Faith... (@ShaylenJackson)

-Faith... Je crois que tu devrais venir deux secondes.

Je regardais Thomas en baillant alors que je me dirigeais vers notre chambre alors que Dylan entrait à peine. Drake, elle, s'était endormie comme un tas après cette soirée du quatre juillet. Il était entre trois heures et quatre heure du matin, dans la cuisine trainait encore des morceaux de gâteau sur les murs et des chapeaux hauts de forme aux couleurs de l'Amérique. Et comme notre ville était petite, il y avait une fête sympa au centre. Et évidemment Drake a dû profiter des boissons sur place. Je devais avoir du mascara surplombant mes cernes et les cheveux qui se rebellaient en partant royalement en steak mais je suivais quand même mon copain.

-Y a quoi? dis-je en essayant de me faire ma tresse sans grand succès.

-Bah je crois que y a la mère de...

-Les gars vous faites quoi? Oh merde, me dites pas que vous alliez... Désolé.

-Mais non bouffon, dit Thomas à Dylan qui se grattait le cul en baillant, j'avais l'impression que la mère de Drake avait un problème.

-Pourquoi tu dis ça? dis-je en fronçant les sourcils.

-Bah... Je sais plus qui me l'a dit mais parfois elle fait du somnambulisme apparement et la j'ai entendu du bruit dans sa chambre.

-Ah merde, faudrait qu'on aille voir, dit Dylan.

-Bien vu Einstein, on y va.

Je conclus en me dirigeant vers sa chambre et collait mon oreille contre. Le lit était loin, il y avait d'abord un paravent devant et son dressing donc il était difficile de bien entendre mais en effet il se tramait quelque chose.

-On dirait un porc qu'on égorge mais avec un morceau de scotch sur la bouche.

Thomas lachait un rire.

-T'as déjà entendu un porc qu'on égorge avec du scotch sur la bouche.

-Un jour j'ai essayer d'égorger Drake en lui collant un truc sur la bouche, c'est plus ou moins pareil.

Dylan devint pâle comme un linge, la fatigue le rendait encore moins réceptif que d'habitude. Je lui donnait une tape sur le dos pour le réconforter.

-J'ai pas réellement essayer de l'égorger, du moins... Non laisse tomber.

J'appuyais sur poignée de la porte pour l'ouvrir et me glissais dqns la pièce suivie des deux autres crétins. Ouais, même si on sort ensemble ça ne m'empêche pas de dire que c'est un crétin, avec toute mon affection.

-C'est par là... dis-je tandis que le bruit était bien plus intense une fois à l'intérieur.

Nous nous cachions derrière les paravents, chacun d'un côté, Criquet avec Barbu, alors qu'entre les deux il y avait le lit. Je jettais le premier coup d'œil et à cet instant précis, je regrettais clairement d'être née. Thomas fit de même et ensui Dylan... Le brun poussa un cri étouffé en plaquant une main devant sa bouche.

En effet... La mère de Drake et son beau-père étaient en train de... Ouais enfin, vous comprenez. Quoi? Vous voulez un dessin? Bande de pervers, de plus que c'était plus dégoutant que passionnel.

-C'est son beau-père et sa mère! dit Dylan en chuchotant avec ses mains toujours sur la bouche et les yeux grands ouvert.

-Bordel mais tu veux que ce soit qui d'autre!  je réponds en refoulant un haut le coeur.

-Bobby, ajoutait Thomas en gardant les yeux grands comme des soucoupes d'un air traumatisé en les regardant.

-Quoi?!

Et merde, j'avais crié un peu trop fort. Les bruits s'arrêtèrent et je me plaquais contre le paravent, le coeur battant à tout rompre. Je n'avais qu'une envie; me casser de cet endroit.

Mais c'était avec un truamtisme bien plus profond que en effet j'avais reconnu Bobby, le père de Drake qui était censé avoir une nouvelle femme, des gosses et être divorcé de la mère de Drake qui elle même avait refait sa famille de son côté.

Quans les... Cris de porc étranglés se remirent à se raire entendre, je signais aux garçons de sortir. Une fois dehors Dylan se mit en position fœtale dans l'escalier.

-Somnambulisme, somnambulisme... Mon cul!

Je soupirais en regardant Thomas qui avait les joues aussi écarlates que les miennes.

-Ces images resteront encrées dans mon esprit toute ma vie, dit le blond.

-Et elles hanteront chacune de mes nuits jusqu'à la fin, je finis.

***

Le lendemain, on se levait plus tôt que Drake et le reste de la famille, alors tandis que je préparais des oeufs pour nous trois, nous nous demandions si il fallait le dire à Drake.

-Elle va peter un cable et te balancer des pancakes congelés à la gueule, dit Dylan en pressant des oranges.

-Voir le frigo en lui-même, dit le blond.

On soupirait quand la brune entrait.

-Y a ou des pancakes congelés? J'ai la dalle.

Je ne repondis pas et fixais mes oeufs qui cuisaient dans la poêle.

-Y en a pas, évite de nous tuer, dit Dylan.

Quel con.

-Pourquoi je vous tuerais, même si j'ai des tas de raisons, c'est quoi les votres?

-Ne nous tue pas parce qu'il n'y a pas de pancakes, essayait de justifier Thomas.

Elle haussait les épaules et ouvrit le frigo.

-Mais y en a bande de cons.

-Mais je fais des oeufs! C'est plus sain, dis-je en paniquant.

-C'est quoi votre problème? Pourquoi vous stressez comme des porcs? Et où sont les dolipranes?

-Porcs... dit Dylan en se tappant la tête contre la table.

-Et il a quoi encore ce bouffon, dit-elle en lui donnant une claque sur le crâne.

-Bah... je commençais.

-Non! dit Thomas en me fixant.

-Mais...

-Chut!

-Je...

-La feeeeerme!

-C'EST QUOI VOTRE SOUCIS À VOUS DEUX? criait Drake avec une bouteille de lait de un litre en main, buvant dedans sans gêne.

-Tes parents couchent ensemble! lâchait Dylan en se glissant sous la table.

-Bah je sais, c'est ce que font des parents.

-Mais tu comprends, pas, je parle de ton père et de ta mère, pas de ta mère et de ton beau-père! Ceux qui sont séparés.

-J'suis pas conne je sais qui sont mes parents, dit Drake en vidant le fond de la bouteille.

-Quoi?! Mais ils ont des partenaires et ils...

-JE SAIS, TU PARLES PAS L'ANGLAIS?

Je me tus et le fixais tandis que mes oeufs cramaient sans doute.

-Puis j'suis sûr que mes beaux-parents ils font pareil mdr.

Elle prit le paquet de pancakes congelés sous son bras et partit avec une nouvelle bouteille dans me salon pour aller les lécher devant la télé comme des glaces. Avec Thomas et Dylan, nous nous échangions des regards d'incompréhension en se disant qu'il serait peut-être temps de partir de cette baraque.

***

-Au revoir Anny! dis-je à la mère de mon amie en refermant le coffre dans lequel étaient nos bagages. Salut Victoria-Patrick!

-C'EST VICKY PUTAIN.

-Euh, ouais, pardon.

-Faith, reviens, on s'est pas mariés! criait Anthony-Claude par la fenêtre.

-Ah... Je vais revenir, prépare bien le mariage.

Et là je refermais ma portière, à côté de Zach, qui était coincé entre moi et Drake tandis que Thomas et Dylan était devant et Evy sur un siège supplémentaire à l'arrière entrevles valises. Ah ouais, elle existe encore elle.

-Pourquoi on se barre maintenant? On devait pas attendre la fin de la deuxième semaine?

-On devait mais rien ne nous empêche de prendre de l'avance, Zach, dis-je entre mes dents pour qu'il la ferme.

-Ouais mais j'aimais bien être ici, pas vrai Evy?

Tout le monde se tournait vers elle sauf Dylan qui restait concentré sur la route.

-Euh... Haha... C'était... Fun?

Même elle n'en pouvait plus.

***

C'est ainsi que nous nous sommes perdus. Du moins, pas d'après ce que prétendaient les deux bouffons devant mais on savait tous qu'ils bluffaient.

-Bordel mec, je t'avais dis de prendre le première sortie de l'autoroute, chuchotait Thomas en pensant que personne ne l'entendait.

-Mais t'inquiète on peut prendre un autre chemin par ce village là...

-Gros, on devait aller dans une ville, entourée d'autre villes sans une seule forêt à des kilomètres pour rejoindre notre destination. ET LÀ ON EST DANS LES BOIS.

Il se rendit compte qu'il avait crié alors il se tournait vers nous, nous sourir avec innocence et se remit à regarder sa carte. Drake perdait patience.

-Pourquoi t'as pas un GPS Ducon?! dit-elle à l'adresse de Dylan.

-Pas besoin, tout va bien.

-On vous entend depuis tantôt si vous croyez que vous êtes discrets, y a genre quarante centimètres d'espace entre nous, juste pour dire.

Je me penchais vers Thomas pour voir ce qu'il foutait tandis qu'il se concentrait sur sa carte.

-Pourquoi les noms des villes sont imprononçable, c'est quelle langue ça?!

-C'est de l'anglais, t'as juste la carte à l'envers imbécile!

Il se pinçait les lèvres et la remit à l'endroit en lâchant un juron.

-Ah, ça explique le pourquoi du comment on se retrouve dans cette putain de forêt.

Je me remis sur mon siège correctement en soupirant, exaspérée.

Si ils continuaient comme ça, on allait se retrouver à rouler sois un lax et ces deux cons se demanderaient encore comment on en est arrivé là.