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Chapitre 45

Jeremy

Comme je m'y attendais, Savannah était rentrée avant le dîner, parfaitement saine et sauve. Elle n'avait pas la moindre blessure, contrairement à ce que les témoins de la scène au spa avaient dit. D'ailleurs, Savannah ne s'était jamais réellement expliquée à ce sujet, ni même tout court. Elle s'était contentée d'une bonne dizaine d'excuses, mais pas d'explications.

Pour une fois, je ne m'en plaignais pas. Je n'étais pas en service quand cette histoire s'était produite. Je n'étais donc ni concerné ni responsable. Cela me faisait du bien de rester en dehors du problème Savannah au moins sur ce coup-là.

Néanmoins, j'étais bien le seul à penser comme ça à la maison Darcy. Camille et Elizabeth lui en voulait pour l'inquiétude qu'elle avait causé alors qu'elle aurait simplement pu leur téléphoner, Maria continuait de lui lancer des regards insistants qu'elle continuait d'ignorer et M. et Mme Darcy avait « convoqué » Savannah dans le petit bureau après le dîner. Ils y étaient restés seuls tous les trois un bon moment et je ne savais pas ce qu'ils s'étaient dit. J'imaginais un mélange de remontrance et d'affection. C'était ce que j'avais compris ces derniers jours, Savannah était réellement comme une seconde fille pour eux, malgré leur fréquentes absences dans sa vie et je les sentais très coupables à ce propos.

Aujourd'hui, les Darcy avaient décidé d'aller faire du shopping avec les filles. Étonnamment, je ne les voyais pas aller dans les mêmes magasins pour faire du shopping – connaissant un minimum les goûts de Savannah – mais je me gardai bien de faire la remarque.

À la fin de la journée, je me sentais comme noyé sous les sacs – et encore, Mlle Darcy et Savannah avaient insisté pour porter leurs propres achats, contrairement aux parents qui les avaient relégués à leurs Soleils. J'avais du mal à comprendre comment on pouvait dépenser autant d'argent en seulement une journée pour des vêtements et des accessoires. Je veux dire, n'en avaient-ils pas déjà assez ?

Avant de rentrer, Savannah insista pour faire un tour dans le London Eye. Mlle Darcy se joignit vite à elle dans les longs « S'il vous plaîîîîîît ! ». M. et Mme Darcy échangèrent un regard l'air de dire : « Pourquoi pas ? » et finirent par céder. Nous nous dirigeâmes vers la file d'attente et un problème se posa rapidement à nous. Les membres de l'Élite et les enfants du Soleil devaient acheter leurs billets et monter séparément. Elizabeth se tourna vers Savannah.

- On n'est pas obligé de faire ça.

- J'en ai envie, insista Savannah en se mordant la lèvre. Ça...ça vous gênerait si je montais avec Jeremy et Camille et vous de votre côté ?

- Tu es sûre ?

- Si ça te fait plaisir, il n'y a aucun problème, accepta Mme Darcy en caressant les cheveux de Savannah.

C'était la première fois que je la voyais faire un geste aussi affectueux envers mon élève. Cette dernière lui sourit tendrement et la remercia. Ils devaient avoir bien parlé en effet.

- Très bien, alors je viens avec vous pour payer. William, tu prends nos places de ton côté ?

- À tout de suite.

Nous nous séparâmes donc dans les deux files.

- Mme Darcy, commença alors Camille d'une petite voix, si cela ne vous gêne pas, je me sentirais plus à l'aise en restant en bas pour veiller sur vos affaires.

Notre employeuse fronça les sourcils quelques instants.

- Avez-vous le vertige ?

Camille baissa les yeux, honteuse.

- Oh mais ça ne me dérange pas du tout, voyons, la rassura Mme Darcy.

Ma collègue s'éclipsa et je réalisai que ce ne serait que Savannah et moi. Je n'avais pas d'objection à faire en particulier, je me demandais seulement si ce serait plutôt silence gênant ou petite discussion sans intérêt.

Mme Darcy réserva une cabine entière pour nous comme si c'était parfaitement naturel, puis rejoignit son mari et sa famille. Savannah se tourna vers moi tandis que nous attendions notre tour pour monter.

- Puisque tu as de la famille ici, j'imagine que tu as déjà fait ce genre d'attraction touristique un bon nombre de fois.

Elle disait ça presque de manière à s'excuser de me faire faire ce tour pour la énième fois. En réalité, c'était bien plus un plaisir qu'une torture. Certes, j'étais déjà monté dans le London Eye deux fois : une fois première fois avec ma sœur lors de ma première visite, puis une seconde avec Stella et Raphaël à l'occasion du réveillon de l'année précédente. Sauf qu'un tour gratuit dans une cabine privée un jour de soleil, ça ne se refusait pas.

- Ça ne me dérange pas de le refaire, la vue est vraiment magnifique.

Savannah m'adressa un petit sourire puis croisa les bras sur sa poitrine. Elle semblait hésiter à me parler de quelque chose.

- Je...je suis désolée que Lizzy t'ait appelé hier alors que tu ne travaillais pas.

Je ne m'attendais pas à recevoir la moindre excuse, mais j'appréciais le geste.

- Tu n'as pas à t'excuser, ce n'est pas comme si tu lui avais dit de m'appeler.

Nous restâmes ensuite silencieux jusqu'à ce que notre tour arrivât, puis nous montâmes dans une des grandes cabines transparentes. Je comprenais qu'une personne ayant le vertige comme Camille fût angoissée à l'idée de monter dans un endroit comme celui-ci. On avait l'impression d'être dans une bulle de verre et de marcher dans le vide.

Alors que la cabine commençait à bouger, je compris que Savannah ne serait pas du genre je-reste-sagement-assise-sur-le-banc-parce-que-c'est-beau-oui-mais-ça-fait-un-peu-peur-quand-même. Cette dernière trottinait d'un coin à l'autre, cherchant à obtenir tous les points de vue possibles. Je connaissais très bien ce sentiment de vouloir tout voir, tout connaître. On n'était jamais rassasié.

- C'est incroyable, finit-elle par murmurer en se mordant la lèvre.

Cette manie me rendait fou. C'était stupide et irresponsable, mais je ne pouvais rien y faire. Dès qu'elle se mordait les lèvres, elle captait toute mon attention et il m'était très difficile de m'en détacher. Cette obsession m'inquiétait quelque peu, je devais bien l'admettre. Ce n'était pas normal de vouloir embrasser son élève. C'était encore moins normal de vouloir la prendre dans ses bras et rencontrer sa peau brûlante. Ça aussi ça me rendait fou. Avec elle, je passais de la colère à la fascination.

Alors que nous entamions la montée de notre deuxième tour, Savannah se plaça au centre de la cabine et me lança :

- Tu veux bien attraper mes jambes ?

- Pourquoi ? demandai-je, perplexe.

- C'est évident, non ? Je veux voir le monde à l'envers !

Encore une fois, je ne pus m'empêcher de la dévisager. Non pas parce que ce qu'elle disait n'avait pas beaucoup de sens pour un esprit logique comme le mien, mais parce que l'émerveillement sur visage était à couper le souffle. Malgré toutes les horreurs qu'elle avait vécu, elle n'avait pas cessé de voir la magie du monde qui l'entourait. Peut-être la voyait-elle encore plus qu'avant, finalement.

Je me rapprochai d'elle et attendis qu'elle fît un équilibre pour attraper ses mollets et la maintenir droite, la tête en bas. En effet, cela devait être assez impressionnant de se tenir à la fois face au sol et à l'envers comparé aux grands immeubles qui se dressaient autour de nous. J'étais ravie de voir que ses idées saugrenues ne l'avaient pas quittée.

Lorsqu'elle se remit sur ses pieds, ses cheveux étaient en bataille et son visage tout rouge. Néanmoins, son sourire allait jusqu'à ses oreilles.

- Tu veux essayer ?

Je mis quelques instants à retrouver ma voix.

- Ça va aller, je te remercie.

Elle haussa les épaules l'air de dire : « Comme tu voudras ! », puis alla s'asseoir sur une des banquettes, le regard scotché sur le Londres qui semblait lui tendre les bras.

Je finis par l'imiter mais laissai quelques mètres entre nous.

- Je n'ai pas toujours été comme ça, tu sais, déclarai-je alors sans crier gare.

Savannah tourna brusquement la tête vers moi, les sourcils froncés.

- Comment comme ça ?

- Froid, répondis-je simplement.

Sur ce, je reportai mon attention sur la vue afin de fuir son regard perçant. Je ne tenus pas bien longtemps.

- Je sais que parfois tu ne me comprends pas et que tu ne comprends pas pourquoi moi non plus je ne peux pas te comprendre. Il m'arrive aussi de me demander quand est-ce que les choses ont changé.

Je secouai la tête.

- C'est stupide. Elles ont changé, point barre. Néanmoins, je voulais que tu saches que j'essaie vraiment fort de voir ce que tu vois pour t'aider lorsque ça ne va pas, sauf que...je ne vois rien, plus maintenant du moins.

Savannah ne m'avait pas quitté du regard une seule fois, mais elle restait aussi parfaitement silencieuse. J'aurais beaucoup donné pour savoir quelles étaient ses pensées en ce moment. Tout ce que je savais, c'était qu'elles n'étaient pas mauvaises. Son regard était bienveillant, calme, plein de compassion.

- Mais..., repris-je quelque peu hésitant, je crois que tu l'aurais bien aimé.

- Qui ça ? demanda-t-elle enfin.

- L'ancien Jeremy. Celui qui t'aurait non seulement comprise mais qui aurait aussi partagé tes pensées.

Je décidai de me taire et d'arrêter de la mettre mal à l'aise plus longtemps. Elle n'était pas là pour écouter mes petits problèmes. Je n'aurais pas dû aborder le sujet tout court, probablement, mais maintenant que c'était fait, c'était une torture d'attendre sa réponse.

- Moi je l'aime bien ce Jeremy là. Et puis, s'il me comprenait parfaitement, il aurait un avantage que je n'ai pas sur lui et ça, ça m'embêterait beaucoup.

Je redressai la tête et rencontrai un charmant sourire en coin sur ses lèvres.

Quelques minutes plus tard, nous descendîmes de notre cabine et retrouvâmes la terre ferme. Je remarquai immédiatement qu'un groupe de journalistes était amassé autour des Darcy qui, eux aussi, venaient à peine de descendre. Nous n'avions vraiment pas besoin de toute cette attention.

Les Darcy s'éloignèrent un peu des files d'attente pour gagner de l'espace, mais ils se retrouvèrent vite encerclés par des dizaines de micros et d'appareils photo. À cause du brouhaha, j'étais incapable de discerner les questions posées, mais je voyais que les lèvres de nos protégés ne bougeaient que très peu.

Savannah s'était évidemment empressée de rejoindre Mlle Darcy, non pas pour être également sous le feu des projecteurs, mais pour s'assurer que personnee ne s'en prenait à elle. Les médias pouvaient être si cruels. Je réussis finalement à me frayer un chemin près d'elles.

- Mlle Darcy, l'interpella un journaliste, comment vous sentez-vous suite à la condamnation de Luke Sherwood ?

- Ne répondez-pas, chuchotai-je à son oreille.

Je sentais qu'Elizabeth était tendue et nerveuse. C'était la première fois qu'on lui demandait de parler de Sherwood en public. Il l'avait complètement prise au dépourvu.

- Êtes-vous effrayée que sa cousine s'en prenne encore à vous ?

Elle resta pétrifiée.

- Si vous ne dégagez pas tout de suite c'est vous qui serez très, très effrayé, cracha Savannah à la figure du journaliste.

Ce dernier lui lança un regard noir, puis se tourna vers les parents.

- M. Darcy, craignez-vous toujours pour la vie de votre fille ?

Mon employeur l'ignora royalement et passa un bras autour de son épouse et de sa fille.

- On s'en va, déclara-t-il fermement.

Alors que les Soleil des parents, Camille et moi-même repoussaient les journalistes et photographes pour les laisser passer, Mlle Darcy fut brusquement tirée en arrière et tomba à terre sur le dos. Je me précipitai vers elle pour la protéger de mon corps. Sa tête avait violemment cogné et rebondi sur le sol. Son père s'était également agenouillé à ses côtés et avait passé une main sous la tête de sa fille.

- Lizzy ? Lizzy, mon cœur, tu m'entends ?

Elle clignait des paupières, mais son regard était perdu, sa vision devait être complètement floue. Je me demandai alors où était Savannah. Je redressai la tête et constatai que mes collègues avaient établi un cercle autour de nous afin de maintenir les journalistes éloignés. Ces derniers ne cessaient de mitrailler la scène. Je m'attendais à ce que mon élève eût proposé son aide auprès de mes collègues, mais je découvris qu'elle était occupée à tout autre chose.

L'homme qui s'en était pris à Mlle Darcy lui faisait face à l'intérieur de notre cercle. Savannah venait d'expulser son arme à feu à plusieurs mètres par psychokinésie. Il sortit donc un poignard de sa ceinture. Je désapprouvai le fait que Savannah se battît et si j'avais été Camille, je l'en aurais formellement empêchée, mais ici, mon devoir allait envers Elizabeth. Je sortis donc mon téléphone et appelai les secours.

En même temps, mon élève s'élança vers son adversaire, les yeux remplis de haine.

1.

Elle contra son attaque et lui assena un coup de pied dans le tibia.

5.

Elle le désarma, le blessa au bras gauche, pivota et le donna un coup de piquet sauté dans l'abdomen.

- Bonjour, quelle est votre urgence ?

- Envoyez une ambulance au London Eye au plus vite. Une jeune fille a été bousculée et s'est violemment cognée la tête sur le sol.

M. Darcy me lança un regard insistant.

- Il s'agit de Mlle Elizabeth Darcy.

- Nous faisons au plus vite, monsieur.

Je raccrochai et reportai mon attention sur le combat qui se déroulait sous mes yeux.

20.

Uppercut. Feinte. Coup de coude.

Elle va lui faire très mal.

25.

Elle le coupa au genou avec son propre poignard, glissa derrière lui et lui assena un coup de pied dans ce même genou.

30.

Il se retourna brusquement et lui lança son coude dans la figure. Elle perdit l'équilibre et tomba sur le ventre. Elle roula sur le dos pour éviter un coup, mais il la chevaucha avant qu'elle ne pût se relever. La colère de Savannah redoubla.

Elle va complètement l'assommer.

35.

Il lui assena un coup au visage et dans les côtes, mais elle lui planta son poignard dans la cuisse puis lança son poing dans sa mâchoire. Il hurla de douleur. Elle le repoussa et le domina de toute sa taille.

Le son des sirènes d'ambulance parvint à mes oreilles.

40.

L'homme fut à peine remis sur ses pieds que Savannah lui sauta dessus en passant ses jambes autour de son cou et l'attira lourdement au sol. Elle lui tordit le bras et serra les cuisses toujours autour de sa nuque.

Elle va le tuer.

- Savannah, arrête ! criai-je en me relevant.

43.

Elle resserra encore davantage son emprise tandis qu'il s'étouffait en la suppliant de l'épargner.

- Savannah, STOP !

45.

Elle lui brisa la nuque.

J'étais resté parfaitement abasourdi pendant plusieurs instants, malgré le chaos qui se déchaînait autour de moi. 45 secondes. Il lui avait seulement fallu 45 secondes pour tuer cet homme.  Juste 45 petites secondes.

Je n'en revenais pas. Je n'arrivais pas à concevoir que si, c'était bien elle que j'avais sous les yeux. Mais que s'était-il passé ? Je ne l'avais jamais vue se battre ainsi. Elle était impitoyable. Ses gestes étaient d'une rapidité assourdissante, d'une précision aiguisée, dépourvus de sentiments, automatiques. Elle n'avait pas eu une once de merci envers son adversaire. Elle s'était battue comme une Lune.

Je finis par retrouver mes esprits et me rapprochai du corps de l'homme qui avait attaqué Elizabeth. Savannah l'avait délaissé comme s'il s'agissait de la vulgaire dépouille d'un pigeon. Naïvement, je tentai de sentir un pouls qui, bien sûr, s'avéra inexistant. Je me tournai vers Savannah.

- Mais enfin qu'est-ce qui t'a pris ? Tu es devenue folle ?

Mon élève écarquilla les yeux et haussa les sourcils, étonnée que je m'adressasse à elle ainsi.

- Pourquoi est-ce que tu me dis ça ? demanda-t-elle sur la défensive.

Ma mâchoire se décrocha du reste de mon visage dans un choc profond.

- Tu plaisantes ? C'était un humain ! Tu as tué un humain devant les caméras ! Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?

Son regard changea alors et elle commença à me dévisager durement, froidement.

- J'ai fait ce que j'avais à faire, il voulait s'en prendre à Lizzy.

Elle ne pouvait pas être sérieuse. Elle ne pouvait pas penser que ce qu'il venait de se passer était « normal ». Elle ne pouvait pas réellement penser que ce qu'elle avait fait était bien.

- Je ne comprends pas pourquoi tu es si étonné de me voir appliquer ce qu'on m'apprend depuis bientôt 6 ans, ajouta-t-elle d'un ton détaché, sans émotions.

Mon horreur doubla et mes yeux sortirent de leur orbites.

- Non ! Comme tu l'as si bien dit, ça fait bientôt 6 ans qu'on t'apprend à neutraliser ton adversaire pour qu'il puisse être jugé et puni si c'est un humain, pas à lui briser la nuque !

Savannah croisa les bras sur sa poitrine et secoua la tête. Sa pommette était écorchée et son tee-shirt tâchée du sang de l'homme. Elle en avait même une trace au menton. Mais ces yeux était d'un froid métallique terrifiant et elle continuait de regarder le corps de sa victime avec mépris et méchanceté.

- Il était dangereux, j'ai seulement éliminer la menace. J'aurais dû le laisser achever Lizzy selon toi ?

- Il a cessé d'être dangereux dès l'instant où tu l'as désarmé et ça t'a pris moins de 10 secondes ! la contredis-je.

La sirène de l'ambulance se fit entendre de plus en plus fort.

- Tu n'as jamais eu à le tuer, insistai-je. Il t'a même suppliée de l'épargner.

Savannah ne cilla pas le moins du monde en m'entendant dire qu'elle l'avait tué. Elle était sincèrement persuadée de n'avoir rien fait de mal.

- Eh bien il aurait dû y penser avant de s'attaquer à nous.

Sur ce, elle s'éloigna de quelques pas pour rejoindre Mlle Darcy. L'ambulance venait d'arriver. Je la rattrapai par le bras sans même savoir ce que je pouvais encore lui dire pour qu'elle comprît la gravité de ses actes, pour qu'elle comprît qu'elle était en train de renoncer à son âme et que je m'étais promis de ne jamais la laisser faire ça.

- Savannah...

Elle se dégagea de mon emprise d'un coup sec.

- Comme tu l'as si bien dit, Jeremy, tu ne m'as jamais comprise.

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Hey ! Apparemment, le calme avant la tempête est fini... Qu'elles sont vos hypothèses pour la suite ? 😉 J'espère que vous serez prêts !
Bisous 😘

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