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Chapitre 8

En pénétrant dans le bureau, nous sommes immédiatement frappés par l'austérité du regard de Lexington. Il nous fixe avec une sévérité implacable et lâche un "Asseyez-vous" d'un ton autoritaire, ne laissant aucune place à l'opposition.

Nous obéissons sans mot dire, ressentant le poids de l'atmosphère lourde qui règne dans la pièce. La tête baissée, je n'ose même pas croiser le regard du proviseur, un silence oppressant s'installant rapidement entre nous trois.

"Ce soir, vous m'avez tous les deux profondément déçus." commence-t-il, ses yeux perçants examinant chacun de nos visages avec une intensité qui semble sonder notre âme.

Je prends une profonde inspiration, prête à défendre ma position, mais James, assis à côté de moi avec une expression de désinvolture, lève son bras pour consulter sa montre. Ce geste provoque une réaction immédiate de la part du proviseur.

"Épargnez-nous votre suffisance, Monsieur Beaufort." rétorque-t-il, son ton glacial ne laissant aucun doute sur l'étendue de son mécontentement. "Quelqu'un vous a vu en train de payer la dj."

James arbore un petit sourire narquois en me jetant un coup d'œil, tandis que je lève les yeux au ciel avec exaspération. C'est à cause de cette attitude insolente, qui l'a conduit à ramener des danseurs à cette soirée, que le proviseur souhaite nous voir tous les deux dans son bureau. Bien que James se fiche complètement des représailles potentielles, étant donné qu'il a toujours su s'attirer les bonnes grâces de tout le monde grâce à son statut social et ne risque donc rien, j'en suis certaine, je ne peux m'empêcher de ressentir un léger soulagement en sachant que le proviseur est conscient que cet incident n'était pas de ma faute. Malgré tout, l'idée de devoir me justifier encore une fois me pèse, surtout face à l'attitude désinvolte de James, qui semble trouver toute cette situation amusante.

"Oops." dit Jame faussement désolé.

Je laisse échapper un soupir et reporte mon attention vers le proviseur, dont l'expression sévère reste inchangée. Lorsqu'il ouvre la bouche, ses paroles sont comme une douce mélodie à mes oreilles.

"Vous êtes donc immédiatement suspendu de votre équipe de Lacrosse." déclare-t-il.

Le petit sourire malicieux que James arbore sur son visage disparaît brusquement, ses yeux s'élargissant légèrement de surprise. C'est à mon tour désormais d'afficher un petit sourire satisfait en apprenant qu'il sera bel et bien puni pour ses actes. En voyant son visage se fermer et son expression se transformer en une sorte de confusion déconcertée, il est évident qu'il ne s'attendait pas du tout à ce retournement de situation. J'essaie de ne pas trop laisser transparaître ma satisfaction, mais je dois avouer que je suis extrêmement reconnaissante envers le proviseur pour avoir cloué le bec de Beaufort.

Cette victoire silencieuse me réchauffe le cœur et me permet de savourer pleinement la justice enfin rendue, surtout face à l'expression déconfite et incrédule de James. Cependant, lorsque le proviseur tourne son attention vers moi, je me fige instantanément, submergé par le poids soudain de la réalité.

"Quant à vous Mademoiselle Martin. Votre lettre de recommandation est annulé."

Je respire un grand coup et ferme les yeux pour contenir l'envie irrépressible d'éclater en sanglots. J'étais si près d'obtenir la seule chose qui me séparait de l'université de mes rêves, et en un instant, à cause d'un garçon prétentieux et rancunier, tout s'est effondré. Je lance un regard meurtrier à James et suis surprise de constater qu'il paraît choqué.

"Vous êtes la directrice du comité d'organisation et j'avais confiance en votre capacité à maîtriser un tel événement," déclare Lexington, son regard sévère fixé sur moi.

"Monsieur, une telle mesure n'est pas nécessai..." commence James, coupant Lexington, ce qui me surprend profondément.

"Je ne changerai pas d'avis." réplique Lexington, sa voix glaciale. "Le problème, voyez-vous, c'est qu'à cause de votre petite blague originale, je ne peux dire rien de flatteur sur les compétences d'organisatrice de mademoiselle Martin. Votre imprudence a mis en péril la réputation de cet événement et, par extension, celle de l'école."

Je sens la chaleur monter à mes joues, mon cœur battant plus fort sous le poids de l'humiliation. C'était censé être ma chance de briller, de prouver que j'étais capable de gérer des responsabilités importantes. Mais à cause de James et de son insouciance, tout est ruiné.

Je baisse la tête, tentant de maîtriser mes émotions, puis la relève pour regarder à nouveau James. À ma grande surprise, je crois apercevoir une petite étincelle de regret dans ses yeux. Peut-être que, malgré son insouciance habituelle, il réalise enfin l'ampleur de ses actes. Cependant, je suis presque certaine que ce n'est qu'une illusion, un espoir vain de trouver de la culpabilité là où il n'y en a probablement pas. Ses yeux pourraient aussi bien me jouer des tours, cherchant à apaiser ma colère sans véritable remords derrière ce regard.

"Je pourrais cependant revenir sur ma décision s'il y a quelque chose que vous souhaitez porter à ma connaissance au sujet de cette situation, que ce soit sur vous ou sur Monsieur Beaufort," me dit-il en me fixant du regard, ses yeux scrutant les miens avec une intensité qui ne laisse aucune place à l'esquive.

Je sens une vague de nervosité monter en moi, consciente que c'est peut-être ma seule chance de rétablir la vérité. Mon esprit tourne à toute vitesse, cherchant les mots justes, tandis que James reste silencieux à mes côtés, son expression fermée et indéchiffrable.

Nous nous fixons tous les deux, moi pesant les options avec une intensité croissante. Devrais-je révéler toute la situation, depuis le moment où Ruby et moi avons surpris Monsieur Suton et Lydia dans son bureau jusqu'à cet instant précis? Cela pourrait compromettre la réputation de mon ancienne meilleure amie et satisfaire un désir de justice personnelle. James, de son côté, semblait attendre avec nervosité que je prenne enfin ma décision. Son regard anxieux trahissait une attente fébrile, comme s'il avait beaucoup à gagner ou à perdre selon mon choix.

Les yeux du proviseur Lexington passent de James à moi, et un silence lourd s'installe, chargé de suspense et de lourdes implications. Chaque seconde semble s'étirer alors que je sens le poids de son regard scrutateur sur moi, attendant patiemment que je me décide. C'est comme si tout l'enjeu de la situation reposait sur ce moment, et je sens la pression grandir à mesure que je pèse les conséquences de mes paroles, consciente que chaque mot pourrait sceller mon destin. Je rassemble mon courage et laisse enfin échapper ma décision de mes lèvres, rompant le silence tendu qui nous enveloppe.

"Non, monsieur." dis-je finalement. "Je n'ai rien à dire."

Le proviseur me fixe intensément, et je perçois dans son regard une lueur de déception, comme s'il s'était attendu à ce que je fasse une remarque compromettante à l'égard de James. Après un moment de silence, il détourne son regard vers James, qui me fixe également, les sourcils froncés, visiblement incrédule face à la situation.

"Je ne pourrai rien dire qui effacera ce qui s'est passé ce soir. Bien que je ne sois pas entièrement responsable de cette situation, car tout aurait pu se dérouler sans encombre si mon camarade de classe avait fait preuve d'un peu plus de maturité – je dois admettre que je n'ai pas su gérer les événements comme il le fallait." dis-je en lançant un regard vers James, qui reste silencieux, ses yeux exprimant une colère à peine contenue. "Et j'espère sincèrement que mes camarades du comité d'organisation ne seront pas sanctionnés, et que Ruby Bell bénéficiera toujours de votre approbation pour recevoir une lettre de recommandation." ajoutée-je, la voix empreinte de gravité et d'espoir.

"Bien que Mademoiselle Bell soit également l'une des organisatrices, vous êtes la dirigeante. Elle ne sera donc pas pénalisée." répond-t-il d'un ton ferme en me regardant droit dans les yeux.

"Je suis soulagée d'entendre cela. Maintenant, je ne peux que m'améliorer et je prends mon rôle très au sérieux." commencée-je en prenant une grande inspiration pour calmer mes nerfs. "Il y aura prochainement un gala de charité, et si vous me redonnez une chance, vous pourrez constater que mes talents d'organisation existent bel et bien." ajoutée-je en souriant pour masquer mon anxiété.

Lexington me fixe, perplexe, les sourcils légèrement froncés. Il soupire profondément, s'affaisse sur son siège en cuir et prend enfin la parole d'un ton grave. "Une telle catastrophe ne devra plus jamais se reproduire."

Je hoche la tête avec conviction. "Un chaos comme celui d'aujourd'hui n'arrivera plus."affirmée-je, ma voix résonnant avec détermination. "J'y veillerai personnellement."ajoutée-je, en fixant James d'un regard perçant, voulant lui faire comprendre qu'il ne réussirait pas une deuxième fois à me jouer un tel tour. Mon cœur battait la chamade, mais je restai impassible, résolue à prouver ma valeur.

"Alors dans ce cas, Monsieur Beaufort ici présent,  aura le loisir d'investir le temps qu'il a gagné dans le comité d'organisation afin de réparer son erreur." déclare le proviseur.

J'ouvre grand les yeux et James et moi nous nous fixons intensément. Je remarque dans son regard qu'enfin, il pense la même chose que moi. C'est comme quand nous étions enfants : un simple coup d'œil nous permettait de comprendre presque exactement ce que l'autre avait en tête.

"Et ensemble, vous allez organiser un gala qui sera parfait jusque dans les moindres détails pour redorer le blason de cette institution que vous avez vous-même ruiné." continue Lexington.

Nous le fixons intensément avant que nos regards se croisent une fois de plus. En le regardant, je m'imagine ce que ce serait de travailler avec lui. Je suis l'organisatrice et celle qui prend les plus grandes décisions ; il voudrait probablement être au-dessus de moi et contrôler notre comité. Je le visualise déjà en train de défendre ses idées comme si elles étaient les meilleures et que les autres propositions n'étaient rien comparées aux siennes. Sa présence au sein du comité n'est absolument pas une bonne idée.

Nous nous disputerions sans cesse, et il me donnerait probablement mal à la tête la plupart du temps. Je peux déjà entendre ses critiques incessantes, ses tentatives de saper mon autorité, et ses arguments obstinés. Il est évident qu'il voudra tout diriger, imposer ses vues et minimiser mon rôle. Je m'imagine essayant de présenter une idée innovante pour le gala, seulement pour l'entendre immédiatement la démolir avec son ton condescendant.

"Ensuite, on pourra reparler de recommandations, Mademoiselle Martin."conclut-il.

Même si j'entends ce qu'il dit, je continue de fixer cet individu arrogant qui me regarde désormais avec un certain dégoût et mépris. Comme si nos esprits étaient connectés, nous nous exclamons simultanément :

"Je ne peux pas travailler avec lui ! Il est arrogant, indigne de confiance. Nous n'avons rien en commun ! Absolument ri... !"

"Si vous pensez que je vais la rejoindre ou organiser ce putain de gala ! Vous...."

Un bruit sourd interrompt nos cris. Je respire difficilement, les larmes menaçant de couler. Le proviseur Lexington, qui a frappé brutalement son bureau, se tient maintenant debout, les mains fermement posées sur le bois. Ses yeux lancent des éclairs, son visage rouge de colère. L'atmosphère dans la pièce devient lourde, et le silence qui suit est presque assourdissant.

"Ma décision est prise." dit-il d'une voix glaciale. "Maintenant, dehors."

La tension dans la pièce est palpable. Je lance un dernier regard de défi à James, dont l'arrogance est toujours inscrite sur son visage. Nous sortons du bureau, les mots du proviseur résonnant encore dans mes oreilles. Tandis que nous franchissons la porte, je sens mon cœur battre à tout rompre, les émotions se bousculant en moi. C'est le début d'un défi que je n'aurais jamais imaginé devoir relever, et l'idée de travailler avec James me semble déjà insupportable.

Nous sommes l'un en face de l'autre, et regardons la porte du bureau se refermer. Je déglutis et tourne mon regard vers lui, apercevant qu'il me regarde déjà.

"J'espère que tu es content." dis-je d'un ton acerbe.

"Amusé serait plus juste." réplique-t-il avec un sourire en coin. "Tu penses sincèrement que je vais recevoir des ordres de toi ?"

"J'ai l'impression que tu fais exprès de ne pas comprendre la situation." rétorqué-je en serrant les dents. "Tu n'as pas le choix. C'est entièrement de ta faute si on se retrouve dans cette merde."

Il arque un sourcil, visiblement peu affecté par mes mots, et je sens la colère monter en moi.

"Cette désagréable situation sera réglée dès demain, je peux te l'assurer. Personne ne peut me forcer à quoi que ce soit, même pas le proviseur."

Je ricane en levant les yeux au ciel. "Parce que t'es un Beaufort, c'est ça ?"

Il me fixe avec une arrogance tranquille, comme si le simple fait de porter ce nom le plaçait au-dessus de tout le monde. "Exactement." dit-il en croisant les bras sur sa poitrine. "Et tu ferais bien de t'en souvenir."

"Eh bien, Beaufort ou pas, tu es coincé dans cette situation autant que moi. Et si tu penses que tu vas t'en sortir en te défilant, tu te trompes lourdement."

Il sourit, un sourire qui n'atteint pas ses yeux. "On verra bien." murmure-t-il en s'approchant, laissant une tension palpable dans l'air.

Je serre les poings, déterminée à prouver que, peu importe son nom, il n'aura pas le dernier mot. "Cette fois, tu vas devoir assumer les conséquences de tes actes. Si tu crois un seul instant que je laisserai une situation comme celle d'aujourd'hui se reproduire, tu te trompes," dis-je en m'avançant vers lui.

"Je fais un travail remarquable dans ce comité, et je ne te laisserai certainement pas anéantir une nouvelle fois mes chances d'entrer à Oxford."affirmé-je avec détermination. "Alors, vas-y, donne tout ce que tu as, mais fais attention, car je peux être encore plus impitoyable que toi, Beaufort."

James reste silencieux, les mâchoires serrées et le regard brûlant de colère. Il ne trouve rien à dire, visiblement pris au dépourvu par ma détermination. Je soutiens son regard un instant de plus, puis je tourne les talons et m'éloigne sans me retourner. Je sens ses yeux furieux me suivre tandis que je m'éloigne, chaque pas renforçant ma résolution.

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Bonjour à tous ✨

Je vous présente mes sincères excuses pour le retard dans la publication de ce nouveau chapitre. Mon quotidien a été fortement perturbé récemment en raison d'un problème familial.

J'espère que ce chapitre vous plaira et que vous êtes toujours aussi enthousiastes à l'idée de lire ma fan fiction ! 🤣

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