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Chapitre 20

TW : contenu sensible

PDV Emma

La lumière du soleil força mes yeux à s'ouvrir. Il faisait beau. Et chaud. Lorsque mes yeux furent habitués à la lumière, je regardai autour de moi. Je connaissais cet endroit. C'était la chambre d'amis d'Anaïs.

La pièce était assez grande. Ses murs, peints de couleur blanche, l'agrandissaient visuellement. L'unique fenêtre de la pièce la rendait lumineuse. L'odeur de lavande présente sans y être étouffante rendait le lieu accueillant, tout comme la propreté apparente qui y était présente.

Quant à moi, je me sentais merveilleusement bien. Les draps dans lesquels je me trouvais étaient frais, et malgré la chaleur, je ne voulais pas m'y extirper.

Mais quelque chose me troublait ici. Le silence. Habituellement, l'appartement d'Anaïs grouillait de vie. Soudain, la sensation de bien-être disparut. C'était louche.

Je me redressai brusquement. La migraine me prit à la tête, mais je m'adossai juste contre le mur, derrière l'oreiller. Je ne pouvais pas rester des heures à radoter, comme ça. Ou peut-être que si ?

L'idée me passa immédiatement. Il fallait que je voie ce qu'il se passait pour que tout soit aussi silencieux. Mais d'abord, un détail dans la pièce attira mon attention.

Adam aussi était là, allongé dans un matelas gonflable à un mètre de mon lit. Il était assoupis, comme je l'étais quelques minutes auparavant. Il avait l'air si serein, comme si aucun combat n'avait eu lieu... Hier ? Ou bien était-ce il y a deux jours ? Je ne savais même plus.

Mais au lieu d'y penser, je me remémorais notre baiser. Il m'avait semblé si irréel que je me demandais même si je ne l'avais pas rêvé.

Quel moment heureux on avait vécu, avant de se faire attaquer !

Adam cligna des yeux, comme pour me rappeler à la réalité. Il regarda autour de lui, avant que ses yeux se posent finalement sur moi toujours en train de le fixer.

Il m'observa quelque secondes, avant de baisser le regard, comme s'il venait de se rappeler quelque chose. Évidemment. La bataille. Puis il releva la tête. Un sourire timide éclairait son visage.

— Ça va ? demandai-je d'un ton inquiet.

— Oui... Un peu mal partout, mais mentalement, ça va... Et toi ?

C'est vrai que je ne m'étais pas vraiment posé la question. Est-ce que j'allais bien ? Probablement. Ma tête ne me lançait plus comme tout à l'heure -c'était sans doute du au fait que je me relève brusquement après être restée longtemps couchée- mais effectivement, j'étais un peu engourdie.

— Un peu pareil, je dirais... répondis-je finalement.

Un silence gênant revint après cette courte discussion. Aucun de nous deux n'avait l'air de savoir quoi dire. Je finis par trouver.

— Il faut que je te dise tout sur Ayden.

J'étais simplement vêtue d'un pyjama d'Anaïs, mais ce n'était pas grave. J'enlevais ma couverture avant de descendre de mon lit en me mettant debout comme je pouvais.

— Non, reste à ta place ! me conseilla Adam.

— Si on doit discuter, c'est en face à face ! répondis-je en relevant la tête du sol.

Je pris conscience de la connotation étrange de ma phrase qu'après l'avoir prononcée. Mais ce n'était pas important pour le moment. Mes jambes tremblaient comme des feuilles. Mais c'est bon. J'étais debout. Je fis quelques pas vers Adam, avant de m'assoir, ou plutôt de me laisser tomber, sur le matelas gonflable.

Adam se mit en tailleur à côté de moi, avec des grimaces, pour pouvoir me parler plus facilement.

— Alors, fis-je, Ayden est aussi un tigre.

— Vraiment ?! s'exclama Adam. Ça veut dire que tu n'es peut-être pas l'élue de la prophétie ! C'est génial !

— Sauf que même cette... Organisation... Ne sait pas s'il est Flamora ou pas. Soit il ne l'est pas, soit il est assez fort pour le cacher. J'ai l'impression qu'ils le surveillent depuis un moment.

— C'est ton frère jumeau. Bien sûr qu'il est Flamora. Dans une fratrie, c'est quasiment toujours comme ça.

— Quasiment.

— Vois ça comme de l'espoir.

— Et puis, si seulement il n'y avait que cette prophétie... Mais il y a ces gens, qui veulent du mal aux Flamoras sans aucune vraie raison.

— Cesse de stresser, dit Adam.

Il m'embrassa. Je ne m'y attendais pas, à ce moment-là, mais répondis tout de même. Tous mes problèmes s'évanouirent.

Ce baiser fut plus passionné que le premier. Nous étions chacun plus ou moins au courant des sentiments de l'autre.

Adam posa automatiquement ses mains contre ma taille, comme pour m'attirer plus près encore de lui. Je fis de même, en accentuant notre baiser.

Mais soudain, le silence disparut. On entendait maintenant des bruits de pas. Adam et moi nous séparâmes au moment où Anaïs entra dans la pièce.

— Ah, ça y est, vous êtes réveillés ! s'exclama-t-elle en nous fixant.

Je voyais dans son regard que je lui devais des explications sur ce qui venait de se passer quand nous serons seule à seule.

— Vous avez profité du fait que j'étais partie sortir les poubelles pour vous réveiller ! C'est pas cool ! Vous faisiez quoi ? rajouta-t-elle en nous fixant.

— On parlait, dis-je en toute honnêteté.

— Eh bien, vous allez devoir continuer pour tout m'expliquer ! continua mon amie, toujours pleine d'énergie.

— OK, répondis-je en me tournant vers elle.

Je lui racontai alors toute l'histoire. La bataille, la trahison de Naïa... Après quelques minutes d'explications, elle savait tout.

— Il vous en arrive, des choses !

— Beaucoup trop, soupira Adam, en prenant part pour la première fois à la conversation.

— Sachez que vous pouvez rester ici aussi longtemps que vous le voulez, dit Anaïs d'une voix plus sérieuse. Et au fait, pourquoi m'avoir demandé de vous emmener ici ? Pourquoi n'être pas restés chez les parents d'Emma ?

— Je pensais que c'était beaucoup trop évident, avec les pendentifs...

— Ah oui, c'est vrai, pas bête !

— Et tes parents, ils sont où ? demandai-je à la suite.

— Partis une semaine en vacances en amoureux. Ils ont pris la route hier soir, heureusement que vous n'étiez pas arrivé plus tôt !

— C'était pas fait exprès...

— Je sais bien... Vous voulez manger quelque chose ?

À l'évocation de nourriture, mon ventre se mit à gargouiller.

— Évidemment !

Je me relevai avec un peu plus de facilité que tout à l'heure. Mes jambes tremblaient toujours un peu, mais moins. Je proposai ma main à Adam, qui semblait réticent à se mettre debout. Lui avait reçu plus de flèches que moi, ça semblait logique. Il la refusa.

— Je n'ai pas besoin d'aide, protesta-t-il en faisant une tentative, qui échoua.

— Tu as besoin d'aide, affirmai-je.

Adam ignora ma main et tenta de se mettre debout, sans succès.

— Allez, arrête de faire ton gros dur et laisse toi faire !

Il soupira et saisit ma main, avant de s'y accrocher comme si sa vie en dépendait. On fit ensemble quelques pas hésitants vers la porte. Anaïs avait regardé la scène sans réagir.

— Je vais vous faire de la semoule, dit-elle en souriant.

Je lui rendis un sourire timide. Chaque mètre était une épreuve, et je n'imaginais pas comment ça devait l'être pour Adam.

On s'assit à une des chaises autour de la table. La salle à manger, elle, était peinte de couleur beige clair. Elle était spacieuse et ouverte sur le salon ainsi que sur la cuisine. Décorée de façon neutre, la pièce était parfaitement bien rangée et moderne.

On avait une vue sur la fenêtre, une fois assis à table. Dehors, il y avait quelques rares passants. Anaïs habitait plus près du centre-ville, qui lui était très animé, que moi, plus située dans la partie campagnarde de la ville.

Mon amie nous servit à chacun notre assiette de semoule, après l'avoir préparée et avoir ajouté une tranche de jambon. Adam et moi la dégustâmes sans attendre, et sans plus parler avec Anaïs.

— J'ai besoin de prendre l'air, dit Adam après avoir mangé. On peut sortir ?

— Mais on peut à peine marcher, protestai-je.

— Je ne peux pas rester enfermé longtemps. Ça passe sur mes nerfs. Je ne suis jamais resté plus d'un jour entier sans au moins courir dehors.

— C'est vrai que ça peut faire du bien.

Quelques minutes après, nous étions dehors, avec Anaïs en prime. Je comprenais Adam. Je me sentais... Vivante.

Rien que le fait de faire souffler le vent me faisait plaisir. J'étais bien avec mon élément. J'avais envie de courir. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait. Mais pas maintenant. Je n'allais pas embarquer mes amis dans mes aventures.

— Est-ce qu'il y a un endroit où on peut s'entraîner sans risquer d'être vu ? demanda Adam.

— Pourquoi tu voudrais t'entraîner ? répliqua Anaïs.

— Pour pas perdre le niveau. Et pour se transformer, aussi, et entraîner notre animal.

— Il y a la forêt, par exemple, dis-je.

— C'est où ?

— Tu ne vas pas y aller maintenant, si ?

— Et pourquoi pas ?

— Adam, il y a deux heures, tu pouvais à peine marcher ! On sort d'une... Attaque ?

— Et alors ? Raison de plus !

— Et alors, ne vas pas risquer de te refaire mal en t'entraînant déjà.

— Emma a raison, intervint Anaïs. Tu devrais prendre un peu de repos.

Adam nous regarda l'une à l'autre dans les yeux, avant de capituler.

— D'accord... Demain, je reprends !

— Si tu veux, soupirai-je.

Le reste de la soirée fut assez monotone. À la fin de la journée, Anaïs me prit à part. Je savais d'avance de quoi elle comptait parler avec moi. Elle m'emmena dans sa chambre à elle, qui, à l'instar du reste de la maison, était parfaitement rangée.

Anaïs referma la porte derrière elle. Je redoutais la discussion qui suivrait. Elle s'installa ensuite sur son lit et m'invita à faire de même.

— Alors, avec Adam ? dit-elle, le sourire aux lèvres.

— Quoi, avec Adam ? répondis-je en feignant le questionnement.

— Ça crève les yeux qu'il s'est passé quelque chose entre vous ! Alors, qui a embrassé l'autre ?

Je la fixai dans les yeux, essayant d'adopter le regard le plus noir possible. Anaïs, toujours hilare, attendait une réponse.

Elle était trop futée.

— C'est moi, répondis-je finalement en soupirant.

— Ça ne m'étonne pas de toi ! s'exclama-t-elle, son sourire s'élargissant encore plus. Alors, maintenant vous êtes en couple ?

Je rougis brusquement. Je n'avais pas vraiment réfléchi à ça. Adam et moi n'avons pas discuté de nos sentiments. J'avais encore moins pensé à la réelle nature des miens. Je répondis donc en toute honnêteté :

— Je ne sais pas.

— Il faut que tu en parles avec lui, me conseilla mon amie d'un ton bienveillant. C'est le meilleur moyen.

Le fait était que je ne savais pas moi-même ce que je voulais. J'avouais que tout cela me faisait un peu peur.

— Allez, le supplice est fini pour aujourd'hui, déclara Anaïs en posant sa main sur mon épaule. On va manger !

*****

Le soir, un silence gênant régnait dans la chambre d'ami d'Anaïs. J'avais pris un des livres de cette dernière. J'en avais marre de faire du téléphone, alors j'occupais mes soirées avec de la lecture.

Au cours de la journée, j'avais reçu des messages de mes amis, comme Faline ou même Ayden et Ringer, qui s'inquiétaient pour moi. Je leur répondais que j'allais bien, sans donner de détails.

Je me suis couchée tôt ce soir-là. J'étais particulièrement fatiguée. Adam était toujours dans le salon. Je ne savais pas ce qu'il y faisait, et ça m'était égal. Habituellement, je n'aimais pas qu'on me voir dormir, mais je sentais que j'aurais du mal à tenir jusqu'à ce qu'Adam s'endorme.

Je tombai dans les bras de Morphée rapidement, contrairement à d'habitude. Mais quelque chose clochait.

Je me trouvais dans un immense champ de plantes vertes. Je n'aurai pas su dire lesquelles au vu de mes faibles connaissances en botanique. Toujours était-il que, à une dizaine de mètres de moi, se trouvaient deux personnes. L'une dos à moi et l'autre en face.

J'avançai de quelques mètres. Je n'étais pas visible ; je sentais que j'étais un courant d'air. Je me figeai quand je vis le visage d'une des deux personnes, celle en face de moi.

C'était celui d'Anaïs. Et elle n'avait pas l'air d'être contente d'être là, bien au contraire. Son visage exprimait de la crainte sans doute envers la personne devant elle, que je ne pouvais pas voir. Elle était accroupie, et l'autre était debout, au-dessus d'elle. Étonnamment, je ne pouvais plus bouger d'où j'étais. Bizarre.

Je ne distinguais rien de la personne de dos. Elle était habillée de noir de la tête aux pieds et cagoulée. Soudain, elle plongea sa main dans une des poches de ses vêtements et en ressortit une dague. J'avais peur de ce qu'elle pouvait en faire. Très peur.

Sa main, aux doigts fins et féminins, leva l'arme blanche, avant de s'enfoncer violemment et rapidement dans la chair de ma meilleure amie, une zone du tronc probablement.

Anaïs hurla. Son cri se confondait avec le mien. J'essayai de bouger pour l'empêcher de recommencer, mais impossible. J'étais bloquée à l'endroit où je m'étais arrêtée précédemment.

La personne de dos recommença une fois. Et encore d'autres. Je hurlai de plus belle, tout le monde comme Anaïs. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Ça ne s'arrêtait pas.

Au bout d'un moment, Anaïs arrêta de crier. Elle tomba sur le sol. Toute force l'avait quittée. La personne qui l'avait tuée se retourna. C'était une version maléfique de Naïa. Les yeux entièrement noirs, le visage plus dur que la réalité et du sang partout.

Je poussai un cri encore plus puissant que ceux que j'avais produits lorsqu'Anaïs se faisait massacrer et me relevai en sursaut.

Un visage inquiet me dévisageait. Celui d'Adam.

— Ça va ? dit ce dernier. Tu remuais dans ton sommeil et là, tu t'es mise à hurler.

Mais je ne pensais pas à ça. Il fallait que je m'assure que mon amie allait bien, même si ce n'était sans doute qu'un cauchemar.

— Anaïs, fis-je d'une voix affolée. Elle est où?

— Dans sa chambre, répondit Adam, les sourcils froncés. Pourquoi ?

— Pour m'assurer qu'elle va bien, dis-je, tremblante, en me levant et en allant directement vérifier moi-même.

J'entendais derrière moi Adam se lever et me suivre aussi mais n'y prêtai pas attention. Je descendai l'escalier pour aller à la chambre d'Anaïs, au rez-de-chaussée.

Je poussai la porte et entrai au niveau de l'encadrement. Mon amie était effectivement ici, dans son lit, paisiblement en train de dormir. Je poussai un soupir de soulagement.

Même le cri que j'avais poussé, d'après Adam, ne l'avait pas réveillée. Elle avait de la chance de dormir aussi bien. Après quelques secondes à la regarder ainsi, je quittai la pièce en refermant la porte derrière moi. Adam était toujours là, adossé au mur, m'attendant.

— Qu'est-ce ce qu'il s'est passé ? demanda-t-il en me suivant vers notre chambre. Pourquoi est-ce qu'Anaïs irait mal ?

— J'ai fait un cauchemar, répondis-je en entrant dans la pièce. Elle était dedans, et se faisait tabasser par Naïa...

— Attends... Quoi ?

Il s'assit sur son lit pendant que je restai à côté de ce dernier pour pouvoir lui parler.

— Quand ce rêve a commencé, j'étais dans un champ, avec Anaïs et Naïa, et celle-ci s'est mise à lui donner des coups de couteaux.

Je frémis en repensant à mon cauchemar.

— Je ne savais pas pourquoi elle faisait ça... Quand j'ai essayé de l'en empêcher, je n'arrivais plus à bouger...

— Viens là, dit Adam, voyant que je tremblais toujours.

Je m'asseyais à côté de lui sur le lit et posai ma tête sur son épaule, pendant qu'il me serrait contre lui. Je le voyais à peine, dans la pénombre de la chambre.

— Pense à autre chose, me conseilla-t-il. On peut parler d'un autre sujet, si tu veux.

Une question me taraudait depuis un moment. Je me décidai à la poser.

— Et ton père ? Celui qui est Métamorphe ?

Même dans le noir, je vis son visage s'assombrir.

— Il est partit il y a quelques années.

Zut. J'avais fait une gourde.

— Ah. Désolée.

— C'est rien, t'excuse pas.

Bon. Changeons de sujet.

— Parle-moi de toi, lui demandai-je.

Il sourit.

— Qu'est-ce que tu veux savoir ?

— Je sais pas, ce que tu veux. Ta vie ?

— Il n'y a pas grand-chose d'intéressant à dire, répondit-il d'un ton amusé.

— Je m'en fiche, et puis je suis sûre que si.

Il sembla réfléchir quelques secondes, avant de commencer.

— Je connais Ringer depuis toujours. Enfin, depuis la 6ème. J'ai étudié sur Terre. Mes parents avaient fait le choix d'y vivre car là-bas, il y a beaucoup moins de jugement. La population est plus avancée, et pas de classes sociales en fonction de la Métamorphose, par exemple. La famille de Ringer avait fait le même choix.

Il fit une pause. Moi, j'avais arrêté de trembler. Je commençai à me détendre.

— On est devenus amis presque tout de suite. Nous étions tous les deux tous seuls, n'ayant pas vraiment d'amis, donc on s'est rapprochés. Même lorsque malheureusement on n'était pas dans la même classe, avec parfois quelques autres amis, on continuait de traîner ensemble.

" Lorsqu'on était en 3ème, Ringer m'a annoncé qu'il était Métamorphe en se transformant devant moi. Il ne m'a pas cru quand je lui ai dit que mon père aussi ! À l'époque, je ne m'étais pas encore manifesté. J'en avais conclu que j'étais Arcano, comme ma mère.

Malgré le fait que l'histoire d'Adam m'intéressait, je sentais que je commençais à sombrer dans le sommeil. Je me fis sans doute plus lourde sur son épaule, et ramenai mes jambes sur le matelas.

— Puis, peu après que je sois entré en seconde, mon père est mort d'un cancer foudroyant. Lorsqu'on est Métamorphe, notre animal se manifeste souvent lors des pics d'émotion. Le mien n'a pas fait exception à la règle.

" J'ai explosé, après avoir eu la nouvelle, par téléphone en plus, dans ma chambre, alors que j'étais tous seul. J'ai cassé une bonne partie de mes affaires. J'ai finalement réussi à reprendre le contrôle et à me retransformer. Ma mère ne m'a pas été d'une grande aide pour tout ça.

" Je lui ai cependant donné une occasion de se réjouir ! Quand je lui ai annoncé, elle était tellement fière ! En plus, j'étais un lion, un animal puissant !

Je sentais que je n'allais plus tenir très longtemps. Je luttais pour me tenir hors du sommeil. Je voulais écouter la suite.

— Ringer était aussi heureux que si c'était lui qui s'était manifesté, déclara Adam d'un air amusé. On a fêté ça peu après. Ça m'a changé les idées.

" Puis on a continué nos études. On a passé le bac ensemble. On s'est soutenus jusqu'au bout. Ensuite, comme on l'avait décidé ensemble, on est allés à Chromatica. Puis, tu connais la suite."

Je me laissai enfin tomber dans les bras de Morphée.

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Nous voici déjà au chapitre 20 ! Ca fait plus ou moins 4 mois que j'ai commencé à écrire cette histoire ! J'ai déjà dépassé les 50 000 mots, et ce chapitre en fait 3208 ! C'est le plus long de cet histoire et j'espère qu'il vous a plu !

Bref, à mardi les gens :D

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