk : Qu'est-ce qu'elles sont belles ces fleurs. C'est d'elles que tu me parlais tout à l'heure?

Sans : Oui. Et elles ont une particularité.

Frisk : Ha oui?

Sans : Si tu parles dans une fleur, elle répétera ce que tu lui as dit.

  Elle me regarde d'un air sceptique. Je me demande bien pourquoi.

Flowey : Pour une fois, il ne blague pas.

Frisk : Vraiment?

Sans : Oui. Va en écouter quelques unes.

Flowey : Il y a une ancienne légende qui raconte que si on dit notre voeux le plus cher, il pourrait un jour se réaliser.

Frisk : J'aime bien ce genre d'histoire.

  On marche au bord du sentier pour entendre les Fleurs Écho.

Fleur Écho 1 : Je souhaite que le Roi Asgore nous libère.

Fleur Écho 2 : J'aimerais tellement voir les étoiles.

Frisk : J'adore... On peut dire ce que l'on veut?

Flowey : Bien sûr.

Sans : Des fois on entend des voeux et d'autres fois des morceaux de conversations.

Fleur Écho 3 : Faites qu'on puisse aller à la Surface et gagner la guerre contre les humains.

  Oh bordel! C'est pas vrai... Moi qui espérais lui changer les idées.

Fleur Écho 4 : Je veux que tout les humains meurent.

  J'attrape la main de Frisk pour nous déplacer vers le centre du sentier. On a suffisamment entendu ces putains de fleurs. Finalement elles sont pires que Mauvaise Herbe.

  Peu de temps après avoir lâché la main de Frisk, je me rend compte qu'elle n'est plus à côté de moi. Je me retourne, Frisk a un genou au sol et la tête penchée.

Sans : Tout va bien?

Frisk : Oui... Je refais mon lacet. J'arrive.

  Quelques secondes après elle reviens vers moi. Malgré ce qu'on a entendu des Fleurs Écho, elle a le sourire. On reprend notre marche. Frisk tremble et elle a l'air fatiguée.

Sans : Ça va? Tu as l'air épuisé.

Frisk : Un peu oui.

Sans : Y'a une amie qui habite dans le coin. On peut passer chez elle. Elle nous laissera peut-être nous reposer un peu.

Frisk : Vraiment? Je veux bien. C'est une ex?

Sans : Ho non. Je ne suis pas du tout son genre.

Flowey : D'accord. T'en qu'elle n'est pas aussi tarée que l'autre au bar.

Sans : Ouais, ben, désolé que vous l'ayez rencontrer celle-là. J'aurais dû me douter qu'elle serait dans le bar. Soit c'était ça, soit manger les restes de lasagnes de mon frère. Mais vaut mieux pas, ça pourrait te tuer plus vite que les Golden Flowers.

  Je met une main sur la bouche en me rendant compte de ce que je viens de lui dire. Mais quel con... Mauvaise Herbe me lance un regard à la fois choqué et énervé. Et à notre grande surprise, Frisk rit.

Frisk : Là, je te trouve un peu méchant avec ton frère.

  Je souris en mettant les mains dans les poches. Rassuré qu'elle ne l'ai pas mal pris.

Sans : Non... Juste honnête.

Flowey : Pour celle du bar, je dois admettre que tu l'as bien remise à sa place.

Sans : Waouh! Un compliment de toi sur ma personne... Tu es de bonne humeur.

Flowey : Tais-toi et profites!

Frisk : Pour ma part, je trouve que tu as été un peu dur et méchant avec elle.

Flowey : Elle ne l'avait pas volé! Tu as bien entendu comment elle t'a causé et prit de haut cette peste!

Sans : Moi non. Qu'est-ce qu'elle t'as dit?

Frisk : Oh! Pas grands choses. Elle était juste jalouse. C'est un truc de filles...

  Elle regarde méchamment Mauvaise Herbe. Bon, je n'insiste pas. Tiens? Je viens de remarquer... Elle n'a pas de lacets à ses bottines...

  On quitte le champ de Fleurs Écho pour arriver à un carrefour.

Sans : C'est le chemin de gauche. Sa maison est un peu plus loin.

  On se dirige vers la maison d'Undyne. J'espère qu'elle ne va rien tenter sur Frisk.

P.D.V. Frisk

  On marche encore dix bonnes minutes. Dix minutes à écouter Sans et Flowey se lancer des pics et des insulter parfois. Ça me fait sourire. Je suis sûr qu'un jour ils deviendront de bons amis.

  On arrive enfin à une maison plutôt atypique. Elle est un peu arrondie et elle fait penser à une tête de monstre marin. Il y a un petit jardin et un étrange mannequin qui a connu des jours meilleurs.

  Sans s'arrête en tendant le bras devant moi pour m'empêcher d'avancer plus.

Sans : Attendez-moi ici. J'y vais en premier.

  Pas vraiment rassurant. Il avance et se dirige vers la maison. Autour et sous lui, des ronds bleu cyan apparaissent. Sans disparaît à l'instant où des lances brillantes en sortent. Il réapparaît à côté du mannequin, les mains dans les poches. Cette situation se répète deux fois. Sans est vraiment rapide. Maintenant que je le vois, je me dit que j'étais bien idiote de penser que je pouvais lui échapper lors de notre première rencontre. Une lance sort du mur juste derrière Sans et fonce droit sur lui. Il se tourne vivement et lève le bras vers le haut. Au même moment une barrière d'os apparaît et la lance se plante dedans, avant de disparaître ainsi que les os.

Sans : bien Undyne! Tu es fatiguée aujourd'hui?!

  Quelque chose de bleu, noir et rouge fonce sur Sans. Tellement vite que je ne vois pas bien ce que c'est exactement. Sans se téléporte plus loin et la silhouette lui fonce de nouveau dessus, une lance à la main. Sans esquive au dernier moment et la silhouette plante sa lance dans le mur. Sans se téléporte juste derrière elle et lui met un os pointu sous la gorge.

Undyne : Bravo Sans. Toujours sur tes gardes.

Sans : Évidement.

Undyne : Tu pourrais être encore meilleur si tu t'entraînais.

Sans : Pff. Je n'ai pas besoin de ça. Ce n'est qu'une perte de temps.

  Il fait disparaître l'os et la silhouette se tourne vers lui.

  C'est une femme-poisson à la peau bleue. Elle a une longue chevelure rouge attachée en queue de cheval et un peu en bataille. Ses oreilles ressemble à des nageoires. Elle a de longues dents pointu jaunes. Elle porte un cache-oeil noir, son oeil droit est de couleurs jaune et rouge. Elle est habillée d'un pantalon noir et un mini haut noir aux manches courtes déchirées avec un grand coeur rouge dessus. De longues bottes et des gants rouges également. J'ai bien l'impression que tout le monde aime le noir et le rouge ici.

(Évidemment, le dessin n'est pas de moi. C'est une amie qui me l'a envoyé il y a longtemps, et il n'y a pas de signature. Si quelqu'un sait qui l'a réalisé, n'hésitez pas à l'écrire. Merci. Avouez que Undyne est encore plus belle et badass comme ça.)

  Elle retire d'un coup sec la lance du mur et se tourne vers Sans.

Undyne : Que fais-tu chez moi? Les patrouilles, c'est pas vraiment ton truc. Surtout à Waterfall.

Sans : Je suis juste de passage. C'est possible que tu nous héberge vite fait? Pour que mon amie se repose un peu. Tu me dois bien ça.

  Undyne se tourne vers moi et elle ouvre grand l'oeil. Elle prend son arme à deux mains et me regarde avec méfiance. Je n'ose pas bouger et Flowey non plus.

Undyne : C'est un humain!

Sans : Non. C'est une humaine.

Undyne : Détail futile et inutile.

Sans : *murmure* Parle pour toi.

  Je m'adresse à Flowey pour lui faire par d'un point qui me turlupine.

Frisk : Je me demande pourquoi tout le monde me prend pour un garçon... C'est vrai, c'est vexant. Est-ce qu'il faut que je me déshabille pour que l'on voit que je suis une fille?

  Pas de chance. Sans m'a entendu et tourne vite le crâne vers moi. Il a l'ouïe fine.

Sans : Perso, j'ai encore des doutes sur le fait que tu sois une fille. Et je pense sincèrement que tu viens d'avoir une très bonne idée. Tu peux la mettre à exécution quand tu veux. *sourit* Et le plus tôt sera le mieux.

  Il a vraiment le don pour me gêner celui-là. En même temps, j'ai un peu tendu le bâton pour me faire battre. Je sens que Flowey va encore s'agacer.

Flowey : Un jour, je vais le tuer ce pervers. Il a un problème à ce niveau là, il faut vraiment qu'il consulte.

  Undyne ne prête pas attention à la remarque de Sans.

Undyne : Que fait-elle ici avec toi? Elle devrait être prisonnière et livrée au Roi Asgore!

Sans : Je ne vais pas te mentir. Je la protège et la guide jusqu'au château.

  Elle se tourne vivement vers Sans, elle a l'air surprise. Pourquoi est-ce si surprenant que ça qu'il m'accompagne?

Undyne : Toi? Tu plaisantes? En plus tu risques d'avoir des problèmes. De très gros problèmes. Tu devrais la livrer au Roi Asgore.

Sans : Hors de question! Et si tu la touche, je te change en sashimi!

Undyne : Ça va! Pas la peine de m'attaquer à coup de mauvaises blagues!

  Elle me regarde quelques secondes, puis se tourne une nouvelle vers Sans.

Undyne : C'est bon. Vous pouvez rester un peu. Entrez.

  Undyne rentre dans sa maison en faisant disparaître sa lance. Sans se tourne vers moi et me fait signe de rentrer. Je me dépêche de le rejoindre.

  On entre dans le séjour-cuisine. Il y a une table à manger à droite, au fond il y a la cuisine équipée et à gauche un canapé, une télé et un piano. Les murs sont gris platine et rouge, un damier noir et blanc au sol.

Undyne : Je vous sert quelque chose? Un thé? Ça vous va?

Frisk : Je veux bien. Merci.

Sans : Rien pour moi.

  Undyne se tourne vivement vers moi et me tend la main en souriant.

Undyne : Du coup, on ne s'est pas présentées. Je m'appelle Undyne. Ancien membre de la Garde Royale et à la retraite.

  Je tend le bras et lui serre la main en souriant.

Frisk : Moi c'est Frisk. Et lui c'est Flowey.

Flowey : Enchantée.

  Elle lâche ma main et me regarde plus attentivement.

Undyne : On dirait que tu as eu quelques mésaventures pour arriver jusqu'ici. Tu peux utiliser la salle de bain si tu veux. C'est la porte de droite.

Frisk : Vraiment? Merci beaucoup.

  Je me dirige vers la salle de bain. Me débarbouiller et me sécher me fera du bien.

P.D.V. Sans

  Une fois Frisk dans la salle de bain, Undyne se tourne vivement vers moi, le regard dur et grave. Moi je la fixe simplement en souriant.

Sans: À la retraite...

Undyne : Toi qui protège un humain... J'aurai tout vu. C'est parce que c'est une humaine? Ton frère est au courant?

  Je ne vais pas pouvoir lui dire toute la vérité. Je veux pas que Papyrus ait des problèmes par ma faute. Même si je pense qu'elle ne dirait rien.

Sans : Non. Il ne sait pas. Je fais ça tout seul.

Undyne : Pourquoi tu ne l'as pas tué? Tous ceux avant elle y sont passés. Je sais! Tu lui tends un piège! C'est ça?!

  On s'assoit à la table et je l'a regarde le plus sérieusement.

Sans : Bien sûr que non! Ce n'est pas un piège. Je l'amène au Château pour qu'elle traverse la Barrière et reparte chez elle en toute sécurité.

  Undyne se redresse, surprise et choquée par mon projet. Ça ne m'étonne pas d'elle.

Undyne : Vraiment? Ça m'étonne de toi. Tu as eu raison de ne rien dire à Papyrus. Je ne te comprends vraiment pas sur ce coup là.

Sans : Je te rappelle que je suis le Juge. Et je t'assure que cette humaine n'esr pas un danger pour nous.

Undyne : Oui... *rictus* C'est vrai. Le 4ème humain aussi n'était pas un danger. Il se pointait gentiment avec la bouche en coeur... Et paf! Un bon coup de couteau entre les homoplates. Je ne pense pas que tu aies oublié... Ainsi que cette sensation...

  Je ne lui répond pas et me contente de la fusiller du regard. Bien sûr que je n'ai pas oublié. Comment le pourrais-je? À mon regard, elle devine qu'il vaut mieux qu'elle arrête là. Elle se contente de se lever et d'aller préparer le thé.

Undyne : Qui te dit qu'elle n'attend pas patiemment le moment où tu baisseras complètement ta garde?

Sans : Non. Elle ne fera pas ça. J'en suis totalement sûr.

Undyne : Je n'insiste pas. Tu fais comme tu le sens. Mais j'espère que tu te rends bien compte qu'elle pourrait nous permettre de tous aller à la Surface?

Sans : Oui. Et alors? On attendra le prochain humain. C'est une bonne personne et il en faudrait plus des filles comme elle. Enfin des personnes comme elle!

  Undynr se tourne vers moi pour me regarder très attentivement et penche la tête sur le côté. On dirait qu'elle essaie de lire dans mes pensées. Oh non...

Sans : Tout de suite. Je sais très bien ce que tu imagines. Et c'est pas du tout ce que tu imagines. Je t'assure que c'est quelqu'un de bien qui ne mérite pas de mourir. Pourquoi quand c'est moi les gens pensent ce genre de choses?

Undyne : Mais oui. C'est bien connu que tu es un ange et quelqu'un de très respectueux. Surtout envers les filles. Parfois j'ai même l'impression que tu le fais exprès pour que l'on pense ce genre de choses sur toi.

  Elle retourne à la préparation du thé. Je m'appuie contre le dossier de la chaise en croissant les bras.

Sans : C'est pas de ma faute si personne n'a de l'humour ici. Et c'est pas de ma faute non plus si les filles qui ont de la classe et du goût ne veulent pas sortir avec moi.

  Undyne lève l'œil au plafond. Elle n'est pas vraiment convaincu de ma réponse et prend un ton ironique.

Undyne : C'est vrai. Tu n'y es pour rien. Tu es un incompris.

  La porte de la salle de bain s'ouvre, Frisk et Mauvaise Herbe viennent me rejoindre à la table. Frisk à un grand sourire.

Frisk : Encore merci. Ça m'a fait beaucoup de bien.

  Undyne se tourne vers Frisk et l'a fixe quelques secondes, puis elle se tourne vers moi.

Undyne : Elle est toujours aussi douce et polie comme ça?

  Je lève les pupilles au plafond, écarte les bras et les laissent lourdement retomber.

Sans : Toujours... Mais on finit par si faire.

  Undyne se tourne de nouveau vers le poste de travail pour faire bouillir l'eau du thé.

Undyne : De rien.

  Mauvaise Herbe quitte le bras de Frisk et vient à côté de moi.

Flowey : J'aimerais te parler vite fait. Dehors.

Sans : *hausse les épaules* Non. Je suis bien ici.

Flowey : Bouge dehors! Ordure Souriante!

  Undyne laisse tomber une tasse au sol et éclate de rire.

Undyne : Ordure Souriante! Elle est géniale celle-là!

  Je me lève d'un bond en renversant ma chaise et me dirige vers la porte d'entrée, furieux et vexé. J'ouvre la porte et la claque en sortant. Je vais dans le jardin et défonce le mannequin, qui ce retrouve projeté contre la parois et tombe lentement sur le sol. C'est fou comme fracasser quelque chose peu faire du bien. Je l'aurais bien fait sur l'autre, mais je ne pense pas que Frisk approuverait. Mauvaise Herbe apparaît devant moi.

Sans : De quoi tu veux me parler!? Mauvaise Herbe!

Flowey : On s'éloigne un peu.

  Je marche à une cinquantaine de mètres de la maison de Undyne. Il sort du sol juste devant moi avec un regard méfiant.

Flowey : J'aimerais que tu sois honnête. Quel sont tes véritables intentions? Pourquoi tu nous aide? As-tu l'intention de trahir Frisk?

  C'est juste de Frisk qu'il veut parler? Il s'inquiète beaucoup pour elle. Je met les mains dans les poches en soupirant.

Sans : Je t'assure que je ne vous manipule pas. Je veux vraiment l'aider. Je t'avoue que ce n'était pas mon intention au début, je pensais l'a tuer. Puis, je ne sais pas...

  C'est vrai ça. Pourquoi je ne l'ai pas tué au final? Pour quelle raison? Si je l'avais fait, peut-être que ça aurait un peu amélioré ma relation avec Papyrus? Un façon de me racheter et de m'excuser? Est-ce à cause de la promesse faites à cette mystérieuse femme? Le fait que Frisk a fuit en s'excusant plutôt que d'essayer de me tuer ou de me manipuler, comme les autres humains? Parce que c'est une fille? Je n'en sais rien. Je l'apprécie et je veux qu'elle reste en vie. Si l'Underground n'était pas si dure et sans pitié, j'aurais aimé qu'elle reste ici. J'arrive pas à décrire ce que je ressens... Soit c'est la première fois. Soit c'était il y a si longtemps que je n'en ai plus aucun souvenir. Je soupire une nouvelle fois en mettant les mains dans les poches.

Sans : Honnêtement, je ne suis pas capable de t'expliquer exactement pourquoi. Je l'apprécie et elle ne mérite pas de mourir. Comme je l'ai déjà dit, c'est quelqu'un de bien. Et j'ai l'impression qu'elle souffre. Pas des Golden Flowers, mais autre chose...

  Le visage de Mauvaise Herbe se radoucit, il semble même un peu triste d'un coup. Ça m'intrigue.

Flowey : Désolé. Je connais ta réputation et je ne pensais pas que tu t'inquiètais vraiment pour Frisk. Elle m'a raconté quelques passages de sa vie. Des bons comme des mauvais. Mais pour ne pas te mentir, plus de mauvais. Et ne comptes pas sur moi pour entrer dans les détails. Ce n'est pas à moi de le faire.

Sans : Je comprends. Je n'ai pas l'intention d'insister.

  Alors que je replonge dans mes pensées, Mauvaise Herbe ce redresse d'un coup, inquiet et en stresse.

Flowey : On a laissé Frisk avec Undyne! Toute seule!

  Merde! C'est vrai ça. Non, je m'inquiète pour rien. Enfin j'espère.

Sans : Pas la peine de s'inquiéter. Viens, on y retourne.

  On repart vers la maison de Undyne. On n'est même pas devant la porte d'entrée qu'on entend un bruit de verre cassé et un cri puissant d'Undyne. Ok, là je m'inquiète vraiment. Et l'autre n'en parlons pas.

  Je cours et entre en vitesse dans la maison. Il y a du verre au sol, des plats sur le poste de travail, une casserole sur un feu vif, et... de la sauce tomate sur les mur. Frisk est debout face au poste de travail et Undyne à côté d'elle.

Undyne : VOILÀ! C'EST COMME ÇA QUE L'ON FAIT UNE BONNE SAUCE! PAS EN COUPANT LES LÉGUMES, MAIS EN LES ÉCRASANT GAIEMENT! COMME SI C'ÉTAIT LE CRÂNE DE TES ENNEMIES!

Sans : Oh...

Flowey : On peut savoir ce qu'il se passe ici?

  Elles se tournent vers nous. Je souris et me retiens de rire. Elles portent toutes les deux un tablier rouge éclaboussé de sauce tomate, ainsi que leur visage. Frisk sourit, elle semble bien s'amuser.

Frisk : Undyne m'apprend à faire des lasagnes. Ainsi que certaines de ses techniques culinaires.

Undyne : J'adore cette petite! Elle a du talent! Ça me rappelle un peu quand j'entrainait Papyrus! Il n'a pas abandonné?

Sans : Oh non...

  Je m'avance vers Frisk, passe une phalange sur sa joue pour récupérer de la sauce et la porte à ma bouche.

Sans : Pas mal, ça manque un peu de sel.

  Elle retourne vite à la préparation des lasagnes. Elle sourit et rougit. Je me demande bien pourquoi j'ai fais ça moi... Undyne éteint le feu et sort un plat rangé dans un placard.

Undyne : Bon! Dans trente minutes on passe à table. Et je suppose que vous n'avez pas d'endroit pour dormir! Alors restez ici pour la nuit! Ça me fait plaisir!

Frisk : On ne voudrait pas déran-

Sans : Cool! C'est avec plaisir. On a pas mal de route à faire pour arriver au Château. Ça te va Frisk?

  Mauvaise Herbe retourne sur le bras de Frisk. Tous les deux me regarde avec de grands yeux et Frisk a les joues rose.

Sans : Ben quoi?

Frisk : C'est la première fois que tu m'appelles par mon prénom.

  Merde... J'ai même pas fait attention. Je crois bien que je suis rouge. Je réponds d'un ton agacé.

Sans : J'ai dit ça sans réfléchir! Bon. On fait comme ça Gamine?

  Ça amuse bien tout le monde. Même Undyne s'y met. Je vais les ignorer, ils finiront bien par ce lasser.

☆ ☆ ☆

P.D.V. Papyrus

  Je ne patrouille pas à Snowdin ce soir. J'ai besoin de me changer les idées, de réfléchir à ce qu'il s'est passé tout à l'heure. Je me suis dit que Waterfall serait l'endroit parfait pour ça.

  Je n'arrête pas de penser à cette humaine. Est-ce qu'elle manipule Sans? Non. Je n'y crois pas totalement. Au tout début, il se fichait un peu des humains. Il restait à sa place et ne sens occupait pas vraiment. Il laissait les autres se charger de ça. Jusqu'à ce premier humain que nous avons rencontré, la 4ème Âmes... Après la mort de cet humain, Sans et moi avons changé. Et on s'est éloignés l'un de l'autre.

  J'ai beaucoup changé après tout ce que cet humain a fait. Il a fait beaucoup de victimes, et nous aussi on aurait pu y passer... Après ces évènements, j'ai passé mon temps à m'entraîner. Je voulais être le meilleur, le plus fort. Meilleur et plus fort qu'Undyne... Tellement que j'ai fini par la battre et prendre sa place. En y repensant, elle a dû prendre ça pour une trahison... Même si tôt ou tard l'élève surpasse le Maître...

  Sans aussi à changé. Il jouait avec les humains suivants. Il leur donnait l'illusion qu'ils allaient peut-être bien sortir de l'Underground vivant. Pour finalement leur faire comprendre de façon horrible et cruelle, qu'ils n'avaient aucunes chances de fuir.

  Je n'oublierai jamais le jour où il avait amené le 5ème humain au Château du Roi Asgore. J'avais été gravement blessé par l'humain. Quel humiliation! Alphys venait de me soigner, le Roi m'avait convoqué dans la salle du trône, il fallait s'organiser pour anéantir l'humain. Il était résistant, armé et décidé à tous nous anéantir. Beaucoup de membres de la Garde Royale étaient tombés en poussière. Cet humain était diffèrent, il avait l'ÂME de la "Justice" si je me souviens bien. Alors que je m'apprêtais à partir, la grande porte de la salle du trône s'était ouverte. C'était Sans. J'allais l'engueuler pour être entré sans autorisation. Mais je m'étais retrouvé sans voix en voyant qu'il avait capturé l'humain. Sans lui avait attaché une chaîne au cou et le traînait derrière lui. Une fois arrivé devant le Roi, il avait lâché la chaîne et s'apprêtait à repartir. Quand je m'étais mis à genoux pour inspecter l'humain et j'avais pu constater qu'il était encore en vie. Il était en sang. Deux os le traversaient, il respirait à peine, son bras gauche formait un angle étrange et il lui manquait son oeil gauche. Sans m'avait dit que s'était pour venger Undyne. C'était à cause de l'humain si elle avait perdu un oeil. Et après ça, il était reparti. Et avait passé pratiquement toute la nuit chez Grillby.

  Je ne lui est jamais dit, mais ce jour là, j'étais fier de lui. Mais ça n'a pas du tout suffit pour lui pardonner.

  Tiens? Je suis déjà au champ de Fleurs Écho? Je n'ai même pas fait attention. Avec le silence qu'il règne, on entend très bien ce qu'elles répètent.

Fleur Écho 4 : Je veux que tous les humaines meurent.

Papyrus : (J'en connais un qui ne serait pas d'accord.)

  Soudain je m'arrête. J'ai cru entendre l'humaine. Non... C'est impossible que je les ai rattrapé.

  Je reviens sur mes pes et m'approche des Fleurs Écho. L'une d'elle a peut-être entendu leur conversation. Je trouve rapidement la fleur qui a la voix de l'humaine.

Fleurs Écho 5 : J'aimerais que Sans et Papyrus redeviennent des frères. Peu importe comment ils en sont arrivés là, j'aimerais qu'ils s'entendent bien de nouveau.

  ... Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'entendre. C'est bien la voix de l'humaine. Pourquoi à t-elle..? Non. Elle est fourbe. Elle nous manipule. Comme le 4ème humain.

  Pourtant... En y repensant... Elle est si faible et si pathétique. En plus, elle est condamnée par les Golden Flowers. Je ne sais pas ce que fait Sans. S'il veut vraiment la sauver ou s'il à une idée dans le crâne.

  Rien à faire, je n'arrive pas à me changer les idées. C'est même pire. Je repars à Snowdin me coucher, on verra demain.

☆ ☆ ☆

P.D.V. Sans

  Je n'ai pas eu le temps de préparer psychologiquement Frisk aux lasagnes de Undyne. On est tous installés à table, avec une assiette bien chacun. Moi, je sais très bien à quoi m'attendre. Après tout, c'est Undyne qui a "apprit" la cuisine à Papyrus. C'était ça ses premiers entraînements avec elle.

Undyne : Allez! Régalez-vous les amis! Et bon appétit!

Frisk : Bon appétit.

Sans : *murmure* Et bon courage aussi...

  Frisk me regarde en souriant et comment à goutter. Visiblement, Mauvaise Herbe préfère attendre son verdict.

Frisk : Mmmh! C'est bon.

  Sérieux!? Undyne goutte à son tour, ainsi que Mauvaise Herbe.

Undyne : En effet! T'avais raison, c'est encore meilleur avec un peu de...béchamel? C'est ça? J'en mettrai plus la prochaine fois. J'étais pas confiante au début, mais finalement c'est top comme ça!

  Je me décide enfin à goutter... Dommage qu'elle n'a pas voulu en mettre plus de la béchamel. Ça aurait sans doute aidé à camoufler ce goût indescriptible. Hey! Avec ce mot, ça peut passer pour un compliment.

Undyne : Alors Sans? Qu'est-ce que tu en penses?

Sans : C'est indescriptible. Je pense que ça peut être pas mal du tout avec la moutarde. Est-ce que tu en as?

Undyne : Il me semble, je vais voir.

  Elle se lève et va voir dans le frigo. Frisk mange sans trop de difficulté. J'y crois pas.

Sans : *murmure* Comment tu fais pour manger?

Frisk : *murmure* Avec la fourchette et la bouche.

  Elle me regarde en souriant et me fait un clin d'œil.

Sans : *murmure* Hey. C'est moi qui fais les blagues pourries et foireuses ici.

Frisk : *murmure* Pardon. Mais j'ai très faim. Et ce n'est pas si mauvais.

Sans : *murmure* Ne goutte pas celle de mon frère, elles sont encore pires. Si les monstres ne finissaient pas en poussière et pouvaient pratiquer le cannibalisme, je suis sûr que le Destructeur aurait le goût des lasagnes de Papyrus.

  Mauvaise Herbe rit et Frisk sourit. C'est vrai qu'elle ne doit pas connaître le Créateur et le Destructeur. La porte du frigo claque et Undyne revient avec un pot de moutarde. Par mon Créateur! Merci!

Undyne : Et voilà! Visiblement, tu aimes mes lasagnes Frisk!

  En effet, elle a pratiquement finit son assiète. Moi je tartine généreusement ma part de moutarde, avec l'espoir que ça camoufle un peu le goût.

Frisk : C'était bon, merci.

  Undyne est ravie. Et moi la moutarde m'aide bien à finir ma part.

  Pour le dessert, Frisk veut partager avec nous la demi tarte qu'elle a toujours dans son sac. Je ne suis pas du tout sucré, mais j'accepte de goutter pour lui faire plaisir. Elle est excellente, caramel et cannelle. Je lui demande si c'est elle qui l'a faite. Elle me répond que c'est sa mère.

Undyne : Je vais vous déplier le canapé. Vous serrez plus à l'aise pour dormir.

  J'adore la vitesse à laquelle Mauvaise Herbe s'est tournée avec de grands yeux.

Flowey : Comment ça?! Vous n'allez pas dormir dans le même lit quand même?!

Sans : Ben t'es gonflé toi! Tu ne vas pas laisser Frisk dormir par terre quand même!

Flowey : Et pourquoi c'est pas toi qui dormirais par terre?!

Sans : Quoi? Tu as peur qu'il se passe quelque chose dans la nuit? J'ai eu plus d'une fois l'occasion de profiter d'elle sans son consentement, je te rappelle. Et je suis sur qu'elle a déjà dormi avec un mec.

Frisk : "...deux ou trois fois, oui..."

  Frisk ne prête pas vraiment attention à notre conversation et par aider Undyne à déplier le canapé. Je profite d'être une nouvelle fois seul avec Mauvaise Herbe pour vérifier certaines choses.

Sans : Sincèrement, avoue. Tu es jaloux? Tu es amoureux d'elle?

  Il fait de grand yeux et rougit un peu. Je crois bien que j'ai visé juste.

Flowey : Non. J'ai promis de la protèger et de tout faire pour qu'elle quitte ce monde maudit en vie. Et! Je n'ai pas 100% confiance aux intentions que tu pourrais avoir envers elle. J'ai entendu certaines choses sur toi. Je connais ta réputation avec les filles.

  Je met les mains dans les poches et hausse les épaules.

Sans : Tu sais,. Il ne faut pas croire tout ce que tu entends.

Flowey : Quoi? C'est pas vrai?

Sans : Ho si, sûrement.

  Je l'abandonne à ses réflexions et pars rejoindre les filles. Je n'ai pas à me justifier de quoique ce soit.

  Une vingtaine de minutes après, on est enfin au lit. Mauvaise Herbe a insisté pour dormir juste à côté et le lit est séparé en deux parties par les coussins du canapé. Comme si j'allais profiter du sommeil de Frisk pour la tripoter. Je n'en ai pas l'air, mais j'ai plus de classe que ça quand même. J'ai pu remarqué qu'elle avait deux nouvelles fleurs sur les bras. J'espère qu'on arrivera rapidement au Château et sans croiser le Roi Asgore. Au moins après que Frisk ait franchit la Barrière. Je finis par m'endormir sur cette pensée.

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  Voilà. J'espère que ça vous a plu. Je vais faire en sorte que ce chapitre soit le plus long de toute l'histoire.

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