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vingt sept

C'était jeudi et Donghyuck s'affairait à compléter les demandes que lui faisaient ses clients.

Ils venaient de plus en plus nombreux, étrangement. Peut être était-ce à cause de la météo qui se faisait de plus en plus clémente ? Le ciel était toujours gris mais c'était comme si l'épaisse couverture de nuages blancs s'était affinée avec le temps. Comme si, finalement, la voûte céleste n'avait plus tant envie de pleurer que cela.

Le fleuriste ne savait pas vraiment quoi en penser. D'un coté, il était heureux que le printemps reprenne enfin ses droits ; cependant, de l'autre, la pluie ne lui avait pas apporté tant de vilaines choses que cela finalement. Désormais, il l'associait à une période qui l'avait rendu plus qu'heureux, qui lui avait remis un sourire sur la figure et colorait ses joues de tendre teintes rosées. Et même si il n'avait pas encore eu le dénouement qu'il espérait, le commerçant ne pouvait nier le simple fait que rien de foncièrement négatif ne lui était arrivé, jusque là.

Le brun espérait toujours avoir sa fin heureuse.

Il ne voulait pas précipiter les choses mais qu'est-ce qu'il avait envie de mettre un terme à tous ces doutes qui pataugeaient dans le désordre sans nom qu'était son esprit. Donghyuck voulait arriver au point culminant de toutes ces longues semaines grises et passer à autre chose.

Sans se presser, la petite aiguille du cadrant de l'horloge murale évoluait. Les heures tournaient lentement et l'après midi pointait délicatement le bout de son nez tandis qu'une certaine anxiété presque maladive s'accrochait aux tripes du fleuriste aux doigts tremblants.

Ce dernier sursautait à chaque tintement de carillon, soufflait quand il ne reconnaissait pas son noiraud à la voix claire et tentait de calmer ses nerfs toujours aussi à vif. Il n'aurait su dire combien de bouquets, grands ou petits, il avait vendus jusque là. Donghyuck ne comptait pas vraiment, trop confus, mais la boutique se vidait enfin.

C'était l'heure à laquelle on allait chercher son enfant à la sortie des cours alors certes les rues n'en étaient que plus animées mais sa belle boutique, elle, demeurait bien vide.

Au moment même ou le commerçant s'accorda une courte minute de répit, on pénétra l'enceinte du magasin chaleureux. Pris au dépourvu, le fleuriste leva rapidement les yeux tandis qu'il s'étirait maladroitement le dos et retint son souffle en croisant ces fameuses orbes étoilées.

On lui sourit, Donghyuck miroita un rictus comparable et ne put s'empêcher d'entortiller ses doigts entre eux tout en se remettant droit. Le noiraud venait à sa rencontre, les poings serrés et la nuque probablement brûlante tant elle était colorée.

« Est-ce que je pourrais avoir un bouquet, s'il te plait ? » demanda-t-il calmement.

Le brun papillonna des yeux, les laissa vagabonder des sourcils de l'autre à ses lèvres mordues alors que de nombreux souvenirs le submergeaient soudainement.

« Oui. » fut tout ce qu'il parvint à bredouiller.

Son vis à vis semblait parfaitement bien encré dans le parquet sous ses pieds, stable sur le sol alors que le fleuriste rassemblait toutes ses forces afin de ne pas laisser vaciller l'entièreté de son poids d'un pied à l'autre.

« Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? interrogea le fleuriste.
- Fais quelque chose que tu aimes. » se contenta de dire l'autre.

Donghyuck s'affaira alors à la tâche confiée. Il écuma la boutique sous le regard attentif de son ami, choisissant fleurs et plantes qui lui donnaient le sourire. Il voulait un bouquet aux tons chauds, du orange et du jaune sûrement accompagnés de touches de blanc sous formes de lilas qui lui tenaient désormais beaucoup trop à coeur. Il se saisit de quelques fleurs de lys, d'une ou deux roses et d'autres tiges surmontées de jolis pétales vivaces.

Ses mains chargées, il se dirigea derrière le comptoir afin de donner forme au fameux bouquet. De nombreuses questions s'entrechoquaient au gré de son esprit remué.

Pourquoi Mark avait-il soudainement besoin d'un bouquet ? Avait-il été voir quelle était la signification des violettes ? Avait-il déjà trouvé chaussure à son pied ? Est-ce qu'il savait ce que voulaient dire les lilas blancs quand ils se faisaient offrir ?

Nombreuses interrogations que le fleuriste n'osa prononcer.

Au bout de quelques courtes minutes de travail précis, Donghyuck annonça calmement le prix que le noiraud devait payer pour un tel bouquet aux teintes chatoyantes. Mark ne broncha pas, sortit deux billets de son portefeuille défoncé ; billets, que le fleuriste s'empressa d'encaisser avant de rendre le change à son client.

L'étudiant se saisit alors de son nouveau bien et le commerçant avait la boule au ventre. Pourquoi cette visite était-elle aussi impersonnelle ? Tout cela n'avait rien de comparable aux dizaines d'autres moments que les deux amis avaient passés ensemble. C'était trop sérieux, trop comme avant, trop platonique au goût du brunet.

Le temps sembla rester en suspend le court d'un instant. Donghyuck n'osait lever les yeux, par peur de s'effondrer, et se contentait alors de les garder accrochés à une rainure qui lacérait le bois du comptoir massif.

Doucement, le plus jeune hoqueta quand le bouquet se retrouva à nouveau dans son champ de vision.

Avec précaution, il leva lentement le regard avant de le planter dans celui, souriant, du joli noiraud. À bout de bras, il lui tendait la confection comme pour la lui offrir. Donghyuck était confus, si confus qu'il fallut que Mark secoue doucement les fleurs sous ses yeux afin qu'il les prenne enfin.

« Samedi. commença l'étudiant. Est-ce que tu saurais te libérer en pleine après midi ? »

Le fleuriste ne voyait pas vraiment où il voulait en venir.

« Pour un rendez vous. Si j'ai bien compris ce que tu voulais me dire en m'offrant des violettes la dernière fois, j'aimerais t'inviter quelque part.
- On est d'accord que c'est pas platonique ? demanda Donghyuck.
- Sauf si tu préfères que ça le soit. bredouilla l'autre.
- Non, j'ai pas vraiment envie de perdre plus de temps. »

Mark sourit.

« On se retrouve samedi, seize heures, pour un rendez vous tout sauf platonique alors ? »

Serrant le large bouquet contre son torse enflammé, Donghyuck gloussa avec tendresse.

« Avec joie » répondit-il.

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