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6ème BOUQUET




« - Salut !

- Salut...

  On pouvait entendre sa respiration rapide alors que sa bouche grande ouverte cherchait l'oxygène,

- Excuse-moi pour le retard, il y a un mec trop collant qui ne voulait plus me lâcher...

- C'est bon, j'ai pas attendue longtemps...

  Wendy ne prenait même pas le temps d'enlever sa veste qu'elle s'échouait sur la chaise du café laissant ses jambes nues claquer sur son siège. Un nuage d'air quitta ensuite ses lèvres qui formèrent une nouvelle moue exaspérée.

- God! J'avais oublié qu'on pouvait être à ce point lourd.

- C'est parce que tu joues trop la gentille... Moi, on ne m'approche même pas.

  Ça, Wendy le comprenait très bien. Son amie était intimidante. La blonde était peut-être très proche d'elle mais elle avait peur de s'en rapprocher plus.

  Marie avait cet aura sympathique mais distant qui planait autour d'elle. Ce style éblouissant et attractif comme un aimant qui avait tout de l'effet inverse. Il repoussait tout en attirant.

  Wendy avait l'impression d'avoir pénétré dans un musée mais de ne pas avoir le droit de s'approcher de la statue phare de l'exposition. Une statue antique aux proportions parfaites.

- Plus facile à dire qu'à faire... Je ne peux pas aller contre ma personnalité et mes pensées...

- Tu sais beaucoup de gens y arrivent. Ils jouent des rôles sans que personne ne le sache.

-Uhm...

  Un serveur venait d'arriver à leur table déposant à chacune un breuvage avec un petit biscuit.

- Merci!, avança Wendy au jeune homme qui partit après lui avoir rendu un sourire.

  Elle se tourna vers son amie pour continuer sa discussion.

- Ça faisait trop longtemps qu'on était pas venues ici...

  Wendy se mettait enfin à l'aise. Elle enleva son manteau puis s'affala sur la chaise comme elle le ferait dans son canapé. Dans la continuité, elle porta la tasse à sa bouche et laissa s'échapper un soupir de contentement.

- Uhmmm, c'est trop bon. »

  Marie lui rendit un grand sourire, alors qu'elle se mettait à lui raconter sa semaine à l'université. Endroit où, Wendy n'avait malheureusement pas eu la chance d'aller.

  Son amie respirait le joie de vivre et ses mouvements devenaient de plus en plus amples quand elle parlait de son projet d'architecture. Elle mimait chaque petits détails de la maquette qu'elle était en train de réaliser.

  Plus elle souriait moins Wendy l'écoutait. Elle était triste. Elle imaginait la vie qu'elle aurait pu avoir avec des études.

  Elle pensait d'abord à toutes les rencontres qu'elle aurait pu faire, aux soirées bien arrosées, la connaissance infinie que le travail lui aurait apporté, et surtout à ce qui lui manquait: l'argent. Son métier aurait été tout autre et elle aurait sûrement eu beaucoup, beaucoup plus d'argent.

  Son oreille ne se portait même plus sur le son de la voix de son amie mais sur le bruit de fond et la musique sensuelle du café.

.* Oh, what can I do?

Son regard qui était fixé sur les gestes de son binôme avança jusqu'à son visage.

  Il brillait sous la lumière tamisée. Ses sourcils formaient deux courbes foncées sur sa peau éclatante et rappelaient ses yeux pétillants d'une couleur aussi foncée.

  Cette couleur avait une certaine amertume, comme le café mais elle restait légère comme sa mousse.

  Son nez était droit et harmonieux. Il amenait à une bouche pulpeuse d'un rouge cramoisi par le maquillage.

  Wendy croisa ses jambes l'une au dessus de l'autre.

.* Life is beautiful

  Elle s'avança sur la table pour attraper chaque détails de son idéal. Son menton vint se poser sur sa main que le coude soutenait grâce à la table.

  Une douce odeur de parfum fleuri mélangé à celui de son café se répandit. Cette odeur l'enivrait. Elle attrapa sa tasse pour goûter à celle-ci. Plus son nez s'approchait plus l'amertume se répandait dans sa tête.

  Mais quand elle posa ses lèvres sur le liquide, le goût fut surprenement différent. La touche sucrée se démarquait. C'était décidément bon. Trop bon.

  Elle sentait la chaleur du liquide dégouliner dans son œsophage, réchauffant tout son corps. Quand à Marie, elle continuait sa tirade que Wendy ponctuait d'un petit hochement de tête.

  Ses yeux n'avaient pas fini leur descente et après avoir suivi la longueur rectiligne des cheveux bruns sur le cou nu de Marie, ils s'arrêtèrent sur ses clavicules dorées.

  Sa peau était semblable à de l'or et sa brillance reflétait sa qualité. Son amie portait une chemise de satin noir dont les trois premiers boutons avaient volontairement été laissés ouverts. Ouverts sur sa poitrine qui appelait étrangement Wendy.

.* But you don't have a clue

  Wendy qui mordillait le coin de sa lèvre se mit à sourire. Elle est quand même triste cette chanson...

  Elle se remit droite sur son siège. Tout en répondant étrangement à la question que venait de lui poser ce qui devenait petit à petit son fantasme.

« - Alors t'en penses quoi?

- Je suis sûre que ça brillera autant que tu brilles.

  Les yeux de Wendy se retiraient petit à petit de la poitrine de Marie pour se re-concentrer sur sa parole.

- C'est gentil.

Marie affichait un grand sourire mais Wendy ne le remarqua même pas.

Elle était seulement entrain de sortir de son rêve après une énième gorgée de café.

-Dit?

- Uhm?

- Tu dirais quoi si une meuf avait l'audace de t'approcher alors que même les garçons ne l'on pas.

- Approcher dans quel sens?

- En mode elle t'aime et veut sortir avec toi.

- Uhmmmm..... si elle est belle gosse pourquoi pas?!

  Marie avait soudainement rapproché son visage de celui de Wendy.

  Celle-ci tentait de garder une expression neutre alors que son cœur s'emballait devant cette nouvelle proximité pourtant pas si différente de celle de d'habitude. La blonde tentait de traiter la réponse que venait de lui donner son amie et bizarrement, explosa de rire.

- Quoi?!

Marie ne comprenait pas cette réaction alors qu'elle pensait qu'elles parlaient d'un sujet sérieux. Elle avait même cru que Wendy tentait de lui avouer quelque chose.

- Je viens de t'imaginer à côté d'une fille moche. En train...., en train, sa phrase était bloquée par son rire et son visage de plus en plus rouge, de vous faire un câlin. T'avais l'air dégoûtée.

- Mais?!

  Marie se mit à boire son café visiblement vexée en attendant que son amie se calme. Quand ce fut le cas, leur regard se rencontrèrent à nouveau.

- T'es bizarre.

  Son visage se tourna dans un soupir. Suivi d'un deuxième alors qu'elle venait de regarder l'heure sur son téléphone.

- C'est pas tout mais j'ai cours dans quinze minutes...

- Et moi je dois ouvrir ma boutique... »

  Elles se mirent à tour de rôle debout après avoir fini leur boisson puis échangèrent ensuite un câlin ce qui fit glousser Wendy, et enfin se séparèrent à la sortie du café.

Sur le chemin du retour, Wendy ne pouvait s'empêcher de penser à cette discussion qu'elle avait instauré.

  Bien sûr, elle avait été évidente mais c'était sa seule façon de savoir. Elle se rendait bien compte que l'atmosphère avait changé entre elles depuis quelques temps.

  Et tout ça à cause d'elle et de son cœur. De nouvelles pensées fleurissaient dans celui-ci. C'était un drôle de ressenti mais pas désagréable. Surtout quand l'une des pensées se démarquait des autres par son excentricité.

L'amitié est-elle possible avec une fille?

                            .  •   ❀  •  .

  Mark venait de sortir de son entraînement. Ses cheveux étaient encore mouillés mais il profitait du soleil pour les faire sécher.

  Pour retourner chez lui, il devait marcher pendant quinze minutes et ses jambes le lâchaient déjà alors qu'il n'avait même pas entamé la descente amenant à la vallée.

  Il devait donc prendre sur lui même même si ses muscles demandaient du repos après quatre heures d'efforts.

  Les sélections pour l'équipe nationale arrivaient à grand pas et avec elles sont entraînement devenait de plus en plus sévère. Ce qui valait aussi pour ses entraîneurs qui le poussaient au bout de ses capacités. Ils n'avaient plus le temps de blaguer.

  On pouvait entendre les petits soupirs de Mark à chaque pas. Il avait pensé qu'avoir son diplôme lui permettrait enfin de souffler mais il avait omis les exigences de son sport.

  Ces derniers temps même sa ligne était contrôlée. Il ne mangeait que des aliments que ses diététiciens jugeaient bons. Ce qui excluait bien sûr les beignets que sa mère lui concoctait et le Candyup au chocolat qu'il était en train de boire.

Un petit plaisir ne fera pas de mal?

  Même tenir le contenant du breuvage pour amener la paille à sa bouche était douloureux. Il ne sentait même plus les muscles de ses bras, c'était comme si ceux-ci était en train de ronger ses os et articulations.

  Et ça n'allait pas s'améliorer devant la longue descente qu'il entamait. Il était obligé de freiner la vitesse à l'aide de ses muscles pour ne pas dévaler la pente.

Trop concentré sur sa douleur, il n'avait même pas remarqué que le soleil avait disparu et qu'il avait été remplacé par des nuages et bientôt des gouttes de pluie.

C'est seulement en sentant l'odeur caractéristique de la pluie rencontrant le bitume encore chaud qu'il fit le lien. C'était l'odeur de la pluie d'été qu'il aimait tant.

Il n'était donc pas contrarié de la soudaineté du changement de temps, ça lui faisait même plaisir mais son humeur changea vite quand un grondement se fit entendre.

Le ciel n'était pas content et de grosses gouttes se mirent à frapper la tête, le front, le dos et les orteils de Mark qui n'étaient protégés que par des claquettes.

Les gouttes entamaient une danse folle et des éclairs vinrent les rejoindre. Mark desserra la paille d'entre ses dents et jura.

Il avait encore dix minutes de marche et il était déjà trempé comme si il ne s'était jamais séché en sortant de la piscine.

Il ne pouvait même pas courir parce qu'il tomberait à coup sûr avec le dénivelé présent et ses claquettes qui ne retenaient même plus son pied de glisser à l'intérieur.

Sa seule échappatoire était de trouver refuge dans une des petites boutiques. Mais à chaque porte, il avait peur d'entrer n'ayant rien à acheter, alors il continua à avancer.

Instinctivement, ses pieds s'arrêtèrent devant la porte d'un magasin de fleurs. Et sans qu'il n'ait le temps de réfléchir, il avait déjà poussé la porte et se mettait à l'abri.

« - Oh!

La vendeuse était surprise. Elle devait être en train de se refaire une beauté parce qu'elle était penchée devant un miroir, un crayon noir à la main.

L'exclamation de celle-ci fit sursauter Mark.

- Euh....je- Est-ce que ça vous dérange si je m'abrite ici le temps que la pluie se calme?

Mark savait que sa demande était osée d'autant plus que c'était quelque chose difficilement refusable qu'on soit d'accord ou non. En plus, il ne comptait rien acheter... Il fut donc surpris d'avoir une réponse aussi positive de la vendeuse.

- Non, ça ne me dérange pas, j'aurais fait pareil à votre place. Installez-vous où vous vous sentirez bien. »

Son sourire était immense. Elle avait enfin l'impression que son magasin prenait du sens. Mais Mark était quand même un peu mal à l'aise.

Il avait l'impression de ne pas mériter cet accueil. Il baissa alors la tête après avoir remercié plusieurs fois Wendy avant de se concentrer sur l'essuyage de ses pieds.

Quand ceux-ci semblaient moins humides, il s'aventura dans la boutique. Il voulait éviter le regard que la vendeuse lui portait.

Ses pieds dans ses claquettes couinaient à chaque pas, ce qui le mit légèrement mal à l'aise mais il continua à avancer vers le fond du magasin.

Même retourné, il pouvait sentir le regard de la vendeuse sur son dos. Elle le détaillait.

Ses claquettes émettant un bruit irritant, elle avait posé son regard sur ses pieds. Ils étaient grands et anguleux et amenaient à des mollets imberbes et musclés.

Mark portait un short de sport permettant de discerner le début de ses cuisses fermes et musclées. L'eau imbibée par son short dégoulinait sur ses jambes luisantes alors que son t-shirt blanc s'était légèrement plaqué à son torse à cause des grosses gouttes tombant de ses cheveux.

Le t-shirt laissait transparaître la musculature du haut de son corps mais bizarrement le tout ne semblait pas imposant. Juste fin et harmonieux.

Wendy était loin d'avoir imaginé que ce lycéen pouvait avoir un tel corps. Ce qui l'impressionna un peu. C'était rare qu'un lycéen ait le temps de se muscler avec les révisions. La vendeuse se demandait donc comment il faisait.

Sans qu'elle s'en rende compte, Mark avait fini par disparaître entre les plantes et elle ne pouvait plus l'observer. En se rappelant qu'elle était en train de se maquiller, elle fit la moue. Elle attrapa la bouteille de démaquillant et se remit à son bureau.

Entre deux respirations, elle lâcha une de ses pensées dans un chuchotement.
"

C'est pas le moment de surprendre le petit"

Elle imbiba un coton du produit chimique et fit disparaître l'épais trait noir qu'elle avait commencé à tracer. La blonde avait prévu de fermer un peu plus tôt pour sortir dans un endroit sympa mais Mark la retenait ici...

Elle soupira et se dirigea vers le fond de la pièce. Elle y retrouva le garçon au sol, assis les jambes en indien entre les plantes.

Il avait les yeux fermés alors il ne l'a remarqua pas directement. Il avait fallut qu'elle lui tende une serviette propre pour qu'il ouvre un œil puis doucement le deuxième.

Il inclina doucement la tête pour lui signifier merci et Wendy lui rendit son geste avec un sourire. Elle avait cru comprendre que Mark méditait et qu'il ne voulait pas rompre sa concentration.

Mais ce n'était pas exactement le cas. Il était simplement en train de travailler sur un partie importante de son entraînement.

La visualisation mentale.

Il était en train de penser aux plongeons qu'il devrait réaliser demain à son entraînement.

Il examinait chaque petits gestes en passant des petits pas de sa prise d'élan, au mouvement de balancier de ses bras qui devaient s'arrêter à ses oreilles au moment du saut.

N'oubliant pas que celui-ci devait être le plus vertical possible tout en s'éloignant légèrement du bord pour entamer une rotation d'abord longitudinale qui terminerait en double salto.

Il visualisa ensuite son entrée dans l'eau qui devait être la plus fluide possible. Quand un plongeon est réussi le plongeur ne ressent presque pas l'impact tout comme les juges qui ne sont ni attaqués par le bruit trop fort du contact entre l'eau et la peau du plongeur ni par les éclaboussures du saut.

En revisualisant la scène, Mark pensait même être en train de réaliser la figure. Il avait l'impression d'avoir le tournis mais cela l'avait aidé il à prendre conscience de son erreur.

Aux derniers entraînements, il était trop concentré sur la performance du saut pour se soucier du degré dans lequel il pénétrait dans l'eau. Une erreur bête selon lui.

Alors sous le coup de la réalisation, il ouvrit ses yeux brusquement et se mit debout dans la seconde.

Il ne savait pas pendant combien de temps il était resté ici mais la pluie s'était arrêté et il était sec.

Tellement obnubilé par le déblocage dans son cerveau, il partit dans un coup de vent sans même remercier Wendy qui le suivit du regard.

C'est seulement en arrivant chez lui, dix minutes plus tard qu'il se rendit compte qu'il avait oublié son sac.

Il fit donc demi-tour en espérant que la vendeuse soit toujours présente étant donné que son téléphone affichait déjà dix-neuf heures moins dix.

Il courut mais le sol était glissant sous ses claquettes et il dû prendre une pause en arrivant en bas de la rue montante.

De cet angle, il pu remarquer une silhouette s'engouffrer dans la boutique alors il soupira de soulagement avant de se remettre à marcher.

Malheureusement, il venait de remarquer que la silhouette était, en effet, la même jeune femme qui semblait être très proche de la vendeuse.

La curiosité l'obligea donc à avancer plus vite. En arrivant à deux pas de la vitrine, il sursauta à cause de la porte qui s'ouvrît brusquement et son réflexe fut de se réfugier dans l'angle du bâtiment pour ne pas se faire remarquer.

Il ne put s'empêcher de se répéter à quel point il était bête de réagir ainsi mais il fut en quelque sorte content de cette réaction quand son visage tira une grimace d'incompréhension.

Une autre fille avait suivi la trace de la première. Sa carrure imposante renforcée par ses énormes bottes de cuir noir et ses chaînes qui cliquetaient à chacun de ses pas firent peur à Mark.

Mais il ne comprenait pas pourquoi les cheveux blonds et élégants ramenés en queue de cheval lui semblaient si familiers.

Ils étaient aussi raides qu'un tissu fraîchement repassé ce qui le faisait douter mais il aurait pu jurer que Wendy se tenait devant ses yeux.

. . . .

Désolé, pour la description du plongeon qui est peut-être un peu dure à comprendre... Je viens de regarder la finale des Jo de Rio de plongeon synchronisé qui était incroyable alors j'étais inspirée ^_^

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