11. "Y a des meurtriers dans le coin ?"
Drake... (StaliaJackson )
-Tu dois vraiment pisser toi?
Après avoir assuré les autres idiots que nous partions Criquet et moi aux toilettes, il m'avait subitement attrapé le bras en plongeant son regard idiot dans le mien.
-Non pauvre con. T'as vraiment cru que j'allais rentrer dans un musée toi. On doit préparer la fête ensemble je te rappel.
-Ah ouais. Merde.
Je lui lançais un regard mauvais à sa remarque, il détournait rapidement les yeux.
-Bon, déjà faut appeler un taxi.
Lançais-je en poussant un profond soupir en regardant la foule autour de nous.
-T'es malade ? On prend la vieille caisse de Dylan. mais d'abord t'as les publicités pour inviter les gens à la fête ?
J'ouvrais la bouche prête à acquiescer, mais je me dépêchais ensuite de vérifier dans mon sac à main.
-Oh bordel..
-Putain t'es pas sérieuse ?
-Non. Je les aies. Cherche la voiture de Dylan et viens ensuite me prendre ici avec.
-C'est à dix mètres...
-Je m'en branle.
Il lâchait un grognement en partant en direction du parking un peu plus loin.
La journée allait être difficile..
*
-Je toque ou tu toques ?
Criquet me lançait un regard inquiet. Nous étions arrivés devant l'auberge que j'avais réservée pour la soirée. Je savais que c'était des petits vieux qui y vivaient, ça allait être facile de les manipuler ces bouffons.
J'haussais les épaules.
-Aucun des deux.
Je tournais la pointée de la porte d'entrée, mais la porte était fermée à clé.
-Putain les enculés.
Lançait Criquet. Il plaquait ensuite une main sur sa bouche en se rendant compte de ce qu'il avait sorti. Je levais les yeux au ciel.
-Joue pas au mec gentil, coincé. Faith est pas là... donc tu peux foutre la merde. Surtout avec moi.
Il semblait hésiter, mais finalement un sourire en coin se dessinait sur son visage.
-On passe par la fenêtre ouverte ?
Proposait-il. J'hochais la tête et on se dirigeait ensuite vers celle-ci. Mais à peine nous arrivions devant qu'un coup de feu retentit.
-QUI EST LÀ ?
Criquet poussait un cri peu masculin en se laissant tomber au sol, roulé en boule en suppliant qu'on le laisse en vie. Je sortais mon téléphone pour le filmer mais quelqu'un me donnait un coup au bras et je lâchais immédiatement l'appareil au sol. En me retournant, je tombais nez à nez avec un fusil, dans les mains d'une vieille.
-Je ne le répéterais pas. Qui êtes vous ?
Elle collait le bout de l'arme sur mon nez. Je ne faisais pas un geste, perturbée par autant d'agressivité de la part d'une mamie.
-Oh. Hum.. salut ma vieille... Je suis Drake Clark, j'ai loué votre auberge pour moi et mes amis. Pendant la soirée.
Bon ça allait être plus compliqué pour la manipulation. Allez, il faut se la jouer cool, je peux le faire. Les petits vieux, je m'y connais.
Je poursuivais donc en baissant délicatement l'arme.
-Et puis tu vas quand même pas flinguer mon splendide visage... Si ? A la limite tu peux décapiter Criquet, lui c'est pas grave.
-Le criquet t'encule Drake.
La vieille semblait se radoucir, un sourire resplendissant et dégueulasse à la fois se dessinait sur son visage.
J'avais peur de voir son dentier sortir de sa bouche..
-Oh c'est toi ! Excuse moi ! Tu sais quand on vieillit il faut faire attention... surtout avec ces assassins...
Thomas blanchit immédiatement.
-Y a des meurtriers dans le coin ?
-On a déjà retrouvé il y a quelques mois des membres suspendu aux arbres... Mais rien d'alarmant ne vous inquiétez pas.
Nous assurait le vieux qui était posé les mains dans les poches a l'entrée.
Thomas me lançait un regard qui voulait dire qu'on devait vite se barrer d'ici.
J'haussais simplement les épaules.
-Si ce n'est pas grave, alors je vous fais confiance.
Ils nous invitèrent à entrer et nous montrèrent les pièces de la maison.
-Et voilà. Nous dormirons au sous sol, surtout ne faites pas de bruit ! Nous entendons tout...
Elle nous lançait un clin d'œil que je répondais par un sourire forcé.
Hors de question que la fête ne se déroule pas..
-C'est vraiment gentil à vous, je sens qu'on va passer une merveilleuse nuit !
Je souriais à pleine dent pour de faux et je surpris Criquet se retenir de rire.
-Mais vous pourriez nous rendre un service ?
Un silence pesant se fit... Ils devaient sûrement attendre que je poursuive.
-Vous pourriez distribuez ceci a des gens dans la rue. N'importe qui.
Je fouillais dans mon sac à main les flyers et une fois en main je leur tendis.
-C'est pour quoi ?
Merde, j'avais pas prévu ça.
Thomas me sauvait la mise :
-C'est une publicité pour une fête organisé dans deux jours. On a réservé une salle plus loin.
-Oh ! Pas de soucis. Nous y allons maintenant d'ailleurs.
Thomas me lançait un clin d'œil et nous regardions les petits vieux sortir de la maison. Quand la porte d'entrée claquait, Thomas frappait dans mon poing.
-Bon... préparons enfin cette soirée de malade. T'es sûr qu'on aura le temps avant qu'ils reviennent ?
-T'inquiète ils font du deux à l'heure sur la route.
*
Pendant que Thomas se contentait d'accrocher la banderole devant la maison avec inscrit dessus : "BON ANNIVERSAIRE BRITISH"
Je disposais les différentes sortent d'alcool sur une Buffet rempli de bouffe. Je devais me faire violence pour ne pas tout bouffer..
Mon regard s'arrêtait sur une bouteille de whisky au bout de la table. Je regardais par la fenêtre voir où Thomas en était et tout ce que je pu remarquer était qu'il venait de tomber de l'escabeau et de tomber sur son maigrichon petit cul.
Je levais les yeux au ciel mais un sourire mauvais sur mon visage prit place. Je fonçais sur la bouteille et la saisit en passant ma langue le long de mes lèvres avec envie.
Je bu une simple gorgée avant de me précipiter vers le lecteur CD pour mettre un peu d'ambiance. La musique retentissant et me faisait danser dans toute la pièce, je continuais de boire dans la bouteille, mais un claquement de porte me faisait sursauter, manquant de faire tomber la bouteille au sol.
-Devine quoi ? J'AI DU CANNABIS BABE.
Il poussait des cris étranges en lançant le paquet en l'air, mais devint silencieux en posant son regard sur moi.
Un long silence pesant s'installait..
Soudainement il fonçait vers moi afin de me reprendre la bouteille d'alcool. Une poursuite commençait à se faire dans la maison mais un cri nous stoppèrent immédiatement.
-QU'EST CE QUE VOUS FAITES ?
-Putain les vieux !
Lâchait Criquet l'air effrayé. Mais quel bouffon. Il me donnait un coup de coude en me fixant.
-Tu crois que si on leur propose un plan à quatre ils seront d'accord ?
Je souris, amusée par sa remarque mais me concentrais à nouveau sur les vieux qui nous fixaient d'un air mauvais.
-SORTEZ D'ICI IMMEDIATEMENT !
-JAMAIS GROSSE PATATE !
Je serrais plus fermement la bouteille entre mes doigts et fonçais sur la vieille. Une fois en face d'elle je ne réfléchissais plus. Ma bouteille s'éclatait contre sa tête avec une violence que je ne reconnaissais pas et elle s'écroulait au sol, livide avec un peu de sang sur le haut de sa tête.
-Elle est morte ?!
Hurlait Thomas en poussant un cri aigüe. Le vieux s'accroupit auprès de sa femme et j'en profitais pour lui mettre un coup de pied au visage qui l'assommait à son tour.
Criquet fonçait à mes côtés, choqué.
-Pourquoi t'as fais ça ?!
-Ils allaient annuler la fête, on se fait chier à la préparer depuis le début des vacances, c'est pas pour qu'ils gâchent tout !
Bougonnais-je, impassible aux deux corps à mes pieds.
-Et on fait quoi d'eux ?!
Hurlait-il en les pointant du doigt.
-C'est bon ils sont pas morts. Enferme les dans la cave et donne leur du somnifère pour pas qu'ils hurlent pendant la soirée. Les invités pourraient croire que des cochons baisent.
Il passait une main sur son visage exaspéré.
-Arrête de stresser et fais ce que je te dis. Et bouge ton cul les invités arrivent dans vingts minutes. J'envoie un message aux clodos moi.
Il hochait la tête peu sur de lui. Le criquet saisit d'abord la vieille par les pieds pour la traîner dans la cave. Je sortais mon téléphone de ma poche et envoyais un message à Faith :
"On va pas revenir, venez à l'adresse en bas du message vers 20 heures en taxi, on a trouvé un endroit où dormir. A plus bande de bouffons."
Je glissais ensuite mon portable dans la poche arrière de mon short et quelques minutes plus tard, nul autre que Faith m'appelait. J'éteignais mon téléphone, inutile de perturber nos plans encore plus..
*
Un bon nombre de personnes étaient arrivés, pourtant hors de question que je m'éclate sans Faith. Et c'était de même pour Thomas. Alors pour patienter le temps on faisait un concours de rot avec lui et d'autres bouffons. Mais en regardant par la fenêtre je vis un taxi se parquer devant l'auberge. J'appelais Thomas et me précipitais vers la porte d'entrée.
Quand nos amis arrivèrent sur le pas de la porte, j'ouvrais brusquement la porte.
-BON ANNIVERSAIRE ANCIENNE PUCELLE!
***
ON EST DE RETOUR!
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