PDV Sans:

Je me réveille, bercé par les gouttes de pluies ambiantes.

Qu'elle heure était-il?

Je fouille dans ma poche pour chercher mon téléphone mais il n'y était pas. Je l'avais sans nul doute oublié à la maison.

Puis enfin, je me rappelle ce que je fais ici, en sentant une respiration faible. Les fleurs avaient un peu plus dévorées son visage.

On aurait pas dû s'endormir!

Je la secoue comme un poirier. Vu que je suis très délicat. Fait chier! Putain fait chier!

Sans: -Frisk! Frisk réveille-toi!

Flowey: -C'est quoi ce raffut?

Frisk: -O-Oui...?

Sans: -Faut qu'on y aille! On aurait pas dû s'arrêter.

Frisk: -D-D'accord.

Flowey se tourne vers Frisk et la rassure de ses feuilles. Et merde, on dirait que dormir ne lui à fait qu'affaiblir ses forces. Je l'aide un peu à marcher.

Sans: -Nous arrivons enfin vers Hotland!

Frisk allait parler, mais une lance rouge s'écrase à deux millimètres de nous. Je lève mon crâne, sous le plafond aux nuances sang, en hauteur d'une avalanche de rochers aussi tortueux les uns que les autres, guidant dans un tunnel vers notre destination. Undyne de son armure recambolesque, était debout le regard sur nous, ses yeux brillants en deux fragments et sa voix raugue résonne dans la combe.

Undyne: -7... 7... C'est le nombre d'âmes qui nous faut pour briser la barrière. 6... C'est le nombre d'âmes qu'à entre ses mains le roi Asgore... Humaine. Tu es la dernière âme qui nous manque pour réaliser notre projet et exterminer ton espèce!

Des lances sanguines bloquent la sortie. Aucune chance de fuir sans combattre. Une autre allait se loger dans la poitrine de Frisk. Mais je la décale à temps.

Undyne: -Sans, pourquoi tu rends ma tâche si compliquée? Tu ne veux pas retourner jouer à la baballe avec ton frère? Tu as de la chance que le chef de la garde royale te protège un minimum. Sinon tu serais déjà mort.

Tsss... En quoi me protège t'il?

Undyne: -J'aurai bien envie de vous raconter une histoire... Mais vous savez quoi? Tout le monde la connait déjà! Fait tes prières humaines! NGAAAAAAHHH!!

Undyne saute telle la super vilaine qu'elle est dans le vide avec une lance sur nous. J'ai juste le temps de rouler sur le côté et cherche Frisk du regard. Elle avait fait de même et s'inquiétait pour sa plante, mais se retrouve déjà harcelée des lances.

Je l'imaginais un bref instant déchirée de toute part par les armes de la sous chef. Un Gaster Blaster tir sur Undyne, la faisant reculer de trois bon mètres.

Undyne: -Moisissure de squelette toujours dans mes nageoirs!

Sans: -L. A. I. S. S. E   N. O. U. S.   P. A. S. S. E. R!

Elle avait coupée mes nerfs à vif. Les tirs de lasers s'embrassent et les lances vacillent. Elle était redoutable, autant que mon frère. Mais à l'inverse de lui, elle, je pouvais l'attaquer.

Un frottement de papier se loge dans mes appareils auditifs. Je jette un rapide coup d'orbite à Frisk. Elle tenait une photo entre ses mains moites. Mais que fait-elle bon sang!

Flowey: -Frisk! Idiote!

Non!

Pourquoi elle avance vers Undyne!

Non! Non! Non! Elle veut crever?!

Sans: -Frisk! Qu'est-ce que tu fous!!!?

Undyne ne la remarque pas concentrée à éviter mes rayons. J'arrête de tirer, j'allais blesser la gamine. Elle va à pas lent du poisson, Undyne rit et tend comme un glaive, sa lance sang au-dessus de sa tête si petite.

Mais...

La lance ne s'abbat pas...

Undyne tremble même?

C'est quoi ce bordel?

Frisk: -Cette photo est à vous?

La petite avait dans ses main le bout de papier en face du poisson.

Undyne: -Où tu l'as eu?!

Frisk: -Elle est tombée de votre poche.

Undyne: -Rend la moi!

Elle lui arrache des mains son trésor.

Frisk: -Vous êtes mignonnes toutes les deux. Vous aimez bien la cuisine?

Undyne semblait nager dans des eaux profondes. (Fallait que je la fasse sorry xD)

Undyne: -O-Oui.

Frisk: -Vous l'aimez beaucoup! Vous devriez prendre soin d'elle. Et vous devriez faire attention à vous dans vos combats.

Cet élan de gentillesse.

Est-ce possible?

Undyne: -J-Je ne comprends pas...

Les yeux rouges d'Undyne deviennent noirs. Elle part abasourdie. Et Frisk qui sourit encore... Je suis aussi stupéfait qu'Undyne sur ce coup.

Sans: -Frisk? Tu vas bien?

Frisk: -Oui oui.

Sans: -C-Comment?

Frisk: -Tu sais Sans, tout le monde à une faiblesse, même la plus méchante des personnes et ce n'est pas obligatoire que cela passe par le sang.

Cette gamine est incroyable.

Sans: -Tu vas te faire tuer.

Frisk: -C'est ce qu'on verra.

Elle me fait un clin d'œil. J'enfile ma paire de main dans mes poches. Essayant d'ignorer ce qui venait de ce passer. C'était seulement un coup de chance.

Flowey: -Il nous reste encore du chemin à faire. Hotland nous attend.

Frisk: -Oui!

Flowey: -Ne refais plus de geste désespéré!

Frisk: -Je ne peux pas te promettre ça Flowey.

La fleur bougonne. Je regarde dans l'embrasure si Undyne ne nous avait pas tendue un piège, mais rien.

Les bouffées de lave d'Hotland nous parviennent. C'est étouffant, je déteste ça. Je déteste ce qui se trouve plus loin. Je haïs encore plus le Core qui est de nos jours encore actif.

Flowey: -J'ai chaud... Et soif...

Frisk: -Pauvre Flowey! Sans! As-tu de l'eau?

Sans: -Pas une goutte.

Frisk: -Mais Sans il a soif.

Sans: -Bah je sais pas moi!

Frisk: -Il y a de l'eau plus loin!

Elle déverse sur la plante le contenu d'une vieux distributeur d'eau qui est ici par je ne sais qu'elle magie.

Flowey: -Merci Frisk ^^

Frisk: -Derien Flowey!

Je la regarde s'amuser avec le pot d'herbe. J'ai un peu du mal à m'énerver franchement contre elle ou à la laisser là. Sa fichue bonté qui me contamine jusqu'à l'os.

Frisk: -Sans? Tu as soif?

Elle tiens dans ses mains entourées de fleurs jaunes un verre d'eau.

Sans: -Pourquoi pas.

J'en bois une petite gorgée, l'eau est chaude et plate, mais elle est buvable.

Sans: -Tiens je te laisse le reste chérie.

Frisk: -Merci beaucoup!

Roh elle a pas à me remercier tout le temps!

Elle boit, j'ai la vue qui se trouble où c'est juste moi?

Frisk: -S-Sans... Je me sens pas très bien...

Flowey était inconscient sur le bras de Frisk. L-L'eau! Merde!

Je sens mes pieds se dérober sous moi et je ne peux plus bouger, je suis à demi-conscient et je peux qu'ouïr les bruits derrière moi.

???: -Je vous ai eu.

Cette voix... Je la connaissais pas qu'un peu. Nous finissons traînés tel de vulgaires jouets vers un lieu que je voulais absolument éviter.