Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 19 : Be my friend

Chapitre 19

Be my friend

Fiorenzo

Mercredi 17 novembre 2021, appartement de Macie

La semaine vient tout juste de commencer et je me sens apaisé. Toutes les disputes de ces dernières semaines avec Lisa m'ont fait du mal et je commence à me dire qu'il y a une toute autre Lisa derrière celle avec qui je suis. Tous les moments que nous avons à deux ne sont que des illusions et je lui ai dit qu'après son retour de sortie scolaire, il serait temps d'en finir avec tout ça et de repartir sur de bonnes bases sans mensonges, soit retourner chacun de notre côté. Elle a passé des jours à parler avec ses parents et son frère au téléphone et à chaque fois, j'entendais mon prénom qui fusait. Elle devait dire à mon beau-père que j'étais un homme malhonnête.

— Fiorenzo, tu peux venir ? entends-je du salon. On a besoin de toi.

Je finis d'arranger ma barbe que je viens de tailler un peu. Il fallait bien, vu l'épaisseur de celle-ci. Je ne travaille pas le mardi, jour où l'entreprise prépare des événements et les conseillers juridiques n'ont pas besoin d'être présents, sauf par message. Je tapote mes paumes de main sur mes joues pour appliquer l'après-rasage et je me parfume. Le tour est joué : je suis prêt pour une visite dans des studios d'enregistrement. Je sors de la salle de bain avec une paire de jean, une chemise blanche sous un pull gris et le tour est joué. Léo m'attend dans la cuisine, accompagné de Penelope qui n'a pas l'air d'avoir dormi de la nuit. Depuis quand est-elle marquée autant sous les yeux ? Ou c'est peut-être que je ne l'ai pas vu sans maquillage depuis qu'elle vient souvent chercher Léo pour qu'ils aillent ensemble au travail ou aux courses.

— Changement de programme, aujourd'hui, m'avertit Léo, d'un sourire triste. Il faut que tu t'occupes de Macie.

Je prends la bouteille d'eau dans le frigo et je l'écoute attentivement me dire que je dois l'accompagner chez elle et que je dois rester avec elle le temps que Penelope aille à ses journées presse.

— Ne t'en fais pas, c'est juste qu'elle a craqué émotionnellement et même s'il fallait que ça arrive, j'ai peur de la laisser seule.

Penelope est triste, en me racontant ce que Macie a. Apparemment, elle a eu des problèmes avec sa famille et elle accumule trop de choses ses dernières semaines. J'accepte de m'occuper d'elle : le studio sera pour un autre jour. Macie passa avant toutes ses bêtises de musique, même si nous avons commencé cette passion ensemble. Je laisse les deux tourtereaux dans l'appartement et je traverse le pallier pour toquer chez Penelope. Je le fais plusieurs fois, car Macie ne semble pas presser d'ouvrir la porte. Une fois la porte ouverte, je recule de peur : May...

— Penelope est partie, Fiorenzo, dit-elle, en essayant de fermer la porte.

Je l'arrête dans son élan et je rentre sans sa permission. Elle a attaché ses cheveux dans un chignon et quelques mèches en sortent. Son visage a pâli depuis la soirée chez elle et ses yeux verts ne sont plus que rouges et gonflés. Elle porte seulement un t-shirt serré sur sa peau et ses belles cuisses rondes ont l'air de faiblir. Ses lèvres sont sèches et très certainement douloureuses. On peut y voir des traces de ses dents dessus comme si elle avait passé la nuit par mettre sa lèvre inférieure entre ses dents. Ses longs cils sont humides et tombants : elle a pleuré tout récemment. Elle croise ses bras en dessous de sa poitrine et elle inspire fort : elle essaie de garder ses larmes à l'intérieur. J'ai mal au cœur de la voir comme ça. Dis-toi qu'elle devait être dans un état bien pire après le bal.

— Va t'habiller, on part prendre un petit-déjeuner dans ton café bizarre là, ordonné-je à mon premier amour. Et surtout, dépêche-toi, je n'ai pas que ça à faire.

Elle ne riposte pas et passe à côté de moi en traînant des pieds. Elle a cette manie de faire ça comme si toute sa vie était sur ses épaules. Une fois seul, je reste appuyé à l'accoudoir du fauteuil. L'appartement de Penelope est plus grand qu'à son anniversaire et presque plus grand que le nôtre. Il est agencé de la même manière, mais inversé. Le salon est devant la porte d'entrée et la chambre est à gauche de l'entrée, là où Macie s'est rendue. Il est décoré simplement et quasiment trop beige. Les murs sont blancs, les meubles en bois foncé et les tissus qu'il peut y avoir sont beige. La cuisine est ouverte sur le salon et c'est elle qui a toutes les couleurs de la maison. La cuisine est vert prasin et le plus impressionnant, c'est la netteté de ses plans de travail : aucun appareil pour cuisiner, aucun ustensile dans un pot.

— On peut passer chez moi, s'il te plaît ? demande Macie, alors qu'elle apparaît avec son sac à la main, sa veste en jean trop grande sur elle et une robe longue fendue.

Je hoche la tête et nous sortons de chez elle. Elle met la clé de chez Penelope dans la boite aux lettres et on part en direction de chez elle dans ma voiture. Elle est silencieuse pendant le trajet et elle fixe la route. Sans un mot, je jette un coup d'œil à côté de moi pour vérifier si elle ne pleure pas. Raté Fiorenzo, elle pleure silencieusement. Ce qui m'avait fait craquer chez elle, c'est sa joie de vivre, son rire à toute épreuve. Le peu de fois où je l'ai vu pleurer, elle avait une raison très grave ou elle était émue des cadeaux qu'on lui faisait. Elle n'avait jamais montré aux gens qu'elle pleurait, parce que ça ne les regardait pas. Si elle pleure dans ma voiture, c'est que quelque chose ne va pas. Je tente de la réconforter en approchant doucement ma main droite pour la poser sur la sienne. Dès que nos mains se touchent, elle se laisse faire, sans enlever sa main. Je caresse de mes doigts sa main et je reste concentré sur la route.

— Je crois que j'ai du jus, mais je ne suis pas sûre, fait-elle, en se détachant les cheveux. Je vais prendre ma douche, mais sers-toi ce que tu veux. Je suis désolé, je n'ai pas fait les courses.

Je me promets une chose : lui changer les idées pendant cette journée. Pendant qu'elle prend sa douche, je reste tranquillement assis à regarder mon téléphone. L'appartement de Macie est propre et je n'en suis mêm pas, une seconde, étonné. Adolescents, nous passions beaucoup de temps dans sa chambre, parce qu'elle n'avait pas de voisin qui criait quand on jouait de la guitare. Et si j'osais oublier d'enlever mes chaussures pour aller sur son lit, elle finissait par me supplier de le faire, presque paniquée. Sa bouille aux yeux verts me regardait et je savais qu'elle pouvait en devenir verte de rage. Elle a toujours été différente des autres et, bien que l'on puisse penser que je faisais le bad boy avant de sortir avec elle, elle a fait en sorte que je puisse éviter d'être en colère. Elle apaisait mes crises et ma mère l'adorait aussi pour ça.

— Tu as fini, tu veux que je te laisse te reposer ? dis-je, même si je savais que j'allais hésiter pour rester si elle dit oui.

— Non, reste un peu, admet-elle, les mains dans son sweat. S'il te plaît, reste. J'ai besoin de compagnie.

Je reste alors. Après la douche, elle avait toujours eu l'habitude d'enfiler un gros haut à son père et, quand nous nous sommes finalement mis ensembles, elle me prenait des hauts quand elle restait dormir à la maison. Celle qu'elle avait l'autre soir, c'était un qu'elle m'avait littéralement enlevé pour le porter. C'était la veille du bal. Aujourd'hui, elle porte un jean et un sweat. Ses cheveux sont détachés et mouillés. S'il y a bien une chose dont elle prend soin, ce sont ses cheveux.

— Je te propose un petit-déjeuner et on file faire les courses, parce que même la tomate est périmée !

Elle sourit. Un bon début Fiorenzo, un bon début ! Elle enfile ses baskets et nous repartons pour un trajet en voiture ensemble. Le supermarché n'est pas très loin, mais elle me demande si je peux l'emmener dans un autre qui est plus « éthique » selon elle. La connaissant, c'est surtout parce qu'elle peut vérifier la provenance des produits, le prix et la qualité des produits. C'est toujours ce qu'elle faisait avec son père après les cours : elle refusait que ses parents prennent des produits qui n'étaient pas bon pour la planète. Pendant le trajet, elle ne pleure pas, mais elle semble préoccupée. Le protecteur qui est en moi lui demande si cela est en rapport avec ses parents.

— Tu sais que mes parents avaient décidé d'adopter une enfant ? me demande-t-elle, après m'avoir fait le speech de la veille. Et j'y pense, tu dois connaîtretre Paola, puisqu'elle était déjà en Corse quand tu y étais.

— Tes parents ont dit à tout le monde à quel point ils étaient heureux d'être une famille d'accueil, mais je t'avouerai que je ne l'ai vu que deux fois, ou trois. Je ne savais pas qu'ils voulaient adopter et je ne pense pas réellement que ta mère voulait te blesser et te remplacer.

— Tout le monde me remplace, de toute façon, me répond Macie, en regardant sur la route. Regarde-toi en couple et avec Lisa, en plus.

Je prends un coup au cœur. Ça la touche de me savoir avec Lisa, j'aurais dû réellement ne pas venir à l'anniversaire de son amie accompagnée de ma copine. C'était comme si je lui balançais mon couple avec sa meilleure amie à la figure. Maintenant, la culpabilité prend place à côté du petit espoir que j'ai de récupérer Macie. Je me mets à penser à Lisa, en me disant que finalement, je n'ai pas pensé à elle depuis son départ avec les jeunes. Je sais que c'est mauvais signe, mais je devrais peut-être mettre un terme à la relation. Note à moi-même : en discuter avec Léo et voir les solutions qui se portent à moi.

— Depuis quand tu manges des avocats ? quémandé-je. Ne me dis pas que c'est pour le petit-déjeuner.

— Tu rêves Conti ! rit-elle. C'est pour mon guacamole, pendant mes petites soirées toute seule !

— Oh, mais tu n'aimes pas les chips...

Je pose ma main sur mon menton. Elle n'aime pas les chips, mais autant dire qu'elle adore se balader dans le magasin en faisant des sauts-de-mouton partout. Ce qui est impressionnant, c'est sa manière de choisir ces produits selon la saison. Et surtout, regarder Macie réfléchir sur la composition d'un produit est bien plus bandant que ce que l'on peut l'imaginer. Elle croise ses jambes et redresse ses épaules. La première chose que l'on voit, ce sont ses fesses rebondies qu'elle doit travailler de temps à autres pour le basketball. Sa poitrine est tout à fait à l'aise dans ce sweat, et même là, on remarque une différence de taille entre son ventre et sa poitrine qui est assez généreuse. Toutes ses formes m'appellent : ses hanches pour les agripper, ses joues rondes pour les embrasser, ses petites jambes pour qu'elle s'enroule autour de mon bassin et ses fesses à claquer pour la faire gémir. Enlève-toi cette image de la tête tout de suite, Conti. C'est ce qu'elle dirait, les joues rosées.

— Emmène-moi au studio maintenant, allez ! crie-t-elle, en sautant sur mon dos.

Nous sommes sur le parking du studio. Je me souviens très bien de ce souvenir où elle avait l'air tétanisé de me voir. Elle est maintenant sur mon dos et elle me demande de la suivre dans les salles d'enregistrement, là où elle est attendue pour annoncer la sortie de son clip et répondre à des journalistes présents. Quand elle arrive, un certain Elli vient lui parler de sa première interview qui se fera filmée pour des comptes de réseaux sociaux. Macie est très concentrée sur ce qu'il dit et ils acceptent tous les deux ma présence près de Macie, sans que le journaliste me filme. J'accepte, mais seulement pour écouter Macie parler de musique.

— Pour, à cent pour-cent ! s'exclame-t-elle. Je suis tout à fait d'accord pour des cours de musique obligatoire dans les collèges français et je confirme que les arts doivent faire partie de la vie d'un enfant en plein développement afin qu'il puisse trouver ce qu'il désire faire pour s'exprimer.

Elle est assise sur un canapé dans la salle de mixage et elle a les jambes croisées, les mains qui bougent dans tous les sens. Elle a aussi pris les gênes italiens de sa famille. Après cette interview, elle enchaîne sur une autre avec une journaliste plutôt dans la quarantaine qui demande si elle peut enregistrer. Elle se présente à moi et me laisse m'asseoir à côté de Macie afin qu'elle puisse avoir mon avis en tant que proche de la nouvelle chanteuse en vogue.

— Vous parlez d'une lumière qui s'éteint entre deux âme sœurs, résume-t-elle. Est-ce que cela est lié à ce jeune homme ? Êtes-vous son copain ?

— Nous ne sommes pas ensemble, mais la chanson parle surtout d'une généralité, répond-elle simplement. J'ai vécu des moments difficiles qui font que la chanson est même dédiée aux rapports que j'ai avec moi-même.

La journaliste continue sur la fin de sa réponse. Apparemment, il est important de souligner que même les personnes qui commencent à avoir de la notoriété ont du mal à vivre avec eux-mêmes. Je la regarde faire, toujours les mêmes mimiques avec ses mains dans son sweat. Ses yeux sont encore un peu gonflés par toutes ses larmes qui ont dû durer une nuit entière. Mais la journaliste ne dit pas grand-chose dessus et peut-être que c'est juste mon impression.

— Quels sont les rapports que vous avez avec Fiorenzo ? On voit des échanges de regard de temps à autres et c'est peut-être signe d'amour tout ça. Ne soyez pas timides, dites-nous tout !

Macie me jette un regard comme si elle y attendait mon approbation. Je hausse les épaules et nous finissons par sourire tous les deux à la journaliste tandis que mon premier amour se redresse. La pièce me paraît être la seule chose intéressante et utile à ce moment-là. La gêne monte même sur mon visage, mais je préfère regarder autour de moi. Ce fauteuil n'est pas le plus confortable : il a autant de rebonds que du béton et sa couleur camelle n'attire pas les yeux. Les murs sont sombres, presque noircit. Le tableau de réglage n'est pas si propre que ça, mais il est aussi usé que les chaises en face. La seule chose en bon état, c'est la salle d'enregistrement qui a une lumière tamisée.

— Fiorenzo a été mon premier copain et nous sommes maintenant assez proches pour être de bons amis.

De bons amis... J'admets avoir du mal avec ces paroles, à chaque fois qu'elle me parle. Un coup, elle est jalouse de Lisa ; un coup, elle est en colère. À la fin, nous sommes amis et rien ne plus. Je n'imagine pas que nous nous remettrons ensembles, mais je commence à être au bord de l'épuisement avec cette situation. Lisa est déjà difficile, alors si même Macie s'y met... Je crois que la journaliste a posé une question, mais j'étais trop ailleurs pour l'écouter.

— Non, personne, finit par dire Macie, en haussant les épaules.

— Si vous n'avez personne dans votre vie, pouvez-vous dire qu'il va se passer quelque chose de nouveau avec votre ex ?

La journaliste sourit. Macie ne veut pas dire qu'elle est en couple avec Jamie ? Ai-je raté la rupture entre les deux ? Je ne calcule plus vraiment ce qu'elle dit, mais la fin de l'interview est arrivée. Macie semble plus à l'aise sans la présence de la journaliste et elle sautille dans tout le studio. Fiore, garde tes pulsions pour toi.

— Et si on enregistrait une chanson ensemble ? me propose-t-elle, son téléphone en main. Regarde, j'avais commencé à la chanter chez moi et j'ai enregistré.

Je suis à mille pour cent partant pour chanter près d'elle. Elle me fait écouter son enregistrement et nous travaillons toute une bonne partie de l'après-midi. Le casque sur la tête, elle chante derrière le micro. Je suis derrière cette vitre qui me brise le son de sa voix, mais je suis attentif par le son qui sort de l'enregistrement. Elle travaille sa voix, elle va crescendo et elle finit sa partie de la chanson par I can't help loving you. Ses yeux se posent sur moi ; mes yeux se posent tout simplement. Nos regards échangent du regret, de la peine et de l'envie. J'ai envie d'elle. Envie de la sentir sur moi, contre moi, près de moi. Envie de me sentir en elle, aimé par elle, détesté par elle, dévoré par elle. Mon corps tout entier sait très bien qu'il ne reste plus qu'à dire au revoir à celle qui était et qui n'est plus celle que j'aime.

— Des coups d'amour, des coups de poussières, chanté-je, alors que j'ai pris sa place. Notre histoire sincère vieillit, mais tu n'es plus que toi, le reflet de moi.

Je chante en français, parce que je veux qu'elle voie que ses paroles sont exceptionnelles. Elle adore le français et elle le parlera toute sa vie, mais elle déteste écrire en français de peur que cela sonne faux. Elle traduit en anglais et elle laisse la magie d'une nouvelle langue opérer. Une fois la chanson faite rapidement, Macie me dit qu'elle commence à fatiguer et qu'elle aimerait rentrer. J'accepte de la raccompagner – et heureusement qu'il n'y avait rien de congelé dans ses courses, et nous partons en direction de son appartement. Elle doit avoir faim, parce qu'elle ne parle que de nourriture. Pendant le trajet, quelque chose me tracasse : que se passe-t-il avec Jamie ? Est-ce qu'elle n'est plus avec ?

— Tu vois toujours Jamie, pas vrai ? lui demandé-je innocemment. Pas que je veuille me mêler de tes affaires, mais je pensais que tu étais en couple.

— Je n'ai pas très envie de commencer ma carrière en disant que je suis en couple pour finir par annoncer que je ne le suis plus. Je ne veux pas m'exposer, conclue-t-elle.

Sa sincérité va toujours au-delà de ce que les gens attendent d'elle. Elle est de nature sociale, mais timide ; de nature colérique, mais douce. Elle cache ses blessures, mais elle est honnête. Tout chez elle me plaît, y compris sa bouille quand elle se concentre sur une musique. Elle a toujours cette tête, peu importe sur quoi elle s'est arrêtée. Je sais que l'espagnol l'énerve : elle parle italien par ses parents, tout comme le corse, mais l'espagnol a toujours été difficile à assimiler. Elle venait en cours avec moi, alors qu'elle avait pris arabe comme seconde langue, pour pouvoir essayer d'apprendre l'espagnol. Le professeur l'acceptait en cours, parce qu'elle venait seulement pour apprendre, alors qu'elle n'était pas inscrite à son cours. Quand le professeur lui a demandée de choisir l'espagnol en option, elle a dit qu'elle avait toutes les options pour le baccalauréat complètes : elle avait pris art de la scène, arabe en deuxième langue et l'anglais en première.

— Ecoute, je te connais assez pour savoir que toute cette situation va bien au-delà de tes parents et j'en suis navré, lui raconté-je, en m'asseyant sur son fauteuil. Je ne voulais pas te faire du mal en venant et je n'étais même pas au courant que tu y étais. Ensuite, si tu l'aimes, dis-lui. Va le voir maintenant et dis-lui tout ce que tu ressens, s'il te plaît. Les personnes ont toujours eu besoin de savoir qu'on les aime. J'adorais quand tu venais me le dire comme si c'était un secret d'état, alors fais-le pour lui et sois heureuse. Fais ce qui te rend heureuse.

Macie me regarde, attentive à ce que je lui raconte. Son sourire en dit long : elle va y aller. Je décide de partir avant qu'elle ne le fasse, en lui souhaitant une bonne nuit. La gêne y est encore, car on ne se fait qu'un signe de la main une fois que je suis devant la porte. Arrivé en bas de l'immeuble, je me tape le front avec la paume de ma main. Suis-je assez stupide de la laisser dans les bras de cet idiot de première. Je rentre à l'appartement, je dois discuter avec Léo de toute cette journée et de lui demander où il en est avec Penelope sur qui il a vraiment craqué. Mais avant de partir, je lui ai quand même dit...

— Si tu n'es pas heureuse et que tu as besoin d'aide, Léo et moi sommes toujours là pour toi... Je suis là quand tu veux, d'accord ?

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro