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Chapitre 19

PDV Ayden
Quelques temps plus tôt...

Emma nous avait laissé ici, sidérés par ce qui venait de se passer. J'étais au courant de l'existence de ses pouvoirs, bien évidemment, qui confirmaient le fait que c'était bien ma sœur. Je ne me doutais cependant pas qu'ils étaient aussi puissants. Elle avait lâché presque... Une bombe ? Mais ça n'avait pas l'air de l'avoir fatiguée. Et elle était répartie. Par pudeur, sans doute.

Aussitôt après, Adam partit à sa suite. Je pensais que ça ne mènerait à rien, sachant qu'elle pourrait être n'importe où. J'espérai très sincèrement qu'il n'y avait pas d'autres Antigos. Si c'était le cas, le groupe ici présent aurait bien du mal à les battre, sans Adam ni Emma.

Dès l'instant où j'avais rencontré Emma pour la première fois, j'avais pensé au fait qu'elle pourrait être ma sœur. Déjà, tout comme moi, elle était adoptée, et même, je retrouvais des traits chez elle qui était similaires chez moi, comme son nez, qui avait la même forme, ou ses taches de rousseur, présentes chez moi malgré la couleur blonde de mes cheveux. Mais j'ai pensé que j'étais peut-être parano.

Dès mon enfance, mes parents adoptifs, de simples Métamorphes et des amis de mes parents biologiques, m'avaient tout avoué. J'avais donc toujours su que j'avais une sœur jumelle, quelque part, au moins un parent Flamora et qu'ils avaient des raisons de ne pas nous garder.

Lorsque l'animal d'Emma a été, malgré elle, manifesté aux autres mes doutes se sont confirmés. J'ai su, alors, que le moment de tout lui dire approchait. Quand j'ai dû l'entraîner, en cours de Métamorphose, j'ai fait de mon mieux pour me comporter normalement avec elle. Mais même son animal se mouvait de la même façon que le mien.

J'ai essayé de lui dire. Mais je ne trouvais aucun moment où je le sentais. Certains jours, elle n'était pas là. D'autres, elle avait d'autres choses à penser sans que j'en rajoute encore. Puis, quand je m'étais enfin décidé, on s'est fait kidnappés.

Elle doit sans doute penser que je suis un lâche, et elle a sans doute raison. Là encore, j'ai eu peur de revenir lui parler. Parfois, je me dégoute moi-même. Je pourrais lui dire que j'étais Flamora pour sûr. C'était une personne chez qui je pourrais me confier, et qui le saura tôt ou tard. Et puis, c'était important. Seuls mes parents le savaient.

Toujours était-il qu'on était toujours là, une bonne quinzaine d'élèves, à attendre. On ne savait pas quoi faire et personne ne comprenait rien à ce qu'il venait de se passer.

— On fait quoi ? demanda Minsi, tout aussi déboussolée que nous.

Étonnamment, le ton de sa voix n'était pas désagréable et presque amical et poli. Si elle jugeait Emma, c'était intérieurement pour une fois.

— Je ne sais pas, répondit Ringer très honnêtement. On ne peut pas vraiment "juste" rentrer et faire comme si de rien n'était.

Il jeta un coup d'œil à la Dame-En-Noir, comme je l'appelais personnellement. Certes, tous les membres de leur organisation étaient habillés en noir, mais c'était le surnom qui m'était venu en premier en tête et une fois que j'avais une idée, je ne pouvais pas la lâcher.

— Je vais essayer de retrouver Adam et Emma, dit Naïa au bout d'un moment. Je reviens.

Elle aussi partit, nous abandonnant. J'avais un mauvais pressentiment.

Il se révéla juste.

— Il faut qu'on l'emmène au château, dit Ringer.

— Vous n'allez nulle part, dit une voix derrière moi.

Je me retournai et vis sans grande surprise l'homme qui était chargé de nous surveiller, Emma et moi, et de nous nourrir. On voyait la folie dans ses yeux ronds et noirs. Il faisait peur. Ses doigts étaient de longues griffes, épaisses, et pointues. Derrière lui, on distinguait d'autres Antigos. Ils semblaient autant que nous, environ.

Décidément, ils avaient choisi de ne pas nous lâcher la grappe. Et pile au moment où il n'y avait plus ni Emma, ni Adam, ni Naïa. J'étais prête à parier qu'ils en avaient fait exprès.

— Comme on se retrouve, dit Doigts-de-Griffes avec un rictus. Ravi de te revoir, Ayden.

Les autres se tournèrent vers moi. À cet instant précis, j'aurais aimé avoir le pouvoir d'Emma et pouvoir m'enfuir facilement. Mais j'essayais de faire bonne figure. L'ironie était ma meilleure amie dans ce contexte.

— Le plaisir est partagé.

— Tu les connais ? demanda Hazel en leur lançant un regard mauvais.

— Disons que je les ai déjà rencontrés. Ils ne sont pas très fréquentables, dis-je en faisant exprès de parler assez fort pour qu'ils entendent.

— Mais c'est que tu développes un caractère plus... Affirmé ? remarqua un Antigo que je ne connaissais pas. Tu te prends pour Emma ou c'est juste parce qu'elle n'est pas là ?

Je savais qu'ils faisaient exprès de me provoquer. Je réussis miraculeusement à m'empêcher de leur sauter dessus et les pressai :

— Qu'est-ce que vous voulez ?

— Ah oui, dit Doigts-de-Griffes. On veut que tous les Flamoras se rendent, sans exception. Sachant que pour certains, on sait qu'ils le sont. Ça sert à rien de se cacher. Et c'est tous. Pas un pour les autres.

— Et sinon quoi ? demanda Ringer.

— Sinon, on se battra contre vous. Et vous savez qu'on gagnera, fit-il en montrant ses immenses doigts.

— Moi, je me battrais, continua l'oryx. Flamoras ou pas, ce sont nos amis. Si c'est pour les laisser aller vers la mort tous seuls, autant qu'on se batte pour ne pas avoir la culpabilité de n'avoir rien fait. Qui est avec moi ?

Une salve de "moi !", venant de chacune des personnes, Flamoras et Métamorphes, retentit dans la forêt.

— Quel bravoure, ironisa Doigts-de-Griffes. On se souviendra de toi quand tu seras mort.

Soudain, sans prévenir, il se précipita sur Ringer. Je réagis aussi vite que je le pus en le rattrapant par le col, avant de le pousser aussi fort que je le pouvais. Il fut projeté vers un arbre, mais n'eut pas l'air d'avoir très mal. Il se releva. Son sourire avait disparu.

— Tu vas me le payer, me menaça-t-il.

Je sortis des poignards de ma poche. Plus on gagnait en expérience, plus on prenait l'habitude de toujours en garder sur nous. J'avais une sous-couche de vêtements qui en était remplie.

J'avais l'habitude de nommer mes objets et les personnes que je ne connaissais pas avec un nom farfelu. À ma main droite j'avais Henry, et de l'autre, Pascal. Ils avaient tous les deux des signes particuliers ; des rayures, une forme différente...

C'est à ce moment-là qu'il s'est jeté sur moi.

Je l'ai esquivé. J'avais toujours été bon au combat en corps à corps. Évidemment, il revint à la charge. Avec mes poignards à chaque main, je donnais des coups presque dans le vide. Lui aussi était agile. Je regardai avec méfiance ses mains.

Doigts-de-Griffes essayait de m'attraper, avec ses griffes, tandis que moi, je faisais de mon mieux pour trouver ses faiblesses. Les autres Antigos avaient commencé à se battre contre les Métamorphes. On était plus nombreux, mais eux avaient des pouvoirs.

Je continuais à esquiver comme je pouvais tout en donnant des coups de couteaux aux endroits que je pensais être les plus sensibles, comme les côtes ou le cou. J'en recevais moi-même quelques-uns. Mais j'étais assez habile pour faire en sorte de les éviter.

Au bout d'un moment, je lâchai une de mes armes, ne gardant qu'Henry. Il fallait que je vérifie la texture de sa peau. Peut-être qu'elle était plus épaisse, ou insensible, car même mes plus gros coups de poignards n'avaient pas l'air de le blesser.

Mon intuition se révéla juste. Son épiderme était rugueuse et dure. Je devais trouver sa zone sensible. La réponse me vint presque immédiatement, alors que j'évitais ses mains meurtrières. Ses yeux. Il fallait que j'en crève un. Ce n'était pas très ragoûtant, mais je n'avais pas vraiment le choix.

Je fondis sur lui avec mon poignard avant de l'enfoncer dans son œil. Si je parvins à le percer, je ne réussis pas à éviter sa main, dont il s'est servie pour essayer de m'empêcher de le lacérer avec mon arme.

Mon bras gauche se prit les griffes, qui y dessinèrent cinq longues éraflures peu profondes mais néanmoins douloureuses. Je grimaçai tandis Doigts-de-Griffes, lui, poussai un cri entre la douleur et la rage.

Il revint à l'attaque, malgré le sang qui lui pissait dessus et son œil, horrible à regarder, qui devait pourtant le faire souffrir. C'était... une vraie machine.

— Tu veux que je te crève le deuxième ?

L'Antigo continua de combattre. Mais différemment, comme si il attendait quelque chose, ou quelqu'un. Il regardait régulièrement autour de lui. Je le compris assez vite.

Je me retournai et donnai un coup à l'ennemi qui venait d'arriver derrière moi pour me surprendre. Cet Antigo là, je ne l'avais jamais vu. Celui-là était plus grand que moi, et avait l'air revêche. À présent, je jonglais avec deux personnes. Je n'allais pas tenir longtemps sans utiliser mon pouvoir.

J'amplifiai la douleur de Doigts-de-Griffes d'un simple coup d'œil. Il se mit à hurler sous la douleur et arrêta de combattre. Il avait à présent la même douleur que si sa plaie s'était infectée. Je détestais utiliser ce pouvoir, que je jugeais horrible, mais dans ce cas-là, c'était moi, ou eux.

Plus qu'un. Mais il était coriace. Et rapide. À vrai dire, je pensais même que c'était son pouvoir.

Je perdais l'avantage. Je me prenais coup sur coup. Je commençai à saigner de partout. Il fallait que je trouve une solution. Avec mon pouvoir. Même si ça me dégoûtait de devoir m'en servir.

Je lui imaginai une jambe cassée. Flash, comme j'avais décidé de le surnommer, tomba dans sa course. Je m'approchais de lui, tout en augmentant sa douleur pour qu'il n'essaie pas de se relever. Mais il fallait que je fasse attention. Plus j'utilisais mon pouvoir, plus j'en voulais encore.

Flash me fixait d'un regard empli de peur. Je me rendis compte que j'aimais qu'on me regarde de cette façon. Je me dégoûtais.

— Qu'est-ce que tu m'as fait ?

Je ne répondis pas. Je n'assumais pas.

— Si tu tentes quoi que ce soit contre moi, tu auras la correction de ma vie, le menaçai-je.

Il lâcha aussitôt son couteau que le sol. Il semblait comprendre que je le ferais vraiment. Je m'accroupis à son niveau.

— Tu ne vas rien dire sur mes pouvoirs, sinon je te retrouverais et je te tuerai. Compris ?

Il hocha la tête. Je pus alors lui donner un coup de poing pour l'assommer. Je découvris avec horreur que certains de mes camarades étaient au sol, en espérant que ceux qui ne bougeaient plus étaient juste évanouis.

Je n'eus pas le temps d'y penser longtemps. Je sentais que je n'étais pas tout seul. Il y en avait encore derrière moi. Je me retournai lentement et en découvrit cinq. Debout, leurs armes pointées sur moi.

— Tu vas te relever doucement, les mains en l'air, dit l'un d'eux, qui avait les cheveux mi-long et une barbichette en forme de triangle.

J'obéis. Je n'avais pas envie de me faire transpercer de toute part si je ne m'exécutai pas.

— Lâche ton arme, poursuivit Barbiche-en-Triangle.

Henry tomba au sol dans un son de tintement. Je ne pouvais pas utiliser mes pouvoirs devant autant de témoins. Là, ils n'étaient plus deux, mais cinq.

Il fallait que je réfléchisse. Me transformer n'était pas une option. Ça ne servirait à rien, mon léopard n'étant pas aussi puissant que mon tigre, et même ce dernier ne pouvait pas concurrencer avec les cinq Antigos.

— Ne t'avise pas de te transformer, sinon ça va barder, dit l'un d'eux comme s'il avait capté mes pensées.

Bon. En me concentrant assez, je pourrais peut-être leur faire assez mal pour qu'ils ne puissent rien faire. Sur plusieurs personnes à la fois, ça me demandait plus d'énergie.

— Tu vas tranquillement aller jusqu'à ces menottes, m'ordonna Barbiche-en-Triangle, et te mettre toi-même une paire.

— Vous croyez que je vais aller de moi-même vers une mort presque certaine ? dis-je, parcouru d'une audace nouvelle et inattendue.

— Oui, si tu ne veux pas recevoir cinq couteaux de part et d'autre de ton corps.

Je déglutis. Il fallait que je trouve rapidement comment utiliser mon pouvoir. Peut-être les deux bras coupés pour tous ? Mais le temps que je me décide, je vis une énorme forme couleur fauve tomber sur Barbiche-En-Triangle.

Je crus distinguer un immense félin, aussi grand qu'un petit cheval et épais comme un ours, selon moi. L'Antigo ne fit pas long feu. Mordu à différents endroits, l'animal le laissa là, hurlant et hors d'état de nuire. Je pus finalement voir ce qu'il était réellement.

C'était un tigre à dents de sabres.

Je ne savais même pas qu'on pouvait se transformer en animaux disparus. Ça paraissait irréel. Le félin était couleur fauve, avec des rayures un peu plus foncées et peu délimitées partout sur le corps. D'immenses crocs de la longueur d'un magazine dépassaient de sa bouche. Il était beau en plus d'être menaçant.

« Continuez de vous battre ! » dit-il d'une voix grave.

Je réalisais que j'étais toujours sur un champ de bataille et donnai un coup de coude puissant à l'Antigo le plus proche. Henry et Pascal étaient restés par terre, plus loin.

Les autres Flamoras ne se gênaient plus pour cacher leurs pouvoirs ; Hazel, elle, faisait apparaître des portails, faisant en sorte que chaque coup que lançait son adversaire se répercutait contre lui, et elle esquivait ceux qu'elle n'arrivait pas à contrer.

Je décidai de ne plus me cacher non plus, au moins pour ce combat. Mais je devais faire attention. Si je perdais le contrôle de mon pouvoir, je pouvais faire beaucoup de dégâts ; même s'il agissait sous forme d'illusions, je pouvais tuer avec. La douleur que ressentaient les victimes pouvait parfois les faire s'évanouir, voire, le cœur lâchait.

Je créai une amputation des dix doigts à l'Antigo que je combattais. Je savais que c'était très douloureux à cause de toutes les terminaisons nerveuses. Il s'écroula au sol. Je le laissai là, avec sa douleur, pendant que j'allais aider d'autres personnes. Je maintenais l'action de mon pouvoir, même si ça me fatiguait.

Au bout d'un moment, on finit par les dominer. Heureusement que le tigre à dents de sabres était là ! Les quelques Antigos qui restaient battirent en retraite et finirent par partir avant qu'on ait eu le temps de les rattraper, en nous laissant les corps -qui je pense étaient juste évanouis. Il fallait qu'on trouve quoi en faire.

Soudain, le tigre à dents de sabres se transforma. Je ne m'attendais absolument pas à qui il y avait dessous.

C'était M. Archillac.

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Encore un chapitre rempli de révélations ! Que pensez-vous du personnage d'Ayden ? Moi c'est mon personnage préféré eheh ! Si vous devriez mettre des mots sur son pouvoir, ça serait lesquels ?

Bref, comme d'hab', n'hésitez pas à commenter, pour me dire votre avis, et à la semaine prochaine !


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