Chapitre dix-sept
PDV POLICIÈRE
- Policière inquiète : Allô ? Mademoiselle vous êtes toujours là ?
Un cri se fit entendre à travers le téléphone.
- Policière appelant du renfort : À toutes les unités je répète, à toutes les unités une jeune fille ainsi qu'un jeune homme sont terriblement en danger !
Je donnai toutes les coordonnées puis nous nous mirent en chemin.
PDV JIHYO
- Jihyo hurlais-je en pleurant : Sehun ! Fait attention !!!
Son père éclata très brusquement une bouteille de whisky sur le crâne de Sehun.
- Sehun hurlant de douleur : AAAAH !!!
Il tomba, puis des litres de sang coulaient sur son visage.
J'accourus vers lui, puis l'aidai à se relever.
Il se précipita vers l'homme puis lui donna un énorme coup de poing. Ce psychopathe saignait.
Ils commencèrent alors, dans une lutte acharnée, à vouloir la mort de l'autre.
Sehun était en train de se battre avec son propre père pour nous protéger malgré mon désaccord.
- Jihyo avertissant : Il est beaucoup plus fort que toi !! Il va te tuer !
Sehun ne m'écoutait toujours pas. Il avait l'air de rejeter toute sa haine restée en lui en frappant son paternel.
Celui-ci frappait Sehun sans prendre en compte qu'il était un être humain, et encore moins son fils. Les voir tous les deux dans cet état me détruisait. Je n'avais qu'une envie ; c'était de voir mon meilleur ami saint et sauf.
J'aperçus une arme au sol. Finalement, cet homme est vraiment un imbécile...
Je me leva, un sourire aux lèvres.
Sans réfléchir, j'intervins entre eux et resta immobile.
- Jihyo fonçant les sourcils : Si vous voulez en finir avec votre fils, vous devrez d'abord en finir avec moi...!
L'homme rigola. Si fort qu'il me faisait mal aux tympans.
- Le père riant toujours aux éclats : Toi ?! Hahaha, tu crois vraiment que tu peux me battre ? Aller bouge de là.
- Sehun s'excusant : Non Jihyo, tu n'as rien à voir là dedant !
Je glissa ma main dans ma poche arrière et attrapa soudainement l'arme que j'avais ramassée pendant leur baston.
- Jihyo pointant son arme vers le père : Faites attention à ce que vous dites !
Sehun me regarda, soulagé.
Le père jeta un regard vers la fenêtre puis me fixa, un sourire aux lèvres.
- Le père continuant à sourire : Vas-y, tire.
Mon doigt tremblait sur la gâchette. En suis-je capable ? Sehun me jetais des regards encourageants.
Je vais le faire. Je vais le faire.
Je ferma les yeux ; j'allais tirer.
Pendant ce temps, l'homme attrapa une chaise et la jeta rudement sur ma jambe. J'hurla.
Mais en une fraction de seconde, Sehun attrapa mon arme. Puis, en un tir, son géniteur se trouva au sol. Il eut à peine le temps de me relever lorqu'au même moment, la police arriva et défonça la porte. Ils virent l'horrible spectacle.
- Les policiers : Appelez vite une ambulance !
Ils obéissèrent aux ordres.
- La policière : Quand à vous, suivez-nous.
- Jihyo : Madame il est blessé !
- La policière ordonnant : Emmenez-le avec vous !
Je dûs les suivre au commissariat.
Je vais sûrement avoir des ennuis... Mais Sehun est en sécurité désormais.
PDV SEHUN
Je hais mon père. C'est le pire des enfoirés qui existent.
C'est peut-être le seul parent qui me reste, mais il n'est pas digne d'en être un. Et encore moins le mien.
Quand je repense à toutes les choses qu'il m'a fait... Je me dis que j'ai bien fait de lui tirer dessus. Ça parrait horrible d'entendre ça sortir de la bouche de son propre fils, mais je n'en peux plus de devoir vivre avec ce monstre.
PDV JIHYO
- Mère de Jihyo arrivant au commissariat : JIHYO !
Je la regarda, apeurée.
- Mère de Jihyo : Ça commence par une fugue, puis ça finit en une visite au commissariat ?! Et tu boîtes en plus ! Quel genre de racaille est-tu devenue je veux des explications !!!
- Jihyo : J'aimerai t'expliquer, mais comme d'habitude tu ne m'écoutera jamais. Tu en as qu'à ton argent, ton boulot qui te paie des millions et ton patron que tu vas voir tous les soirs pour avoir des promotions. Tu crois que je ne te vois pas depuis le début ?!
Flashback
Je rentrais du lycée, il était dix-huit heures et demi et la nuit était tombée.
Je passais devant la grande entreprise de ma mère, lorsque je l'aperçue elle est son patron devant la porte... en pleine action...
Je me sens mal. Pour mon père, mais aussi pour ma mère, qui je pense fait, en quelque sorte, des choses de ce genre afin d'être mieux payée.
C'est triste, mais c'est la société dans laquelle on vit.
Fin flashback
Ma mère me fixait ; elle avait les nerfs. Désolée mais il y a que la vérité qui blesse.
Elle se leva brusquement de sa chaise, puis me colla une énorme gifle. Tellement forte qu'on dû l'entendre à l'autre bout du commissariat.
- Mère de Jihyo furieuse : Touches-en un mot, je dis bien UN SEUL à ton père, saches que tu es une fille morte !
J'acquiesca, en touchant ma joue rouge écarlate.
Après une longue heure à discuter avec le commissaire, on se leva.
- Le commissaire : Madame, votre fille boîte, vous devriez peut être aller à l'hôpital vous ne pensez pas ?
Ma mère se retourna puis partit devant avec sa démarche de pimbêche.
L'homme eut la gentillesse d'appeler une ambulance et de s'occuper de moi.
Le lendemain
Je retourna au lycée, comme si de rien était. Mais avec des béquilles. Ce malade mental m'a brisé la jambe avec sa chaise. Sehun qui n'avait pas le moral à venir me chercher me vit avec mon attirail.
- Sehun affolé : Oh mon dieu !!! Jihyo qu'est-ce qu'il s'est passé ?!
- Jihyo : Rien ne t'inquiètes pas... C'est à cause d'hier mais rien de grave. Et toi tu as pleins de bandages au crâne !
- Sehun choqué : Attends c'est mon père qui t'as fait ça ?!
Je baissa les yeux, puis Chanyeol arriva, ce qui laissa place à tout le lycée qui était venu nous encercler.
- Chanyeol amusé : Bah alors Sehun t'y est allé trop fort hier soir pour que ta copine soit en béquilles.
Toute la place rigola.
Chen se dégage du cercle et vint devant admirer le "spectacle".
Il me fixait, déçu. J'étais rouge écarlate.
- Chanyeol : Avoue-le Jihyo, Sehun n'est pas doux hein ?
Les élèves rigolèrent de plus belle.
Je ne sais pas quelle émotion je ressens en ce moment, mais j'ai juste envie de disparaître.
Sehun me prit la main et sortit du rang. Je lui pris alors sa main à mon tour ; ça ne va pas se passer comme ça.
- Jihyo : Et si j'avais réellement couché avec Sehun, ça ferait quoi ? Et toi Chen, arrête de me regarder comme ça ; tu veux que je m'amuse à compter toutes les putes avec qui t'as baisé ? De toute façon personne te diras rien mais moi, vu que je suis une fille, j'ai un soit disant un "copain" et j'ai soit disant "couché avec lui" alors c'est le drame ?
Je partis pour de bon.
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