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Chapitre 20 : Hawks.

Le corps de Touya est si chaud que j'aimerais y rester juste un peu. Juste encore un peu. Mais deux bras me tirent brusquement en arrière, m'arrachant à l'étreinte d'un Touya épuisé.

- Hawks, tu fous quoi ?! fait Endeavor.

Une rage incontrôlée s'empare de moi. Il est complétement débile ?

- Tu me lâches, pour commencer !

Je me débats du mieux que je peux, mais Endeavor resserre de plus en plus sa prise.

- Alors c'était ça que tu faisais pendant ta "convalescence"?!

- Tu... Comprends rien ! craché-je, ma voix étouffée par ses bras autour de ma cage thoracique.

- Je ne comprends que trop bien, oui ! La vérité c'est que tu nous a trahis !

- Laisse le respirer, lui intime Aizawa.

Je jette un coup d'œil autour de moi et constate que tous les combats ont cessé. Tous nous regardent. Une pression me fait revenir à mes préoccupations actuelles.

- Gh... Arrête ! je marmonne dans un cri étranglé.

- Pas de pitié pour les traîtres. Tu vas t'évanouir à cause du manque d'air, et je te foutrai en prison où-est-ta-place !

À chaque mot il comprime les poumons en appuyant de plus belle.
Je jette un regard désespéré à Touya : il relève brièvement la tête, une lueur dans ses yeux océans, et rampe vers nous malgré qu'il soit à bout de forces.
Il finit par se relever sur une jambe, puis sur l'autre : il est brûlé de partout, son bras, son torse et son visage saignent horriblement, et il tient à peine debout.

- Lâche le, ordonne-t-il.

- Non, dit simplement Endeavor en me coupant le souffle une nouvelle fois.

Je ne peux rien faire, mes plumes ne se sont pas encore régénérées, je suis épuisé mentalement et physiquement, et me débattre encore me semble être une épreuve insurmontable.

- Si tu le lâche, je te dis où es Touya, marchande Dabi.

- Je vais te le dire : au cimetière.

Les autres froncent les sourcils, mais les élèves ont l'air dévastés par la nouvelle. Une autre compression de mon ventre me fait partir la tête en arrière dans un faible rugissement de souffrance, me sortant de mes pensées.

- Il est vivant...souffle Touya.

- Tiens donc, ironise mon bourreau.

- ...Et il te déteste.

- Endeavor, je crois que vous faites une terrible erreur, intervient une petite voix.

Je tourne difficilement la tête vers Izuku, le garçon aux cheveux verts qui vient de parler.

- Tu les défend ? Je savais qu'il y avait un traître dans votre classe, répond Endeavor.

Aizawa l'interromps :

- Aucun de mes élèves n'est un traître, le contredit-il d'une voix froide. Explique toi, Izuku.

- Il se trouve que... Kacchan, Eijiro, Denki et moi nous sommes arrivés sur place avant, sensei.

Endeavor prête un peu attention à l'étudiant et desserre ses bras. Je respire mieux...

- D'ailleurs, nous ne savons toujours pas que ce vous faisiez là, grogne le professeur. Continue.

- Et, hum, en fait...

- Crache le morceau, nerd, le coupe ledit "Kacchan".

- Calme, Bakubro.

- Yep. Relax, confirme le blond aux éclairs, sans grande conviction.

- Je... hésite le petit.

- Bon, bah il se passe que Dabi est pas mort, bande de cons, affirme le blond.

- Ça va bientôt arriver, sourit Endeavor en m'écrasant de plus belle.

- AH ?! MAIS T'ES CON HÉROS DE MES DEUX, S'IL EST ICI IL EST PAS AU CIMETIÈRE ! lui balance l'explosif.

- Quoi ? s'inquiète Aizawa.

- Ce que Bakubro veut dire, explique le rouge en se grattant l'arrière de la tête, embêté, c'est que Touya ne peut pas être mort s'il est ici...

- Je pige rien, intervient Shigaraki. Qu'est ce que Dabi a à voir avec ce Touya ?

Je m'inquiète aussitôt de ce qu'ils ont tous entendu- qui est au courant, qui sait quoi ? Un coup sur mon torse me fait fermer mes yeux, l'air me manquant cruellement.

- AH ?! Mais parce que Dabi, c'est Touya, bande d'idiots ! annonce le cendré.

- Raconte pas de conneries, gamin, grince Endeavor après un moment.

- C'est vrai, confirme Eijiro.

- Ouep, renchérit Denki.

- Il dit la vérité ! affirme Izuku.

- Et d'où le sait-il ? s'enquiert le héros d'une voix doucereuse.

- Mais c'est l'oiseau qui l'a appelé comme ça, pendant qu'ils mélangeaient leurs baves ! s'évertue Bakugo.

-D'ailleurs calmez vous, vous allez le tuer, enjoint la voix inquiète d'Izuku.

Dabi se traîne jusqu'à moi, mais se fait renverser d'un simple mouvement de bras de la part d'Endeavor. Il se relève et recommence, dans le seul but de m'atteindre...

- Tu n'es pas mon fils. Tu comprends ? lui fait le héros en l'attrapant par le col.

Touya grimace, avant de répondre :

- Je t'ai manqué, Endeavor ?

Le point positif, c'est qu'Endeavor me laisse tomber par terre, où je peux reprendre quelques bouffées d'air ; le point négatif, c'est qu'il s'attaque à Touya en l'attrapant par les épaules.
Aussitôt, Shigaraki, Toga et Twice se crispent.

- 'Tain, c'est lâche, lance Bakugou. Il est à moitié mort.

- On devrait... Résoudre cette affaire calmement, essaie Izuku.

- Avec des vilains ? oppose Aizawa. Tu ne sais pas ce que tu dis, Midoriya.

- Mais Todoroki-kun-

- Ils seront jugés, comme les criminels qu'ils sont. Pas battus ou enfermés, Endeavor. Jugés. Laisse-le, j'ai appelé des renforts. La zone est sécurisée par tous les héros qu'on a pût réunir.

- Putain! jure Shigaraki d'un geste du poing.

- On fait quoi, hein, dis ? Hein, on fait quoi ? panique la blonde, encore maculée de sang.

- C'est nul, c'est bien- c'est nul ! s'écrie Twice.

Seul Kurogiri reste silencieux.

- Tu me rappelles quelqu'un, lâche-t-il à Aizawa qui hausse un sourcil.

- On verra ça plus tard, conclut une voix féminine.

- Midnight ! s'exclame Eijiro.

- Mon dieu, qu'est ce qu'il s'est passé ici ?

C'est le bruit sourd d'un corps tombant à terre qui m'empêche de répondre : je me dirige difficilement vers le corps immobile de Dabi, duquel Endeavor s'est délesté avec un air confus.

- Eh, Touya ! je fais en le secouant doucement. C'est pas fini, il faut que tu te-

Il se redresse pour m'embrasser brièvement, et souffle :

- Je veux revoir ma mère, Keigo.

*

HUM HUM OYEZ OYEZ BRAVES GENS

Ce chapitre est pas super on l'admet xD j'ai plus que l'épilogue et le mot de fin à faire, et notre histoire sera finie !

Je dis notre, car sans vous elle aurait pas existé en fait xD je suis contente d'être presque au bout du chemin! mais je vous en dit plus dans le mot de fin, juste après l'épilogue !

Merci de lire, je vous adore !

Phopho ;)

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